Edition du Lundi 14 Mars 2011

 
LE RADAR
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Comme chaque annĂ©e, le monde associatif et universitaire tient Ă  se recueillir Ă  la mĂ©moire de l’écrivain Mouloud Feraoun et ses cinq compagnons lĂąchement assassinĂ©s le 15 mars 1962


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La 32e Ă©dition de l’Assihar de Tamanrasset, une manifestation Ă©conomique et commerciale annuelle, se dĂ©roulera du 17 mars au 6 avril prochain.


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Dommage collatĂ©ral de la rĂ©volte libyenne contre Kadhafi chez le couple Clinton !  L’ancien prĂ©sident des États-Unis n'est pas d'accord du tout sur la Libye


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L'ambulance de la Protection civile est, à chaque fois, sollicitée pour venir au secours des usagers parmi les plus vulnérables de la poste dont les retraités écrasés par une foule nombreuse


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Le club des Ă©tudiants de l’École normale supĂ©rieure d’informatique (Etic) organise, le 9 avril prochain, le 1er TEDx Ă  Alger.


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 Une campagne nationale de ramassage de livres sera lancĂ©e par la Fondation nationale pour la promotion de la santĂ© et du dĂ©veloppement de la recherche (Forem)

 



Edition du Lundi 14 Mars 2011

RADAR

Kadhafi met le feu dans le couple Clinton
Accidents collatéraux en Occident du printemps arabe

Dommage collatĂ©ral de la rĂ©volte libyenne contre Kadhafi chez le couple Clinton !  L’ancien prĂ©sident des États-Unis n'est pas d'accord du tout sur la Libye avec son ex-first Lady, recyclĂ©e au dĂ©partement d’État par Obama. Bill a dĂ©voilĂ© sa diffĂ©rence avec sa moitiĂ© sur cette affaire au sommet “Women in the world”, organisĂ© aux États-Unis. Au moment oĂč sa femme s’apprĂȘte Ă  prĂȘcher la pax-america nouvelle version Ă  Tunis et au Caire, cela fait un peu dĂ©sordre. L’ex-prĂ©sident n’a mĂȘme pas respectĂ© son devoir de rĂ©serve, mĂȘme s'il a tempĂ©rĂ© son propos en disant que cela n'engageait que lui. Selon lui, les AmĂ©ricains peuvent donner un coup de main aux insurgĂ©s libyens en soutenant une no-fly zone. “Les rebelles l'ont demandĂ©, nous devrions le faire”, a-t-il plaidĂ©, en argumentant : c'est Kadhafi qui a internationalisĂ© le conflit en payant des mercenaires Ă  2 000 dollars par jour
 Autant dire Ă  Obama qu'il a faux en pariant encore sur Kadhafi. Le mĂȘme jour, Hillary Clinton et Robert Gates, secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense, tenaient, en effet, un langage distanciĂ© sur le sujet : toutes les solutions sont sur la table, et donc, pour l’instant, pas de no-fly zone qui Ă©quivaut, Ă  leurs yeux, Ă  une dĂ©claration de guerre.

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Edition du Lundi 14 Mars 2011

Editorial

Entre le marteau et l’enclume

Au lieu de l’ouverture attendue, l’édile se trouve coincĂ© entre le reprĂ©sentant de l’administration centrale, en l’occurrence le wali, ou, pire encore, le wali dĂ©lĂ©guĂ©, et sa population qui attend tant de lui.

