Edition du Lundi 03 Mai 2010

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Dilem du Lundi 03 Mai 2010 | Vu 1952 fois

 

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Célébration de la journée internationale de la presse
Journaliste : un métier otage de la précarité
Par : Hafida Ameyar
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Les clivages politiques qui caractérisent la corporation font qu'elle n'a jamais été en mesure de se doter d'une représentation syndicale pour défendre son statut professionnel et ses intérêts matériels.

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LÉCONOMIE ALGÉRIENNE SOUS LA LOUPE DES EXPERTS
Moderniser le management comme remède

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Le sit-in prévu devant le ministère du Travail a été empêché
Les syndicalistes improvisent une marche à Alger

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Hamid Bessalah l'a confirmé hier lors de la réunion des cadres
"Il n'est pas question de vendre OTA"

LE RADAR
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La troisième édition du prix du Roman arabe a récompensé pour l'année 2010, deux auteurs, le romancier algérien Rachid Boudjedra pour les Figuiers de Barbarie et le peintre et romancier marocain Mahi Binebine pour les Étoiles de Sidi Moumen (Flammarion).


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En guise de reconnaissance aux glorieux martyrs de la guerre de libération nationale, et pour qu'ils ne soient pas oubliés, les notables et le mouvement associatif du village Aït Abdelmoumen, dans la daïra des Ouadhias, à Tizi Ouzou


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 Brahim A., un doué jeune plongeur de la ville de Dellys (Boumerdès), connaissant la plupart des fonds marins dans la région, ainsi que la côte béjaouie, capable de repérer le moindre site contenant des objets de l'Antiquité, selon lui


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En marge de son meeting à Béjaïa, le week-end dernier, le président du Front national algérien, Moussa Touati, a assuré au correspondant de Liberté


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L'artiste Azal Belkadi sera en concert le 22 mai prochain à 19h30 à l'Européen, une salle de spectacle située près de la  place Clichy, dans la capitale française.


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L'animateur télé et néanmoins écrivain, Abderazzak Boukebba, a décidé d'observer à partir d'hier matin une grève de la faim illimitée à la maison de la presse Tahar-Djaout d'Alger


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  Le jardin d'Essais d'El-Hamma, qui a rouvert ses portes il y a un an après des travaux de restauration au grand bonheur des amoureux de la nature


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Dans la page Radar d'une de nos dernières éditions, nous avons fait état de la venue en Algérie de l'actrice française d'origine algérienne


Edition du Lundi 03 Mai 2010

Actualité

Journaliste : un métier otage de la précarité
Célébration de la journée internationale de la presse

Les clivages politiques qui caractérisent la corporation font qu’elle n’a jamais été en mesure de se doter d’une représentation syndicale pour défendre son statut professionnel et ses intérêts matériels.

À la veille de la Journée internationale de la presse, la corporation des journalistes algériens a perdu deux de ses meilleurs éléments. Mohamed Issami, de son vrai nom Mohamed Rouabhi, a en effet été retrouvé mort le 19 avril dernier, dans sa chambre à l’hôtel El-Manar de Sidi-Fredj. Ce spécialiste des questions sécuritaires, auteur d’un livre sur le fondamentalisme religieux, Au cœur de l’enfer, s’en est allé à l’âge de 61 ans, sans achever l’œuvre qu’il a commencée sur le terrorisme. À peine six jours passés, qu’une autre mauvaise nouvelle est annoncée : notre consœur Baya Gacemi,
59 ans, est décédée à Paris, suite à une maladie respiratoire. Cette journaliste au parcours remarquable est également auteure de Moi, Nadia, femme d’un émir du GIA, un ouvrage traduit en plusieurs langues. Mais la liste nécrologique est encore longue. Outre la centaine de journalistes assassinés par les groupes intégristes, pour avoir défié les “lois” de l’intolérance, bon nombre de confrères et de consœurs ont quitté ce monde brutalement des suites d’arrêt cardiaque ou de maladies chroniques. Ils étaient, pour la plupart, victimes des conditions de vie et de travail déplorables et/ou du harcèlement suscité par leur métier. Comme en octobre dernier, un mois marqué d’ailleurs par la disparition terrible du journaliste Chawki Madani, à l’âge de 53 ans, le décès de Mohamed Issami et de Baya Gacemi nous interpelle, une fois encore, sur l’exercice de notre métier devenu, par la force des choses, une profession à haut risque, voire un vivier de maladies. Enfermés continuellement dans un monde fait de stress, de salaires infamants, calculés loin de la courbe ascendante des bilans des employeurs, d’heures de travail déstabilisantes, d’abus et de pressions multiples, la plupart de ces journalistes nous ont quittés dans un silence assourdissant, comme une dernière action de dénonciation d’un métier que l’on qualifie d’ingrat. Un rapport réalisé, en 2009, par la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), en partenariat avec le groupe arabe pour le Monitoring des médias (AWGMM), fait part du “phénomène de la pauvreté et la misère sociale” vécues par les journalistes algériens. Il relève notamment un “grand écart” entre les salaires des éditeurs de journaux et ceux des journalistes, en justifiant en partie cela par “la perception de la liberté (qu’ont) les éditeurs et leur intérêt pour les revenus générés de la publicité”. La situation des journalistes correspondants est encore plus dramatique. Une étude réalisée, cette année, par l’université d’Alger, révèle que plus de 85% des journalistes correspondants sont payés moins de 150 $ par mois. Pire, plus de 75% d’entre eux ne sont pas affiliés à la Sécurité sociale et ne bénéficient donc pas d'une assurance maladie, si l’on en croit Boujemaa Redouane, universitaire et rédacteur du rapport Monitoring des médias. Mais, il ne faut pas se voiler la face : la situation est connue de tous, des pouvoirs publics aux organes d’information, en passant par les journalistes eux-mêmes. La preuve, l’an dernier, une jeune consœur de La Tribune des lecteurs a même été licenciée et menacée de poursuites judiciaires, par son employeur, pour avoir témoigné dans les colonnes d’un quotidien sur les conditions socioprofessionnelles. Que dire aussi de ces journalistes sans logement ou de ceux installés “provisoirement” dans des hôtels sécuritaires, pendant la décennie rouge, dont le sort est suspendu ? Les uns comme les autres ne vont pas sortir indemnes de ces sentiers douloureux.
Comme on le voit, plusieurs raisons ont contribué à fragiliser le journaliste, censé être un faiseur d’opinion et un éclaireur, principalement l’absence de loi nationale régissant la profession, dans cette phase de transition, celle d’un organe de déontologie, l’inexistence de syndicats représentatifs, pour se pencher sur les droits matériels et moraux du professionnel de l’information. 


