Edition du Mercredi 06 Juillet 2011

 


Edition du Mercredi 06 Juillet 2011

La 32

Légère secousse tellurique à l’est d’Alger
L’épicentre localisé près de Aïn Taya

Un tremblement de terre d'une magnitude de 3,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter s'est produit hier à 16h49 locales (15h49 GMT) non loin d'Alger, a annoncé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). 
L'épicentre du séisme a été localisé à 11 km au sud-ouest de Aïn Taya, dans la banlieue est d'Alger, précise la même source.

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 LE RADAR

Par : Rubrique Radar 
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Edition du Mercredi 06 Juillet 2011

RADAR

La rumeur rentre en action
Résultats du BAC

Par : Rubrique Radar 


Des citoyens nous ont appelés hier pour exprimer leur colère au sujet des fuites concernant les résultats du bac. “Ce n’est pas normal que certains pistonnés soient informés juste après les délibérations et que les autres soient obligés d’attendre avec la pression et l’angoisse que cela provoque pour le candidat et son entourage familial”, dénonce une mère de famille, enseignante qui attend les résultats de sa fille. Contacté hier par nos soins, le conseiller à l’information du ministère de l’Éducation, M. Boumaraf, a démenti “catégoriquement” l’existence de quelque résultat que ce soit, qualifiant de “rumeur” ce qui se raconte à ce sujet. “Les résultats seront transmis à l’Office national des examens et concours”, explique M. Boumaraf en insistant sur le fait que le ministre a donné des instructions fermes au directeur de l’Onec pour empêcher les fuites. Des sanctions seront prises contre les auteurs des fuites, insiste encore notre source, qui précise que si fuite il y a, elle n’est pas le fait du ministère. www.liberte-algerie.com

 

Par : Rubrique Radar 
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Dilem du Mercredi 06 Juillet 2011 | Vu 190 fois

 

 

 


Edition du Mercredi 06 Juillet 2011

Chronique

Jeunesse, histoire et système


L’éditorial de notre confrère El Moudjahid appelait, hier, à l’occasion du quarante-neuvième anniversaire de l’Indépendance, à accélérer l’écriture de l’Histoire pour que les jeunes, forcément tous nés après 1962, puissent s’y référer et prendre de la graine de la génération de Novembre.
Le journal se félicite, à l’occasion, que quelques livres traitant de sujets relatifs à la période de la Révolution aient été publiés ces derniers temps, sans bien entendu, commenter l’accueil réservé par les détenteurs officiels de la vérité historique et néanmoins révolutionnaires encore en exercice au pouvoir.
L’article qui célèbre l’œuvre révolutionnaire comme elle le mérite : “Le monde entier, pratiquement, saluera comme il se doit une telle performance qui mettra du baume au cœur à tous les autres peuples du continent victimes des affres du colonialisme.” C’est bien la question : pourquoi, malgré l’exemplarité de cette expérience, sinon “quelques dérapages sans conséquences directes sur le cours de la Révolution”, comme le rappelle, fidèle… à la vérité, le quotidien public, “pendant un bon bout de temps, l’histoire est restée un sujet tabou” ? Le journal le regrette, mais ne l’explique pas.
La vérité, c’est qu’il n’y a pas eu de tabou qui a frappé l’écriture de l’Histoire. Et s’il y en a eu, c’est aux historiens d’en assumer le jugement… de l’Histoire. L’Histoire a été, à ce point, profanée qu’elle a servi de marche-pied à tous les opportunistes en mal de légitimité et à tous les laudateurs de circonstances compositeurs d’hymne à hymne au maître du moment.
Mais les jeunes ne s’y sont pas trompés : ils ignorent peut-être l’Histoire, mais ils n’ignorent pas la nature du système. Pour preuve, cette significative réponse d’un jeune à qui on demandait, en 1992, son avis sur la désignation de Mohamed Boudiaf à la tête du HCE : “Je ne le connais pas ; ce doit être un homme honnête.” La religion de la jeunesse, depuis longtemps déjà, mais les régimes qui se sont relayés dans la mainmise sur l’État national refusent de l’admettre : la légitimité révolutionnaire a été largement dilapidée par les pratiques du sérail. La périphrase qui consiste à dire “la Révolution a été grande ; j’ai fait la Révolution, donc je suis un grand” a vécu : le syllogisme a été largement consommé. D’ailleurs parce que les historiographes — les historiens sérieux ne sont pas sponsorisés par la télévision et par des journaux uniques — ont trop écrit… leur histoire.
Ce n’est pas de repères que manquent les jeunes, c’est de crédibilité que manquent leurs dirigeants. Ce déficit de crédit seul explique pourquoi, dans les années 1990, de jeunes Algériens qui ignoraient tout de l’Histoire de l’Asie centrale et du Moyen-Orient se soient plutôt mieux sentis dans le kamis d’hirsutes afghans plutôt que dans l’emblématique kachabia du moudjahid.
Même dans l’appel à la vulgarisation de l’Histoire, l’intention immédiatement politicienne n’est pas absente : “Sans doute et une fois imprégnés de tous ces moments forts et intenses magistralement structurés par leurs illustres devanciers, se seraient-ils sentis autrement plus impliqués dans cette autre œuvre grandiose d’édification nationale”, conclut l’éditorial.
Il restera à convaincre cette jeunesse des retombées sur elle de cette “grandiose œuvre d’édification nationale”. Et là ce n’est plus de l’Histoire.
M. H.

