Edition du Lundi 21 Mars 2011

Lundi 21 Mars 2011


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Dominique Leglu est directrice de la rédaction de la revue Sciences et Avenir.

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* ****Pourquoi personne ne parle du MOX contenu dans le réacteur N°3 ?

Le MOX, pour "Mixed Oxydes" est un combustible hautement toxique et dangereux composé d'environ 6 à 7 % de dioxyde de plutonium, il entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques. Le MOX est très toxique à court et à long terme. En voies aériennes, on estime qu'une quantité de l'ordre d'une dizaine de milligrammes provoque le décès d'une personne ayant inhalé en une seule fois des oxydes de plutonium
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LE RADAR
Lu : (190 fois)

L’Association des diabétiques de la wilaya de Tizi Ouzou (ADWT) a organisé samedi au complexe culturel et sportif (CCS) Yahia-Bacha de Draâ Ben Khedda


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 Les journalistes de la Radio nationale annoncent la tenue dimanche prochain d’un sit-in devant le siège de l’Entreprise nationale de radiodiffusion sonore (ENRS).


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Un salon dédié exclusivement au véhicule utilitaire et au service après-vente se tiendra pour la première fois à la grande surface du Lac, à Béjaïa.


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 Comment faire face aux outils qu’utilisent les pirates ? Comment faire pour mieux connaître les techniques d’obtention des informations, les techniques d’agression informatiques ?


Lu : (38 fois)

La radio régionale d’Oum El-Bouaghi a fêté son 3e anniversaire samedi dernier à la maison de la culture Nouar-Boubekeur du chef-lieu de wilaya.


Lu : (59 fois)

La Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR) a annoncé hier la création d’une nouvelle filiale, la Caarama Assurances, spécialisée dans les assurances de personnes.


Lu : (45 fois)

Un conduit d’égout, qui traverse le terrain devant servir à l’extension d’un cimetière, a éclaté depuis des semaines sans qu’aucune autorité intervienne pour le réparer.




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Edition du Lundi 21 Mars 2011

Editorial

“Réviser la révision”

Par : Saïd Chekri 


On a beau jurer que l’Algérie n’est ni la Tunisie ni l’Égypte, cela n’enlève rien à la pertinence de cette règle qui vaut en tout lieu et en toute circonstance : les seules réformes viables pour un pays sont celles qui s’inscrivent dans le mouvement de l’histoire.

Le chef de l’État, dont on attend depuis des semaines qu’il s’exprime sur la situation du pays et, surtout, qu’il révèle ses intentions quant aux actions qu’il compte entreprendre, daigne enfin sortir de l’ombre. Certes, il n’est pas allé jusqu’à s’infliger l’effort d’adresser un discours à la nation, mais il aura tout de même saisi l’opportunité offerte par la célébration de la Fête de la victoire, le 19 mars, pour annoncer des “réformes politiques”. Des réformes qu’il situe dans le prolongement d’autres, déjà entreprises, assure-t-il, et qualifiées de “matérielles”, celles-là.
Pour en savoir plus, il va falloir encore… attendre. Le 16 avril ou le 1er mai, peut-être. Ou encore le 19 juin, à moins que les “grandes annonces” ne soient programmées pour le 5 juillet.
D’ici là, la question du contenu de ces réformes restera donc entière. Seront-elles une réponse du berger à la bergère, c’est-à-dire un “oui” intéressé à la proposition de Abdelhamid Mehri soutenue par Hocine Aït Ahmed et guettée par Mouloud Hamrouche ? Ce serait, alors, une façon d’organiser la succession, en préservant la pérennité du système et les intérêts de ses clientèles, comme les tenants du pouvoir l’ont fait chaque fois que la situation du pays commandait la rupture avec ce même système. On aura ainsi ajourné l’échéance du changement souhaité sans avoir mis le pays à l’abri des périls que charrierait le statu quo ainsi maquillé en évolution politique qualitative. 
On a beau jurer que l’Algérie n’est ni la Tunisie ni l’Égypte, cela n’enlève rien à la pertinence de cette règle qui vaut en tout lieu et en toute circonstance : les seules réformes viables pour un pays sont celles qui s’inscrivent dans le mouvement de l’histoire. C’est parce que la révision constitutionnelle de 2008 n’était pas dans cette catégorie de réformes que les amendements introduits, il y a moins de trois ans, dans la loi fondamentale paraissent déjà affreusement vieillots. Si bien que l’idée de “réviser la révision” fait déjà son chemin, y compris chez ceux qui avaient soutenu avec férocité la levée de la limitation du nombre de mandats présidentiels.
La révision constitutionnelle de 2008 n’ayant été elle-même qu’une étape d’un processus politique engagé dès 1999, c’est à présent l’ensemble de ce processus qui s’en trouve disqualifié et qu’il convient donc de remettre en cause. C’est là un chantier sans commune mesure et sans ressemblance aucune avec les “réformes” envisagées par le chef de l’État qui, au demeurant, est l’artisan de ce processus infructueux.




