Edition du Samedi 02 Octobre 2010
Dilem du Samedi 02 Octobre 2010 | Vu 3935 fois
ActualitĂ© Lâex-chef de SW dâAlger dĂ©signĂ© inspecteur gĂ©nĂ©ral de la DGSN
Un mouvement partiel dans le corps de la police Par : NEĂLA B. |
Le gĂ©nĂ©ral-major, Hamel, directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© nationale, vient dâopĂ©rer en cette fin de semaine des changements au sein de lâinstitution policiĂšre. Le mouvement a touchĂ© certains chefs de sĂ»retĂ© de daĂŻra ainsi que des chargĂ©s de communications au niveau de plusieurs sĂ»retĂ©s de wilaya et quelques responsables des services de la Police judiciaire (PJ). |
www.liberte-algerie.com
ActualitĂ© Lâintox et la manipulation pour contrer lâAlgĂ©rie
Prises dâotages français au Sahel Par : Merzak Tigrine |
Le rĂŽle important de lâAlgĂ©rie au Sahel semble dĂ©ranger Ă©normĂ©ment certaines capitales qui ne ratent aucune occasion de distiller de fausses informations dans lâespoir dâouvrir la porte Ă un pays, le Maroc en lâoccurrence, qui nâest concernĂ© ni de prĂšs ni de loin par ce qui se passe dans la rĂ©gion, notamment son Ă©loignement gĂ©ographique, sa politique militaire avec lâOTAN, et sa qualitĂ© de pays non membre de lâUnion africaine. Lâaffaire des otages français entre les mains dâAl-QaĂŻda au Maghreb islamique a constituĂ© une opportunitĂ© saisie au vol par certains pays, Ă savoir la France et le Maroc, pour se replacer dans la rĂ©gion afin dây rĂ©duire le rĂŽle de lâAlgĂ©rie qui dĂ©range leurs intĂ©rĂȘts. Dans cette perspective, lâon sâactive Ă multiplier les dĂ©clarations de quelques personnalitĂ©s et Ă distiller de fausses informations, comme celles rĂ©duisant lâimportance des rĂ©unions tenues en AlgĂ©rie entre les chefs dâĂ©tat-major des armĂ©es des pays du Sahel, et celle de leurs chefs de renseignements. Alors quâelles ont concernĂ© les sept pays du Sahel, que sont la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Burkina Faso, le Tchad et lâAlgĂ©rie, les sources dâinformations françaises se sont amusĂ©es Ă rĂ©duire ces rencontres Ă quatre seulement, omettant de citer la Libye, le Burkina Faso et le Tchad, dont le rĂŽle dans la rĂ©gion est loin dâĂȘtre nĂ©gligeable. Il est clair que les intĂ©rĂȘts de la France au Tchad et au Burkina Faso, particuliĂšrement, sont les raisons de ces agissements. Par ailleurs, lâon a tentĂ© vainement dâimposer la thĂšse de la nĂ©cessitĂ© de joindre le Maroc aux sept pays du Sahel, connus gĂ©ographiquement et historiquement. Pourtant, rien ne permet au royaume marocain de se considĂ©rer comme faisant partie du Sahel. En effet, sur la carte gĂ©ographique, le Maroc est trĂšs loin de cette partie de lâAfrique, car son argument du territoire du Sahara occidental nâest pas recevable juridiquement car lâannexion nâest reconnue par aucun Ătat. Pis, il sâagit dâun cas de dĂ©colonisation traitĂ© en tant que tel actuellement par les Nations unies. Donc, jusquâĂ preuve du contraire, la monarchie alaouite nâa aucun argument gĂ©ographique Ă faire valoir pour se faire reconnaĂźtre en tant que pays faisant partie du Sahel. En outre, Rabat a fait un choix politique qui la lie militairement Ă lâEurope et Ă lâOTAN, ce que les pays membres du Sahel nâacceptent pas, car cela ouvrirait la voie Ă une intervention Ă©trangĂšre. Pour couronner le tout, le Maroc nâest mĂȘme pas membre de lâUnion africaine, Ă©tendard sous lequel activent lâAlgĂ©rie, la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Burkina Faso et le Tchad. En dâautres termes, tous ces agissements ne sont que peine perdue car lâAlgĂ©rie a toujours agi dans un cadre juridique bien dĂ©terminĂ© dans le respect de la charte de lâUnion africaine. Ceci Ă©tant, alors quâun ancien chef de la diplomatie