Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

 

LE RADAR
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L'Algérie participera à la 31e édition de la Foire internationale du tourisme FITUR, à Madrid, en Espagne, qui se tiendra du 19 au 23 janvier


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Plus de cinquante navires, avec plus de  1 180 marins, ont Ă©tĂ© capturĂ©s par des pirates en 2010, a relevĂ© hier un rapport du Bureau maritime international (BMI), basĂ© Ă  Kuala Lumpur.


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La marche pacifique Ă  laquelle a appelĂ© le RCD pour samedi Ă  Alger vient d’enregistrer un soutien de poids. En l’occurrence, celui de l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour


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Des membres d’une coopĂ©ration immobiliĂšre qui ont engagĂ© des poursuites judiciaires contre un ex-prĂ©sident de l’association qu’ils contestent, ont Ă©tĂ© surpris, hier, d’entendre de la part des autoritĂ©s judicaires Ă  Blida


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Une annĂ©e aprĂšs son dĂ©cĂšs en France pour cause de maladie, l’ex-footballeur international de la JS Kabylie


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Réceptionnées lors de cette rentrée universitaire, la cité des garçons de Boudouaou-El-Bahri et celle des filles de Corso



Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

RADAR

Algérie Télécom porte sa bande passante à 46 gigas
Promettant d’autres extensions

 Dans le but d’amĂ©liorer la qualitĂ© de ses services Internet destinĂ©s Ă  sa clientĂšle rĂ©sidentielle et professionnelle, le groupe AlgĂ©rie TĂ©lĂ©com vient d’augmenter la capacitĂ© de sa bande passante Ă  l’international de 10 gigas. La bande passante d’AlgĂ©rie TĂ©lĂ©com passe ainsi Ă  46 gigas, selon le groupe qui promet d’autres extensions pour le 2e trimestre 2011. Le directeur gĂ©nĂ©ral du groupe public avait assurĂ© que l’annĂ©e 2011 doit ĂȘtre celle du haut dĂ©bit. En augmentant la capacitĂ© de la bande passante, il donne corps en effet Ă  sa promesse.

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Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

Actualité

Un parent de Ben Ali arrĂȘtĂ© Ă  la frontiĂšre algĂ©rienne
Il tentait de fuir vers l’AlgĂ©rie

Par : Hafid Maalem


Des sources sĂ©curitaires, qui ont requis l’anonymat, indiquent que Drid Ben Ali, un membre de la famille du prĂ©sident dĂ©chu Zine El Abidine Ben Ali, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© lundi  soir vers 22h par des Ă©lĂ©ments de l'armĂ©e et de la garde nationale tunisienne alors qu’il tentait de rallier Mzara, une localitĂ© limitrophe avec la frontiĂšre algĂ©rienne. Le dignitaire tunisien se trouvait Ă  bord d'un vĂ©hicule de marque Toyota, immatriculĂ© en AlgĂ©rie, conduit par un ressortissant algĂ©rien rĂ©sidant Ă  Bir El-Ater (TĂ©bessa), lorsque les militaires l'ont interceptĂ©, indiquent nos sources. On n’a pas rĂ©vĂ©lĂ© l'identitĂ© du compagnon de Drid Ben Ali. Toujours selon ces sources, l'arrestation des deux hommes a eu lieu dans des conditions brutales avant que le parent du prĂ©sident tunisien ne soit embarquĂ© de force dans un hĂ©licoptĂšre de la garde nationale tunisienne vers une destination inconnue. 

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Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

Actualité

L’onde de choc dans le monde arabe
5 jours aprÚs la victoire de la révolution du Jasmin

