Edition du Mardi 15 Mars 2011

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LE RADAR

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RADAR (Mardi 15 Mars 2011)

Elle est due au versement des rappels
PĂ©nurie de billets dans les bureaux de poste
Par : Rubrique Radar 
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 Dans la plupart des bureaux de poste Ă  Alger, les liquiditĂ©s ne sont plus monnaie courante. C’est vĂ©ritablement la croix et la banniĂšre pour les citoyens d’effectuer des retraits Ă  vue. Renseignement pris, cette pĂ©nurie de billets est due en grande partie au versement des rappels en faveur des policiers. Comme ces rappels sont consĂ©quents, les retraits massifs ont eu pour effet de provoquer une pĂ©nurie de billets. EspĂ©rons qu’elle sera passagĂšre.




RADAR (Mardi 15 Mars 2011)

insertion professionnelle des handicapés
L’instruction de Tayeb Louh
Par : Rubrique Radar 
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À l’occasion de la JournĂ©e nationale du handicapĂ©, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la SĂ©curitĂ© sociale a adressĂ©, hier, pour exĂ©cution, une instruction aux directeurs gĂ©nĂ©raux de la Cnac, de l’Anem, de l’Ansej et de la CNAS et Ă  l’ensemble des directeurs de l’emploi au niveau des wilayas pour les inviter Ă  participer Ă  la prise en charge des handicapĂ©s. Cette instruction demande aux responsables des institutions concernĂ©es de rĂ©server aux handicapĂ©s au moins un taux de 1% de l’effectif total annuel du programme d’aide Ă  l’insertion professionnelle (Daip), ainsi qu’au moins 1% du programme annuel de crĂ©ation Ă  travers le dispositif Ansej et Cnac

 

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Edition du Mardi 15 Mars 2011

Chronique

La situation libyenne, la communauté internationale et nous
 

La Ligue arabe a donnĂ© son feu vert Ă  la crĂ©ation d’une “zone d’exclusion aĂ©rienne” en Libye. L’AlgĂ©rie s’est distinguĂ©e, avec la Syrie, en s’opposant Ă  la dĂ©cision non avec un certain embarras : en rappelant qu’une telle mesure “est du seul ressort du Conseil de sĂ©curitĂ© et ne saura en aucune maniĂšre ĂȘtre prise en dehors de ce cadre, et conformĂ©ment aux mĂ©canismes et mesures de la Charte des Nations unies”. Medelci montre que le mieux aurait Ă©tĂ© que la rĂ©union ne l’obligeĂąt pas Ă  se prononcer sur un tel projet.
AprĂšs avoir invoquĂ© le sempiternel argument de la non-ingĂ©rence, le ministre dĂ©crit la situation en Libye comme un Ă©tat de guerre civile oĂč “il y a une opposition armĂ©e entre une partie de la population et une autre” ! Et ce contexte oĂč “l’usage des armes est devenu incontrĂŽlable” crĂ©e un risque terroriste.
C’est mĂȘme Ă  Kadhafi qu’il emprunte la thĂšse du risque terroriste : “Le guide libyen le dit lui-mĂȘme, il y a une menace terroriste”, dĂ©clare Medelci. Et si Kadhafi l’a dit
. L’évolution de la situation ne serait donc pas le rĂ©sultat du choix du rĂ©gime pour une rĂ©pression armĂ©e du soulĂšvement populaire ! Certes, l’insurrection s’est prise dans le piĂšge de la “militarisation” tendu par Kadhafi, mais les morts, nombreux, Ă©taient le fait des troupes du rĂ©gime, dĂšs les premiers jours de manifestation. 
De la menace qui pĂšse sur le peuple libyen, dont plusieurs milliers ont dĂ©jĂ  perdu la vie, il n’en est pas question, chez Medelci. Faut-il donc laisser le rĂ©gime libyen poursuivre sa contre-offensive, dans les termes qu’il a choisis, c'est-Ă -dire en pilonnant et en bombardant les villes et villages insurgĂ©s jusqu’à Benghazi et Tobrouk ?
Au demeurant, et malgrĂ© la bĂ©nĂ©diction de la Ligue arabe pour une “zone d’exclusion aĂ©rienne”, il est trop tard pour Ă©conomiser des vies. Trop de temps perdu dans les gesticulations et les hĂ©sitations internationales.
La question de la “zone d’exclusion aĂ©rienne” sera bientĂŽt dĂ©passĂ©e.
La Libye entrera dans une nouvelle phase, avec un dictateur dĂ©finitivement dĂ©pourvu de toute lĂ©gitimitĂ© aux yeux de la communautĂ© internationale et de beaucoup d’états arabes, sinon l’AlgĂ©rie, la Syrie, le Soudan et le YĂ©men, si le prĂ©sident Saleh est encore en poste. Que l’on se place dans le contexte immĂ©diat ou l’aprĂšs-reconquĂȘte, c’est d’un peuple en danger qu’il s’agit. Si les forces loyales au “guide” parviennent Ă  Benghazi, on risque d’assister Ă  un petit Stalingrad. Pas besoin d’ĂȘtre stratĂšge pour prĂ©voir que Kadhafi aura besoin d’entretenir le dĂ©sordre pour dĂ©tourner l’intĂ©rĂȘt international de sa personne.
Medelci a avouĂ©, un jour, n’avoir pas Ă©tĂ© “assez intelligent” au ministĂšre des Finances, il risque de rĂ©cidiver aux Affaires Ă©trangĂšres quand on s’apercevra, peut-ĂȘtre, un jour que l’AlgĂ©rie a oubliĂ© le peuple libyen quand elle considĂ©rait la crise du pays voisin.
C’est vrai que nous n’avons pas un rĂ©gime Ă  comprendre une rĂ©volution pour la dĂ©mocratie. Et qui craint par-dessus tout la pĂ©dagogie de la rĂ©volte populaire. Il a dĂ©jĂ  donnĂ© des gages sanglants sur son penchant pour la rĂ©pression des mouvements de protestation. C’est donc par cohĂ©rence doctrinale qu’entre sauver Kadhafi ou un maximum de Libyens, il a choisi de tenter de sauver Kadhafi.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr           www.liberte-algerie.com