mauritanienne loue les mĂ©rites de lâAlgĂ©rie en insistant sur le fait quââelle peut faire plusâ dans la coopĂ©ration contre Aqmi, le prĂ©sident malien considĂšre que âmon pays est otage et victimeâ et se cache derriĂšre ce quâil a appelĂ© le âdĂ©ficit de coopĂ©ration rĂ©gionaleâ. Ainsi, le rĂŽle de lâAlgĂ©rie dans la lutte contre al-QaĂŻda au Maghreb islamique au Sahel est diversement apprĂ©ciĂ© par ses voisins dans cette rĂ©gion, comme lâindiquent ces dĂ©clarations contradictoires dâun ancien chef de la diplomatie mauritanienne et du prĂ©sident du Mali. Pour lâex-ministre des Affaires Ă©trangĂšres mauritanien, Ahmedou Ould-Abdallah, âle gouvernement algĂ©rien peut faire plus car il a les institutions les plus expĂ©rimentĂ©es, les plus professionnelles, le plus de moyens financiers et humainsâ. Câest quâil a plaidĂ©, jeudi Ă Paris, en marge dâune rĂ©union de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Reconnaissant les faiblesses en matiĂšre de lutte contre le terrorisme des autres pays du Sahel, le diplomate mauritanien ajoutera quââAlger doit aussi ĂȘtre plus patient, tolĂ©rant et gĂ©nĂ©reux avec les voisins du sudâ, le Niger et le Mali, en les aidant Ă âse mettre Ă niveauâ et âĂ monter Ă bordâ dâopĂ©rations communes. Lâancien reprĂ©sentant spĂ©cial de l'ONU en Somalie jugera une âopĂ©ration militaireâ contre Aqmi ânĂ©cessaireâ, mais pas pour autant âune rĂ©ponse suffisanteâ, car âil faut d'abord consolider les fronts intĂ©rieursâ. Entre-temps, le prĂ©sident malien a tirĂ© Ă boulets rouges sur ses voisins sahĂ©liens en regrettant le âdĂ©ficit de coopĂ©ration rĂ©gionaleâ au Sahel dans la lutte contre Al-QaĂŻda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une interview publiĂ©e hier dans le quotidien LibĂ©ration. Bombant le torse en affirmant que âles forces terroristes actuelles ne sont pas au-dessus de nos capacitĂ©sâ, Amadou Toumani TourĂ© martĂšlera quââil faut un plan sous-rĂ©gionalâ. Passant ensuite au rĂŽle de la victime, le chef de lâĂ©tat malien dira : âje le rĂ©pĂšte, mon pays est otage et victime. Ces gens ne sont pas Maliens. Ils sont venus du Maghreb avec des idĂ©es que nous ne connaissons pas.â Persistant dans sa fuite en avant, il dĂ©clarera que âle problĂšme, câest le dĂ©ficit de coopĂ©ration rĂ©gionale. Chacun se plaint du voisin, et les actions isolĂ©es sont vouĂ©es Ă rester ponctuellesâ, et se cachant toujours derriĂšre lâimmensitĂ© du territoire, il ajoutera que le nord du Mali, oĂč sont dĂ©tenus les otages, âc'est aussi le sud de l'AlgĂ©rie, l'est de la Mauritanie et l'ouest du Nigerâ. |
Actualité Un master ou un magister pour les enseignants de lycée
Benbouzid lâa dĂ©clarĂ© jeudi Ă lâAPN |
Le ministre de lâĂducation nationale nâa pas niĂ© âlâexistence de problĂšmes et de dĂ©passements dans les concours de recrutement des enseignantsâ. Câest en tout cas ce quâil a laissĂ© entendre jeudi Ă lâAPN. Ce faisant, pour le membre du gouvernement, âces dĂ©passements sont Ă©galement enregistrĂ©s dans dâautres secteurs et Ă tous les niveaux, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© dây remĂ©dierâ. Le ministre, qui intervenait en rĂ©ponse Ă une question posĂ©e par un dĂ©putĂ© Ă lâAPN lors dâune sĂ©ance plĂ©niĂšre dĂ©diĂ©e aux questions orales, a aussi Ă©voquĂ© la crĂ©dibilitĂ© des concours. âElle est en gĂ©nĂ©ral difficile Ă assurerâ, a-t-il indiquĂ©, non sans faire remarquer que les parties en charge veillent dâannĂ©e en annĂ©e Ă les amĂ©liorer. Dans ce cadre, le ministre se dit totalement rĂ©fractaire aux cas avĂ©rĂ©s de manipulation ou de dĂ©passement enregistrĂ©s lors de ces concours. Sur les Ćuvres sociales du secteur de lâĂ©ducation, |
www.liberte-algerie.com
www.liberte-algerie.com
|
|
|
|