Les opinions arabes observent fascinĂ©es la RĂ©volution tunisienne tandis que leurs pouvoirs prient pour que les dĂ©flagrations populaires n’atteignent pas chez eux ce niveau. Ailleurs, on rĂȘve aussi aux effets dominos de la RĂ©volution du Jasmin, estimant son onde de choc au-delĂ  de son aire gĂ©ographique.
Silence et demi-silence chez les rĂ©gimes arabes face au succĂšs de la RĂ©volution tunisienne alors que la rue arabe, au contraire, applaudit, souhaitant rĂ©aliser Ă  son tour ce que les Tunisiens ont fait et qui n’en reviennent pas d’ĂȘtre le premier peuple arabe Ă  avoir renversĂ© un dictateur. L’attitude des chefs d’État arabes reflĂšte en rĂ©alitĂ© leur propre peur des soulĂšvements populaires.  Hormis des Ă©ditoriaux et articles de la presse indĂ©pendante contre leurs rĂ©gimes autoritaires et corrompus, relayĂ©s par des  rĂ©seaux sociaux, pas de manifestations de solidaritĂ© dans les pays “frĂšres” arabes ont dĂ©cidĂ© unanimement les chefs arabes. À l’exception du “Guide” libyen qui s’est assumĂ© comme Ă  ses habitudes. Pour Kadhafi, ce qui se dĂ©roule chez son voisin serait un non-Ă©vĂšnement : le maĂźtre de Tripoli en place depuis presque 40 ans continue de rĂȘver que Ben Ali est toujours prĂ©sident ! Une schizophrĂ©nie courante chez la plupart de ses homologues. Il est Ă©vident que la plupart des rĂ©gimes arabes sont sous tension face Ă  l'Ă©ventualitĂ© d’une contagion de la RĂ©volution du Jasmin. Mais on ne peut pas dire avec autant de certitude quant cette rĂ©volution va rĂ©ellement se propager, d’autant que les rĂ©gimes ne seront pas pris par surprise, ils sont certainement en Ă©tat d’alerte maximale. En Égypte, le ministre du Commerce et de l’industrie (Rachid Mohamed Rachid, un proche de Moubarak junior pressenti comme successeur de son pĂšre) n’a-t-il pas Ă©cartĂ© l’hypothĂšse d’un scĂ©nario Tunisie pour son pays ?  Mais la victoire des Tunisiens a enflammĂ© les dĂ©bats de toute la rĂ©gion arabe sur les perspectives de changement politique. Des dĂ©bats se sont nouĂ©s au sein des populations, chez les jeunes notamment sur deux thĂšmes : arracher la dĂ©mocratie et inventer un nouveau dĂ©veloppement Ă©conomique pour une vraie justice sociale. Pour le fameux et exaltĂ© chroniqueur saoudien, Abdul Rahman al-Rashed, les Tunisiens ont fait tomber la barriĂšre psychologique de la rĂ©volte contre les pouvoirs. TrĂšs en vogue dans la presse arabe, lui agite le spectre d’une thĂ©orie des dominos par laquelle mĂȘme des pays arabes calmes sont menacĂ©s. Car, malgrĂ© les machines qui rĂ©priment les mĂ©dias du pays au silence, la parole s’est libĂ©rĂ©e mĂȘme dans les pays oĂč les pouvoirs maĂźtrisent totalement l’information. MĂȘme les mĂ©dias officiels sont obligĂ©s de parler de la RĂ©volution tunisienne et de se pencher implicitement sur des questions dĂ©rangeantes. L’explication des manifestions qui explosent çà et lĂ  sur la planĂšte arabe et selon laquelle ce ne seraient que des Ă©meutes de la faim et contre la montĂ©e des prix ou mĂȘme des actes de terrorisme fomentĂ©s par des islamistes radicaux, voire des Ă©trangers, ne tient plus la route au sein des opinions qui revendiquent des changements politiques majeurs au sein de leurs rĂ©gimes concernĂ©s accusĂ©s de gestion politique liberticide, de mauvaise gestion Ă©conomique et de corruption. Et l’autre explication, battue en brĂšche par les Tunisiens, est celle qui posait que les Ă©meutes et manifestations sans direction, cadre ou leadership prĂ©cis, parce que comme dans la Tunisie de Ben Ali, les canaux de dialogue politique sont rĂ©duits aux seules institutions officielles, restaient sans lendemain. Et puis, l’autre leçon assĂ©nĂ©e par la RĂ©volution du Jasmin et qui est importante, car elle balaie toutes les logorrhĂ©es en vogue dans les pays arabes Ă  propos de mains de l’étranger. En outre, les pouvoirs arabes savent qu’ils ne pourront pas rĂ©pondre comme ils l’ont fait dans la dĂ©cennie 1980,  quand des Ă©meutes Ă©conomiques ont conduit Ă  des ouvertures dĂ©mocratiques qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©es, comme en AlgĂ©rie, n’ĂȘtre qu’une parenthĂšse. Dans ces pays, la dĂ©mocratie procĂ©duriĂšre a Ă©tĂ© une prime pour l’islamisme politique.    

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Tunisie: plus de 100 morts en 5 semaines, selon des informations de l'ONU

le 19.01.11 | 15h32

Plus de 100 personnes ont été tuées dans des violences en Tunisie au cours des cinq derniÚres semaines selon des informations compilées par l'ONU sur place, a indiqué mercredi la Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Navy Pillay.
Plus de 100 personnes ont été tuées dans des violences en Tunisie au cours...

