Actualité (Lundi 19 Septembre 2011)
BÉjaÏa en proie à la protestation
Plusieurs routes coupées à la circulation
Par : M. Ouyougoute Lu : (3468 fois)
Routes impraticables, raccordement au réseau de distribution de gaz, indemnisation des propriétaires de terrains occupés par les projets d’intérêt public sont autant de problèmes posés par les manifestants.
En l’espace de vingt-quatre heures, il a été enregistré pas moins de six mouvements sociaux dans la wilaya de Béjaïa. Si la population a, dans son écrasante majorité, royalement ignoré l’énigmatique appel du 17 septembre, un début d’escarmouches a eu lieu en début de soirée dans la ville d’Akbou, mais sans trop durer. Dans la matinée d’hier, la wilaya de Béjaïa a été coupée du reste du pays. Les populations de plusieurs communes ont procédé à la fermeture des RN9, 26 et 12 pour remettre sur le tapis des revendications qui remontent, pour certaines, au début des années 1990. à Tichy, les habitants des villages El-Maaden et Tassift ont fermé la RN9 reliant Béjaïa aux wilayas de Jijel et de Sétif. Ils posent un problème d’assainissement, qui empoisonne la vie des villageois, accentué par l’absence d’avaloirs et d’éclairage public. Toujours à l’est de Béjaïa, les habitants de la zaouïa de Sidi Ali Labher ont bloqué la route au niveau du pont Skala — pas loin des Quatre chemins — empêchant ainsi ceux qui viennent de la daïra d’Amizour de rejoindre le chef-lieu de wilaya. Ils réclament également des travaux d’assainissement et la réparation des routes devenues impraticables. C’est une situation qu’ils déclarent vivre depuis vingt ans. Les responsables, qui se sont rendus sur place, ont affirmé qu’un avis d’appel d’offres sera déposé demain à l’Anep. Les travaux devraient commencer après la procédure légale. Mais les manifestants ne l’entendent pas de cette oreille. “On leur accorde un délai de 21 jours. Sinon, on revient à la charge.” La route reliant Béjaïa à Alger par Akbou a été coupée au niveau de Melala, à la sortie ouest de Béjaïa. Les manifestants réclament, selon nos confrères de TSA, de l’eau potable, l’amélioration de l’état des routes, le gaz naturel, etc. La wilaya de Béjaïa, a-t-on rappelé, enregistre un retard considérable dans le développement. Les routes saturées sont en très mauvais état, les délestages d’électricité sont récurrents en été comme en hiver et le taux de raccordement au gaz est l’un des plus faibles à l’échelle nationale. Il est même loin de la moyenne nationale. à Adekkar, la population a récidivé, hier matin, en fermant les sièges de l’APC et de la daïra, mais aussi de toutes les administrations déconcentrées de l’état, à l’instar de la recette des impôts, la poste, la DUC, etc. Ils exigent “un plan de développement conséquent de leur commune”. C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que les habitants de cette localité ferment les sièges de ces deux institutions. La première action a été menée mardi dernier. Cependant, c’est l’affichage, mercredi, de la liste des 80 pré-bénéficiaires de logements sociaux qui a précipité les choses et fait monter d’un cran les tensions. Selon quelques manifestants, les listes sont entachées d’irrégularités. On parle “d’un clientélisme avéré” en citant le cas de certains pré-bénéficiaires qui sont dans le besoin. Les habitants de certains villages des communes de Bouhamza et de Tamokra ont bloqué, quant à eux, l’accès au barrage de Tichy Haf. Ils réclament les indemnisations de leurs terrains, qui ont servi à cet important projet. Autre mouvement social, la grève illimitée déclenchée par les travailleurs de l’Entreprise de transport urbain de la wilaya de Béjaïa. Ils réclament une augmentation de salaire de 40%, qui passe par l’élaboration d’une nouvelle grille des salaires. En deux mois de salaire, il y a eu des écarts de 3 000 DA. Ils exigent aussi le paiement de leurs primes. Le directeur de l’Etub estime que certains points, contenus dans la plate-forme de revendications, relèvent de ses prérogatives. Ce n’est pas des autres revendications, qui sont nationales, a-t-il expliqué.