C’est systĂ©mique, il n’y a pas une frange de la sociĂ©tĂ© ou un secteur d’activitĂ© qui ne se rĂ©volte contre l’indiffĂ©rence de l’administration et la lĂ©gĂšretĂ© avec laquelle le pouvoir les traite. Au-dessus de tout, le pouvoir et ses affidĂ©s dĂ©cident de la mise en Ɠuvre de textes rĂšglementaires importants Ă  l’insu du corps ou du secteur concernĂ©. Ă  l’exemple de ce fameux dĂ©cret prĂ©sidentiel sur les grandes Ă©coles aussitĂŽt publiĂ© et aussitĂŽt abrogĂ©. Sans excuses, ni dĂ©mission, ni, encore moins, de sanction, comme si la RĂ©publique Ă©tait une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Le mĂȘme scĂ©nario risque de se reproduire avec le projet de loi sur le code communal.
TravaillĂ© en catimini par des commis de l’état confinĂ©s dans des bureaux, arrangeant au mieux leur corps d’appartenance, l’administration, aux dĂ©pens des facilitations pour les citoyens, ce nouveau code est Ă  peine rendu public pour discussion au Parlement qu’il donne dĂ©jĂ  des sueurs froides aux Ă©lus. En effet, ces derniers se retrouvent pris en Ă©tau entre une tutelle diverse et Ă©parse et les citoyens qui les ont Ă©lus sur la base de programmes Ă©lectoraux qu’ils ne pourront jamais honorer avec un texte plus restrictif que celui du parti unique. Au lieu de l’ouverture attendue, l’édile se trouve coincĂ© entre le reprĂ©sentant de l’administration centrale, en l’occurrence le wali, ou, pire encore, le wali dĂ©lĂ©guĂ©, et sa population qui attend tant de lui. PrivĂ© de son droit Ă  l’initiative pour le bien de sa commune, obligĂ© de rendre compte et de demander une autorisation qui arrive tardivement sinon jamais, le maire, entre le marteau et l’enclume, restera cette cible dĂ©signĂ©e au mĂ©contentement de la proximitĂ©. RĂ©sultat : la plupart des prĂ©sidents d’APC, bien que militants de l’un ou l’autre des partis de l’Alliance prĂ©sidentielle n’hĂ©sitent pas Ă  s’insurger contre ce texte de loi pourtant portĂ© Ă  la connaissance de ces partis.
Au final, on peut en conclure qu’il y a incompĂ©tence grave quelque part en matiĂšre de gestion des affaires du pays ou, tout au moins, un pis aller tout aussi grave, qui ne laisse plus indiffĂ©rents ceux dont on veut ĂȘtre les parrains ou les mentors et qu’on dĂ©signe Ă  l’avance Ă  la vindicte populaire. On ne le dira jamais assez : les temps ont changĂ© et les hommes doivent suivre.