Plus de 100 personnes ont été tuées dans des violences en Tunisie au cours des cinq derniÚres semaines selon des informations compilées par l'ONU sur place, a indiqué mercredi la Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Navy Pillay.
"Mon bureau a reçu des informations concernant plus de 100 décÚs au cours des cinq derniÚres semaines, résultant de tirs ainsi que de suicides de protestation et des émeutes dans les prisons durant le week-end", a expliqué Mme Pillay lors d'un point de presse.
Selon les chiffres officiels tunisiens, ce dernier mois d'émeutes populaires qui a balayé le régime autocratique du président Zine El Abidine Ben Ali a fait 78 tués et 94 blessés.

AFP


Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

Actualité

Le gouvernement de transition implose
LES TUNISIENS REJETTENT LES HOMMES DE BEN ALI

Par : Merzak Tigrine


La prĂ©sence de huit ministres de l’ùre Ben Ali au sein du gouvernement Ghannouchi n’a pas Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©e par les Tunisiens, qui sont de nouveau sortis dans la rue hier pour manifester leur rejet de ce cabinet de transition, avec le soutien de la Centrale syndicale, qui en prĂ©cipite la chute avec le retrait de ses trois ministres.

Sous les cris “le nouveau gouvernement ne reprĂ©sente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD”, les Tunisiens ont fait part hier de leur rejet de la nouvelle Ă©quipe gouvernementale de Mohamed Ghannouchi, qui leur rappelle trop l’ùre Ben Ali, selon les manifestants. Ils sont soutenus dans leur revendication par la Centrale syndicale, UGTT, qui a jouĂ© un grand rĂŽle dans les manifestations ayant prĂ©cipitĂ© la chute du prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali.
Selon son porte-parole, Ifa Nasr, la direction de l'Union gĂ©nĂ©rale des travailleurs tunisiens (UGTT) qui, hier, tenait une rĂ©union extraordinaire prĂšs de Tunis, a pris la dĂ©cision “de ne pas reconnaĂźtre le nouveau gouvernement”. Elle a appelĂ© ses trois reprĂ©sentants au gouvernement Ă  s’en retirer, a ajoutĂ© ce porte-parole, soulignant que ceux qui s’y refuseraient ne reprĂ©senteraient qu'eux-mĂȘmes.
RĂ©pondant Ă  cet appel, les trois ministres lui appartenant ont dĂ©missionnĂ© du gouvernement de transition formĂ© la veille, Ă  la demande de leur organisation, a annoncĂ© Ă  l'AFP l'un d’eux, Houssine Dimassi. “Nous nous retirons du gouvernement Ă  l'appel de notre syndicat”, a dĂ©clarĂ© M. Dimassi qui avait Ă©tĂ© nommĂ© la veille ministre de la Formation et de l’emploi. Dans les rues de Tunis, la police a violemment dispersĂ© un millier de manifestants, parmi lesquels des islamistes, hostiles Ă  la prĂ©sence de membres de l'Ă©quipe du prĂ©sident dĂ©chu, Ben Ali, dans le gouvernement de transition formĂ© lundi. La police a appelĂ© les
manifestants à se disperser, conformément à l'état d'urgence en vigueur qui interdit les rassemblements de plus de trois personnes, avant de tirer des gaz lacrymogÚnes.
Rompant avec la retenue lors d'une manifestation similaire organisée lundi, les forces de l'ordre ont aussi fait usage de leurs matraques pour disperser la foule.
Les manifestants, une centaine au dĂ©part, se sont d'abord dispersĂ©s dans les rues latĂ©rales de l'avenue Bourguiba pour Ă©chapper aux gaz lacrymogĂšnes, avant d'y revenir plus nombreux, provoquant une nouvelle intervention trĂšs musclĂ©e de la police.   “RCD assassin”, et “On peut vivre seulement avec du pain et de l'eau, mais pas avec le RCD”, ont scandĂ© les manifestants, dĂ©nonçant le parti du prĂ©sident dĂ©chu Zine El Abidine Ben Ali. “Nous refusons ce gouvernement criminel qui veut voler la rĂ©volte de notre peuple. Nous voulons un gouvernement qui reprĂ©sente vraiment le peuple. Nous dĂ©nonçons les partis de l'opposition fantoche qui sont maintenant au gouvernement”, a dĂ©clarĂ© un manifestant. Les manifestations se sont ensuite Ă©tendues Ă  plusieurs autres villes du pays. Environ 5 000 personnes ont manifestĂ© Ă  Sfax, la mĂ©tropole Ă©conomique du pays, oĂč l'imposant siĂšge local du RCD, le parti du prĂ©sident Ben Ali, avait Ă©tĂ© incendiĂ© par des manifestants, il y a quelques jours. Une autre manifestation a rassemblĂ© “des milliers de manifestants” Ă  Sidi Bouzid d’oĂč est partie Ă  la mi-dĂ©cembre la rĂ©volte populaire contre le rĂ©gime autoritaire du prĂ©sident Ben Ali.
Une marche de protestation ayant rassemblĂ© un millier de personnes s’est produite Ă  Regueb, Ă  37 km de Sidi Bouzid, selon un autre correspondant. Un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, s'est tenu Ă  Kasserine, autre bastion de la “RĂ©volution du jasmin”. DĂ©fendant la composante de son cabinet, le Premier ministre Mohammed Ghannouchi dira sur la radio Europe1 que les ministres qui avaient servi sous le rĂ©gime Ben Ali et qui ont Ă©tĂ© maintenus dans le gouvernement tunisien ont “les mains propres” et ont toujours agi pour “prĂ©server l'intĂ©rĂȘt national”.
Il justifiera ses choix en affirmant : “ils ont gardĂ© leur portefeuille parce que nous avons besoin d'eux dans cette phase de construction dĂ©mocratique, avec la prĂ©paration d'Ă©lections dans les six mois”, a affirmĂ© le chef du gouvernement, soulignant le “grand enjeu de la sĂ©curitĂ©â€ dans cette pĂ©riode de transition.
À signaler que le mouvement islamiste tunisien Ennahda a indiquĂ© hier par la voix d’un de ses porte-parole Ă  Paris qu’il “n’aura pas de candidat Ă  la prĂ©sidentielle” prĂ©vue dans six mois en Tunisie mais veut participer aux lĂ©gislatives, estimant qu’“il n’y aura pas de transition dĂ©mocratique sans Ennahda”. “Rached Ghannouchi ne sera pas candidat, Ennahda n'aura pas de candidat Ă  la prĂ©sidentielle”, a affirmĂ© Ă  l’AFP Houcine Jaziri. Notons enfin que le Rassemblement constitutionnel dĂ©mocratique (RCD) tunisien a Ă©tĂ© exclu hier de l’Internationale socialiste.
      


Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

Chronique

Anticiper la volonté de changement ou anticiper sa manifestation ?

L’APS rapporte que la direction de l’UGTA a tenu, hier, avec les responsables syndicaux de la wilaya d’Alger, une rĂ©union s’inscrivant dans le cadre du “processus de prĂ©servation de l’outil de production et de travail”.
Selon les propos d’un syndicaliste recueillis par l’agence officielle, l’UGTA a demandĂ© aux unions locales et aux responsables syndicaux des principaux pĂŽles d’activitĂ© de la wilaya d’Alger, d’installer des comitĂ©s de “vigilance” pour “prĂ©venir contre tout dĂ©rapage pouvant toucher l’outil de travail des entreprises lors de manifestations”.
Le syndicat “officiel” aurait donc perçu une menace qui pĂšse sur “l’outil de production” dĂ©coulant de manifestations annoncĂ©es.
DĂ©jĂ  que les moyens policiers disposĂ©s en divers endroits dans la capitale et ses environs montrent que le pouvoir a du mal Ă  dissimuler son apprĂ©hension, voilĂ  qu’il veut mobiliser les “organisations de masses” pour sauvegarder les infrastructures et les installations industrielles autour d’Alger. On voit mal en quoi on peut, comme le dĂ©clare le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union de wilaya, “sensibiliser les travailleurs pour l’instauration et le maintien d’un climat sain et serein dans les milieux du travail” alors mĂȘme que la mesure, significative d’une inquiĂ©tude, vient renforcer la sensation de veille de troubles. Cette sensation est en effet induite par d’autres signes, tels que la concentration de moyens de maintien de l’ordre dans la ville.
L’auteur de l’initiative de “comitĂ©s de vigilance” suggĂšre non que des troubles prĂ©judiciables Ă  “l’outil de production” sont Ă  craindre, mais dispose dĂ©jĂ  les protagonistes, chacun dans son rĂŽle : casseurs contre comitĂ©s de vigilance. Or, historiquement, il n’a pas Ă©tĂ© observĂ© de casse dans les “outils de production” : les Ă©meutiers de quartiers s’en prennent gĂ©nĂ©ralement aux biens et aux Ă©difices urbains et les mouvements ouvriers n’ont pas l’habitude de se retourner contre leurs usines et leurs Ă©quipements.
Outre qu’elle renseigne sur un dĂ©ficit de sĂ©rĂ©nitĂ© au niveau de la dĂ©cision, la mesure prise par l’UGTA distribue d’avance des rĂŽles dans une situation hardiment prĂ©sagĂ©e. Jusqu’à plus ample information, il y a un mystĂšre, sinon une arriĂšre-pensĂ©e, dans cette idĂ©e de mettre en place par anticipation ces “comitĂ©s de vigilance”. Sans compter qu’il faut plus que ce genre de mesures pour propager le sentiment d’apprĂ©hension dĂ©jĂ  largement diffusĂ© par les dĂ©bats sur “l’effet domino” de la RĂ©volution tunisienne dans le Maghreb et ailleurs, dans le monde arabe, et par l’observation d’une multiplication de cas d’immolation par le feu.
Ce n’est pas habituel que le pouvoir en AlgĂ©rie, toujours cramponnĂ© au discours musclĂ© d’un Ă©tat fort, laisse lui Ă©chapper des signes de panique, au risque de renforcer ce qui n’est, peut-ĂȘtre, que rumeurs et conjectures.
Ă  moins qu’il n’ait perçu Ă  ce point la prolifĂ©ration de la volontĂ© de changement. Dans ce cas, pourquoi n’anticiperait-il pas cette volontĂ© de changement plutĂŽt que l’expression Ă©ventuelle de cette volontĂ© de changement ?