Edition du Lundi 19 Septembre 2011
Alger-Marseille à 15 000 DA TTC
L’offre d’Air France est valable toute l’année à partir du 2 octobre
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Plus de 30 destinations dont 13 nouvelles sont prévues au départ de la ville phocéenne vers Istanbul, Beyrouth, Casablanca, Milan, Moscou-Prague, Düsseldorf, Copenhague, Athènes, Bâle, Mulhouse, etc.
Un prix choc annoncé hier par Air France lors d’un point de presse organisé à l’hôtel Sofitel. Un aller-retour Alger-Marseille-Alger à 15 000 DA (TTC) à partir du 2 octobre prochain. Un tarif des plus compétitifs avec pour particularité d’être un prix structurel et non promotionnel. En d’autres termes, une offre valable toute l’année en guise d’offensive commerciale avec cinq fréquences hebdomadaires pour traduire la nouvelle stratégie de la compagnie française exposée hier par Giselle Le Nozer, directrice générale d’Air France en Algérie. Un repositionnement qui se justifie par la forte concurrence qui existe entre compagnies dites traditionnelles et intervient, aussi, en réaction au développement des compagnies low cost et le TGV. Air France, aujourd’hui, forte de par son partenariat avec KLM et à travers sa nouvelle alliance avec Alitalia représente un trio de hubs importants à travers lesquels les opportunités de correspondances augmentent inéluctablement. Il s’agit, en fait, de 35 000 correspondances dont la part du lion revient à Air France avec 25 000 à partir du hub CDG. Le marché algérien n’échappe pas à cette réalité et profite de cette aubaine aérienne qui rend les voyages plus accessibles avec une qualité de service non négligeable et une ponctualité irréprochable (95% de ponctualité au départ d’Alger). Aussi, plus de 30 destinations dont 13 nouvelles sont prévues au départ de la ville phocéenne à l’image d’Istanbul, Beyrouth, Casablanca, Milan, Moscou, Prague, Düsseldorf, Copenhague, Athènes, Bâle-Mulhouse etc, avec des tarifs et des délais d’escales très étudiés. Alger-Marseille-Milan est proposé, à titre d’exemple, à 38 000 DA avec un départ d’Alger prévu à 12h10 pour arrivée à Marseille 14h35 et reprendre son envol à 20h25 pour rejoindre Milan à 21h30. La capitale russe est proposée, quant à elle, à 59 200 DA (TTC) et Istanbul à 52 000 DA (TTC) bien entendu via Marseille. Cette nouvelle offre commerciale en direction de Marseille sera bientôt suivie par celles de Nice, Toulouse et Bordeaux. Elle représente de multiples avantages pour séduire le client qui bénéficiera de services gratuits et permet, ainsi, à la compagnie de conserver les produits et services qui sont sa marque de reconnaissance : bagage enregistré gratuit 23 kg, sélection de quotidien à l’embarquement, collation. à noter aussi que le voyageur peut acheter un aller simple sur Internet, par téléphone, auprès des agences Air France ou des agences de voyages. Du 1er au 31 octobre 2011, les miles Flying Blue sur Alger-Marseille-Alger sont triplés au grand bonheur de la clientèle algérienne. Qu’il s’agisse de déplacement d’affaires ou de loisirs, il est sûr que, avec ces tarifs, les algériens verront désormais les voyages d’un autre œil. Mme Le Nozer n’a d’ailleurs pas omis de faire ressortir, à l’occasion, cet aspect en abordant le développement touristique et économique de l’Algérie. La responsable d’Air France en Algérie a saisi l’opportunité pour revenir, par ailleurs, sur les réalisations et les perspectives de la compagnie qui a enregistré au 31 mars 23 615 millions d’euros de CA et a passé commande de 110 appareils entre des Airbus et des Boeing.
- COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LA PÉNURIE DES PRODUITS ALIMENTAIRES
- Les premières conclusions tombent
- Lundi 19 Septembre 2011
- Par Nadia BENAKLI
- «La mauvaise organisation du marché était pour l'essentiel à l'origine de la pénurie de ces produits enregistrée en début d'année», a indiqué M.Rezki, président de la commission d'enquête.
- L'organisation fait défaut au niveau des marchés. L'absence des garde-fous était à l'origine des pénuries ayant provoqué des affrontements au niveau de la capitale. C'est ce que relève le président de la commission d'enquête parlementaire sur la pénurie de certains produits alimentaires de large consommation, Kamel Rezki. Lors d'une réunion tenue hier, la commission a tiré les premières conclusions. «La mauvaise organisation du marché était pour l'essentiel à l'origine de la pénurie de ces produits enregistrée en début d'année», a indiqué M.Rezki.
- En plus de la mauvaise organisation du marché national, ce responsable relève la non-maîtrise des mécanismes d'importation et de distribution. Ces deux facteurs étaient les principales causes de la pénurie de produits de large consommation, notamment en janvier dernier. Installée en avril, cette commission qui compte 17 députés de différents partis planche actuellement sur l'élaboration de son rapport final.
- La réunion d'hier avait pour objectif de faire un résumé des conclusions tirées des visites effectuées sur le terrain. Ces visites ont permis, selon M.Rezki, de constater que parmi les dysfonctionnements figuraient «la carence de certains produits de large consommation importés ou produits au niveau national et le déséquilibre en matière de distribution. A une question sur les autres causes ayant provoqué la rareté de ces produits et la perturbation du marché national, M.Rezki a affirmé que la commission «délibère dans le secret total conformément à la loi organique de l'APN a qui le dernier mot revient quant à la publication ou non des résultats de cette enquête».
- Le même responsable a en outre indiqué que les membres du gouvernement en charge des secteurs concernés par l'enquête tels l'Agriculture, les Finances, le Commerce et le Transport, ainsi que les responsables des organismes publics économiques et les opérateurs économiques «ont adhéré à la mission de la commission».
- Selon lui, la commission a été scindée en deux groupes qui procèderont à la rédaction du rapport final qui englobera l'analyse des données à l'origine de la pénurie en question. Ils devront en outre proposer des solutions idoines pour y mettre fin.
- M. Rezki estime que la subvention des prix de certains produits de large consommation (huile, sucre, blé et lait), qui profite à tous (nationaux ou étrangers), constitue «une lourde charge pour le Trésor public». Il propose que cette aide profite directement aux catégories sociales à faible revenu et «nécessiteuses». Par ailleurs, la commission doit remettre son rapport au président de l'APN avant le 27 octobre prochain.
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Dilem du Lundi 19 Septembre 2011 | Vu 11667 fois*
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SONATRACH La méthode Khelil mise à nu
En dressant un tableau peu reluisant du retard pris par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach en matière d’acquisition de nouvelles technologies et de formation dans les domaines de l’exploration, l’exploitation et la transformation du pétrole, Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, a, fondamentalement, remis en cause la politique de son prédécesseur à ce poste, Chakib Khelil, écarté, rappelons-le, à cause du scandale surgi précisément au sein de cette compagnie. ...Suite
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Actualités : SONATRACH La méthode Khelil mise à nu
En dressant un tableau peu reluisant du retard pris par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach en matière d’acquisition de nouvelles technologies et de formation dans les domaines de l’exploration, l’exploitation et la transformation du pétrole, Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, a, fondamentalement, remis en cause la politique de son prédécesseur à ce poste, Chakib Khelil, écarté, rappelons-le, à cause du scandale surgi précisément au sein de cette compagnie. Bien mieux, une société par actions SPA, créée en 2007, du temps de Chakib Khelil, en association avec la société autrichienne de pétrole Statoil, a été dissoute. Cette société a été instituée