www.liberte-algerie.com

 


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Editorial

La main invisible


Par : Omar Ouali 


L’impact  psychologique de cette attaque est immense et vient épaissir le climat d’insécurité qui sévit dans la région où l’enchaînement d’embuscades, de descentes et autres attaques terroristes fait quasiment partie du train ordinaire
de la vie.  
Lundi, Aïn El-Hammam a été le théâtre d’un attentat spectaculaire qui s’est produit en plein centre-ville. Un policier y a laissé sa vie (hélas !), alors qu’un autre a pu être miraculeusement sauvé par le personnel, admirable, de l’hôpital. Le bilan aurait pu être plus lourd à cette heure où “Michelet”, comme continuent de l’appeler les habitants, regorgeait de monde. En revanche, l’impact psychologique de cette attaque est immense et vient épaissir le climat d’insécurité qui sévit dans la région où l’enchaînement d’embuscades, de descentes et autres attaques terroristes fait  quasiment partie du train ordinaire de la vie.  
Il se trouve que la Kabylie, où autrefois il faisait bon vivre, n’a pas seulement maille à partir avec le terrorisme aujourd’hui.  Elle est également confrontée au phénomène, jusque-là inconnu, des enlèvements. Des dizaines de personnes, souvent des hommes d’affaires qui s’entêtent par amour à vouloir développer une économie sur place, sont “rackettées”, “raptées”, voire tuées. Comme c’était le cas pour le défunt entrepreneur Hend Slimana, dont la mort est symbolique du défi des hommes et des femmes de cette région de l’Algérie qui refusent de capituler. Question de nif !
ll y a là, à n’en point douter, une jonction  de fait entre le terrorisme et le grand banditisme, quand bien même il serait difficile de savoir qui est qui et qui fait quoi, tant le flou est de mise pour ne pas dire entretenu quelque part. Mais toujours est-il que ces deux fléaux (terrorisme et banditisme), qui sapent à la fois la quiétude des citoyens et l’économie locale, sont venus se greffer sur une sorte d’humus produit par le dévoiement du “Printemps noir” dont les effets les plus patents sont aujourd’hui la délinquance, la consommation de la drogue et la prostitution à ciel ouvert, un comble pour une région réputée pour sa moralité légendaire.
Autant de malédictions qui se conjuguent au présent en Kabylie nous amènent, en écho à ce que souligne Aït Ahmed dans son dernier entretien et à ce que dénonce le bureau du RCD de Tizi Ouzou, à se poser au moins la question : y a-t-il une main invisible, via les relais clientélistes locaux, qui orchestre tout cela ? Pour justement faire payer à la Kabylie son refus d’entrer dans le moule du politiquement correct. 
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 Actualité

