Edition du Lundi 19 Septembre 2011

 

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LE RADAR

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Actualité (Lundi 19 Septembre 2011)

BÉjaÏa en proie à la protestation
Plusieurs routes coupées à la circulation
Par : M. Ouyougoute
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Routes impraticables, raccordement au réseau de distribution de gaz, indemnisation des propriétaires de terrains occupés par les projets d’intérêt public sont autant de problèmes posés par les manifestants.

En l’espace de vingt-quatre heures, il a été enregistré pas moins de six mouvements sociaux dans la wilaya de Béjaïa. Si la population a, dans son écrasante majorité, royalement ignoré l’énigmatique appel du 17 septembre, un début d’escarmouches a eu lieu en début de soirée dans la ville d’Akbou, mais sans trop durer. Dans la matinée d’hier, la wilaya de Béjaïa a été coupée du reste du pays. 
Les populations de plusieurs communes ont procédé à la fermeture des RN9, 26 et 12 pour remettre sur le tapis des revendications qui remontent, pour certaines, au début des années 1990. à Tichy, les habitants des villages El-Maaden et Tassift ont fermé la RN9 reliant Béjaïa aux wilayas de Jijel et de Sétif. Ils posent un problème d’assainissement, qui empoisonne la vie des villageois, accentué par l’absence d’avaloirs et d’éclairage public. Toujours à l’est de Béjaïa, les habitants de la zaouïa de Sidi Ali Labher ont bloqué la route au niveau du pont Skala — pas loin des Quatre chemins — empêchant ainsi ceux qui viennent de la daïra d’Amizour de rejoindre le chef-lieu de wilaya. Ils réclament également des travaux d’assainissement et la réparation des routes devenues impraticables. C’est une situation qu’ils déclarent vivre depuis vingt ans. Les responsables, qui se sont rendus sur place, ont affirmé qu’un avis d’appel d’offres sera déposé demain à l’Anep. 
Les travaux devraient commencer après la procédure légale. Mais les manifestants ne l’entendent pas de cette oreille. “On leur accorde un délai de 21 jours. Sinon, on revient à la charge.” La route reliant Béjaïa à Alger par Akbou a été coupée au niveau de Melala, à la sortie ouest de Béjaïa. 
Les manifestants réclament, selon nos confrères de TSA, de l’eau potable, l’amélioration de l’état des routes, le gaz naturel, etc. 
La wilaya de Béjaïa, a-t-on rappelé, enregistre un retard considérable dans le développement. Les routes saturées sont en très mauvais état, les délestages d’électricité sont récurrents en été comme en hiver et le taux de raccordement au gaz est l’un des plus faibles à l’échelle nationale. Il est même loin de la moyenne nationale. à Adekkar, la population a récidivé, hier matin, en fermant les sièges de l’APC et de la daïra, mais aussi de toutes les administrations déconcentrées de l’état, à l’instar de la recette des impôts, la poste, la DUC, etc. Ils exigent “un plan de développement conséquent de leur commune”. C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que les habitants de cette localité ferment les sièges de ces deux institutions. La première action a été menée mardi dernier. 
Cependant, c’est l’affichage, mercredi, de la liste des 80 pré-bénéficiaires de logements sociaux qui a précipité les choses et fait monter d’un cran les tensions. Selon quelques manifestants, les listes sont entachées d’irrégularités. On parle “d’un clientélisme avéré” en citant le cas de certains pré-bénéficiaires qui sont dans le besoin. 
Les habitants de certains villages des communes de Bouhamza et de Tamokra ont bloqué, quant à eux, l’accès au barrage de Tichy Haf. Ils réclament les indemnisations de leurs terrains, qui ont servi à cet important projet. Autre mouvement social, la grève illimitée déclenchée par les travailleurs de l’Entreprise de transport urbain de la wilaya de Béjaïa. Ils réclament une augmentation de salaire de 40%, qui passe par l’élaboration d’une nouvelle grille des salaires. En deux mois de salaire, il y a eu des écarts de 3 000 DA. Ils exigent aussi le paiement de leurs primes. Le directeur de l’Etub estime que certains points, contenus dans la plate-forme de revendications, relèvent de ses prérogatives. Ce n’est pas des autres revendications, qui sont nationales, a-t-il expliqué.

 


Edition du Lundi 19 Septembre 2011

Actualité

Alger-Marseille à 15 000 DA TTC
L’offre d’Air France est valable toute l’année à partir du 2 octobre

Par : Nabila Saïdoun 

 

Plus de 30 destinations dont 13 nouvelles sont prévues au départ de la ville phocéenne vers Istanbul, Beyrouth, Casablanca, Milan, Moscou-Prague, Düsseldorf, Copenhague, Athènes, Bâle, Mulhouse, etc.