pour gérer l’Institut algérien du pétrole (IAP) de Boumerdès et s’occuper de la formation, de l’expertise et de la recherche. Elle sera remplacée par le retour à sa mission initiale des années 1960 (institut) de l’IAP. Cet institut sera donc placé, dans un premier temps, sous la tutelle exclusive de la direction générale de Sonatrach. Il acquerra par la suite l’autonomie de gestion, de formation et dans le secteur de la recherche. Le ministre de l’Energie et des Mines, qui a présidé, hier à Boumerdès, la cérémonie, en présence de Kamel Abbès, wali de Boumerdès, M. Cherouati, Pdg de Sonatrach, et d’autres personnalités, d’intronisation du docteur Djamel-Eddine Bekkouche, directeur de l’exploration à Sonatrach, à la tête de ce nouveau institut, a eu recours à toutes les expressions pour brosser un tableau déplorable du domaine de la formation, de la recherche et de l’innovation au sein de ce qui est supposé être la meilleure entreprise algérienne. «Il n’est pas normal que 50 ans après l’indépendance de l’Algérie et de la création de Sonatrach, nous n’ayons pas d’équipes d’ingineering et que nous soyons obligés d’importer tous les équipements. Nous ne pouvons pas constamment compter sur les autres», dira le ministre. Devant un auditoire intéressé, l’orateur fait l’éloge du Brésil, qui, selon lui, a acquis l’autonomie en matière d’exploration et d’exploitation du pétrole dans de grandes profondeurs grâce à un rigoureux programme de formation. A l’occasion, le ministre rappellera que l’Algérie fait face à de défis majeurs pour renouveler ses réserves et augmenter la part de la transformation du pétrole brut. Il n’a pas manqué d’appeler les responsables de l’ex-INH, qui fait partie de l’Université de Boumerdès, ceux de l’IAP et les cadres du laboratoire de Sonatrach de Boumerdès à travailler de concert pour créer une synergie dans le secteur des hydrocarbures. Il estime, en outre, qu’en matière de pétrochimie, l’Algérie est en retard. «Ces dix dernières années, la technologie a beaucoup avancé alors que nous avons enregistré un immense retard», dit-il. On sait qui a géré et comment a été administré le pétrole algérien durant cette dernière décennie. Faut-il comprendre que le pétrole algérien était placé seulement dans la logique de la rente ? A bien suivre, par ailleurs, l’intervention de Yousfi, précédée de celle du patron de Sonatrach, il est aisé de déduire qu’après 10 ans de tergiversations voire de gouvernance déficiente de la seule richesse du pays, la nouvelle équipe qui a en main la gestion de ce patrimoine veut rompre avec la monotonie et mettre sur les rails un programme à long terme se basant sur la maîtrise des technologies pour replacer durablement le pays sur le marché mondial des hydrocarbures. Abachi L.
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SONATRACH La méthode Khelil mise à nu |
En dressant un tableau peu reluisant du retard pris par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach en matière d’acquisition de nouvelles technologies et de formation dans les domaines de l’exploration, l’exploitation et la transformation du pétrole, Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, a, fondamentalement, remis en cause la politique de son prédécesseur à ce poste, Chakib Khelil, écarté, rappelons-le, à cause du scandale surgi précisément au sein de cette compagnie. Suite...
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PROJET DE LOI DE FINANCES 2012 Les parlementaires du RND affichent leur position |
Le projet de loi de finances 2012 constituera-t-il un enjeu particulier pour la session parlementaire en cours ? Tout porte à le croire au vu de la position prématurée affichée par les parlementaires des deux chambres du RND. Ces derniers, ont «réaffirmé le souci du gouvernement de poursuivre la promotion de la justice sociale, de la solidarité nationale et de la concrétisation sur le terrain du programme quinquennal». Suite...
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SALAH MOUHOUBI AU SOIR D’ALGÉRIE : «Le régime a encore de la marge» |
Propos recueillis par Lyas Hallas Les pouvoirs publics n’hésiteront certainement pas, selon Salah Mouhoubi, économiste et politologue membre du Conseil national économique et social (CNES), à puiser encore dans la manne financière que génère la vente du pétrole en cette conjoncture pour entretenir l’équilibre politique. Il y a néanmoins, augure-t-il, un risque sérieux de voir se développer les appétits prédateurs et la corruption. Entretien… Suite...
