Edition du Samedi 05 Mars 2011

 
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LE RADAR
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Le Centre hospitalier universitaire de BĂ©ni Messous abritera, Ă  partir de demain et jusqu’à lundi, les 7es JournĂ©es de formation continue en oncologie thoracique et le 2e atelier


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 Ă€ l'occasion de la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e mondiale de la femme, l’APC d’Ichelladhen, dans la daĂŻra d’Akbou, dans la wilaya de BĂ©jaĂŻa


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La FĂ©dĂ©ration internationale de judo (FIJ) a dĂ©cernĂ© au ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, la mĂ©daille d’Or de la FIJ


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 On pensait — peut-ĂȘtre Ă  tort — que la crise du lait en sachet avait Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e, mais voilĂ  que ce produit vital se fait dĂ©sirer depuis quelques jours, non seulement dans la wilaya de Tizi Ouzou


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 Le Centre hospitalier universitaire de Constantine vient de se doter, pour la premiĂšre fois, d’un Ă©quipement d’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, selon le chargĂ© de communication de l’établissement


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L'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) vient de rééditer deux ouvrages qui étaient réclamés par les distributeurs et le public.



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La cinquiÚme édition du Festival du conte sera organisée du 14 au 18 mars à Oran, a-t-on appris jeudi auprÚs de l'association pour la promotion de la lecture enfantine, Le petit lecteur.

 
 


Dilem du Samedi 05 Mars 2011 | Vu 2335 fois


Edition du Samedi 05 Mars 2011

Actualité

Une centaine de cas de grippe A enregistrés
Alors qu’aucune alerte sanitaire n’est donnĂ©e

Par : Nissa Hammadi 


La grippe A/H1N1 marque son retour de maniĂšre fracassante en AlgĂ©rie. Une centaine de cas ont Ă©tĂ©, en effet, confirmĂ©s par le laboratoire de rĂ©fĂ©rence de l’Institut Pasteur d’AlgĂ©rie jusqu'Ă  hier matin. Jeudi, douze personnes ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es porteuses du virus, trois de sexe masculin Ă  AĂŻn Defla, ĂągĂ©es de 26, 15 et 14 ans, sept Ă  Alger, une Ă  Annaba et une autre Ă  Constantine. Pour les deux derniĂšres, leur Ă©tat est assez critique. S’agissant des sept cas dans la capitale, cinq sont hospitalisĂ©s Ă  l’hĂŽpital d’El-Kettar et deux personnes ĂągĂ©es prises en charge Ă  l’hĂŽpital de Birtraria.
Mardi dernier, six cas de grippe A/H1N1, tous membres d’une mĂȘme famille, en l’occurrence une mĂšre et ses cinq enfants rĂ©sidant Ă  AĂŻn Defla, ont Ă©tĂ© mis en quarantaine Ă  la structure sanitaire locale. En raison des complications de cette maladie, la mĂšre a accouchĂ© de jumeaux mort-nĂ©s.
Il y a quelques jours, un mĂ©decin rĂ©animateur et deux chirurgiens exerçant Ă  l’hĂŽpital de Rouiba ont contractĂ© ce virus. L’un des chirurgiens est dĂ©cĂ©dĂ©. Bien que l’OMS ait levĂ©, depuis bientĂŽt une annĂ©e, l’alerte Ă  la pandĂ©mie de grippe H1N1, le virus circule toujours sous une souche mutante et continue Ă  faire des victimes. Et pourtant, aucune alerte sanitaire n’est donnĂ©e. Le ministĂšre de la SantĂ©, de la Population et de la RĂ©forme hospitaliĂšre reste muet sur la question. Ce silence s’apparente Ă  une volontĂ© de minimiser Ă  tout prix cette vague de grippe A qui commence Ă  prendre l’allure d’une pandĂ©mie.
Si dans quelques jours, des mesures Ă  la hauteur de la vitesse de propagation de ce virus ne sont pas prises, les consĂ©quences risqueront d’ĂȘtre trĂšs lourdes. Globalement, les symptĂŽmes observĂ©s pour la grippe H1N1 sont les mĂȘmes que ceux de la grippe saisonniĂšre : association de signes respiratoires (toux d’apparition brutale, difficultĂ©s Ă  respirer) Ă  des signes gĂ©nĂ©raux : fiĂšvre constante supĂ©rieure Ă  38° C, fatigue et douleurs musculaires. Certains individus  vont contracter le virus en ne prĂ©sentant que des signes grippaux lĂ©gers, d’autres risquent de dĂ©velopper des complications. En cas de dĂ©tresse respiratoire, la grippe A/H1N1 peut  entraĂźner la mort.


Edition du Samedi 05 Mars 2011

Editorial

L’axe antiterroriste

L’AlgĂ©rie, qui a souffert Ă©normĂ©ment du terrorisme et qui demeure toujours sur ses gardes, ne rechigne pas Ă  l’effort quand il s’agit d’apporter sa contribution Ă  l’échelle rĂ©gionale ou mondiale pour vaincre le flĂ©au.

