Lu : (289 fois)
Sale temps pour les cardiaques et les cancéreux. Et pour cause, Modurétic, pour les premiers, Tamjestic et Zufran
Edition du Jeudi 29 Juillet 2010
RADAR
Des hausses de tension provoquent des dégùts chez les ménages
Essais du tramway Ă Bordj El-Kiffan
À dĂ©faut dâĂȘtre opĂ©rationnel, car ils doivent encore attendre longtemps, les habitants de la ville de Bordj El-Kiffan subissent dĂ©jĂ les dommages collatĂ©raux du tram. En plus du fait que le tracĂ© de la voie a âtuĂ©â le boulevard principal de ce bourg qui avait un cachet particulier, notamment pour les nostalgiques dâautrefois, les essais techniques de cette machine provoquent des dĂ©gĂąts sur le matĂ©riel Ă©lectromĂ©nager dans les foyers. TĂ©lĂ©visions, frigidaires, lampes Ă©lectriques se grillent Ă cause de la surtension Ă©lectrique au moment de ces essais. Dâailleurs, les habitants de la rue Larbi-TĂ©bessi ont initiĂ© une pĂ©tition adressĂ©e Ă lâAPC et aux responsables de lâentreprise du âtramâ.
www.liberte-algerie.com
RADAR
Des hausses de tension provoquent des dégùts chez les ménages
Essais du tramway Ă Bordj El-Kiffan
À dĂ©faut dâĂȘtre opĂ©rationnel, car ils doivent encore attendre longtemps, les habitants de la ville de Bordj El-Kiffan subissent dĂ©jĂ les dommages collatĂ©raux du tram. En plus du fait que le tracĂ© de la voie a âtuĂ©â le boulevard principal de ce bourg qui avait un cachet particulier, notamment pour les nostalgiques dâautrefois, les essais techniques de cette machine provoquent des dĂ©gĂąts sur le matĂ©riel Ă©lectromĂ©nager dans les foyers. TĂ©lĂ©visions, frigidaires, lampes Ă©lectriques se grillent Ă cause de la surtension Ă©lectrique au moment de ces essais. Dâailleurs, les habitants de la rue Larbi-TĂ©bessi ont initiĂ© une pĂ©tition adressĂ©e Ă lâAPC et aux responsables de lâentreprise du âtramâ.
www.liberte-algerie.com
Actualité
Edition du Jeudi 29 Juillet 2010
Un ramadhan sous haute surveillance
SITUATION SĂCURITAIRE
Par : Neila B
Les services de sécurité envisagent de procéder à la mise en place d'un dispositif sécuritaire des plus drastiques pendant ce mois de Ramadhan afin de déjouer tout attentat terroriste. Le dispositif estival actuel sera maintenu durant ce mois.
Le mois sacrĂ© du Ramadhan Ă©tait toujours le mois le plus âsymboliqueâ pour les groupes terroristes dans les annĂ©es passĂ©es sauf que les deux derniĂšres annĂ©es ont connu un net recul de lâactivitĂ© terroriste. Selon les renseignements en possession des forces de sĂ©curitĂ© engagĂ©es dans la lutte antiterroriste, le GSPC a supervisĂ© des attentats Ă la GIA durant ce mois, comme en tĂ©moignent les derniers attentats. Dâailleurs, les services de sĂ©curitĂ© sont instruits pour le renforcement du renseignement et la vigilance doit ĂȘtre de rigueur. Un dispositif sĂ©curitaire particulier sera dâailleurs appliquĂ© au niveau des frontiĂšres : âLe commandement de la Gendarmerie nationale a dĂ©cidĂ© de renforcer davantage le dispositif aux frontiĂšres est, ouest et sud-ouestâ, apprend-t-on de source sĂ©curitaire. Les nouveaux commandants des groupements GGF, dĂ©signĂ©s rĂ©cemment dans le cadre du mouvement annuel de la GN au niveau des frontiĂšres, ont reçu des instructions fermes afin dâintensifier la lutte contre la contrebande qui connaĂźt, gĂ©nĂ©ralement, une expansion considĂ©rable, notamment le trafic de la drogue, Ă lâapproche de ce mois sacrĂ©, et ce, en multipliant les embuscades et les patrouilles tout le long du tracĂ© frontalier. Dans ce contexte, un bilan de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale fait ressortir que les derniĂšres opĂ©rations se sont soldĂ©es par la saisie de plus de 29 499 litres de carburant destinĂ©es Ă la contrebande durant seulement les quatre derniers jours par les GGF, dâautant que ce produit est trĂšs demandĂ© durant cette pĂ©riode de lâĂ©tĂ© au-delĂ de nos frontiĂšres. Tout en maintenant la pression dans les maquis oĂč sont menĂ©es des actions militaires