O. A.
 
abrousliberte@gmail.com


Edition du Lundi 14 Mars 2011

Chronique

“L’interrogatoire” radiophonique d’un commis de l’État

ConviĂ©, hier, Ă  l’émission “InvitĂ© de la rĂ©daction” de la radio ChaĂźne III, le commissaire Mostefaoui, chargĂ© de la dĂ©linquance Ă©conomique Ă  la SĂ»retĂ© nationale, a passĂ© un  mauvais quart d’heure. Peut-ĂȘtre ne l’a-t-il pas vĂ©cu ainsi. Mais beaucoup d’auditeurs ont dĂ» ressentir son malaise, malgrĂ© sa maĂźtrise Ă©vidente du sujet.
Le commissaire relativise pourtant d’emblĂ©e la gravitĂ© de la cybercriminalitĂ© en AlgĂ©rie, l’AlgĂ©rien n’étant pas si connectĂ©, le e-commerce et e-banking n’étant pas encore une pratique nationale. Il rappelle que, de façon gĂ©nĂ©rale, “les TIC, en s’introduisant chez nous (comme ailleurs), ont charriĂ© leurs avantages et leurs inconvĂ©nients”, prĂ©cise-t-il.
Mais l’essentiel pour l’animatrice n’étant pas dans la criminalitĂ© de droit commun, mais dans la criminalitĂ© “politique”, elle interpelle l’officier : “Autre danger : facebook, Twitter, Internet au service des rĂ©voltes. On l’a vĂ©cu en direct en Tunisie, en Égypte, au BahreĂŻn. Aujourd’hui, la Libye et l’Arabie Saoudite. Notre pays n’est pas Ă  l’abri. Le monde arabe est secouĂ© par un mouvement de rĂ©volte commandĂ©, dirigĂ©, guidĂ©, tĂ©lĂ©guidĂ© par des pays occidentaux. Il est loin d’ĂȘtre spontanĂ©.”
M. Mostefaoui recadre le dĂ©bat : les rĂ©seaux sociaux ne sont pas “uniquement un moyen d’exprimer sa rĂ©volte”, c’est surtout “un moyen de se distraire, de crĂ©er des cercles d’amitiĂ© et des cercles professionnels
 Mais, comme tous les moyens de communication, ils sont utilisĂ©s pour vĂ©hiculer des informations et exprimer des opinions”.
Insistante, son intervieweuse lui objecte que ces réseaux
stockent “des informations sur les États et les pays”. RĂ©ponse
du commissaire : “Du moment que ce n’est pas interdit par la loi, tout AlgĂ©rien a le droit d’aller s’exprimer sur les rĂ©seaux
” La loi ne suffit pas et l’animatrice insiste : “Ce qui se diffuse sur les rĂ©seaux, c’est le slogan ‘Internet au service des rĂ©voltes’. Est-ce Ă  dire que tout ce qui concerne le monde aujourd’hui a Ă©tĂ© commandĂ©. Certains rĂ©seaux (elle ne dit pas lesquels) le revendiquent.”
Selon la ChaĂźne III, les rĂ©seaux ne servent qu’à l’“apologie du crime et du soulĂšvement” (admirez la tendancieuse association). Passons sur Anonymous qui, d’aprĂšs elle, vise Ă  “saper” les instruments de contrĂŽle des États, la censure en un mot, I-Phone et Smartphone, moyens “aggravant” et une certaine “organisation (qui reste Ă  nommer) formĂ©e dans les annĂ©es 1980 et rĂ©activĂ©e ces derniers temps” pour dĂ©stabiliser le monde arabe !
Le reprĂ©sentant de la DGSN avait l’air d’un “faux frĂšre”
qui parle de lois, de sensibilisation lĂ  oĂč il Ă©tait presque sommĂ©
de dĂ©clarer criminelle l’expression politique sur Internet et de
dĂ©cliner les moyens qu’il a prĂ©vus pour rĂ©primer et “arrĂȘter” les facebookistes qui appellent Ă  manifester. Les rĂ©seaux sont appelĂ©s “organisation”, dans le pur style du roman de contre-espionnage. Parce que facebook et Twitter ont jouĂ© un rĂŽle dans les Ă©meutes du 5 janvier en AlgĂ©rie, “le ministre de l’IntĂ©rieur l’a ouvertement dĂ©clarĂ©â€, prouve-t-elle, un peu pour confondre le commissaire.
De cette vĂ©ritable embuscade tendue Ă  un policier venu parler de sa fonction mais “invitĂ©â€ Ă  parler de rĂ©pression de la libre expression, il se dĂ©gage qu’il faut moins se mĂ©fier d’un policier professionnel que d’un journaliste “engagĂ©â€.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr         

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Edition du Lundi 14 Mars 2011

Actualité

Les députés votent en faveur des ordonnances présidentielles
absence des Ă©lus RCD et FNA et abstention du PT et d’Ennahda

C’est carrĂ©ment Ă  l’unanimitĂ© que le projet d’ordonnance portant levĂ©e de l'Ă©tat d'urgence a Ă©tĂ© adoptĂ©, hier, par les dĂ©putĂ©s de diffĂ©rentes obĂ©diences politiques, Ă  l’exception des Ă©lus RCD et FNA qui ont boycottĂ©  la plĂ©niĂšre en raison de leur rĂ©solution de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, leurs activitĂ©s au sein du Parlement.

