Edition du Dimanche 23 Mai 2010

 
 
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Dilem du Dimanche 23 Mai 2010 | Vu 6960 fois
LE RADAR
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À l’occasion du 17e anniversaire de la disparition tragique de Tahar Djaout, lĂąchement assassinĂ© le 26 mai 1993, la Direction de la culture de Tizi Ouzou


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Les parents des Ă©lĂšves candidats au bac du lycĂ©e Bouamama ex-Descartes d’Alger n’en reviennent toujours pas de ce qu’ils ont vĂ©cu jeudi dernier.


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 L’ambassade d’Afrique du Sud Ă  Alger vient de publier un guide oĂč toutes les personnes intĂ©ressĂ©es par l’évĂ©nement sportif de l’annĂ©e, Ă  savoir la Coupe du monde que l’Afrique


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 Plus de 34 pages d’informations spĂ©cialisĂ©es dans le secteur des technologies de l’information et de la communication constituent KeyTech


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Deux AlgĂ©riens, rĂ©sidant en Espagne, en l’occurrence Ali AĂŻt Mouhoub et Bouziane Ahmed Khodja, viennent de lancer Los Ecos


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En marge de la 6e Ă©dition du Salon du livre et du multimĂ©dia amazighs, organisĂ© Ă  Bouira du 16 au 20 mai, les Ă©crivains d’expression amazighe ont dĂ©cidĂ© de crĂ©er leur coordination


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 L’ONG française Cimade organise les 4 et 5 juin un dĂ©bat Ă  Marseille sur les relations franco-algĂ©riennes, selon le journal en ligne viva–lalgerie qui rapporte l’information.

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2 000 femmes ont déjà porté plainte contre leur époux ou fiancé
Les maris algériens sont-ils violents ?
Par : NEÏLA B.
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Le bilan du 1er trimestre 2010 fait ressortir des chiffres inquiĂ©tants sur le phĂ©nomĂšne de la violence contre les femmes. La violence conjugale prend une ampleur inquiĂ©tante, alors que la grande criminalitĂ© touche de plus en plus l’enfance.

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Wassyla Tamzali Ă  “libertĂ©â€
“Le voile en AlgĂ©rie est un rĂ©flexe Ă  la violence de l’espace public”

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Retour sur la grĂšve des cheminots
La face cachée du rail

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Nouveau scandale foncier à Bouzaréah
Le maire, son beau-frĂšre et 89 cadres de l’État impliquĂ©s

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CHAMPIONNAT NATIONAL DE PREMIÈRE DIVISION (31e JOURNÉE) ESS 2 – MCA 1
L’Entente, nouveau leader

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Edition du Dimanche 23 Mai 2010

RADAR

Un guide pour les supporters des Verts
Il a Ă©tĂ© publiĂ© par l’ambassade d’Afrique du Sud

 L’ambassade d’Afrique du Sud Ă  Alger vient de publier un guide oĂč toutes les personnes intĂ©ressĂ©es par l’évĂ©nement sportif de l’annĂ©e, Ă  savoir la Coupe du monde que l’Afrique accueille en juin prochain, trouveront toutes les informations dont elles ont besoin concernant ce sommet du football mondial. On y trouve une prĂ©sentation du pays de Nelson Mandela et des renseignements sur les villes et stades oĂč se jouera la compĂ©tition, le transport, les services mĂ©dicaux, ainsi que les coordonnĂ©es utiles (tĂ©lĂ©phones, adresses, sites Internet
 ), du ComitĂ© d’organisation du Mondial, et de tout ce qui gravite autour.


Edition du Dimanche 23 Mai 2010

Actualité

La face cachée du rail
Retour sur la grĂšve des cheminots

Par : MALIKA BEN


Les travailleurs sont convaincus que la relance de leur entreprise n'arrange pas certains milieux qui font tout pour dĂ©structurer davantage l’entreprise.

Le dĂ©brayage de huit jours des cheminots n’a pas Ă©tĂ© vain. Ils ont obtenu gain de cause. La page est tournĂ©e. Mais l’est-elle dĂ©finitivement ? Nos diffĂ©rents entretiens et discussions avec de nombreux travailleurs Ă  la SNTF, tout au long des huit jours de tension, nous ont donnĂ© des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses. Si les mouvements de contestation sont liĂ©s uniquement au salaire et autres indemnitĂ©s et que l’engagement d’y remĂ©dier a mis fin Ă  la tension, il est fort Ă  parier que la paralysie du trafic ferroviaire relĂšvera dĂ©sormais du passĂ©. Cependant si ce mĂȘme cheminot se soucie Ă©galement, sinon beaucoup plus, du devenir de son outil de travail, nous pouvons dire qu’une nouvelle menace de grĂšve n’est pas Ă  Ă©carter. Il est vrai que la contestation des travailleurs de la voie ferrĂ©e a Ă©clatĂ© pour des raisons salariales. Mais le dĂ©brayage a fait remonter en surface ce qui se cachait sous les rails. La SNTF Ă©tait mise Ă  nu. Les cheminots qui en avaient gros sur le cƓur ont profitĂ© du dĂ©brayage pour tout dĂ©voiler. Tous avaient une histoire Ă  raconter. Les mĂȘmes histoires revenaient d’un cheminot Ă  l’autre, et ce, quelle que soit la wilaya oĂč il exerce. Au dĂ©but de la grĂšve, on se demandait d’oĂč puisaient les cheminots toute cette Ă©nergie Ă  mener leur combat jusqu’au bout faisant fi d’une dĂ©cision de justice et d’un appel Ă  la reprise de la DG de l’entreprise et du SG de la Centrale syndicale. Mais au fil des jours et des rĂ©vĂ©lations, nous avons compris que le jusqu’au-boutisme des cheminots s’expliquent par l’accumulation de nombreuses difficultĂ©s depuis de longues annĂ©es. Quand les cheminots parlent de l’amour du mĂ©tier des innombrables problĂšmes, injustice et pression auxquels ils font face, toutes les prĂ©cĂ©dentes questions se dissipent pour ne laisser place qu’à une seule : comment font-ils pour supporter cette situation ?