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LE CHERCHEUR MOHAMED HADIR AU CRSS : «Les médias américains ne sont pas libres» |
Les médias américains sont-ils les parangons de l’indépendance éditoriale ? Si l’assertion est vraie, voire incontestable pour le commun des crédules, elle ne l’est pas pour Mohamed Hadir, chercheur de l’Université de Texas Saint-Ononion. Le chercheur, invité hier du Centre de recherche stratégique et sécuritaire (CRSS), a soutenu que les médias américains sont sous le contrôle d’un cartel puissant qui leur dicte leur ligne de conduite. Suite...
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1 mort et 18 blessés sur les routes de Chlef |
Les éléments de la Protection civile, relevant de l’unité centrale de la wilaya de Chlef, sont intervenus dans huit accidents survenus sur des chemins communaux de wilaya ainsi que des routes nationales durant la troisième semaine du mois de septembre. Suite...
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FOOTBALL/ CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (2e JOURNÉE) L’USMA déjà leader |
L'USM Alger, qui a remporté le premier derby de la saison contre l’USMH, a pris la tête du classement de la Ligue 1. Le club de Soustara enchaîne sa seconde victoire en autant de journées. La formation algéroise, même sans convaincre, distance la JSM Béjaïa. Suite...
Résultats USM Harrach-USM Alger 0-1 MC El Eulma-WA Tlemcen 3-1 JSM Béjaïa-NA Hussein Dey 1-0 ASO Chlef-CS Constantine 3-1 CA Batna-MC Saïda 1-0 AS Khroub-MC Oran 1-1 MC Alger-ES Sétif (20 septembre) (huis clos) CR Belouizdad-JS Kabylie (27 septembre).
Classement
Prochaine journée (3e) Samedi 24 septembre 2011 NA Hussein Dey-ASO Chlef WA Tlemcen-CR Belouizdad MC Oran-MC El Eulma USM Alger-AS Khroub JS Kabylie-CA Batna (à huis clos) MC Saïda-USM El Harrach CS Constantine-MC Alger (à huis clos) ES Sétif-JSM Béjaïa.
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PARADOU AC Fin de fonctions pour Drid |
La direction du Paradou AC (Ligue 2, Algérie) a décidé samedi soir, de mettre fin aux fonctions de son entraîneur Nacereddine Drid, après deux journées seulement du début de la compétition officielle, a indiqué le président du club, Kheireddine Zetchi. Suite...
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ES SÉTIF Castellan rentre chez lui |
L'entraîneur français de l'Entente de Sétif (Ligue 1 professionnelle de football), Christian-Jacques Castellan, a provoqué un énorme coup de théâtre à Sétif en laissant choir l'équipe et en s'envolant, samedi après-midi, pour Lyon (France). Suite...
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PARLONS-EN Joueurs riches, clubs pauvres |
Avec le démarrage de cette deuxième saison d’un professionnalisme à l’algérienne, on peut dire qu’il n’y a que deux catégories qui ont profité de l'événement de ce nouveau système, les joueurs et les entraîneurs. Suite...
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Au ralenti |
Il semblerait que la commission des affaires juridiques de l’APN soit confrontée à un sérieux problème de traitement des projets de lois consacrées aux «réformes politiques». Suite...
Il semblerait que la commission des affaires juridiques de l’APN soit confrontée à un sérieux problème de traitement des projets de lois consacrées aux «réformes politiques». Il s’avère que cette commission vient tout juste de débuter l’étude de trois textes : le code électoral, la loi portant élargissement de la participation de la femme dans les assemblées élues et celle fixant les cas d'incompatibilité des mandats parlementaires. Il faut dire que le temps presse, car, en plus de cet arsenal juridique, l’APN devra également étudier, débattre et adopter la loi de finances 2012 et la loi de règlement budgétaire.
