Edition du Mardi 02 Août 2011
Actualité Une seconde bombe désamorcée à Tissemsilt
Alors que l’explosion de la première bombe a fait 2 morts et 7 autres militaires blessés
Par :R. Salem
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Les troupes de l'ANP ont déclenché, dimanche en fin de journée, une vaste opération de ratissage devant cibler les repères des groupes terroristes “nichés” dans les maquis de la région de Tissemsilt. Cette action militaire est lancée après le triste attentat à la bombe qui a coûté, aux environs de 11 heures de la même journée, la vie à deux militaires faisant aussi sept autres blessés. |
Actualité Dispositif sécuritaire exceptionnel durant le Ramadhan
MOSQUÉES, MARCHÉS, ROUTES ET FRONTIÈRES
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En plus de la lutte contre le banditisme, le terrorisme, la drogue et les agressions, toutes les activités artistiques, culturelles, religieuses et autres sportives seront sécurisées par la GN qui a pensé un plan général à travers un autre dispositif complémentaire pour assurer la quiétude des citoyens. Le mois de Ramadhan, qui n’en est qu’à son 2e jour, ne sera pas de tout repos pour les services de sécurité. À commencer par le commandement de la Gendarmerie nationale qui vient de déployer de gros moyens à travers ses 48 groupements de wilaya, ses GIR (Groupes d’intervention de réserve), ses élites (SSI) et ses groupements de gardes-frontières (GGF). Selon un document de la cellule de communication de la GN, dont Liberté détient une copie, il s’agit d’un dispositif exceptionnel qui sera mis en branle jusqu’à la rentrée sociale et qui sera déployé parallèlement au plan Delphine qui a mobilisé, depuis juin dernier, plus de 27 000 hommes. |
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Editorial No way
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Coupés de la population, suffisamment terrorisée, sans soutien, les groupes terroristes ont poussé loin leur logique meurtrière avec un insoupçonnable aveuglement. Chaque mois de Ramadhan a son dispositif exceptionnel de sécurité. Celui de 2011 l’a aussi mais avec une situation interne à l’Algérie et régionale qui incite à plus de vigilance. |
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Syrie: 24 morts lundi, la communauté internationale inquiète mais divisée
La répression du mouvement de contestation en Syrie a fait au moins 24 nouvelles victimes lundi en Syrie au premier jour du Ramadan, la communauté internationale se montrant toujours aussi divisée sur la question d'une condamnation du régime du président Bachar al-Assad. Les forces de sécurité ont tué au moins 24 personnes, dont 10 après la prière des Tarawih, prévue tous les soirs pendant le mois sacré du Ramadan. Mardi 02 aout 2011, 15h52
"Dix martyrs sont tombés et plusieurs ont été blessés par les tirs des forces de sécurité lors des manifestations dans différentes villes syriennes après la prière des Tarawih", a affirmé Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Après la prière, six personnes ont été tuées à Irbine, au nord-est de Damas où des milliers de manifestants ont défilé, une personne a été tuée à Maadamiyé, près de Damas, deux à Lattaquié (nord ouest) et une à Homs (centre), a-t-il dit. Et plus de 150 personnes ont été interpellées lundi soir, a-t-il ajouté. A Hama, l'un des bastions de la contestation, les chars ont bombardé lundi soir des quartiers résidentiels. "Dix chars sont en train de bombarder d'une manière indiscriminée Dawar Bilal, un quartier résidentiel à la périphérie de Hama", avait déclaré un militant sur place, joint par téléphone, alors que le bruit des obus résonnait derrière lui.
