Edition du Lundi 17 Janvier 2011

 

 

 

 
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Dilem du Lundi 17 Janvier 2011 | Vu 8887 fois

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Edition du Lundi 17 Janvier 2011

RADAR

Le pilote qui a refusĂ© d’embarquer les Trabelsi applaudi
Tunisie

Salve d'applaudissements au beau milieu d'un vol Tunis-Air samedi : les passagers viennent d'apprendre le nom de leur commandant de bord devenu un hĂ©ros pour avoir refusĂ© la veille d'embarquer Ă  Tunis des membres de la belle-famille honnie de l'ex-prĂ©sident Ben Ali. 
C’est ce que rapporte l’AFP dans une de ses dĂ©pĂȘches.
Les circonstances exactes du fait d'armes de Mohamed Ben Kilani, 37 ans, cheveux courts et fines lunettes, restent obscures mais les louanges des Tunisiens sur les rĂ©seaux sociaux lui ont apportĂ© son quart d'heure de gloire.  “J'avais embarquĂ© les passagers, j'Ă©tais prĂȘt Ă  dĂ©coller pour Lyon (centre-est de la France) vendredi Ă  14H30 (13H30 GMT) mais je n'en ai pas reçu l'autorisation. On m'a prĂ©venu qu'il y aurait cinq passagers supplĂ©mentaires, que c'Ă©tait un ordre. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de la famille prĂ©sidentielle, la famille Trabelsi. Il y a eu comme un flash dans ma tĂȘte, j'ai revu les images des Ă©vĂšnements ces derniers jours en Tunisie et j'ai dĂ©cidĂ© de ne pas participer Ă  cette expĂ©dition de criminels. Si je ramĂšne cette famille, je serai un traĂźtre pour toute ma vie”,  poursuit-il. “J'ai fait mon devoir en tant que Tunisien. Je regrettais de ne pas avoir pris part aux manifestations alors j'ai voulu participer au mouvement (de rĂ©volte) Ă  ma maniĂšre”, lance-t-il fiĂšremen

 


Edition du Lundi 17 Janvier 2011

Editorial

Garde-fous
 

Le spectre de l’islamisme Ă©tant encore lĂ , comme en tĂ©moigne ce retour rapide sur la scĂšne mĂ©diatique de Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, interdit en Tunisie, qui n’a pas ratĂ© l’occasion de se faire rappeler aux bons souvenirs des Tunisiens. 

Outre le volet sĂ©curitaire qui pose un sĂ©rieux problĂšme aux nouveaux dirigeants de la Tunisie post-Ben Ali, c’est l’avenir politique du pays qui est au centre des prĂ©occupations des Tunisiens car, maintenant, tout peut arriver aprĂšs cette subite vacance du pouvoir. Dans ce climat de chaos, les opportunistes ne rateront certainement pas l’occasion pour se replacer. La vigilance semble ĂȘtre de mise pour leur barrer la route en ces moments difficiles oĂč le peuple tunisien meurtri, mais encore sous l’effet de l’euphorie de sa victoire sur le rĂ©gime de Ben Ali, risque de se faire embobiner par les rĂ©cupĂ©rateurs. Le spectre de l’islamisme Ă©tant encore lĂ , comme en tĂ©moigne ce retour rapide sur la scĂšne mĂ©diatique de Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien, Ennahdha, interdit en Tunisie, qui n’a pas ratĂ© l’occasion de se faire rappeler aux bons souvenirs des Tunisiens. Il a d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ© sa prochaine arrivĂ©e Ă  Tunis. 
NĂ©anmoins, le dĂ©roulement hier de la rĂ©union des reprĂ©sentants des partis politiques et de la sociĂ©tĂ© civile pour dĂ©signer les personnalitĂ©s chargĂ©es de conduire le processus de transition jusqu'aux Ă©lections, prĂ©vues dans un dĂ©lai de 60 jours, donne une idĂ©e sur les intentions des pouvoirs publics. En effet, l’exclusion du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) de Hamma Hammami, qui est Ă©galement interdit, et des islamistes d’Ennahdha de Rached Ghannouchi, vivant en exil Ă  Londres, de ce rendez-vous, laisse supposer que des garde-fous ont Ă©tĂ© mis en place. Ainsi, mĂȘme si on laisse entendre que la porte est ouverte Ă  tous pour participer au renouveau politique de la Tunisie, le portail n’est pas bĂ©ant et sans contrĂŽle. 
Le filtre est apparemment bel et bien lĂ  pour barrer le chemin du pouvoir aux opportunistes en tout genre, “pour jeter les bases d'un vĂ©ritable processus dĂ©mocratique et tourner la page d'un systĂšme qui a Ă©chouĂ©â€, tel est le but recherchĂ© de ces consultations politiques.   