Un déficit prémédité et planifié
L’entreprise est dĂ©ficitaire et ne peut supporter les dĂ©penses financiĂšres liĂ©es Ă  la revendication salariale. C’est l’argument tant ressassĂ© par les responsables de la DG de la SNTF pour signifier une fin de non-recevoir aux grĂ©vistes. Argument fallacieux, rĂ©torquent les travailleurs. MĂȘme si l’entreprise souffre d’une santĂ© financiĂšre fragile, la question qui se pose est de savoir Ă  qui incombe la responsabilitĂ© du dĂ©ficit de la SNTF ? Les cheminots rĂ©pondent tout de go : “C’est la gestion catastrophique des responsables qui enfonce la SNTF.” Les cheminots refusent de payer les frais d’un “dĂ©ficit prĂ©mĂ©ditĂ© et planifiĂ©â€. Selon les travailleurs, “les responsables de l’entreprise ne font rien pour la redresser”. Ils en veulent pour preuve les innombrables et inutiles dĂ©penses colossales engagĂ©es. Ils citent entre autres le recours Ă  des entreprises privĂ©es pour assurer des prestations “à des frais exorbitants”. Des prestations que la SNTF avait toujours prises en charge au niveau de l’entreprise Ă  des coĂ»ts beaucoup plus bas. C’est le cas pour le transport du personnel, la maintenance des Ă©quipements, l’entretien des rails tel que l’arrachage des herbes qui provoquent des dĂ©raillements. Le transport du personnel par un privĂ© coĂ»te, Ă  lui seul, prĂšs de 5 milliards par an. Les langues se dĂ©lient. Des cheminots parlent de certains ex-cadres dirigeants de la SNTF ayant crĂ©Ă© leurs propres filiales et qui proposent leurs services Ă  l’ex-employeur qui ne les refuse guĂšre en dĂ©pit de leurs coĂ»ts Ă©levĂ©s.

Le transport de marchandises cassé par les propriétaires de camions
Les responsables de la SNTF axent leur politique de redressement du rail sur le transport des usagers au dĂ©triment de celui de la marchandise qui pourrait gĂ©nĂ©rer des entrĂ©es d’argent assez consĂ©quentes. C’est ce qui est prĂ©vu d’ailleurs dans le plan de redressement approuvĂ© par les pouvoirs publics. Cependant, Ă  en croire les travailleurs, rien n’est fait dans ce sens. Mis Ă  part trois ou quatre conventions avec l’OAIC, ArcelorMittal et Pherphos, la SNTF ne courtise pas les entreprises en vue de leur proposer ses prestations.
La raison ? Casser le transport par rail en vue d’ouvrir la voie du transport routier Ă  des barons qui ont investi dans ce crĂ©neau. Le phĂ©nomĂšne est beaucoup plus perceptible du cĂŽtĂ© de l’est du pays et des rĂ©gions qui souffrent de trafic de carburant, confient les cheminots venus de l’est et l’ouest du pays. “Les camions-citernes transportant du carburant et les semi-remorques chargĂ©s de diverses marchandises pullulent sur nos routes provoquant des embouteillages monstres et dĂ©truisant les chaussĂ©es”, rĂ©vĂšle un cheminot d’Annaba. Et de poursuivre : “C’est ce qui explique le fait que les lignes miniĂšres ne connaissent pas un grand trafic, alors que le transport par rail est plus rapide, plus Ă©conomique et plus Ă©cologique.”

L’autorail pour meubler les gares
AnnoncĂ© en grande pompe, l’autorail qui a nĂ©cessitĂ© des milliards de dinars est loin de connaĂźtre un trafic Ă©norme. “La plupart des lignes desservies ne connaissent pas le grand flux espĂ©rĂ© Ă  l’inauguration. Des autorails font de longs trajets avec pas plus de cinq voyageurs en locomotive”, tĂ©moignent plusieurs conducteurs. Question : pourquoi boude-t-on l’autorail pourtant plus rapide et plus confortable ? La rĂ©ponse ne se fait pas attendre : les tarifs appliquĂ©s ne sont pas Ă  la portĂ©e de tous les usagers. 800 DA par personne est la somme que doit s’acquitter le voyageur optant pour l’autorail M’sila-Constantine. Il payera presque la moitiĂ© en prenant un autre moyen de locomotion. Dans la mĂȘme foulĂ©e, les cheminots rĂ©vĂ©leront que pas moins de 95% des trains circulant notamment en banlieue ne sont pas contrĂŽlĂ©s et beaucoup d’abonnements gratuits sont offerts Ă  des organismes qui peuvent s’en acquitter.
Les rĂ©vĂ©lations des cheminots se rĂ©sument en quelque sorte Ă  des critiques sur les dĂ©penses qu’ils considĂšrent faramineuses et inutiles pour la SNTF et qui sont beaucoup plus importantes que les recettes de l’entreprise. La relance du transport ferroviaire dĂ©range des intĂ©rĂȘts occultes de certains cercles fortunĂ©s qui ne cessent de mettre des bĂątons dans les rails pour empĂȘcher le dĂ©veloppement de la SNTF. Qui s’en soucie ?


www.liberte-algerie.com


 

 
 


23/05/2010
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