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La ville de Sétif, pourtant connue pour sa généreuse pluviométrie, souffre, ces derniers temps, de la rareté du précieux liquide. Les Sétifiens, notamment les habitants de la ville, sont contraints à guetter le robinet la nuit. Et ce n’est qu’à partir de 2 heures du matin que les premières gouttes arrivent. Mais à peine le temps de remplir quelques ustensiles, comme aux temps des tristes pénuries, que c’est à nouveau de l’air dans les robinets, pour les habitants, obligés d’interrompre leur sommeil pour quelques gouttes d’eau. Cette situation est certainement imputable à ce qui se passe actuellement à l’ADE de Sétif.
Autant que le dentiste, les deux patients qui attendaient leur consultation ce jour-là, sont restés ébahis quant à cette sollicitation relevant plutôt du saugrenu. Vraisemblablement démuni financièrement et au lieu de commander une prothèse dentaire à la taille de sa bouche, un édenté, d’un certain âge, a jugé plus opportun de verser dans la récupération d’organes. Aussi, a-t-il tenté d’essayer le dentier d’un proche, décédé depuis quelques semaines. Comme “l’appareil” ne seyait pas à son aisance, le vieil homme était convaincu qu’il y avait possibilité d’adapter cette prothèse en … “évasant légèrement les mâchoires” ! “Désolé ! Je ne dispose pas de cette machine qui évase et qui rétracte les mâchoires !”, l’a éconduit, gentiment, le dentiste de Bouguirat qui, sous l’insistance, l’a orienté vers un collègue de la même localité relevant de la wilaya de Mostaganem.
L’agroalimentaire contribue à raison de 50% du PIB industriel et à 41% de la valeur ajoutée. Il offre 71 000 emplois et génère un chiffre d’affaires de 300 millions de dinars.
L’agroalimentaire reste la branche la plus dominante du secteur industriel national. Ce sous-secteur contribue à raison de 50% du PIB (Produit intérieur brut) industriel et à 41% de la valeur ajoutée. Le chiffre d’affaires qu’il a généré est estimé à plus de 300 milliards de DA. Plus de 71 000 personnes exercent également des activités dans ce créneau. L’importance de cette branche réside dans le fait qu’elle met à la disposition du citoyen des produits destinés à sa consommation quotidienne. Ainsi, les principaux produits alimentaires consommés par les ménages algériens sont entre autres, les blés et dérivés, les laits et produits laitiers, les huiles, le sucre, les fruits et légumes, les viandes (rouges et blanches), le concentré de tomate, les légumes secs, le café… La couverture des besoins est assurée par l’offre qui émane des opérateurs économiques publics et privés, à partir de la production nationale et/ou de l’importation. Concernant la consommation moyenne nationale de la semoule et de la farine, elle est estimée respectivement à 24 millions de quintaux (q) et 25 millions de q. La satisfaction des besoins est assurée, selon les résultats d’une étude réalisée par le ministère du Commerce sur l’approvisionnement du marché national en produits alimentaires de large consommation, par 407 unités de trituration de blés dont 351 privées. Les capacités de trituration des minoteries est de l’ordre de 255 987 q/jour alors que celle des semouleries est évaluée à 186 434 q/j. “Globalement, les capacités annuelles de trituration sont de 100 millions de quintaux en semoule et farine qui représentent plus du double des besoins du marché intérieur estimés à 49 000 000 de q”, souligne-t-on dans cette étude. Pour le lait, la consommation moyenne nationale est de l’ordre de 3,5 milliards de litres/an dont 2 milliards de litres de lait cru, 500 millions de litres de lait en poudre et 1,2 milliard de litres de lait en sachets. “Il faut noter que 50% de la consommation du pays provient de l’importation et l’Algérien consomme plus de lait qu’il n’en produit (110 litres/an contre 70 l au Maroc, 98 l en Tunisie)”, expliquent les experts qui ont mené cette étude. Le réseau de production à travers le territoire national est constitué de 107 usines dont 16 unités relevant du Groupe public Giplait qui détient 40% de parts de marché. Les 60% restants appartiennent aux 91 laiteries privées. Par ailleurs, la consommation moyenne nationale en huiles alimentaires est de l’ordre de 400 000 tonnes environ, soit 360 millions de litres par an et une consommation de 15 litres/habitant/an. L’essentiel de la production est issu des huiles brutes transformées au niveau de l’usine de Cevital qui représente 75% de la production nationale. Le reste, soit 25%, est partagé entre les unités de Cogral (ex-Encg), Afia, Kouninef, Zinhor (Oum El-Bouaghi), Prolipos (Aïn M’lila).