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Dilem du Lundi 21 Mars 2011 | Vu 1191 fois


Edition du Lundi 21 Mars 2011

Etranger

La Libye sous les bombes
Les forces de khadafi cloués au sol par les avions de la coalition

Par : Merzak Tigrine


Après une timide entrée en matière samedi soir, la coalition a intensifié hier ses frappes aériennes contre la Libye en ciblant des objectifs militaires à Tripoli et à Benghazi, tandis que le colonel Mouammar Kadhafi mettait en garde contre une "longue guerre", car n'ayant nullement l'intention de lâcher prise.

Les forces de la coalition, dirigée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont poursuivi hier l'opération militaire, baptisée "Odyssey Dawn" par le Pentagone, contre la Libye, avec comme objectif de détruire au sol les forces armées du colonel Kadhafi. 
Dix-huit avions américains, dont trois bombardiers furtifs B2, ont attaqué des objectifs en Libye à l'aube, a indiqué à la presse Kenneth Fidler, un porte-parole de l'US Africa Command à Stuttgart (Allemagne), QG américain qui coordonne l'intervention en Libye. 
Des dizaines de véhicules militaires des forces de Kadhafi, dont des chars, ont été détruits par les frappes aériennes françaises à l'ouest de Benghazi. Ainsi, après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, la coalition avec à sa tête les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne est passée samedi à l'offensive en bombardant par air et par mer des objectifs militaires libyens pour tenter de stopper la répression de la révolte lancée le 15 février contre le régime du colonel Kadhafi. Washington et Londres ont lancé plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins à partir de samedi à 19H00 GMT contre plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des nœuds de communication stratégiques, tous sur la côte méditerranéenne. Des chasseurs bombardiers britanniques Tornado ont également participé aux raids tirant des missiles de croisière Stormshadow. Hier, juste après minuit, un bombardement aérien a visé Tripoli et la défense antiaérienne déployée dans la capitale, notamment dans la résidence-caserne du dirigeant libyen à Bab al-Aziziya, est entrée en action. Les autorités libyennes ont fait état "d'objectifs civils et militaires" touchés et de "graves dégâts matériels" à Misrata, à l'est de Tripoli, ainsi qu'à Zouara, Syrte, la ville natale de Kadhafi, et Benghazi. 
Devant cette situation, la Libye a réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué son ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié samedi soir, affirmant que la résolution 1973 de l'ONU concernant une zone d'exclusion aérienne a pris fin avec le début des ces agressions militaires. Dans un message sonore, diffusé par la télévision publique, Kadhafi a menacé d'une "longue guerre" contre les pays participant à cette "opération barbare" contre son pays, affirmant que "tout le peuple libyen porte des armes" et qu'il va "vaincre". Il a ajouté que "la Libye ne laissera jamais les pays occidentaux exploiter son pétrole", qualifiant l'action militaire en cours de "barbare et d'injustifiable". Contrairement aux nombreux pays qui se sont joints à l'opération militaire occidentale contre la Libye, la Chine et le Venezuela ont regretté cette action et exprimé leur opposition à l'usage de la force dans les relations internationales. "La Chine a noté les derniers développements en Libye et exprime ses regrets concernant les attaques militaires contre la Libye", selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. 
Le président vénézuélien Hugo Chavez a jugé "irresponsable" l'action militaire contre la Libye, et a réclamé "un cessez-le-feu effectif". Préoccupée par l'évolution des évènements en Libye, l'Union africaine (UA) a, par le biais de son comité Ad Hoc de haut niveau sur la Libye, appelé à une action africaine coordonnée et urgente afin de contribuer activement à la recherche d'une solution rapide à cette situation dans le cadre de la légalité internationale.  

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Actualité

Entre le discours et la réalité
Bouteflika promet des changements profonds

Par : Azzeddine Bensouiah


L’Algérie a, certes, été épargnée, jusque-là, par le vent du changement qui souffle sur le monde arabe, mais ce n’est pas en raison d’une démocratie exemplaire ou d’un bien-être dont jouiraient les Algériens.

