Edition du Lundi 28 Juin 2010

LUNDI  28 JUIN 2010

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Dilem du Lundi 28 Juin 2010 | Vu 2842 fois

Actualité
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De son cĂŽtĂ©, le wali d’Alger Mohamed Kebir Addou a qualifiĂ© ce projet de “stratĂ©gique pour la capitale”.

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Par : M. T.
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Le rĂ©seau autoroutier notamment l’autoroute Est-Ouest sera surveillĂ© par satellite, a indiquĂ© le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, lors de sa visite effectuĂ©e hier Ă  BoumerdĂšs.


Par : DJAMILA L.
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Le “code algĂ©rien de gouvernance d’entreprise”, le premier du genre Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans et pour le monde de l’entreprise, Ă  l’initiative d’associations professionnelles comme Care, FCE, Apab, a donnĂ© lieu Ă  une rencontre rĂ©gionale de vulgarisation, hier, Ă  Oran Ă  l’hĂŽtel Phoenix.


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“La disparition est un Ă©vĂ©nement qui dure, qui ne s’arrĂȘte jamais
” C’est ce qu’a dĂ©clarĂ©, samedi dernier, Daho Djerbal, lors d’un forum organisĂ© Ă  Alger par une coalition d’associations de victimes (DjazaĂŻrouna, Somoud et Collectif des familles de disparus en AlgĂ©rie) et intitulĂ© “MĂ©moire, victimes et État de droit”.

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Par : NEÏLA B.
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Le fondateur du GSPC sera encore une fois jugĂ© par contumace dans une affaire de terrorisme qui sera traitĂ©e le 1er juillet prochain par le tribunal criminel prĂšs la cour d’Alger.


Par : MALIKA BEN
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Les Ă©tudiants ne dĂ©colĂšrent point et “sont dĂ©cidĂ©s plus que jamais Ă  avoir gain de cause”. Le directeur de l’école s’est tournĂ©, de son cĂŽtĂ©, vers les parents des grĂ©vistes et les enseignants ont lancĂ© une pĂ©tition en vue de soutenir leur premier responsable. 

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Par : YAHIA ARKAT
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Une marche des enfants de chouhada sera organisée, le 3 juillet, de Tizi Ouzou à Alger, a annoncé, hier à Tizi Ouzou, le président de la Fédération des fils de chouhada (FFC).


Par : Y. A.
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C’est une dĂ©claration au vitriol que le Rassemblement pour la culture et la dĂ©mocratie (RCD) a rendue publique hier au sujet de la campagne d’explication du plan quinquennal menĂ©e “tambour battant” par les reprĂ©sentants de l’administration de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette dĂ©marche dĂ©cĂšle une volontĂ© de marginaliser les reprĂ©sentants de la population, constate d’emblĂ©e le bureau rĂ©gional du RCD Ă  Tizi Ouzou.


Par : Y.A
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 Le Front des forces socialistes (FFS) exige un procĂšs juste et Ă©quitable dans l’affaire de l’assassinat du chanteur et militant de la cause amazighe


Par : MaĂąlem Hafid
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Agissant sur des informations faisant état d'un trafic de drogue au quartier l'Aqueduc dans la ville de Tébessa, les éléments de la brigade des stupéfiants ont réussi, avant-hier, à neutraliser une bande de dealers


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Le Conseil mondial de l’or a classĂ© l’AlgĂ©rie Ă  la 22e place du classement mondial des pays dĂ©tenteurs des rĂ©serves officielles en or avec un volume de stocks estimĂ© Ă  173,6 tonnes, a indiquĂ© le dernier rapport de cette organisation internationale basĂ©e Ă  Londres, en s’appuyant sur les statistiques financiĂšres internationales du FMI (IFS).

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Par : S. K.
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Alors que le monde entier Ă©tait concentrĂ© sur l’ouverture officielle du Mondial sud-africain, soit le 11 juin dernier, le mĂȘme jour se clĂŽturait, Ă  Bruxelles, une table ronde touchant Ă©galement de grands enjeux.