Les deux autres ordonnances, soumises Ă  l’approbation des Ă©lus nationaux dans la mĂȘme journĂ©e (ordonnance complĂ©tant celle de 1966 portant code de procĂ©dure pĂ©nale ainsi que l’ordonnance relative Ă  la participation de l’ArmĂ©e nationale populaire (ANP) Ă  des missions de sauvegarde de l'ordre public hors des situations d'exception) ont Ă©galement Ă©tĂ© avalisĂ©es Ă  la majoritĂ© des voix. Les parlementaires du Parti des travailleurs et d’Ennahda se sont nĂ©anmoins abstenus. Les Ă©lus du parti dirigĂ© par Louisa Hanoune ont motivĂ© leur position, dans un communiquĂ© diffusĂ© Ă  la presse juste aprĂšs la fin de la sĂ©ance de vote, par leur crainte d’une interprĂ©tation tendancieuse, dans le futur, du terme “subversif”, auquel fait allusion l’ordonnance 11/02 instituant, dans le code de procĂ©dure pĂ©nale, la disposition inhĂ©rente Ă  la mise en rĂ©sidence protĂ©gĂ©e des personnes impliquĂ©es “dans des infractions d’actes terroristes ou subversifs”. Concernant le deuxiĂšme texte, le PT a Ă©mis des rĂ©serves sur “l’association des Ă©lĂ©ments de l’ANP dans la lutte contre la subversion”, un terme qui ouvre la voie Ă  toutes les interprĂ©tations.  Les dĂ©putĂ©s du mouvement Ennahda ont dit apprĂ©hender la “substitution de l’état d’urgence par d’autres lois limitatrices des libertĂ©s sous l’excuse de la lutte contre le terrorisme et la destruction des biens de l’état”. Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb BelaĂŻz, a fait fi de la minoritĂ© qui a refusĂ© de porter les textes du gouvernement. Il n’a eu de gratitude que pour les Ă©lus qui ont permis, par leur vote positif, la mise en Ɠuvre effective des dispositions contenues dans les trois ordonnances. Un peu plus tĂŽt dans la matinĂ©e, au moment du rituel de la prĂ©sentation des projets de loi aux membres de la premiĂšre Chambre du Parlement, il a affirmĂ© que l’état d’urgence devait ĂȘtre levĂ© dĂšs lors que la situation sĂ©curitaire, qui justifiait son institution, “s’est nettement amĂ©liorĂ©e grĂące Ă  la rĂ©conciliation nationale”. Il a expliquĂ© que les deux autres textes s’imposent pour deux raisons. Il a d’abord rappelĂ© que la menace terroriste existe toujours et est mĂȘme plus grande car elle est devenue transnationale.
Il a prĂ©cisĂ©, en outre, que l’AlgĂ©rie doit collaborer activement Ă  la lutte antiterroriste avec les autres Ă©tats et est tenue, donc, d’adapter sa lĂ©gislation nationale en la matiĂšre. Avant de quitter le palais Zighout-Youcef, Tayeb BelaĂŻz a fait une halte dans le hall pour expliciter davantage, aux reprĂ©sentants de la presse nationale, les nouvelles mesures prises par l’AlgĂ©rie pour la lutte antiterroriste. Ă  cet effet, il a soutenu que le principe de la rĂ©sidence protĂ©gĂ©e, qui concernera les auteurs avĂ©rĂ©s ou prĂ©sumĂ©s de terrorisme ou d’actes de subversion, puise son essence dans la volontĂ© des services de sĂ©curitĂ© Ă  soutirer, aux personnes protĂ©gĂ©es, des informations utiles sur les rĂ©seaux de ces crimes organisĂ©s. Il a de ce fait, confirmĂ© que Hassan Hattab est l’un des premiers chefs terroristes Ă  bĂ©nĂ©ficier de cette disposition, car “il est toujours utile pour nous”. Ce qui ne le met pas automatiquement Ă  l’abri d’une comparution devant un tribunal criminel, selon le ministre de la Justice. Il a certifiĂ©, nĂ©anmoins, que Abderrezak El-Para, qui est actuellement en dĂ©tention, fait l’objet de poursuites judiciaires.