depuis plusieurs mois, les forces de sĂ©curitĂ© comptent, en plus, instaurer un dispositif des plus drastiques dans les villes, surtout la capitale oĂč les forces de sĂ©curitĂ© se sont dĂ©ployĂ©es au niveau des sites stratĂ©giques ainsi que les siĂšges des services de sĂ©curitĂ© qui ont Ă©tĂ© ciblĂ©s derniĂšrement par des attentats kamikazes. On apprend aussi que les Ă©lĂ©ments de lâANP seront positionnĂ©s dans diffĂ©rents campements, dans les maquis, pour resserrer lâĂ©tau sur les mouvements des terroristes. Aussi des descentes nocturnes sont prĂ©vues durant ce mois de Ramadhan par les policiers et les gendarmes dans les quartiers considĂ©rĂ©s comme foyers de la dĂ©linquance ainsi que sur les plages. Les barrages fixes et mobiles de la Gendarmerie nationale et de la police seront omniprĂ©sents sur le terrain, notamment Ă lâheure du fâtour et pendant les soirĂ©es ramadanesques, Ă©quipĂ©s de dĂ©tecteurs dâexplosifs alors quâun dispositif sera appliquĂ© aussi devant les mosquĂ©es lors des priĂšres de tarawih, tout comme les imams, qui sont sommĂ©s cette annĂ©e de communiquer aux services de sĂ©curitĂ© la liste des fidĂšles qui passent la nuit dans les mosquĂ©es dans le cadre de lââItikafâ afin de dĂ©jouer toute tentative dâinfiltration terroriste. Le dispositif sâĂ©talera aussi, comme chaque annĂ©e, aux marchĂ©s qui connaissent un flux important de citoyens ainsi que les gares routiĂšres et les lieux de loisirs trĂšs frĂ©quentĂ©s durant ce mois. Lâobjectif assignĂ© est, selon toute vraisemblance, la prĂ©vention afin de dĂ©jouer tout attentat terroriste et que le citoyen puisse passer un Ramadhan calme.
Edition du Jeudi 29 Juillet 2010
Actualité
La françafrique a de beaux jours devant elle
La France prend pied dans le Sahel
Le prĂ©sident français a annoncĂ© que le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni. Une dĂ©claration de guerre Ă lâAqmi. Des interventions plus musclĂ©es, Ă lâamĂ©ricaine, dans cette vaste et stratĂ©gique rĂ©gion sub-saharienne, semblent se profiler.
En annonçant lâexĂ©cution de Michel Germaneau, dans un enregistrement diffusĂ© par la chaĂźne Al Djazira, lââĂ©mirâ de lâAqmi, la franchise maghrĂ©bo-sahĂ©lienne dâAl QaĂŻda a prĂ©venu Sarkozy, qui nâa pas seulement Ă©chouĂ© Ă libĂ©rer son compatriote dans cette opĂ©ration manquĂ©e. Il âa ouvert lâune des portes de lâenfer pour lui, son peuple et sa nationâ ! La rĂ©action de ce dernier nâa pas attendu. La France a renforcĂ© son plan antiterroriste Vigipirate et annoncĂ© haut et fort sa dĂ©termination Ă venger lâoctogĂ©naire cardiaque mais nĂ©anmoins humanitaire activiste et Ă Ă©radiquer le Sahel du terrorisme. Les ressortissants français sont invitĂ©s Ă ne pas se rendre dans le Sahel et Ă faire preuve de grande prudence dans les pays limitrophes. La guerre est Ă©galement dĂ©clarĂ©e par la France. Et, dans ce contexte, plusieurs questions et non des moindres restent jusquâĂ aujourdâhui sans rĂ©ponses. Dâabord, lâopĂ©ration proprement dite conduite par la France jeudi dernier dans le nord du Mali nâa pas livrĂ© ses secrets. Les Mauritaniens qui ont servi de prĂ©texte, de paravent, jurent que câĂ©tait pour libĂ©rer Germaneau. Faux, a violemment rĂ©torquĂ© Sarkozy qui nie le lien de causalitĂ© Ă©tabli par Nouakchott et lâAqmi entre lâopĂ©ration contre un camp de cette derniĂšre, qui a fait sept morts, et lâexĂ©cution de lâotage français. Le prĂ©sident français a dĂ©clarĂ© que depuis le 12 juillet, ce dernier Ă©tait sous le coup dâun ultimatum qui nâĂ©tait en fait que âlâannonce dâun assassinat programmĂ©â. Une explication qui nâa pas contentĂ© les proches de Germaneau dont le maire socialiste de sa commune, proche de Paris, qui a exigĂ© des explications. Le maire de Marcoussis a Ă©grenĂ© des questions pertinentes : âJe souhaite quâon me dise comment, pourquoi, dans quelles conditions et qui a dĂ©cidĂ© ces interventions militaires, avec quelle part de risque pour lâotage, avec quelles consĂ©quences.