Par : Ahmet Necati BIGALI AMBASSADEUR

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 â€œC’est avec un grand Ă©tonnement que j’ai lu votre article intitulĂ© “Quand le MSP se fait l’avocat de la Turquie”

 
 


Edition du Lundi 28 Juin 2010

Actualité

L’AlgĂ©rie classĂ©e Ă  la 22e position
RĂ©serves officielles en or

Le Conseil mondial de l’or a classĂ© l’AlgĂ©rie Ă  la 22e place du classement mondial des pays dĂ©tenteurs des rĂ©serves officielles en or avec un volume de stocks estimĂ© Ă  173,6 tonnes, a indiquĂ© le dernier rapport de cette organisation internationale basĂ©e Ă  Londres, en s’appuyant sur les statistiques financiĂšres internationales du FMI (IFS).

Le rapport indique Ă©galement que les rĂ©serves officielles en or de l’AlgĂ©rie reprĂ©sentent 4,3% de l’ensemble de ses rĂ©serves internationales. Les rĂ©serves internationales d’un pays sont, gĂ©nĂ©ralement, l’ensemble des disponibilitĂ©s composant le portefeuille des actifs que sa Banque centrale dĂ©tient (devises, or, droits de tirages spĂ©ciaux ou DTS et positions de rĂ©serves au FMI).
Les stocks officiels en or possĂšdent deux fonctions : c’est Ă  la fois un instrument d’échange et une rĂ©serve de valeur, souligne-t-on. Les rĂ©serves officielles en or dĂ©tenues Ă  travers le monde se sont Ă©tablies Ă  prĂšs de 26 700 tonnes Ă  fin 2008 dont les cinq premiers dĂ©tenteurs sont les Ă©tats-Unis (8 133,5 tonnes), l’Allemagne (3 406,8 tonnes) et le Fonds monĂ©taire international (2 966,8 tonnes), l’Italie (2 451,8 tonnes) et France (2 435,4 tonnes), selon le mĂȘme rapport.
Ă  l’échelle africaine, l’AlgĂ©rie occupe le premier rang devançant la Libye et l’Afrique du Sud classĂ©es respectivement Ă  la 24e et 27e place mondiale. Dans la rĂ©gion arabe, le pays est classĂ© troisiĂšme aprĂšs l’Arabie Saoudite (16e rang avec 322,9) et  le Liban (18e place 281,6 tonnes) lequel occupe la 17e place mondiale. Alors que les prĂ©visions de l’Entreprise nationale d’exploitation des mines d’or (Enor) tablaient sur une augmentation de la production aurifĂšre de l’ordre de 50% en 2010, les derniers chiffres publiĂ©s par Gold Mining Algeria (GMA), filiale du groupe australien GMA Ressources chargĂ©e de l’exploitation de la mine d’or d’Amesmessa, situĂ©e Ă  400 km au sud-ouest de la wilaya de Tamanrasset, en partenariat avec Sonatrach, annoncent un recul de la production d’or pour les trois premiers mois de l’annĂ©e en cours. En effet, GMA fait Ă©tat de 5 731 onces d'or et 1 197 onces d'argent produits durant le 1er trimestre de l’annĂ©e 2010, sachant que pour la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2009, la mine d’Amesmessa avait produit 9 829 onces d’or.
En dĂ©pit de la recapitalisation de l’Enor (le capital a Ă©tĂ© portĂ© de 1,9 milliard de dinars Ă  3,2 milliards de dinars par ses deux partenaires qui sont, GMA et Sonatrach, dans cet objectif d’optimisation de la production 1,9 milliard de dinars Ă  3,2 milliards de dinars), les prĂ©visions risquent ainsi d’ĂȘtre compromises.
Pour rappel, l’australien GMA Ressources qui dĂ©tient une part majoritaire de 52% dans le capital de la Spa Enor Ă  travers sa filiale Gold Mining Algeria a dĂ» recourir Ă  une ouverture de son capital afin de pouvoir financer son plan d’investissement en AlgĂ©rie en cĂ©dant une part de 9% Ă  la firme Ă©gyptienne Asec Mining pour un montant de 1,9 million de livres sterling. Selon les chiffres en question, la mine d’Amesmessa a produit en janvier 2010, une quantitĂ© estimĂ©e Ă  2 010 onces d’or. Toutefois, une rĂ©gression a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en fĂ©vrier avec 1 675 onces produites, soit une baisse de 335 onces.
La production a, par ailleurs, augmentĂ© en mars avec 2 046 onces produites. Concernant l’exercice 2009, le taux de production aurifĂšre Ă  partir de la mine d’Amesmessa a Ă©tĂ© de 32 601 onces d’or et 6 409 onces d’argent pour dĂ©passer les prĂ©visions Ă©tablies au dĂ©part.
Pour le mĂȘme exercice, les entrĂ©es de l'Enor ont atteint 36 millions de dollars. L'entreprise a exportĂ© 848,49 kg d'or alors que le marchĂ© local a consommĂ© 208,78 kg de ce mĂ©tal prĂ©cieux. 