Actualité

“Rendre la pharmacie aux pharmaciens !”
La coordination nationale des étudiants en pharmacie est née

Par : M. BEN


La mobilisation des Ă©tudiants du dĂ©partement de pharmacie de la facultĂ© des sciences mĂ©dicales d’Alger en vue d’arracher leurs revendications pĂ©dagogiques et de rendre la pharmacie aux pharmaciens continue. L’interdiction d’accĂšs Ă  la facultĂ© centrale signifiĂ©e jeudi aux dĂ©lĂ©guĂ©s de huit wilayas   “n’a fait que renforcer davantage la volontĂ© des Ă©tudiants de se battre”.
Pour ce faire, une nouvelle structure vient d’ĂȘtre mise en place pour mieux encadrer le mouvement de protestation. La dĂ©claration des Ă©tudiants en pharmacie souligne que “le 10 mars dernier s’est tenue Ă  Alger une rĂ©union regroupant les dĂ©lĂ©guĂ©s de neuf dĂ©partements de pharmacie :  Alger, Oran, Tizi Ouzou, Tlemcen, Batna, Annaba, Constantine, Blida et SĂ©tif”.  Suite Ă  cette rencontre “il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de l’installation de la coordination nationale des Ă©tudiants en pharmacie ayant pour but une meilleure reprĂ©sentativitĂ©â€. La dĂ©claration note que les discussions entre les Ă©tudiants et les diffĂ©rents dĂ©lĂ©guĂ©s ont abouti Ă  la rĂ©daction d’une plate-forme de revendications commune. La principale s’articule autour de la valorisation du diplĂŽme en pharmacie par un statut de “docteur en pharmacie” et une classification Ă  la catĂ©gorie 16 avec refus catĂ©gorique de la catĂ©gorie 13.
Les Ă©tudiants rĂ©clament Ă©galement une amĂ©lioration des conditions des Ă©tudes par la disponibilitĂ© des professeurs, des stages d’internat de qualitĂ©, des travaux pratiques et la gratuitĂ© des polycopies. Cette derniĂšre revendication leur a valu les foudres d’une organisation estudiantine qui s’est spĂ©cialisĂ©e dans le business des polyco. Autres dolĂ©ances des Ă©tudiants en pharmacie : l’octroi de postes supplĂ©mentaires au rĂ©sidanat en assurant une Ă©quitĂ© pour les spĂ©cialitĂ©s mixtes et l’ouverture de la spĂ©cialitĂ© pharmacie industrielle ainsi que la levĂ©e des restrictions empĂȘchant les nouveaux diplĂŽmĂ©s d’exercer leur fonction.
La coordination nationale des Ă©tudiants en pharmacie, note la dĂ©claration, “a dĂ©cidĂ© de la poursuite de la contestation sous ses diffĂ©rentes formes dans un cadre de solidaritĂ© nationale jusqu’à satisfaction des revendications”. Enfin, la cnep “demande une audience auprĂšs du ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et la Recherche scientifique pour dĂ©battre de la plate-forme de revendications”.  

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Comme on pouvait s’y attendre, l’élaboration de l’avant-projet du code communal suscite, ces derniers jours, un mouvement de contestation parmi bon nombre de maires.

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Pour la seconde fois, en l’espace de quelques jours, les Ă©lus du RCD (2), majoritaires, de la commune de Melbou (BĂ©jaĂŻa), ont refusĂ© de dĂ©signer un P/APC, comme demandĂ© par l’administration


Par : M. B.
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Les rassemblements de contestation se suivent et ne se ressemblent pas.   Alors que le Parlement procĂ©dait Ă  l’examen en plĂ©niĂšre de l’avant-projet portant code communal, l’APC de La Casbah

 


Edition du Lundi 14 Mars 2011

Actualité

“Les indemnitĂ©s de zone seront attribuĂ©es”
Cherouati rassure les travailleurs Ă  Hassi-Messaoud

Par : M. T.