Mais l'agence syrienne officielle Sana a assuré pour sa part que "l'armée poursuivait sa mission à Hama, en enlevant les barricades dressées par les groupes de saboteurs aux principales entrées de la ville", évoquant de "vastes affrontements" contre des groupes bien organisés, à l'armement sophistiqué. Située à 210 km au nord de Damas, la ville de Hama a été le théâtre d'immenses manifestations contre le pouvoir ces dernières semaines et 100 personnes y ont été tuées dimanche. En 1982, la répression d'une révolte des Frères musulmans, avait fait au moins 20.000 morts. Face à cette répression sanglante, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU s'est tenue lundi pour obtenir une condamnation de Damas, sans résultat concret. Des diplomates ont souligné que tous les pays avaient exprimé leurs préoccupations concernant l'intensification de la répression, et que l'idée d'une action du Conseil gagnait en popularité parmi ses membres, malgré les menaces de la Russie et de la Chine d'y opposer leur veto. La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal, soutenus par les Etats-Unis, veulent pousser à l'adoption d'une résolution. De plus, l'Europe a imposé mardi des sanctions contre cinq nouveaux proches du président syrien Bachar al-Assad, ajoutés à la liste des personnes privées de visas et dont les avoirs ont été gelés. Le ministre de la Défense, le général Ali Habib Mahmoud, et le chef de la sécurité militaire de la ville de Hama, Mohammed Mufleh, figurent parmi les personnes sanctionnées. L'Union européenne avait déjà adopté trois trains successifs de sanctions à l'encontre de caciques du régime, dont le président Assad lui-même. L'Italie pour sa part a rappelé son ambassadeur en Syrie pour consultations, "face à l'horrible répression contre la population civile", a annoncé mardi le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué. "L'Italie a également proposé le rappel des ambassadeurs de tous les pays de l'Union européenne à Damas", ajoute le communiqué. Dans la nuit, des manifestations ont eu lieu dans la plupart des villes syriennes, appelant à soutenir Hama et Deir Ezzor et à la "chute du régime", selon des militants. Les protestations les plus importantes ont eu lieu à Homs (centre). D'autres ont eu lieu à Lattaquié (nord ouest) et dans la périphérie de Damas. "Elles ont été réprimées par la force. Des balles réelles ont été tirées près des mosquées pour terrifier" les fidèles", selon l'OSDH. "Aussi forte que soit la répression, les manifestants sont déterminés à sortir dans les rues. La violence pratiquée contre nous est inutile, les manifestations se poursuivront jusqu'à l'avènement d'un Etat civil et démocratique en Syrie", a déclaré un militant à l'AFP, sous couvert d'anonymat. Depuis le début de la contestation le 15 mars, 1618 civils ont été tués, selon un nouveau bilan de l'OSDH. Près de 3.000 personnes sont portées disparues et quelque 12.000 ont été emprisonnées en quatre mois et demi de révolte, selon les ONG. |
Egypte: le gouvernement ordonne le transfert de Moubarak au Caire
Le ministère égyptien de l'Intérieur a ordonné lundi le transfert de l'ex-président Hosni Moubarak depuis Charm el-Cheikh (sud) vers Le Caire pour qu'il assiste à son procès qui doit s'ouvrir mercredi dans la capitale, a rapporté la presse égyptienne mardi. Sous la pression de la rue Hosni Moubarak a dû quitter le pouvoir le 11 février. Son procès ainsi que celui de ses fils Alaa et Gamal, de l'homme d'affaires en fuite Hussein Salem, de l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et de six adjoints de ce dernier, se tiendra à partir du 3 août au sein du quartier général de l'école de police à Masr el-Gedida, dans le nord du Caire. Mardi 02 aout 2011, 15h09 Lundi, il a reçu un ordre du tribunal pour être transféré dans la banlieue nord du Caire, où va se dérouler son procès, mais on ne sait pas encore si ses médecins, qui le disent très faible, vont autoriser son déplacement, indique le quotidien pro-gouvernemental Al-Masry Al-Youm. "Nous allons transporter (Moubarak) dans un avion militaire jusqu'au lieu du procès. Nous ne voulons pas qu'il y ait de tensions dans la rue du fait de l'absence de Moubarak", a indiqué le ministre de l'Intérieur Mansour al-Issaoui au journal. Cette information n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat par l'AFP. Le transfert de M. Moubarak au Caire pour y être jugé fait partie des principales exigences des militants qui ont renversé son régime. Plusieurs demandes de transfert dans le passé ont été réclamées mais sans être suivies d'effet. La santé de M. Moubarak fait l'objet d'informations rares, souvent contradictoires. Le ministre de la Santé, Amr Hilmi, a indiqué jeudi à des journalistes que la santé d'Hosni Moubarak était "bonne" et qu'il pouvait être transféré au Caire. Les 11 hommes sont accusés de corruption ainsi que de la mort de manifestants pendant la révolte de janvier et février qui a provoqué la chute de M. Moubarak et dont le bilan officiel s'élève à près de 850 morts |