www.liberte-algerie.com

 
 


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En toute liberté

AlgĂ©rie-UE : les conditions d’un consensus Ă©nergĂ©tique sont-elles rĂ©unies ?

La visite Ă  Alger de Gunther Oettinger, commissaire europĂ©en Ă  l’Énergie, qui a participĂ© en tant que “partie associĂ©e” au Conseil ministĂ©riel maghrĂ©bin consacrĂ© Ă  l’intĂ©gration des marchĂ©s Ă©lectriques de l’AlgĂ©rie, du Maroc et de la Tunisie au sein de celui de l’Union europĂ©enne (UE), tĂ©moigne de la volontĂ© de l’UE d’accĂ©lĂ©rer ce processus d’intĂ©gration. Le tout est de savoir quelles en seront les contraintes Ă  supporter, les concessions Ă  faire ainsi que les contreparties attendues par l’AlgĂ©rie qui en constitue l’acteur le plus singulier. C’est l’objet de mon propos aujourd’hui car les choses ne sont pas aussi simples qu’il n’y parait.
Acteur singulier, l’AlgĂ©rie l’est pour deux raisons. En matiĂšre d’énergie carbonĂ©e, elle fournit et couvre une partie significative des besoins de l’UE sous la double pression actuelle d’une baisse des prix du gaz naturel (fermeture annoncĂ©e du marchĂ© spot amĂ©ricain du GNL) et d’une menace sur ses parts de marchĂ© de la part de la Russie et du Qatar pour le moment. Elle aura donc besoin de serrer les lignes sur ce front. Une de ses demandes serait d’obtenir des garanties dans ce domaine Ă  la faveur de la signature de l’accord stratĂ©gique avec l’UE sur l’énergie, mĂȘme si cette derniĂšre lui opposerait  les conditions d’un marchĂ© ouvert et compĂ©titif. De plus la difficultĂ© Ă  trouver un consensus sur la question rĂ©sidera Ă©galement dans la volontĂ© de l’UE de “dĂ©carboniser” ses systĂšmes Ă©nergĂ©tiques sur le long terme au dĂ©triment des pays exportateurs d’hydrocarbures, notamment par l’instauration d’une taxe carbone qui tirera les prix vers le bas.Sur ce long terme prĂ©cisĂ©ment, l’AlgĂ©rie est aussi concernĂ©e par les Ă©nergies renouvelables, essentiellement solaires, du fait de l’importance de son gisement solaire saharien en termes Ă  la fois de surface disponible, d’intensitĂ© et de durĂ©e annuelles d’ensoleillement et de la proximitĂ© de l’Europe. Pour ces deux problĂ©matiques, la prudence affichĂ©e par le nouveau ministre algĂ©rien de l’Énergie, Youcef Yousfi, m’apparaĂźt tout Ă  fait explicable et lĂ©gitime. Voyons pourquoi.
L’harmonisation dĂ©jĂ  engagĂ©e des cadres lĂ©gislatifs, rĂ©glementaires et techniques de production, de transport et de distribution de l’électricitĂ© entre les trois pays du Maghreb ne semble pas poser de gros problĂšmes. En revanche, la convergence tarifaire Ă  double dĂ©tente de l’électricitĂ©, d’abord au niveau maghrĂ©bin et ensuite au niveau de l’UE n’est pas Ă©vidente pour l’AlgĂ©rie. Je vois au moins deux consĂ©quences nĂ©gatives si cela se traduisait pour nous par une forte augmentation des prix de l’électricitĂ©. La premiĂšre est la pression qui s’exercera alors sur les ressources gaziĂšres du pays pour les transformer en Ă©nergie Ă©lectrique du fait de l’augmentation des prix de vente de l’électricitĂ© couplĂ©e Ă  un faible prix du gaz.
