Edition du Jeudi 12 Août 2010

1La Une du 12/08/20101


Dilem du Jeudi 12 Août 2010 | Vu 6478 fois

 


Edition du Jeudi 12 Août 2010

Sport

La fièvre africaine monte en Kabylie
Alors que la délégation du Ahly du Caire est attendue aujourd’hui à Tizi Ouzou

À quatre jours du fameux choc de la Champions League africaine JS Kabylie-Ahly du Caire, la fièvre du football africain monte crescendo à Tizi Ouzou et un peu partout en Kabylie où ce grand évènement footballistique polarise l’actualité sportive dans la région et suscite les commentaires les plus fous en ce mois d’août pas comme les autres. Il faut remonter très loin dans la fabuleuse histoire du fameux “Jumbo-Jet” pour se remémorer une telle effervescence populaire. En fait, depuis la première finale aller de Coupe d’Afrique des clubs champions disputée en 1981 au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou face à la redoutable formation du Vita-Club de Kinshasa (4-0), jamais au grand jamais un match de coupe d’Afrique n’a engendré un tel engouement populaire dans la ville des Genêts, et l’arrivée des Égyptiens qui seront reçus avec tous les honneurs aujourd’hui à Tizi Ouzou ne fait qu’accentuer en fait la tension en Kabylie. Il est vrai qu’après le terrible feuilleton algéro-égyptien de la dernière Coupe du monde 2010 et le début en fanfare de la JSK qui a récolté deux victoires consécutives en poule de la présente Ligue des champions, toute la Kabylie vit au rythme du football africain. Le rêve de voir la JSK qualifiée pour la première fois de son existence en demi-finale de la plus prestigieuse compétition interclubs africaine ne fait qu’accentuer la mayonnaise, surtout en cette période particulière de Ramadhan où les Canaris ont réussi, rappelons-le, à écrire leurs plus belles pages de leur palmarès historique, notamment en 2000 en finale victorieuse de la Coupe de la CAF face aux Égyptiens d’Al Ismaïli, avant de récidiver en 2001, toujours en soirée de Ramadhan, devant les Tunisiens de l’Étoile du Sahel. C’est dire qu’à Tizi Ouzou et aux quatre coins de la Kabylie profonde, les veillées d’armes de ce super show JSK-Ahly occuperont une large place dans la saveur et la fraîcheur de ces premières soirées ramadhanesques.
L’arrivée en Algérie de la formation du Ahly, attendue ce matin à 10h30 à l’aéroport international Houari-Boumediene pour rallier ensuite directement l’hôtel Amraoua de Tizi Ouzou, est déjà considérée comme un prologue d’avant-match qui ne fait qu’accroître l’intérêt d’une affiche exceptionnelle qui se jouera très certainement à guichets fermés. À l’hôtel Amraoua comme au stade du 1er Novembre, les autorités locales ont déjà mis en place un important dispositif de sécurité pour garantir les meilleures conditions de séjour aux Égyptiens, encore que les dirigeants de la JSK tout comme les supporters kabyles semblent résolus à accueillir en toute sportivité et avec tous les égards leurs hôtes égyptiens du fait que les Canaris ont été apparemment choyés lors de leur récent déplacement à Ismaïlia.
Cela dit, la bande à Geiger ne semble guère préoccupée par tous ces soucis protocolaires et tente de se concentrer au maximum sur le match de ce dimanche, car ils savent pertinemment qu’une troisième victoire consécutive face au Ahly leur ouvrirait toutes grandes les portes des demi-finales tant attendues de la Ligue des champions. “Pour nous, il n’y a aucun calcul à faire, les trois points de la victoire resteront à Tizi Ouzou, car nous sommes décidés à réussir la passe de trois pour nous propulser en demi-finales de l’épreuve”, dit l’avant-centre Amine Aoudia qui sera certainement placé sur le front de l’attaque aux côtés du virevoltant Nigérian Azuka qui a toutes les chances d’être aligné en la circonstance à la place de l’infortuné goléador Hamiti qui n’arrive toujours pas à se relever de la dure et douloureuse épreuve engendrée par ce terrible accident de voiture qui a vu l’attaquant kabyle percuter mortellement un piéton, samedi dernier, à proximité de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Il est vrai que ce drame a été difficile à surmonter par tout l’entourage de la JSK et il est à espérer qu’il ne se répercute pas sur le mental des joueurs, au moment même où les dirigeants kabyles, à leur tête le président Mohand Chérif Hannachi et l’entraîneur suisse Alain Geiger, investissent tous leurs efforts dans le travail psychologique afin de remettre de la confiance et surtout de la sérénité dans la maison kabyle.
Enfin, il est à noter que les responsables de l’OPOW de Tizi Ouzou ont décidé de mettre en vente, à partir d’aujourd’hui, quelque 20 000 billets, à raison de plusieurs quotas journaliers, pour éviter toute forme de spéculation et de marché noir, surtout que le stade du 1er-Novembre est connu pour son exiguïté dans ce genre de matches exceptionnels.