Un prix choc annoncé hier par Air France lors d’un point de presse organisé à l’hôtel Sofitel. Un aller-retour Alger-Marseille-Alger à 15 000 DA (TTC) à partir du 2 octobre prochain. Un tarif des plus compétitifs avec pour particularité d’être un prix structurel et non promotionnel. 
En d’autres termes, une offre valable toute l’année en guise d’offensive commerciale avec cinq fréquences hebdomadaires pour traduire la nouvelle stratégie de la compagnie française exposée hier par Giselle Le Nozer, directrice générale d’Air France en Algérie. Un repositionnement qui se justifie par la forte concurrence qui existe entre compagnies dites traditionnelles et intervient, aussi, en réaction au développement des compagnies low cost et le TGV. Air France, aujourd’hui, forte de par son partenariat avec KLM et à travers sa nouvelle alliance avec Alitalia représente un trio de hubs importants à travers lesquels les opportunités de correspondances augmentent inéluctablement. Il s’agit, en fait, de 35 000 correspondances dont la part du lion revient à Air France avec 25 000 à partir du hub CDG. Le marché algérien n’échappe pas à cette réalité et profite de cette aubaine aérienne qui rend les voyages plus accessibles avec une qualité de service non négligeable et une ponctualité irréprochable (95% de ponctualité au départ d’Alger). 
Aussi, plus de 30 destinations dont 13 nouvelles sont prévues au départ de la ville phocéenne à l’image d’Istanbul, Beyrouth, Casablanca, Milan, Moscou, Prague, Düsseldorf, Copenhague, Athènes, Bâle-Mulhouse etc, avec des tarifs et des délais d’escales très étudiés. 
Alger-Marseille-Milan est proposé, à titre d’exemple, à 38 000 DA avec un départ d’Alger prévu à 12h10 pour arrivée à Marseille 14h35 et reprendre son envol à 20h25 pour rejoindre Milan à 21h30. La capitale russe est proposée, quant à elle, à 59 200 DA (TTC) et Istanbul à 52 000 DA (TTC) bien entendu via Marseille. Cette nouvelle offre commerciale en direction de Marseille sera bientôt suivie par celles de Nice, Toulouse et Bordeaux. Elle représente de multiples avantages pour séduire le client qui bénéficiera de services gratuits et permet, ainsi, à la compagnie de conserver les produits et services qui sont sa marque de reconnaissance : bagage enregistré gratuit 23 kg, sélection de quotidien à l’embarquement, collation. 
à noter aussi que le voyageur peut acheter un aller simple sur Internet, par téléphone, auprès des agences Air France ou des agences de voyages. Du 1er au 31 octobre 2011, les miles Flying Blue sur Alger-Marseille-Alger sont triplés au grand bonheur de la clientèle algérienne. Qu’il s’agisse de déplacement d’affaires ou de loisirs, il est sûr que, avec ces tarifs, les algériens verront désormais les voyages d’un autre œil. Mme Le Nozer n’a d’ailleurs pas omis de faire ressortir, à l’occasion, cet aspect en abordant le développement touristique et économique de l’Algérie. La responsable d’Air France en Algérie a saisi l’opportunité pour revenir, par ailleurs, sur les réalisations et les perspectives de la compagnie qui a enregistré au 31 mars 23 615 millions d’euros de CA et a passé commande de 110 appareils entre des Airbus et des Boeing.

 

  • COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LA PÉNURIE DES PRODUITS ALIMENTAIRES
  • Les premières conclusions tombent
  • Lundi 19 Septembre 2011
  • Par 
  • «La mauvaise organisation du marché était pour l'essentiel à l'origine de la pénurie de ces produits enregistrée en début d'année», a indiqué M.Rezki, président de la commission d'enquête.
  • L'organisation fait défaut au niveau des marchés. L'absence des garde-fous était à l'origine des pénuries ayant provoqué des affrontements au niveau de la capitale. C'est ce que relève le président de la commission d'enquête parlementaire sur la pénurie de certains produits alimentaires de large consommation, Kamel Rezki. Lors d'une réunion tenue hier, la commission a tiré les premières conclusions. «La mauvaise organisation du marché était pour l'essentiel à l'origine de la pénurie de ces produits enregistrée en début d'année», a indiqué M.Rezki.
  • En plus de la mauvaise organisation du marché national, ce responsable relève la non-maîtrise des mécanismes d'importation et de distribution. Ces deux facteurs étaient les principales causes de la pénurie de produits de large consommation, notamment en janvier dernier. Installée en avril, cette commission qui compte 17 députés de différents partis planche actuellement sur l'élaboration de son rapport final.
  • La réunion d'hier avait pour objectif de faire un résumé des conclusions tirées des visites effectuées sur le terrain. Ces visites ont permis, selon M.Rezki, de constater que parmi les dysfonctionnements figuraient «la carence de certains produits de large consommation importés ou produits au niveau national et le déséquilibre en matière de distribution. A une question sur les autres causes ayant provoqué la rareté de ces produits et la perturbation du marché national, M.Rezki a affirmé que la commission «délibère dans le secret total conformément à la loi organique de l'APN a qui le dernier mot revient quant à la publication ou non des résultats de cette enquête».
  • Le même responsable a en outre indiqué que les membres du gouvernement en charge des secteurs concernés par l'enquête tels l'Agriculture, les Finances, le Commerce et le Transport, ainsi que les responsables des organismes publics économiques et les opérateurs économiques «ont adhéré à la mission de la commission».
  • Selon lui, la commission a été scindée en deux groupes qui procèderont à la rédaction du rapport final qui englobera l'analyse des données à l'origine de la pénurie en question. Ils devront en outre proposer des solutions idoines pour y mettre fin.
  • M. Rezki estime que la subvention des prix de certains produits de large consommation (huile, sucre, blé et lait), qui profite à tous (nationaux ou étrangers), constitue «une lourde charge pour le Trésor public». Il propose que cette aide profite directement aux catégories sociales à faible revenu et «nécessiteuses». Par ailleurs, la commission doit remettre son rapport au président de l'APN avant le 27 octobre prochain.
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  • Dilem du Lundi 19 Septembre 2011 | Vu 11667 fois*

 



20/09/2011
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