â Pour lui, lâopĂ©ration militaire française a scellĂ© son sort. Et puis, des mĂ©dias français nâont pas manquĂ© de sâinterroger pourquoi le cas de Germaneau sâĂ©tait prĂ©sentĂ© dâemblĂ©e comme diffĂ©rent de celui de Pierre Camatte, qui a Ă©tĂ© retenu par le mĂȘme groupe terroriste et qui a pu ĂȘtre libĂ©rĂ© contre la libĂ©ration de prisonniers par le Mali et le versement dâune rançon. La France ne veut plus payer pour ne pas donner une prime Ă rĂ©cidive au terrorisme. Ou alors, câest encore une histoire de barbouzerie qui a mal tournĂ©. Il restera une grande part de doute, et ce ne sont pas les propos guerriers de Sarkozy relayĂ©s par son Premier ministre qui ont contribuĂ© Ă les lever. Bien au contraire. On relĂšve que la France est tentĂ©e de sâincruster dans le Sahel, de prendre pied. Le ministre français des AE, qui a inventĂ© la thĂ©orie de lâingĂ©rence humanitaire, est dans la rĂ©gion du Sahel, officiellement pour examiner avec les autoritĂ©s locales et les ambassadeurs français les mesures de sĂ©curitĂ© Ă prendre pour les ressortissants français. Personne nâest dupe, Bernard Kouchner a certainement dans son porte-documents des propositions une intrusion plus musclĂ©e dans la rĂ©gion du Sahel. Au risque dâailleurs de compliquer la situation. Ce nâest pas un secret de dire que lâAlgĂ©rie est hostile Ă une intervention extĂ©rieure et estime que le traitement du terrorisme relĂšve des Ătats de la rĂ©gion. Et de lâautre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e, lâEspagne, dont deux citoyens sont dĂ©tenus par lâAqmi, estime que la mort de lâotage français la conforte dans son approche ânon militaireâ pour les libĂ©rer. Pour mĂ©moire, câest Madrid qui Ă©bruitĂ© lâopĂ©ration française. Et puis, le Mali, thĂ©Ăątre de lâingĂ©rence française, nâa toujours pas donnĂ© dâexplication. Le prĂ©sident malien, exemplaire en matiĂšre de respect de la dĂ©mocratie dans le continent, a le devoir, voire lâobligation, de mettre au parfum ses concitoyens et ses voisins. Sinon, qui ne dit rien consent. Dans une premiĂšre Ă©tape et ce dont est chargĂ© Kouchner, les accords avec les gouvernements de la rĂ©gion et en particulier avec le gouvernement mauritanien, avec le gouvernement malien pour traquer ces terroristes et les livrer Ă la justice, seront mis Ă exĂ©cution. Câest le Premier ministre français en personne qui lâa rappelĂ©. En attendant des dĂ©veloppements, voici un point succinct sur la prĂ©sence militaire française en Afrique. Paris avait annoncĂ©, le 9 juin Ă Dakar, lâentrĂ©e de son programme de dĂ©mantĂšlement de ses bases en Afrique en restituant aux SĂ©nĂ©galais les casernes et autres complexes quâelle avait occupĂ©s. La cĂ©rĂ©monie se voulait une illustration de la rupture que Sarkozy avait promise de mettre en Ćuvre avant dâoccuper lâElysĂ©e. En fait, tout cela nâa Ă©tĂ© que symbole, car la France sâest gardĂ©e une base connectĂ©e Ă celle de Libreville au Gabon, bien en vue sur la façade atlantique du continent et dont le potentiel rĂ©pond au chapelet de bases entretenues au Tchad, au Cameroun, en Mauritanie, pour ne citer que les plus connues. La France sâest contentĂ©e de diminuer sa prĂ©sence au SĂ©nĂ©gal en la rendant moins visible, moins agressive, dâautant que ce pays, membre de la CommunautĂ© des Ătats dâAfrique de lâOuest (CEDEAO), est aujourdâhui, avec le Nigeria, le grand fournisseur de forces de paix pour le compte de lâONU ou de lâUnion africaine. Le ministĂšre français de la DĂ©fense gĂšre dans le pays de Wade de multiples facilitĂ©s : droits dâescale aĂ©rienne et maritime, transit, stockage... Ce nâest plus une base, mais un âpĂŽle opĂ©rationnel de coopĂ©ration Ă vocation rĂ©gionaleâ. Et pour animer ce complexe logistique moderne, 300 militaires suffisent, selon un communiquĂ© du ministĂšre français de la DĂ©fense. Ainsi, malgrĂ© quelques fermetures de base, le dispositif militaire français en Afrique, une curiositĂ© gĂ©opolitique, cinquante