www.liberte-algerie.com

COUPURES D’EAU ET D’ÉLECTRICITÉ
Alger entre la soif et l’obscurité
Smail DADI
  - Jeudi 12 Août 2010 - Page : 3

Comme un malheur ne vient jamais seul, les coupures d’électricité sont accompagnées de coupures d’eau en ce début de Ramadhan.

«C’est mal tombé», la phrase est trop faible pour exprimer le courroux des habitants de certains quartiers de la capitale. En ce début du mois de Ramadhan, des citoyens sont ballottés entre l’obscurité due aux coupures d’électricité et au manque d’eau causé par les coupures conséquentes du manque d’énergie.
Ainsi, des quartiers à très forte démographie comme Dar El Beïda, El Hamiz, Bab Ezzouar, Baraki, Bab El Oued, El Harrach et les Eucalyptus ont été privés d’énergie électrique pendant toute la nuit du lundi au mardi. Il n y a pas que ces mêmes quartiers, ceux habituellement non concernés par ces délestages comme Alger-Centre, Hydra, Kouba, Tixeraïne se sont retrouvés dans le noir. Auprès de qui se plaindre? Personne n’endosse cette responsabilité.
La Société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) indique dans un communiqué que l’alimentation en électricité a été interrompue dans certains quartiers d’Alger suite à un «incident important» dans un poste de transformation de très haute tension. Cet incident «a entraîné un manque de tension dans 10 autres postes électriques de répartition haute tension/moyenne, tension occasionnant l’interruption de l’alimentation en électricité dans les quartiers cités», a précisé la SDA, filiale du groupe Sonelgaz) assurant que tous les quartiers affectés par cet incident ont été totalement rétablis mardi matin.
Cependant, l’incident semble se répéter et ne date pas de quelques jours. Bien plus, il remonte à au moins quatre jours, notamment dans certains quartiers de la daïra de Dar El Beïda. Et dans la foulée, ce sont les familles algériennes qui trinquent. «La coupure d’électricité d’hier m’a obligé à veiller jusqu’à à deux heures du matin», a regretté un citoyen, courroucé par ces coupures intempestives. Car les désagréments de ces interruptions d’énergie sont innombrables.
A commencer par les pannes au niveau des appareils électroménagers jusqu’à la nourriture congelée dans les réfrigérateurs et congélateurs. Une situation intenable qui intervient aux premiers jours du Ramadhan. A l’instar des autres mois, le besoin en énergie électrique est important mais indispensable durant le mois de Ramadhan. Comme un malheur n’arrive jamais seul, ces coupures d’électricité ont comme conséquence directe les coupures d’eau puisque les stations de pompage fonctionnement avec de l’énergie électrique.
Du coup, ce sont des milliers de citoyens qui sont privés d’eau. S’exprimant devant les députés à l’APN, en juin dernier, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a assuré qu’il n’y aura pas de problème d’eau en Algérie, précisant que la période estivale ne connaîtra pas de «pénuries d’eau». «Aucun problème d’alimentation ne sera enregistré durant cet été», a déclaré M.Sellal apportant toutefois cette précision avec une incroyable lucidité: «A l’exception de certaines perturbations qui pourraient survenir en raison d’éventuelles coupures d’électricité».
Cependant, certains quartiers sont privés d’eau depuis déjà plus de 20 jours à l’exemple de Sidi Slimane II, dans la commune de Kheraïssia. La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) a totalement dégagé sa responsabilité de ces coupures.
La société indique que la forte perturbation de l’alimentation en eau potable enregistrée dans des communes d’Alger ces derniers jours, résulte de «difficultés rencontrées pour transporter durablement, l’énergie électrique jusqu’aux ouvrages (le pompage,...». Elle souligne que «les arrêts partiel ou total du fonctionnement de ces stations ne sont pas sans poser des difficultés d’exploitation supplémentaires en termes de maintenance et de réparation des équipements lors des remises en service des installations», relève l’entreprise.
Et ce n’est pas seulement ces familles qui sont concernées par ces coupures d’électricité dans la capitale. Des centaines d’entreprises se sont retrouvées, en effet, sans électricité. Les boulangers perdent, en moyenne, entre 7500 et 20.000 DA par jour en raison des coupures d’électricité qui durent plus d’une heure.


 (c) L'Expression



12/08/2010
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