Edition du Lundi 17 Janvier 2011

La 24

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un Ă©missaire d’obama Ă  alger
Visite du conseiller américain à la lutte antiterroriste, john brennan

 Le conseiller principal du prĂ©sident amĂ©ricain pour la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et la lutte antiterroriste, est depuis hier en visite officielle Ă  Alger. Lors de cette visite, oĂč il aura des entretiens avec le prĂ©sident de la RĂ©publique, le ministre des affaires Ă©trangĂšres, M. Medelci, le ministre des affaires maghrĂ©bines et africaines, M. Messahel ainsi que le conseiller du prĂ©sident, M. Rezzag Bara.  Cette visite, Ă  caractĂšre sĂ©curitaire, vient clĂŽturer une annĂ©e d’échanges entre Alger et Washington en matiĂšre de lutte contre le terrorisme Ă  travers une coopĂ©ration qui s’est imposĂ©e en alternative depuis les attentats du 11 septembre, qui ont eu pour effet de dĂ©voiler au monde l’horreur de l’hydre intĂ©griste mais surtout l’effort algĂ©rien, en solo, pour en venir Ă  bout. 
Ces derniĂšres annĂ©es, Al-qaĂŻda s’est essaimĂ©e pour contaminer plusieurs rĂ©gions dont le Sahel oĂč elle s’est incrustĂ©e dans le dĂ©cor dĂ©sertique sous le label Aqmi et s’est illustrĂ©e par son exĂ©cution des otages ; sa principale activitĂ© Ă©tant l’enlĂšvement des Ă©trangers. 
L’annĂ©e 2010 a Ă©tĂ© particuliĂšrement celle des visites de responsables amĂ©ricains, militaires et de renseignements de haut rang Ă  Alger ; elles ont commencĂ© Ă  la fin de l’annĂ©e 2009. En effet, depuis octobre 2009, c’est le dĂ©filĂ© incessant de ces responsables US Ă  Alger. AprĂšs Jeffrey Feltman, secrĂ©taire d’état adjoint pour les affaires du proche-orient, c’était au tour du commandant de l’Africom, le gĂ©nĂ©ral William Ward, suivi de la sous-secrĂ©taire adjointe pour les affaires africaines du bureau du secrĂ©taire Ă  la dĂ©fense, Vicki Huddleston, qui refera le mĂȘme trajet une annĂ©e aprĂšs, et Ă  partir de janvier 2010, pas moins de sept visites de responsables militaires de l’Africom et de chargĂ©s de la lutte contre le terrorisme. La coopĂ©ration dans ce domaine est considĂ©rĂ©e satisfaisante par les deux cĂŽtĂ©s, et on a souvent appelĂ© Ă  son intensification d’autant plus qu’au Sahel le terrorisme a pris une autre forme. Venu, enfin, le tour du conseiller d’Obama en la matiĂšre pour faire le dĂ©tour par Alger, en ce dĂ©but d’annĂ©e. Vieux routier du renseignement, John Brennan a fait son entrĂ©e dans cet univers en 1980 et a fait ses premiĂšres classes en Arabie Saoudite avant de s’occuper du proche-orient et de l’Asie centrale. en 1990, il rejoint le centre contre le terrorisme Ă  Washington, puis membre du personnel chargĂ© du renseignement Ă  la Maison-Blanche avant de travailler auprĂšs de George Tenet, ex-patron de la CIA. Son dernier poste Ă©tait P-DG de l’Alliance du renseignement et de la sĂ©curitĂ© nationale (Insa) en 2007, avant d’ĂȘtre propulsĂ© dans l’entourage de Barak Obama. 
Il y a lieu de relever, par ailleurs, l’intĂ©rĂȘt qu’accorde l’occident Ă  cette rĂ©gion et cette nette diffĂ©rence d’apprĂ©ciation et de stratĂ©gie entre l’Europe, d’un cĂŽtĂ©, notamment la France, adepte de la maniĂšre brutale, et les États-Unis, de l’autre, partisan d’une implication en douce.

