Edition du Mardi 06 Septembre 2011
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Dilem du Mardi 06 Septembre 2011 | Vu 4023 fois
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Chronique Veut-on appliquer à la "réconciliation nationale" la recette administrée à la "la tragédie nationale" ? Et tenter de passer à autre chose en faisant l'impasse sur son bilan. M. H.
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Edition du Mardi 06 Septembre 2011
C'est ce que suggère la déclaration révolutionnaire faite par Ouyahia à l'occasion de la rentrée parlementaire : "Les actes terroristes, que nous avons vécus ces dernières semaines, témoignent d'une nette progression de la destruction du terrorisme", a-t-il dit ! C'est la première fois depuis 1999 qu'un responsable algérien avoue une "progression" du terrorisme dans son œuvre destructrice.
Ce n'est pas dans le revirement d'opinion du régime que réside l'inédit. La politique économique est bien passée de l'ouverture bazarie au patriotisme économique et de l'hymne à la privatisation au projet de recréation de "Sociétés nationales". Et le ministre de l'Industrie nous a naïvement expliqué que maintenant qu'il y a de l'argent, on peut recommencer à perfuser les entreprises publiques.
La politique sociale est bien passée de l'indexation dogmatique des salaires à la productivité du travail à son rattachement direct aux capacités subversives des différentes catégories professionnelles. C'est d'ailleurs le Premier ministre qui a justifié cette rupture doctrinale par la sentence "la paix civile n'a pas de prix".
Les réserves de la nation servent à dispenser le pouvoir d'une
politique de développement
économique et à lui assurer la paix sociale.
Les méandres de la politique du régime sont donc fonction de l'état des ressources publiques, elles-mêmes perçues par ses gestionnaires comme un trésor de guerre politique, et de la menace de contestation politique qui, parfois se profile à l'horizon et qu'il s'agit, dans ce cas, de désamorcer à coups de concessions sociales.
Mais passer, en cinq ans, de la "paix revenue" à "une nette progression de la destruction du terrorisme", ce n'est pas un revirement d'opinion, c'est un aveu d'échec du régime dans sa finalité. Une finalité qui le légitimait et qui excusait ses fiascos multisectoriels. L'aveu est d'autant plus ahurissant qu'il est le fait de celui qui, il y a plus de quinze ans, inventait "le terrorisme résiduel".
Un tel constat ne peut être lâché ainsi, avec quelque nonchalance, vingt ans après les premières manifestations sanglantes du terrorisme et après vingt ans de sacrifices, de concessions, d'investissements et de discours. Nous sommes certes dans un système de pouvoir
qui se pérennise du fait même
qu'il a proscrit le principe du bilan politique. Mais il s'agit là d'une finalité nationale qui, ces douze dernières années surtout, a justifié toutes les désastreuses dérives nationales : la fraude électorale, le retour du culte de la personnalité, la restriction poussée des libertés, la répression forcenée, l'humiliation des Patriotes et des victimes du terrorisme et l'empressement autour des terroristes et de leurs parrains idéologiques…
Tout un régime indéfiniment reconduit dédié à "la paix et à la réconciliation" pour aboutir à l'annonce d'une "progression" du terrorisme ! Maintenant que cette illusion à trois mandats est tombée quel os aurons-nous à ronger ? Ah ! les réformes politiques ?
musthammouche@yahoo.fr
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Edition du Mardi 06 Septembre 2011 Actualité Toujours à l'écoute de ses clients et soucieuse de mettre à leur disposition les meilleures formules, Nedjma enrichit sa gamme inédite de services et lance, en exclusivité son nouveau service d'envoi de SMS : Gmail SMS.
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Ce service innovant, fruit d'un partenariat entre Google et Wataniya Télécom Algérie-Nedjma, permet à un client détenteur d'un compte Gmail d'envoyer des SMS gratuitement, à partir de ce compte vers les numéros Nedjma. Après activation des paramètres d'envoi de SMS de son compte Gmail, le client, dispose d'un quota initial de 50 SMS gratuits. Pour chaque SMS reçu, le client bénéficie de cinq autres qui s'ajouteront aux SMS restants dont le nombre est plafonné à 50 SMS.
Aussi, l'utilisateur peut, à tout moment, désactiver le service d'envoi de SMS en modifiant les paramètres de son compte Gmail. Le service Gmail offre également la possibilité au client de bloquer la réception des SMS sur son mobile.
L'envoi des SMS via le compte Gmail et la réception des SMS sur le mobile sont gratuits. Avec son service Gmail SMS, Nedjma, donne à ses clients la possibilité de communiquer plus, aux moindres coûts.
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Actualité "Avec mon collègue Manuel Lopez Blanco, j'offrirai aujourd'hui à Alger l'expertise et les moyens financiers de l'Union européenne pour promouvoir la sécurité au Sahel." Le Belge, Gilles de Kerkhove, a été nommé il y a quatre ans par Javier Solana "coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme" et, au cours d'une conférence de presse, il a tenu hier à faire le point de son action à l'approche de la commémoration du 11 septembre 2001.
Actualité "La décision de suspendre le financement des projets dans le secteur du transport est en première instance, une mesure préventive pour protéger les jeunes, accompagnée d'une action de redéploiement vers d'autres créneaux." C'est ainsi qu'a expliqué, hier, le directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), Mourad Zemali, la décision portant réorientation, au titre de l'année 2011, des projets de transport et de location de voitures, introduits par les jeunes demandeurs d'emploi.