La seconde serait la perte de l’avantage concurrentiel que reprĂ©sente le prix de l’électricitĂ© pour l’AlgĂ©rie qui s’est toujours battue pour conserver le “double prix” de l’énergie. Il faut rappeler Ă  cet Ă©gard que l’électricitĂ© bĂ©nĂ©ficie, pour sa production, d’un prix du gaz plus faible que pour les activitĂ©s industrielles utilisant l’énergie comme input. On peut ajouter Ă©galement la difficultĂ© de la gestion politique de la pression sociale qui en rĂ©sulterait car les mĂ©nages algĂ©riens considĂšrent dĂ©jĂ  que le prix est trĂšs Ă©levĂ©. Sur ces sujets, il faut quand mĂȘme relever que l’UE elle-mĂȘme n’arrive pas encore Ă  obtenir dans son espace l’harmonisation tarifaire qu’elle demande au Maghreb. Chacun sait par exemple que le prix du kilowattheure de l’électricitĂ© en France n’est pas le mĂȘme que celui pratiquĂ© en Allemagne, en Italie ou en Grande-Bretagne pour la simple raison que le premier pays citĂ© dispose d’un parc Ă©lectronuclĂ©aire historiquement amorti qui participe Ă  75% de la gĂ©nĂ©ration Ă©lectrique. DeuxiĂšme exemple, le prix du gaz naturel augmentera en France de 5% en juillet prochain alors que son prix d’achat international a brutalement diminuĂ©. On voit bien que, s’agissant de la tarification et des prix des produits Ă©nergĂ©tiques, les choses ne sont pas aussi simples car leurs marchĂ©s sont non seulement imparfaits et inachevĂ©s, encore plus lorsqu’il s’agit des pays du Maghreb, mais obĂ©issent aussi Ă  des facteurs gĂ©opolitiques.
S’agissant de l’horizon plus lointain des Ă©nergies alternatives que l’UE souhaite intĂ©grer dans l’accord stratĂ©gique sur l’énergie beaucoup d’incertitudes restent Ă  lever. Pour l’AlgĂ©rie, qui a l’expĂ©rience du financement, de la rĂ©alisation et de l’exploitation de grands projets Ă©nergĂ©tiques transcontinentaux, il me semble qu’un simple “soutien” de l’UE et son inscription comme “stratĂ©gique” par cette derniĂšre sont loin d’ĂȘtre suffisants pour l’engager dans un projet de production et de transport d’électricitĂ© solaire estimĂ© Ă  400 milliards d’euros  comme celui de Desertec. L’UE et des pays membres comme l’Allemagne ne veulent pas, pour le moment, mettre un euro sur ce projet se contentant “d’un soutien technique” alors que tout le monde sait qu’au niveau actuel des coĂ»ts de production et de transport de l’électricitĂ© Ă©lectro-solaire les seules forces du marchĂ© ne sont  pas suffisantes pour permettre un retour sur investissement.
En vĂ©ritĂ©, et pour conclure, ce n’est pas tant l’inexistence d’autoritĂ©s de rĂ©gulation indĂ©pendantes en Tunisie et au Maroc, que les difficultĂ©s et la complexitĂ© Ă  monter le financement d’un tel projet qui posent problĂšme. C’est pour cela que l’UE reconnaĂźt que “tout reste Ă  faire dans ce financement privĂ© parce que l’intĂ©rĂȘt doit ĂȘtre public”. Il faudra sans doute donner du temps au temps pour que l’AlgĂ©rie et les autres pays du Maghreb puissent fournir ces 15% d’énergies renouvelables Ă  l’UE afin que cette derniĂšre  atteigne l’objectif de 20% d’énergies renouvelables dans son panier Ă©nergĂ©tique. Pour le moment, le compte n’y est pas.


www.liberte-algerie.com

 


28/06/2010
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