 

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Edition du Lundi 17 Janvier 2011

Omnisports

Le match Ă  ne pas perdre !
Mondial de handball : Algérie- Roumanie

L’équipe nationale de handball affrontera, cet aprĂšs-midi Ă  18h, l’équipe de Roumanie, une Ă©quipe qui veut revenir Ă  son meilleur niveau et Ă  son lustre d’antan, avec quatre titres de champion du monde Ă  son palmarĂšs.
L’adversaire du jour de l’EN, la Roumanie, est une Ă©quipe qui fut dans les annĂ©es 1960 et 1970, la meilleure au monde. En fait, les Roumains se sont adjugĂ© quatre titres mondiaux, respectivement en 1961, 1964, 1970, 1974, une vraie domination donc dans cette discipline, que ce soit au niveau mondial ou en Europe. 
Cette nation Ă©tait trĂšs connue pour ce sport, et bien que le niveau de la Roumanie ait rĂ©gressĂ©, en tĂ©moigne son classement mondial (15e), elle reste tout de mĂȘme trĂšs dangereuse pour l’EN, quand on sait que cette Ă©quipe a besoin de points, puisque la Roumanie a perdu lors de la premiĂšre journĂ©e face Ă  la Croatie 27-21. 
Donc, les Roumains veulent accompagner les tĂ©nors des cette poule C au second tour, cela passera par un succĂšs face aux camarades de Mokrani, mais l’EN aussi est dans l’obligation de vaincre, ce qui donnera du piment Ă  ce match.
La Roumanie a par le passĂ© affrontĂ© l’AlgĂ©rie Ă  une seule reprise. La premiĂšre et unique confrontation entre les deux nations a Ă©tĂ© en 1995 lors du Mondial d’Islande oĂč l’EN, sous la houlette de Machou et Bouchekriou, a concĂ©dĂ© une courte dĂ©faite de 24 Ă  22. 
En plus de la Roumanie, il y avait dans le groupe de l’AlgĂ©rie, la France, l’Allemagne et le Danemark. Il faut rappeler que l’EN est passĂ©e, lors de ce Mondial, au deuxiĂšme tour pour la premiĂšre fois de son histoire avec les Loukil, Nedjal, SaĂŻdi et Bouanik. Ainsi, L’AlgĂ©rie a terminĂ© Ă  la 13e place sur 24 pays. Donc, c’était la premiĂšre et unique fois que les Verts ont croisĂ© cette Ă©quipe lors d’un championnat du monde. De ce fait, la rencontre de cet aprĂšs-midi est la deuxiĂšme du genre. Cependant, cette empoignade sonnera comme une  revanche pour les sept AlgĂ©riens qui vont essayer de battre cette Ă©quipe qui les avait battus en 1995 en Islande par le score de 25 Ă  24. Un seul point qui a fait la diffĂ©rence.
Les deux pays ont Ă©tĂ© battus lors de la premiĂšre journĂ©e respectivement face Ă  la Serbie et la Croatie. Donc, le vainqueur de cette rencontre augmentera ses chances pour une qualification au second tour, d’oĂč la difficultĂ© de la tĂąche des poulains de Bouchekriou. Mas sur ce qu’elle a dĂ©montrĂ© lors de la premiĂšre journĂ©e face Ă  la Serbie, l’AlgĂ©rie peut battre la Roumanie.

Le reste du programme
de l’EN 
Aujourd’hui :
l Roumanie - Algérie (18h)
Mercredi 19 janvier :
l Danemark - Algérie (20h15)
Jeudi 20 janvier :
l Algérie - Australie (18h)

Le classement de l’AlgĂ©rie de 1974 Ă  2009

La premiĂšre participation de l’AlgĂ©rie Ă  un championnat du monde de handball remonte Ă  1974 en ex-RD Allemagne.

1974 (ex-RD Allemagne) : 16e et derniĂšre place
 1982 (ex-RF Allemagne) : 16e place sur 16 pays
 1986 (Suisse) :  16e place sur 16 pays
1990 (ex-TchĂ©coslovaquie) :  16e sur 16 pays
1995 (Islande) : 13e sur 24 pays
1997 (Japon) : 17e sur 24 pays
1999 (Égypte) : 15e place
2001 (France) : 13e place
2003(Portugal) : 18e 
2005 (Tunisie) : 17e place
2009 (Croatie) : 19e place

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17/01/2011
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