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Edition du Mardi 15 Mars 2011

Editorial

Prise de conscience
 

Par : Omar Ouali 


Le mouvement de protestation qui s’est gĂ©nĂ©ralisĂ© dĂ©passe aujourd’hui le simple retrait du fameux dĂ©cret prĂ©sidentiel de dĂ©cembre 2010. C’est devenu une revendication, somme toute, mineure, voire caduque.

Une centaine d’étudiants venus de plusieurs rĂ©gions du pays ont poussĂ© leur audace, hier, jusqu’à tenir un rassemblement Ă  proximitĂ© de la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Il y a indiscutablement dans leur action une symbolique forte. C'est-Ă -dire qu’ils ont dĂ©cidĂ© de s’en remettre, en dernier ressort, au prĂ©sident de la RĂ©publique, dans l’espoir d’ĂȘtre entendu. Car, visiblement, les engagements du ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et ses collaborateurs, qui se sont rĂ©pandus cette semaine en assurances Ă  tout-va, n’ont pas l’air d’avoir convaincu la communautĂ© estudiantine. Sinon, comment expliquer alors la persistance de la grĂšve dans les campus. 
En fait, le mouvement de protestation, qui s’est gĂ©nĂ©ralisĂ©, dĂ©passe aujourd’hui le simple retrait du fameux dĂ©cret prĂ©sidentiel de dĂ©cembre 2010. C’est devenu une revendication, somme toute, mineure, voire caduque. Ce dĂ©cret, passĂ© Ă  l’as par souci d’apaisement dans le contexte d’effervescence gĂ©nĂ©ralisĂ©e que vit l’AlgĂ©rie, outre qu’il nous renseigne sur le mode bureaucratique qui prĂ©vaut dans la gestion des cursus, est surtout rĂ©vĂ©lateur du profond malaise dans lequel se dĂ©bat l’institution universitaire algĂ©rienne, tout comme l’école, depuis des annĂ©es. 
Les Ă©tudiants, qui sont montĂ©s Ă  la PrĂ©sidence, et c’est heureux de les entendre le crier, ont appelĂ© Ă  une formation de qualitĂ©. C’est la preuve qu’ils ont pris conscience que leurs diplĂŽmes ne sont plus, et depuis dĂ©jĂ  fort longtemps, ces sĂ©sames qui ouvrent les portes de l’emploi. Une prise de conscience qui ne semble pas ĂȘtre (hĂ©las !) partagĂ©e par les responsables de l’enseignement qui, eux, croient crĂ©er l’illusion de performance et de qualitĂ© en dĂ©cidant au pied levĂ© de crĂ©er (s’il vous plaĂźt !) de grandes Ă©coles.
Non et non ! La grandeur de l’universitĂ©, ce n’est pas une affaire de dĂ©crets pris dans les bureaux capitonnĂ©s et climatisĂ©s. Ce n’est pas une affaire de places pĂ©dagogiques ouvertes chaque annĂ©e. Ce n’est pas une question d’enveloppes budgĂ©taires. La farandole des statistiques, un exercice qu’affectionnent particuliĂšrement nos ministres, ne convainc plus grand monde.
L’universitĂ© algĂ©rienne, pour se hisser au niveau des standards internationaux et pour ĂȘtre un jour la locomotive de l’évolution de notre sociĂ©tĂ© vers la modernitĂ©, doit rompre avec la dĂ©magogie et le populisme qui ont fait d’elle, depuis la fin des annĂ©es soixante-dix, un espace gĂ©omĂ©trique de la mĂ©diocritĂ©.