M. H.
musthammouche@yahoo.fr         


Edition du Mercredi 19 Janvier 2011

Sport

PremiĂšre victoire des Verts
Mondial 2011 (Gr.C - 2e J.) : Algérie-Roumanie (15-14)

L'Ă©quipe algĂ©rienne de handball a rĂ©alisĂ©, lundi Ă  Lund, un vĂ©ritable exploit en battant la Roumanie (15-14) lors de la 3e journĂ©e du Mondial 2011 de handball (Groupe C). MenĂ©s Ă  la mi-temps par 8-10, les jeunes joueurs de Salah Bouchekriou ont puisĂ© au fond de leurs ressources physiques et mentales pour renverser une situation fort compromise, grĂące Ă  un but en or du vĂ©tĂ©ran Hammad inscrit Ă  la toute derniĂšre seconde. Pourtant, les choses ont mal dĂ©butĂ© pour les Verts qui, contrairement aux deux prĂ©cĂ©dentes rencontres devant la Serbie et la Croatie, n'ont pas Ă©voluĂ© sur leur vĂ©ritable valeur en commettant beaucoup d'erreurs notamment en attaque, habilement exploitĂ©es par le buteur-maison Ghionea (7 buts) qui a Ă©tĂ© un vĂ©ritable calvaire pour le gardien Slahdji. AprĂšs avoir menĂ© par 2-1, les camarades de Berkous ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s au score par 9-4 (20e min), sans pouvoir rĂ©agir devant les assauts roumains encouragĂ©s, il est vrai, par l'excellent gardien Popescu, auteur de nombreux arrĂȘts dĂ©terminants. Le rĂ©veil algĂ©rien a Ă©tĂ© amorcĂ© Ă  partir de cet instant en rĂ©duisant l'Ă©cart Ă  deux buts seulement (8-10), grĂące Ă  un excellent Saci Boultif, efficace Ă  souhait. La 2e mi-temps n'a pas Ă©tĂ© riche en buts, comme l'explique le score final (15-14). Mais l'honneur revient Ă  Messaoud Berkous d'avoir inscrit le 1er but de cette pĂ©riode aprĂšs 4 minutes de jeu. Les Roumains qui voulaient en finir rapidement, ont trouvĂ© un excellent rempart en l'occurrence Slahdji qui s'est opposĂ© avec courage et brio aux tirs des Savenco, FlorĂ©a et Novanc. Il a d'ailleurs sauvĂ© 22 tirs sur un total de 34. L'avance de la Roumanie a durĂ© jusqu'Ă  la 50e minute (13-12), moment choisi par le sept algĂ©rien pour passer Ă  l'action et inscrire deux buts par Berkous puis Rahim pour prendre l'avantage (58e min). Les Roumains rĂ©ussirent Ă  Ă©galiser Ă  dix secondes de la fin, mais Hammad ruina tous leurs espoirs en portant l'estocade Ă  la toute derniĂšre seconde. Cette victoire, la 12e au Mondial qui reste insuffisante pour le passage au 2e tour, est trĂšs importante sur le plan moral avant d'affronter les redoutables danois aujourd’hui, puis la faible Ă©quipe d'Australie demain.

Le sept national  a Ă©voluĂ© dans la  formation suivante :
Slahdji (GB), Bousmal (GB), Rahim (2), Hamoud, Cheikh, Berkous (4), Boudrali, Labane (2), Boultif (4), Hammad (1), Layadi (1), Daoud, Mokrani (1), Zouaoui.

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19/01/2011
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