Par : Salim Koudil
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Actualité

Mohamed Gharbi libéré
La mobilisation citoyenne a fini par payer


Par : Salim Koudil


La fin du calvaire de l’ancien maquisard est aussi la victoire d’une mobilisation citoyenne impressionnante.
Créé le 13 septembre 2010, le collectif LMG (Libérez Mohamed Gharbi) a été sur tous les fronts.
Après 10 ans d’emprisonnement, Mohamed Gharbi, 75 ans, est libre. L’ancien maquisard, devenu Patriote dans les années 1990, avait été arrêté en février 2001 pour le meurtre d’un repenti de l’AIS, à Souk-Ahras, à 615 kilomètres à l’est d’Alger. Un acte qui lui a valu d’être condamné en 2004 à 20 ans de réclusion, avant de voir sa peine aggravée, dans un procès en appel en juin 2009 à une peine de mort. Toutefois, Mohamed Gharbi a obtenu, en décembre dernier, une grâce présidentielle et sa peine a été commuée à 20 ans de réclusion. 
Contacté par Liberté, son fils, Mourad, ne cachait pas sa joie. “C’est vraiment une excellente nouvelle qui nous fait plaisir à nous tous. Enfin, le cauchemar est terminé”, s’est-il réjoui. Peu bavard, il se contentera de nous préciser que son père n’allait pas rentrer directement chez lui. “Il ne viendra pas à Souk-Ahras, il est en route pour Alger”, dit-il, sans plus de précisions. La discrétion de Mourad s’explique par des raisons évidentes de sécurité, peut-être aussi par la crainte de la famille de voir le père assailli par les journalistes, surtout qu’il est très fatigué. Faut-il rappeler qu’il est très malade.
La fin du calvaire de l’ancien maquisard est aussi la victoire d’une mobilisation citoyenne impressionnante. Créé le 13 septembre 2010, le collectif LMG (Libérez Mohamed Gharbi) a été sur tous les fronts. Plusieurs manifestations ont d’ailleurs été organisées depuis plusieurs mois. Que ce soit à Souk-Ahras, à Alger, et même à Paris, le collectif n’a pas cessé de demander la libération de celui qui est désormais identifié à ces deux initiales : MG. C’est cette mobilisation citoyenne qui avait permis de “transformer” la peine de mort en une condamnation à 20 ans de réclusion, alors que le 22 juillet 2010, la Cour suprême confirmait la peine de mort en rejetant le pourvoi de la défense. 
Les jeunes de LMG étaient hier aux anges. Khaled Babaci, 26 ans, membre fondateur, avait beaucoup de mal à formuler ces phrases quand Liberté l’a contacté. “Gharbi est libre et nous avec lui parce que c’est la fin d’une aventure pénible pour tous et qui a été pour nous tous une expérience humaine inoubliable”. Reprenant son souffle, il a insisté à lancer un message : “On a surtout donné un exemple pour que tous les jeunes Algériens arrêtent d’être défaitistes et qu’ils puissent croire en leur capacité de mobilisation sur tout ce qui se passe dans le pays”. Amine Menadi, 29 ans, qui se définit lui-même comme “sympathisant de LMG depuis 2010 et militant engagé depuis janvier 2011”, était tout autant excité. “Pour la première fois de l’histoire de l’Algérie indépendante, des jeunes de l’ère post-indépendance ont eu l’occasion de renvoyer l’ascenseur à ceux qui ont libéré le pays”. Il nous précisa qu’il avait eu vent de la “grande nouvelle” grâce à la famille Gharbi.
“Son fils a reçu un appel de la part du directeur de la prison de Babar à Khenchela, qui lui a demandé de passer prendre son père en gardant l’information secrète pour des raisons de sécurité”. 

 



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05/07/2011
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