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Pour ce professeur à l'université catholique de Louvain, il ne fait aucun doute que nous avons assisté au cours de cette décennie à "l'échec du projet d'Al-Qaïda dans le monde". À la lumière des évènements qui ont secoué récemment le monde arabe demandant plus de liberté sans violence, on assiste aussi, selon le conférencier, à un échec d'Al-Qaïda mais les menaces se sont néanmoins "complexifiées" bien que, pour le "Monsieur Anti-terroriste des 27" une "attaque de l'ampleur du 11 septembre ne soit plus possible".Gilles de Kerkhove a toutefois précisé que des groupes affiliés à Al-Qaïda se sont révélés plus dangereux en Arabie Saoudite, au Yémen et en Somalie.En fait, pour le coordinateur européen de la lutte antiterroriste, il ne fait aucun doute qu'Al-Qaïda "s'africanise" comme on a pu le constater au Nigeria et dans d'autres pays africains. Cette première menace, à laquelle il faut joindre le fait que des citoyens qui vivent en Europe se rendent au Yémen, au Pakistan ou en Somalie pour être formés et combattre ensuite revenir en Europe, complique la tâche des services de renseignement. À une question posée par notre journal sur la présence d'Aqmi au Sahel et sur les propositions qu'il compte soumettre lors de la réunion à Alger sur la sécurité au Sahel, Gilles de Kerkhove a insisté sur le rôle des rebelles en Libye. Selon le coordinateur européen de la lutte antiterroriste, "des rebelles en Libye ont eu accès à des armes, des mitrailleuses et même à des missiles sol-air, ce qui peut contribuer à déstabiliser la région". En fait, "Aqmi dépasse le premier cercle vers le Tchad et le Sénégal. Le groupe affilié à Al-Qaïda s'africanise et se révèle dangereux en raison des rançons collectées". Pour Gilles de Kerkhove, il semble aussi que de manière indirecte, le terrorisme dans la région bénéficie du trafic de la drogue. En conséquence, il fournit des aides aux populations en participant à diverses festivités comme des mariages. De ce fait, "il s'incruste et s'enracine" dans la région. Pour ce représentant de l'Union européenne à la conférence qui s'ouvre demain à Alger, la lutte contre le terrorisme passe nécessairement par le développement économique de cette région du monde. La réintégration des travailleurs et des mercenaires, le flot récent de Tchadiens, les 500 touareg qui sont arrivés en territoire algérien montrent à suffisance qu'il convient d'octroyer de nouveaux moyens pour promouvoir la sécurité au Sahel. L'Algérie joue déjà un rôle important avec le centre créé à Tamanrasset mais nous voudrions promouvoir une académie sahélo-saharienne et un pôle à Nouakchott.
L'Union européenne pourrait aussi aider à la concrétisation du plan malien de redéploiement prévoyant la création de 7 à 10 bases militaires auxquelles seraient joints des services de santé. "Ce support, nous le voulons sans aucune volonté hégémonique", a encore précisé Gilles de Kerkhove.
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Contacté par téléphone, M. Zemali a noté que cette décision "limitera le risque d'échec des projets bénéficiant des avantages du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes en tenant compte des données recueillies sur le marché et les besoins et des potentialités de chaque région et permettra également l'émergence de microentreprises dans d'autres secteurs tels que le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique et l'industrie de transformation, en tant que secteurs prioritaires, l'agriculture, l'artisanat et les petits métiers". Dans cette perspective, le responsable de l'agence précise que les jeunes, qui opteront pour un changement d'activité, auront la priorité dans le financement de leur projet.
Interrogé sur les raisons ayant conduit cette décision de réorientation des projets, notre interlocuteur fera observer que "faisant suite à une évaluation de l'activité de l'agence au titre des sept premiers mois de l'année, il est apparu qu'un nombre important de dossiers déposés par les jeunes au niveau national s'orientent vers les créneaux de transport de voyageurs, transport de marchandise, de transport frigorifique et de location de voitures, représentant plus de 50% du nombre total de dossiers réceptionnés, tous secteurs confondus". Plus précis, il indiquera qu'"à la fin juillet 2011, le nombre de projets financés dans le transport dépasse les besoins réels du marché dans certaines régions, qui connaît une saturation dans la plupart des wilayas". Et la poursuite du financement de microentreprises dans ce secteur, sans en déterminer les besoins et les marchés potentiels, "ne peut aboutir qu'à l'échec d'une grande partie de ces projets", précise-t-il encore à ce sujet, avant de noter l'impératif de procéder à la régulation de la demande. Comment ? "En tenant compte des possibilités qu'offre le marché et des spécificités des régions, en coordination avec les autorités locales et le secteur des transports", lance-t-il.
Dans ce cadre, M. Zemali estime que l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes a pour mission principale de soutenir, de conseiller et d'accompagner les jeunes promoteurs dans le cadre de la mise en œuvre de leur projet d'investissement.
"À ce titre, elle se doit de réguler la demande lorsque celle-ci s'avère inopportune dans un but d'assurer au maximum la réussite des projets initiés et financés et de minimiser les risques d'échec". Questionné, par ailleurs, à propos des régions dont le marché n'est pas saturé, le DG de l'Ansej note que "cette mesure ne concerne pas les régions pour lesquelles le besoin se fait toujours ressentir, à l'exemple des wilayas du Sud de certaines wilayas des Hauts-Plateaux ainsi que les zones déshéritées". Quid des projets déposés et des projets validés par les comités locaux de sélection, de validation et de financement des projets d'investissement, qui n'ont pas encore occasionné des frais liés à la création de l'entreprise ? Sur cette question, "il est procédé, au niveau local, à la convocation des jeunes porteurs de projets en vue, d'opter pour une autre activité, ou le cas échéant d'attendre l'année 2012 pour bénéficier du financement de leurs projets", souligne-t-il.
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