Encore une fois, et par de petites touches, le président Bouteflika promet de profondes réformes politiques, sans donner plus de détails. Pour l’instant, la seule décision prise consiste en la levée symbolique de l’état d’urgence. L’ouverture politique et médiatique promise par le chef de l’État tarde à se manifester et rien n’indique que cela puisse se réaliser de sitôt, tant que le pouvoir maintient son refus d’ouvrir le champ médiatique, notamment audiovisuel, et tant que la question de l’agrément de nouveaux partis politiques n’est toujours pas tranchée.
Le président Bouteflika s’apprêterait, selon des indiscrétions savamment distillées, à réviser, encore une fois, la Constitution. Il s’apprêterait également à organiser des élections législatives anticipées à une année de la fin de mandat de l’APN, tout comme il devrait opérer un remaniement au sein du gouvernement.
L’on murmure que le chef de l’État multiplie, ces derniers jours, des consultations avec les dinosaures du système, histoire de prendre la température et de tâter le terrain avant l’annonce de ses “profondes réformes”. L’on évoque même l’idée de la tenue d’une conférence nationale à laquelle toutes les anciennes figures du système devraient être conviées. Mais pour quelle finalité ? Peut-on encore espérer faire du neuf avec du vieux ? 
La crainte de voir la contagion révolutionnaire gagner l’Algérie pousse le pouvoir à chercher, par tous les moyens, à gagner du temps, histoire de passer ce cap difficile. Mais, en fait de réformes politiques, de quoi s’agira-t-il au juste ? Hormis l’idée de revenir à l’ancienne formule contenue dans l’ancienne Constitution, limitant le nombre de mandats présidentiels à deux, et la récurrente question de création d’un poste de vice-président, rien de nouveau n’est annoncé pour le moment.
Ce ne sont ni les dinosaures qui ont passé toute leur vie à prouver leur incompétence, encore moins les partis politiques reconvertis aux affaires, ou encore ces syndicalistes milliardaires, qui pourraient s’exprimer au nom des jeunes qui s’immolent par désespoir un peu partout, ou ces jeunes qui préfèrent mourir en mer que de pourrir sur cette terre, ou ces milliers de mal-logés qui bloquent les routes et manifestent comme ils peuvent, ou ces milliers de travailleurs qui, de grève en grève, ne croient plus aux promesses.
L’Algérie a, certes, été épargnée, jusque-là, par le vent du changement qui souffle sur le monde arabe, mais ce n’est pas en raison d’une démocratie exemplaire ou d’un bien-être dont jouiraient les Algériens. Les Algériens sont blasés, fatigués de deux décennies de terreur et de privations des libertés. Ils sont désabusés par l’étendue du phénomène de la corruption, érigé en modèle de société.
Dans un pays où le football mobilise plus que tous les partis et institutions réunis, il y a une sérieuse crise de confiance, de crédibilité qui se pose. Plus que toutes les mesures prises ou à prendre, c’est la crédibilité des institutions, des acteurs politiques et syndicats, du mouvement associatif, qu’il faudrait réinventer. Et cela passe par la réconciliation des Algériens avec la chose politique et c’est cela, en priorité, que devrait cibler toute réforme politique. Mais serait-ce possible avec le personnel politique actuel ? Pas évident.


Edition du Lundi 21 Mars 2011

Actualité

10 000 visiteurs attendus
Salon international de l’équipement hospitalier et médical

Par : N. H.


 “Pour une intégration des normes ISO dans le secteur de la santé” est le thème du Salon international de l’équipement hospitalier et médical dans sa version 2011 qui se tiendra  du 5 au 9 avril prochains au Palais des expositions. Il est attendu pour cet événement, organisé par la Société algérienne des foires et exportations et l’agence ComVent en partenariat avec la mission économique française UBI France, environ 10 000 visiteurs spécialisés dans le domaine. Selon les données fournies par les organisateurs lors d’une conférence de presse tenue, hier, au cercle du journal El Moudjahid, environ 200 firmes étrangères et nationales spécialisées dans les technologies médicales innovantes et services dédiés à la santé participeront à ce salon dont une grande partie sont des entreprises de droit algérien qui représentent des sociétés étrangères et donc versées exclusivement dans l’importation. En tout, une vingtaine de pays seront représentés dont une part de 16% pour la France, 15% pour l’Allemagne, 12% pour l’Italie, 8,38% pour la Chine et 5,38% pour les USA. Quant à l’Algérie, la proportion de sa participation est de près de 5%. La production algérienne se concentre uniquement dans deux segments d’activité, en l’occurrence le mobilier hospitalier et les consommables médicaux. Le pays n’a pas encore investi dans le créneau technologie médicale, qui représente 67% de l’ensemble des produits qui seront exposés. Pour cette année, une nomenclature nouvelle de produits sera admise à l’exposition. Elle est répartie en six familles regroupant l’ensemble des références reconnues dans le domaine des dispositifs et équipements médicaux, affirment les organisateurs. Ces groupes sont : technologies médicales, diagnostic et laboratoire, physiothérapie, produits généraux, technologie de l’information, services et publication. En marge de cette rencontre, un forum d’échange, des ateliers de démonstration, des séminaires sur le management et la maintenance et une journée d’étude sur les risques infectieux en milieu de soins seront organisés. Il est à noter qu’en raison du souhait des participants des précédentes éditions, ce salon a été rallongé d’une journée.

www.liberte-algerie.com



21/03/2011
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