www.liberte-algerie.com


Edition du Lundi 03 Mai 2010

Chronique

Liberté et liberté de presse

Le mystère qui est derrière cette sympathie qu’Obama diffuse autour de lui se dissipe au fil de ses interventions.
En recevant des journalistes, samedi dernier, à l’occasion de la Journée de la presse, il a laissé apparaître un peu de ce rayonnement qui confère tant de sincérité à son propos. À l’entendre plaisanter avec l’assistance sur tout et sur lui-même, Obama réconcilie le plus hargneux des journalistes avec le pouvoir en général et avec la fonction présidentielle en particulier.
Pourtant, on est toujours dans le pays où la presse a toujours constitué, depuis la fin de la guerre de Sécession au moins, la première force d’opposition. Dans un système où les deux principaux courants politiques partisans ne s’affrontent pratiquement qu’aux occasions électorales, certes nombreuses, les journaux ont historiquement constitué un objet d’angoisse pour les hommes politiques.
Il n’y a pas eu que le Watergate ou l’affaire Lewinsky dans la longue vie démocratique des États-Unis, mais la conviction unanime partagée sur l’utilité d’une presse libre n’a jamais été remise en doute depuis la profession de foi restée historique de Thomas Jefferson sur la primauté de la liberté de la presse sur la règle de démocratie institutionnelle. “Si je devais choisir entre avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux et pas de gouvernement, je n’hésiterais pas une seconde à choisir la seconde option”.
Au cours de son show, le président n’a pourtant pas ménagé une presse américaine, écrite surtout, qui connaît actuellement une crise sans précédent : “J’ai sauvé les banques, j’ai sauvé l’automobile, mais sauver la presse… je suis président, pas faiseur de miracles”. La capacité d’autodérision dont le président de la plus grande puissance de la planète a su faire preuve devant les journalistes invités à la Maison-Blanche autorisait largement cette pointe. “Il y a des hauts et des bas”, venait-il de constater, sauf pour sa popularité “qui ne fait que baisser !”, venait-il de plaisanter.
Ayant subi le quolibet du “terrorisme de la plume”, la dialectique d’un si brillant monologue nous rassure sur l’honorabilité originelle du métier. Depuis l’imprimerie, la presse a accompagné toutes les révolutions qui ont progressivement conduit à la généralisation de la liberté d’expression. Sous ses formes modernes, ou socialisées, comme Facebook ou Twitter, la communication constitue toujours le soutien nécessaire des causes progressistes.
Qu’importe si, en pleine époque du village planétaire, certains de nos dirigeants en sont à compter sur une presse contrôlée ou apprivoisée pour médiatiser leur image contrefaite ou si certains d’entre nous troquent parfois le principe contre la faveur ou le pourboire ou cèdent à l’intimidation : le fait que les grèves de la faim, que s’imposent encore les plus découragés, se tiennent à la Maison de la presse, est un signe, malheureux, que la société nous reconnaît une rôle de recours.
Les plus puissants aussi, d’ailleurs, quand ils nous accablent d’être la cause de leur impopularité. Et dans les forums électroniques, les commentateurs anonymes répliquent ainsi à la pétition pour la libération de la télévision nationale : “autant libérer l’Algérie”.
Ils rejoignent ainsi Jefferson : un pays sans presse libre n’est pas un pays libre.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr  


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03/05/2010
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