ans aprĂšs les indĂ©pendances, nâa pas Ă©tĂ© profondĂ©ment transformĂ©. Dans la pratique, leur concentration a Ă©tĂ© dictĂ©e par le fait que la France nâa plus les moyens financiers dâentretenir un rĂ©seau dense, dâautant quâelle a dĂ» redĂ©ployer avec Sarkozy ses capacitĂ©s militaires aprĂšs la rĂ©intĂ©gration complĂšte de la France au sein de lâOTAN, notamment en direction de lâAfghanistan. Dans le prĂ©carrĂ© africain de la France, il nây a que Laurent Gbagbo en CĂŽte dâIvoire Ă avoir remis en cause les accords de dĂ©fense avec lâancienne puissance coloniale. Ailleurs, la prĂ©sence militaire française est mal supportĂ©e par les populations. Pour finir, au jour dâaujourdâhui, sur un plan purement technique, si pour la rĂ©cente opĂ©ration dans le nord du Mali, la France a eu besoin de recourir Ă la Mauritanie, demain, les moyens aĂ©riens de projection permettront dans une large mesure de se passer de bases Ă terre. LâA400 M dâAirbus Military, qui se fait cependant attendre, devrait y contribuer largement Ă partir de 2014 ou 2015⊠Pour conclure, rappelons que le dispositif français prĂ©positionnĂ© en Afrique comprend une grande base sur la façade atlantique au Gabon, une autre de mĂȘme nature Ă Djibouti sur la façade orientale de lâAfrique et un chapelet de petites bases sur les pays de la françafrique qui a marquĂ© son maintien lors dâun rendez-vous familial le 14 juillet Ă Paris, oĂč les dĂ©tachements dâarmĂ©es dâune dizaine dâanciennes colonies ont dĂ©filĂ© sur les Champs ElysĂ©es, devant leurs prĂ©sidents rassemblĂ©s pour lâoccasion autour du âparrainâ français.
Actualité (Jeudi 29 Juillet 2010)
Militaires et experts de La Défense émettent des réserves sur les injonctions de Sarkozy
Ils prĂŽnent la coopĂ©ration internationale pour lutter contre lâAqmi
Par : RĂ©daction de Liberte Lu : (360 fois)
Sarkozy a promis que lâassassinat de lâotage français par lâAqmi ne restera pas impuni. Lâouverture dâun front dans le Sahel nâest pas partagĂ©e par ses militaires et experts en sĂ©curitĂ© . Au motif que Paris ne dispose pas de âprĂ©sence militaire constituĂ©eâ au Sahel, en dehors de conseillers. La France a une mission militaire de coopĂ©ration avec la Mauritanie, le Mali ou le Niger, selon une source Ă la commission de la dĂ©fense de lâAssemblĂ©e nationale française qui explique : âOn ne peut pas intervenir mais soutenir une intervention menĂ©e par un autre pays dans le cadre dâun accord de coopĂ©ration.â LâexĂ©cution de lâotage a suivi un raid franco-mauritanien contre une unitĂ© dâAqmi dans le dĂ©sert malien. Pour les experts, ce qui a fait dĂ©faut, câest lâĂ©change dâinformations. âLâotage nâĂ©tait pas lĂ , câest la preuve que nous manquons de renseignementsâ, a regrettĂ© le prĂ©sident de la commission de la dĂ©fense de lâhĂ©micycle français, Guy Teissier, citĂ© par la presse parisienne. Les membres dâAqmi sont rĂ©partis en petits groupes mobiles qui se rĂ©unissent pour monter des actions avant de se dissĂ©miner et de se fondre dans la population sur lâimmense Sahel, et rĂ©partie sur plusieurs de ses pays. Dans cette configuration, âil faut lâaddition de lâimplication de ces pays avec des moyens plus technologiques, un accord de coopĂ©ration et surtout la prise de conscience commune que les membres de lâAqmi peuvent ruiner lâĂ©conomie de ces rĂ©gions et devenir dangereux pour le monde occidentalâ, explique un expert militaire français qui ajoute : âSur le terrain, câest au niveau de lâalerte et du renseignement, que la France peut participer : renseignement satellitaire ou dâobservation aĂ©rienne, renseignement Ă©lectromagnĂ©tique.â Les pays de la rĂ©gion, avec lesquels la France est liĂ©e par des accords de dĂ©fense, peuvent aussi âĂȘtre appuyĂ©s par des moyens aĂ©riens prĂȘtĂ©s par la France ou un autre pays, ĂȘtre encadrĂ©s par des conseillers militaires, des forces spĂ©ciales, des services, des aviateurs... â, prĂ©cise un militaire
www.liberte-algerie.com