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Vente-dédicace pour Karim Younès |
L’ex-président de l’APN Karim Younès organisera une vente-dédicace de son livre De la Numédie à l’Algérie : grandeurs et rupturequi paraîtra mercredi chez Casbah Editions. Suite...
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La bourse ou la vie |
La sécurité dans nos enceintes universitaires laisse vraiment à désirer. C’est ce qu’a eu à vérifier à ses dépens un étudiant au niveau de la salle des travaux pratiques «la 400» de l’Université de Bab Ezzouar, à Alger.Suite...
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Achetez un Bonnet ! Qui veut un Bonnet ? Un Bonnet offert pour deux achetés… |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Le seul problème avec Ould Kablia, c’est qu’il va finir par nous…
… faire regretter Nounou La Gaffe !
Y a un moment où il faut arrêter de froufrouter dans son tutu en gloussant entre le petit four et la gazouze. Ces dernières heures, j’ai encore entendu le «préfet» Bonnet, exfonctionnaire de la DST française et présentement fonctionnaire en exercice de l’administration algérienne en charge de la propagande du Palais, crier au grand complot de déstabilisation de la région arabe. Avec d’autres «experts» de son calibre (oui ! oui ! Je sais, le mot calibre pour un ancien de la DST…), Bonnet veut nous prévenir du danger imminent qui nous guette. Au Sud, Al Qaïda soudainement survitaminée par les arsenaux libyens. Et au Nord, Sarkozy armé d’une pipe et d’un «siphonneur» de gaz et de pétrole, prêt à avaler tout le sous-sol maghrébin. Et si on arrêtait un peu le T’…Tmess'khir ! Et si on recommençait juste à poser des questions basiques. A la veille de l’assaut kadhafiste contre la ville de Benghazi, que faisait la chienlit arabe ? Lorsque le fou de Tripoli a massé des colonnes sans fin de chars aux portes de cette ville, lorsque dans un discours rageur, il a brandi le poing en annonçant que le lendemain, ses troupes allaient écraser les rats qui infestaient Benghazi et Misrata, qui s’est levé et s’est mis en travers de son chemin ? Les Arabes ? Toz ! Les musulmans ? Re-Toz ! Le préfet Yves Bonnet ? Hachakoum ! Fallait-il nous aussi nous taire et laisser des populations entières disparaître de la carte tripolitaine ? C’est un croisé qui a lancé un appel à la réaction ? Oui ! C’est vrai ! Oui ! Des croisés ont souscrit à cet appel. Oui ! Des croisés ont envoyé leurs troupes aériennes casser du fou. Oui ! Des croisés ont empêché que des milliers d’Arabes ne soient aplatis sous les obus d’un de leurs frères, roi des rois d’Afrique. Dois-je en avoir honte ? Non ! Dois-je crier au complot impérialo-sionisto-capitaliste, alors qu’hier, «fi wakt echedda», aux heures terribles du massacre, je m’étais tu comme un Tahan ? Non M’sieur ! C’est l’Otan qui a sauvé la population libyenne. Et tous ces Libyens aujourd’hui vivants et débarrassés du dictateur ne sont pas fous à lier, eux qui ont acclamé Sarko, Cameron et les avions de l’Otan. Ou alors quoi ? Moi, d’ici, en compagnie de la barbouze Bonnet, je vais me la jouer plus libyen que les Libyens et crier à la propagation du terrorisme en provenance de Benghazi ? A d’autres ! Avant d’agiter sous notre nez la branche libyenne d’Al Qaïda, commençons par couper celles sur lesquelles sont si confortablement juchés nos terroristes à nous, nos notables du djihad. Ceux qui hantent le plus normalement du monde les couloirs du Palais. Ceux qui vont aux cimetières en pick-up rouge m’as-tu-vu et crachent sur les tombes des démocrates. Ça d’abord ! Ensuite, on pourra discuter de la pastille de Moustapha Abdoul Jalil. Et s’il vous plaît, en discuter, oui, mais sans le fonctionnaire Bonnet. Je fais une overdose de flics en chemises à fleurs, bermuda et pastis ! Tellement d’ailleurs que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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