Le P-DG de Sonatrach, Noureddine Cherouati, a assurĂ©, hier, aux travailleurs de Hassi-Messaoud que des rĂ©ponses seront apportĂ©es sous peu Ă  leurs dolĂ©ances qu’il a qualifiĂ©es de “lĂ©gitimes”. C’est dans la salle de cinĂ©ma de la base d’Irara, qui s’est avĂ©rĂ©e trĂšs exiguĂ«, que le premier responsable de Sonatrach s’est adressĂ© aux travailleurs et Ă  leurs reprĂ©sentants. Il est d’abord revenu sur les premiĂšres dĂ©cisions qu’il avait prises mardi dernier en faveur des travailleurs en les considĂ©rant comme importantes. Selon des travailleurs joints hier par tĂ©lĂ©phone, le P-DG, qui Ă©tait accompagnĂ© du directeur exĂ©cutif des ressources humaines du groupe, a Ă©tĂ© franc et direct avec les travailleurs en leur expliquant que “tous les problĂšmes non encore tranchĂ©s seront examinĂ©s et Ă©tudiĂ©s et que des rĂ©ponses seront donnĂ©es dans les meilleurs dĂ©lais”. RĂ©pondant aux inquiĂ©tudes des travailleurs au sujet de l’indemnitĂ© compensatoire IZCV (indemnitĂ© de zone et de conditions de vie),M. Cherouati aurait affirmĂ© que cette indemnitĂ© sera Ă©largie Ă©galement aux travailleurs qui optent pour une retraite proportionnelle. Sur l’indexation des IZCV au salaire de base actuel, il a expliquĂ© qu’il s’agit bien du salaire de base actuel, prĂ©cisant qu’un groupe de travail est dĂ©jĂ  Ă  pied d’Ɠuvre pour dĂ©terminer le pourcentage de l’augmentation qui sera induite par cette nouvelle dĂ©cision. Sur les autres revendications, M. Cherouati a indiquĂ© que les commissions mises en place, ayant dĂ©jĂ  entamĂ© leur mission, vont bientĂŽt rendre les rĂ©sultats de leurs travaux. Il a tenu a rappeler, toutefois, que certaines revendications ne dĂ©pendent pas de l’entreprise Sonatrach.
Le nouveau message de M. Cherouati semble avoir Ă©tĂ© bien accueilli par les travailleurs de Hassi- Messaoud. “C’est la premiĂšre fois qu’un P-DG parle directement aux travailleurs et c’est dĂ©jĂ  encourageant”, nous a affirmĂ©, hier, Salim, technicien en pĂ©trole. Quant Ă  Mahtelli Zineddine, un des 14 travailleurs licenciĂ©s en 2008, il a qualifiĂ© la dĂ©marche de M. Cherouati de prometteuse et de bon augure, selon lui, d’une nouvelle Ăšre en matiĂšre de gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise Sonatrach. “Cette nouvelle politique tranche avec les anciennes pratiques de l’entreprise”, affirme M. Mahtelli, qui dit “ĂȘtre optimiste pour l’avenir des travailleurs et de celui de l’entreprise”. Selon nos interlocuteurs, le P-DG de Sonatrach a dissipĂ© certaines craintes exprimĂ©es par les travailleurs mĂȘme s’il n’a pas encore rĂ©pondu Ă  toutes les dolĂ©ances. “Le fait qu’il soit pour le dialogue, est un signe encourageant”, conviennent-ils. Par ailleurs, les travailleurs de Hassi-R’mel, de Rhourd-Nous et de TLT ont repris hier leur mouvement de protestation qu’ils ont enclenchĂ© depuis deux semaines. Les travailleurs, qui avaient, pour rappel, rejetĂ© le message de leur P-DG le qualifiant de “flou, ambigu et imprĂ©cis”, ont boycottĂ© hier la restauration et les moyens de transport de l’entreprise.

 

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14/03/2011
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