Importations : l’incontournable palliatif En ce qui concerne le sucre, l’Algérie consomme 1,1 million de tonnes correspondant à une consommation de plus de 30 kg par habitant/an contre 18 à 20 kg au niveau mondial. Ce qui place notre pays parmi les dix plus gros consommateurs mondiaux. Le raffinage du sucre roux est assuré par Cevital avec 750 000 tonnes/an environ. Les 350 000 tonnes restantes proviennent des importations. L’Algérie consomme en moyenne 340 000 tonnes de viandes rouges (10 kg/hab/an) et 240 000 tonnes de viandes blanches (7kg/hab/an). La production moyenne annuelle est de l’ordre de 300 000 tonnes de viandes rouges ovines et bovines avec des importations d’appoint de 40 000 tonnes de viandes bovines congelées soit 12% de la consommation. Ce qui ramène l’offre à 340 000 tonnes. À cette quantité, s’ajoutent 240 000 tonnes de viandes blanches (poulet et dinde) issues totalement de la production avicole locale. L’on recense dans la filière avicole 1 950 producteurs privés qui activent dans l’élevage, l’abattage et l’importation et la Société de gestion des participations Proda. Sur le registre des fruits et légumes frais, l’offre globale est de l’ordre de 9 millions de tonnes environ dont 5,5 millions de tonnes de fruits frais et 3,5 millions de tonnes de légumes. “Les légumes frais sont issus totalement de la production nationale alors que pour les fruits, des importations d’appoint sont acquises annuellement avec en moyenne 250 000 tonnes orientées essentiellement sur la banane et les pommes”, révèle cette étude. Pour les produits dont les besoins locaux ne sont pas satisfaits par la production nationale, les pouvoirs publics recourent au marché international. À ce propos, les importations de blé dur sont estimées à 1,25 million de tonnes en 2009 dont près de 600 000 tonnes par l’OAIC, soit 45% et près de 700 000 tonnes œuvre d’opérateurs privés, à savoir 55%. Pour le blé tendre, l’Algérie a importé 2,5 millions de tonnes dont plus de 2,3 millions de tonnes par l’OAIC, alors que 206 000 tonnes sont assurées par des privés. Ainsi le privé contribue à raison de 8% dans ces opérations alors que 92% sont importés par l’office. Durant l’exercice précédent, il a été importé 190 755 tonnes de poudre de lait dont près de 63 000 tonnes par l’Onil et environ 64 000 tonnes par des opérateurs privés. Les deux secteurs contribuent par conséquent, de manière équitable, à la couverture des besoins du marché national pour ce produit.
Edition du Mardi 17 Août 2010
Actualité
Les urgences des CHU doivent se redéployer
Une instruction ministérielle prévient à l’occasion de ramadhan
Par : Y. A.
Une instruction ministérielle invite les responsables des structures sanitaires à redéployer leurs services, notamment les services des urgences, particulièrement en cette période de Ramadhan. À Tizi Ouzou, le service des urgences du CHU Nedir-Mohamed connaît une pression croissante en pareille période, où les accidents de la circulation sont légion. C’est un service qui fonctionne au-delà de ses capacités, avec tous les désagréments que l’on sait. Autant dire qu’il est déjà saturé, ce qui a remis au goût du jour la revendication d’inscription d’un nouveau CHU pour la wilaya de Tizi Ouzou. Une revendication portée à bras le corps par les élus notamment. En attendant, l’administration de l’hôpital travaille à remettre de l’ordre dans ce service. C’est suite à une note ministérielle datant du mois de juillet au sujet du renforcement des équipes au niveau des services des urgences à l’occasion du mois de carême que la direction générale du CHU a tracé un projet de redéploiement du PU (pavillon des urgences) avec ses deux compartiments chirurgie et médecine. Première nouveauté, un groupe de spécialistes a été mobilisé à l’occasion, nous apprend le directeur général du CHU. Outre le renforcement du personnel, des moyens adéquats ont été mobilisés pour humaniser le service. “Nous allons ouvrir cinq salles opératoires”, affirme le professeur Ziri. Selon ce dernier, tous les malades seront pris en charge. Durant le mois de Ramadhan, les urgences connaissent une grande affluence, d’où la mobilisation suscitée par la note du ministre de tutelle. En revanche, le PU du service de pédiatrie est tout simplement dépassé. Son chef de service révèle que le PU dispose de 24 lits, alors que sa capacité d’accueil théorique est de 8 lits. Avec tous les moyens nécessaires, la prise en charge ne sera pas idéale si la capacité d’accueil demeure telle quelle. D’aucuns plaident pour le renforcement des structures sanitaires de la périphérie pour “désengorger” un tant soit peu le CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou.
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