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Edition du Mardi 15 Mars 2011

Actualité

La CNCD-Barakat Ă  l’épreuve du terrain
Plusieurs rassemblements prévus dans les prochains jours

Par : Karim Kebir 


DestinĂ©e Ă  la prĂ©sentation de la charte Ă©laborĂ©e par cette structure, la confĂ©rence a Ă©tĂ© dominĂ©e par la scission avec l’autre aile de la CNCD et les moyens pratiques Ă  mettre en Ɠuvre pour mettre “à genoux le systĂšme”.

La Coordination nationale pour le changement et la dĂ©mocratie Barakat (CNCD-Barakat), autre aile de la structure nĂ©e dans le prolongement de la rĂ©volte de janvier dernier, regroupant quelques syndicats, des associations et des mouvements de la sociĂ©tĂ© civile, a dĂ©cidĂ© d’organiser plusieurs rassemblements dans les prochains jours, ont annoncĂ© hier ses animateurs lors d’une confĂ©rence de presse animĂ©e au siĂšge de la Ligue algĂ©rienne de dĂ©fense des droits de l’Homme (LADDH) Ă  Alger. Deux rassemblements sont prĂ©vus le
17 mars prochain Ă  Oran et Ă  GhardaĂŻa.
Le 18 mars, un rassemblement est prĂ©vu Ă  Annaba, tandis qu’à Alger, il est prĂ©vu pour le 25 mars Ă  la salle Atlas. ParallĂšlement, cette structure entend apporter son soutien au rassemblement de la Coordination des chĂŽmeurs, prĂ©vu le 20 mars Ă  la place des Martyrs, ainsi qu’à la marche projetĂ©e par des “facebookistes”, le 19 mars Ă  partir de la Grande-Poste en direction du siĂšge de la prĂ©sidence de la RĂ©publique. “Nous ne pouvons pas dĂ©crĂ©ter un changement que la sociĂ©tĂ© ne comprendrait pas. Il faut un travail de clarification et d’explication du sens Ă  donner Ă  ce changement”, a expliquĂ© Khelil Abdelmoumene, membre de la LADDH.
DestinĂ©e Ă  la prĂ©sentation de la charte Ă©laborĂ©e par cette structure, articulĂ©e autour d’une dizaine de points, la confĂ©rence a Ă©tĂ© dominĂ©e par la question inhĂ©rente Ă  la scission avec l’autre aile oĂč siĂšgent les partis politiques et les moyens pratiques Ă  mettre en Ɠuvre pour mettre “à genoux le systĂšme”. “Si on veut que les gens marchent derriĂšre nous, il faut leur expliquer notre vision sur les problĂšmes du chĂŽmage, les droits de l'Homme, les libertĂ©s. Certains ne voulaient pas faire ce travail”, a affirmĂ© de son cĂŽtĂ© Nassera Dutour de SOS-Disparus. Mais concrĂštement, comment faire tomber le systĂšme ? “Nous sommes conscients que le changement va prendre du temps. Notre
mouvement s'inscrit dans la durĂ©e. Nous allons prendre le temps qu'il faut pour rĂ©aliser nos objectifs”, explique Abdelmoumene Khelil. InterrogĂ© pour savoir si la CNCD-Barakat est disposĂ©e Ă  dialoguer avec le pouvoir au cas oĂč celui-ci l’y inviterait, certains animateurs se sont montrĂ©s formels. “On ne peut pas dialoguer avec un pouvoir Ă  qui on demande de partir”, a indiquĂ© Nassera Dutour.
Se dĂ©finissant comme espace autonome regroupant des syndicats, des associations et mouvements de la sociĂ©tĂ© civile, la CNCD-Barakat se fixe comme objectifs notamment de lutter “pour la fin du rĂ©gime politique actuel”, “l’édification d’une dĂ©mocratie rĂ©elle, d’un pouvoir civil et d’un État de droit”, “la reconnaissance de la volontĂ© populaire Ă  travers des Ă©lections libres et transparentes”, “la lutte contre la marginalisation de la jeunesse”. D’autres revendications dĂ©fendues par certains partis politiques sont Ă©galement reprises, comme “la rĂ©conciliation nationale fondĂ©e sur l’établissement de la vĂ©ritĂ© et de la justice”, ainsi que la “construction d’un Maghreb des peuples dĂ©mocratiques”.


