R O U I B A - ville......

 Un fonctionnaire d’un consulat étranger en Algérie, plus précisément à Oran, a flairé la bonne affaire en s’adonnant à un business des plus lucratifs. Profitant des avantages que lui confère son poste et qui consiste en l’étude
et la délivrance de visas d’accès dans l’espace Schengen, cet indélicat fonctionnaire, aidé par son épouse et le fils de cette dernière, a trouvé le bon filon : vendre les visas entre 2 000 et 3 000 euros pour des Algériens prêts à donner la prunelle de leurs yeux pour ce fameux sésame.
L’information est rapportée par le journal en ligne viva-lalgerie.com, expliquant que ce joli pactole, évalué à plusieurs millions d’euros, lui a permis de partir tranquillement en retraite non sans avoir investi son argent mal acquis en des biens immobiliers, en France et en Espagne.

En annonçant, hier, à Oran, l’arrivage d’une quantité de 500 tonnes de viande indienne, le président de la Fédération des associations des commerçants de la wilaya (Faco) a voulu surtout anticiper sur les effets spéculatifs des intermédiaires. Selon Mekki Omar, deux opérations d’importation sont programmées pour les deux premières semaines du mois de Ramadhan.
Le premier arrivage d’un volume de 140 tonnes de viande sera suivi par une autre opération d’importation estimée à 340 tonnes. C’est surtout l’esprit du lucre pratiqué par certains grossistes qui est dénoncé par le président de la Faco. Cette association, qui regroupe plus de 3 000 commerçants, toutes branches confondues, tire la sonnette d’alarme sur les retombées insidieuses de la spéculation. “Le prix de vente d’un kilo de viande indienne au profit du consommateur reviendra à 410 DA pour les parties avant contre 560 DA pour les parties arrière”, affirme l’intervenant.
Il met ainsi le doigt sur la plaie lorsqu’il affirme que tout le mal du consommateur tire son essence de la TVA et du rôle joué par le grossiste. Il soulignera, à cet égard, le truchement mercantiliste du grossiste qui agit en amont de la chaîne de commercialisation de la viande rouge. Aux yeux du président de la Faco, les choses sont claires. “Nous soutenons l’idée que le grossiste constitue le maillon spéculatif par excellence.” Et d’ajouter que “l’imposition de la TVA (17%) reste un fardeau soutenu par les consommateurs et les bouchers”.
Un véritable pavé dans la mare qui met fin aux déclarations lénifiantes des autres associations des commerçants. Les deux sociétés importatrices (Oravio et Magor) qui détiennent le monopole de la viande indienne ont pignon sur rue. “Nous préconisons la suppression de l’action des grossistes au seul bénéfice des bouchers qui vendront directement la viande aux consommateurs”, affirme un membre de la Faco.
Mekki Omar n’omettra pas de signaler les répercussions délétères de la fetwa saoudienne émise contre la viande indienne. Sans pour autant adhérer à cette thèse, il ne manquera pas de lancer un appel en faveur de l’ancienne méthode d’importation des bêtes sur pied.