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Edition du Mardi 15 Mars 2011

Actualité

La CNCD organise des marches en AlgĂ©rie et Ă  l’étranger
Elles auront lieu Ă  la date symbolique du 19 mars

Par : Arab Chih 


L’empĂȘchement musclĂ©, par la police, des prĂ©cĂ©dentes tentatives de marches n’a pas eu raison de la dĂ©termination de la Coordination nationale pour le changement et la dĂ©mocratie (CNCD) qui compte faire de la journĂ©e du 19 mars, FĂȘte de la victoire du peuple algĂ©rien sur le colonialisme au prix d’un immense sacrifice, un moment de mobilisation sans prĂ©cĂ©dent : plusieurs marches seront organisĂ©es Ă  travers le territoire national et mĂȘme Ă  l’étranger. “Le 19 mars 1962, le peuple algĂ©rien a rĂ©cupĂ©rĂ© son territoire aprĂšs un combat hĂ©roĂŻque. Il aspirait Ă  vivre dans la paix, la dignitĂ© et la libertĂ©. La CNCD appelle l’ensemble des AlgĂ©riennes et des AlgĂ©riens Ă  organiser des marches le 19 mars 2011 dans les wilayas et dans l’émigration, chacun selon ses possibilitĂ©s, pour la libĂ©ration de notre peuple”, a annoncĂ© la CNCD, dans un communiquĂ© rendu public hier. Analysant ses actions passĂ©es, la CNCD explique que “les marches d’Alger et de l’intĂ©rieur, mĂȘme rĂ©primĂ©es et empĂȘchĂ©es, sont un dĂ©fi politique lancĂ© au pouvoir et une ouverture pour la poursuite des luttes dĂ©mocratiques qui doivent enfin donner une suite digne et fidĂšle aux sacrifices consentis par le peuple algĂ©rien pour sa libĂ©ration du colonialisme”. “Dans un climat national, rĂ©gional et international marquĂ© par l’accĂ©lĂ©ration de l’histoire en faveur de l’élimination des dictatures, la coordination a maintenu une prĂ©sence politique et une mobilisation citoyenne pendant un mois et demi dans la capitale malgrĂ© un exceptionnel dĂ©ploiement des forces de sĂ©curitĂ© qui impose chaque samedi Ă  Alger un vĂ©ritable Ă©tat de siĂšge”, rappelle la CNCD, qui critique vertement le pouvoir de Bouteflika, l’accusant de s’employer, Ă  coups de manƓuvre et de divisions, Ă  sauver un systĂšme condamnĂ© au lieu de s’inscrire dans la marche de l’histoire. “Au lieu de rĂ©pondre aux revendications lĂ©gitimes du peuple algĂ©rien, le pouvoir, refusant de voir la rĂ©alitĂ© de son bilan et les exigences mondiales, manƓuvre pour gagner du temps ; espĂ©rant diviser et user les AlgĂ©riens en vue de tenter encore une fois de pĂ©renniser le systĂšme”, dĂ©noncent les partisans du changement. Doutant de la bonne foi des autoritĂ©s, les animateurs de la CNCD estiment que les derniĂšres dĂ©cisions prises par le gouvernement pour calmer un tant soit peu une rue algĂ©rienne en Ă©bullition sont de la poudre aux yeux. “L’annonce factice de la levĂ©e de l’état d’urgence, aussitĂŽt reniĂ©e, trouve son prolongement dans des promesses dĂ©magogiques faites Ă  toutes les catĂ©gories sociales en lutte qui ne connaĂźtront aucune concrĂ©tisation”, prĂ©vient la coordination. AprĂšs avoir rappelĂ© l’objectif principal qu’elle s’est fixĂ© dĂšs sa naissance, Ă  savoir “parvenir Ă  une transition dĂ©mocratique libĂ©rant le peuple algĂ©rien d’un systĂšme politique archaĂŻque, violent et corrompu qui a dĂ©tournĂ© Ă  son profit la guerre de LibĂ©ration”, la CNCD conclut qu’elle est “plus que jamais mobilisĂ©e pour le changement du systĂšme et non un changement dans le systĂšme”.


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15/03/2011
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