La prĂ©sence Ă  Alger du coordonnateur pour le contre-terrorisme au DĂ©partement d’État amĂ©ricain, Daniel Benjamin, tĂ©moigne, une fois de plus, de l’importance accordĂ©e par Washington au rĂŽle que peut jouer l’AlgĂ©rie dans la lutte contre ce flĂ©au dans le monde, particuliĂšrement dans les rĂ©gions du Maghreb et du Sahel. Il ne fait aucun doute que la situation, marquĂ©e par une grande instabilitĂ© dans certains pays maghrĂ©bins, n’est pas Ă©trangĂšre Ă  ce dĂ©placement. 
En effet, aprĂšs une premiĂšre visite le 25 juillet 2010, le haut responsable amĂ©ricain est de retour dans la capitale algĂ©rienne pour approfondir la collaboration avec ses homologues algĂ©riens. Celle-ci s’articulera autour d’un groupe de contact bilatĂ©ral de coopĂ©ration entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sĂ©curitĂ© connexes. L’AlgĂ©rie, qui a souffert Ă©normĂ©ment du terrorisme et qui demeure toujours sur ses gardes, ne rechigne pas Ă  l’effort quand il s’agit d’apporter sa contribution Ă  l’échelle rĂ©gionale ou mondiale pour vaincre le flĂ©au. 
En dĂ©cidant d’instaurer ce mĂ©canisme, dont l’objectif est de structurer le dialogue et la concertation entre l’AlgĂ©rie et les États-Unis d’AmĂ©rique sur l’ensemble des questions liĂ©es Ă  la lutte contre le terrorisme transnational, les AmĂ©ricains et les AlgĂ©riens veulent mettre de leur cĂŽtĂ© tous les atouts pour venir Ă  bout de l’hydre terroriste. Pour parvenir Ă  mettre hors course Al-QaĂŻda et ses relais, qui n’hĂ©siteraient pas Ă  profiter de l’instabilitĂ© de certains pays pour frapper, Washington et Alger Ɠuvrent en Ă©troite collaboration afin de les contrer. Conscients de l’importance de la contribution algĂ©rienne pour gagner ce combat, les AmĂ©ricains l’encouragent Ă  continuer dans le mĂȘme sens. Il faut croire qu’elle est considĂ©rĂ©e comme l’élĂ©ment-moteur du combat contre Aqmi au Sahel, oĂč elle apporte son savoir-faire en la matiĂšre et, surtout, ses moyens aux pays voisins afin de ramener, une bonne fois pour toutes, la sĂ©curitĂ© dans la rĂ©gion.

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Edition du Samedi 05 Mars 2011

Actualité

Le cri de détresse des otages algériens retenus par des Somaliens
Ils ont pu joindre leurs familles par téléphone mercredi dernier

Par : M. T.


Plusieurs membres de l’équipage ont Ă©tĂ© autorisĂ©s par les pirates Ă  joindre leurs familles. Les otages algĂ©riens se plaignent de leurs conditions de dĂ©tention et se disent “oubliĂ©s” par les autoritĂ©s de leur pays.

“Papa, quand est-ce que tu reviens ? Tu nous manques, maman et mes sƓurs ne cessent de  pleurer.” Ce sont ces mots qui dĂ©chirent le cƓur qu’a Ă©changĂ©s, ce mercredi 2 mars, aux environs de 9h30, KoceĂŻla avec son pĂšre Hanouche NafaĂą, 54 ans, l’un des 17 otages algĂ©riens retenus depuis 64 jours par des pirates somaliens au large de l’ocĂ©an Indien.
La conversation, la deuxiĂšme depuis le dĂ©but de leur captivitĂ©, n’aura durĂ© que deux petites minutes. “Juste le temps pour mon mari de lancer un appel au secours et s’enquĂ©rir de la scolaritĂ© et la santĂ© de ses enfants”, nous a confiĂ©, hier, Mme Hanouche, les larmes aux yeux. Ses filles Farah, Lynda, Dahbia et Ania, assises devant elles, tentent de la consoler, en vain.
Car la douleur de cette famille originaire de FrĂ©ha (Azazga) est accentuĂ©e par les rĂ©centes nouvelles qu’elle vient d’apprendre de la bouche de NafaĂą. Des nouvelles difficiles Ă  supporter. “Les pirates nous ont mis, ces derniers jours, dans une piĂšce de 20 m2 dĂ©pourvue d’eau et d’électricitĂ©. On dort Ă  mĂȘme le sol, on n’a droit qu’à un seul repas par jour et on nous a interdit tout contact, c’est affreux”, a dĂ©clarĂ© l’otage Ă  sa femme.
Le rĂ©cit que dĂ©crit NafaĂą et ses compagnons sur leurs conditions de dĂ©tention est bouleversant. RĂ©cits et tĂ©moignages corroborĂ©s par l’autre otage algĂ©rien des pirates somaliens, Mohammed AĂŻt Ramdane, qui, lui aussi, a joint mercredi son fils par tĂ©lĂ©phone, qui, Ă  son tour, a pris attache avec notre rĂ©daction pour relayer le cri de dĂ©tresse de l’équipage du Blida. 
Et ce ne sont pas les propos rassurants du directeur gĂ©nĂ©ral d'IBC (International bulk carriers), une filiale de Cnan Group, tenus rĂ©cemment Ă  un de nos confrĂšres qui vont tranquilliser cette famille et toutes les autres. “Les otages ne sont pas tout de mĂȘme dans un 4 Ă©toiles dans ce coin perdu”, rĂ©torque un voisin de la famille Hanouche qui s’interroge : “Comment peut-on ĂȘtre en bonne santĂ© en Somalie, planquĂ© dans une cave, entourĂ© de pirates armĂ©s et menaçants ?” L’allusion est faite aux dĂ©clarations de ce mĂȘme responsable qui avait indiquĂ© que “les otages sont en bonne santĂ©â€. “Mais comme le dit un adage de chez nous :  ma y hass bel djamra ghir li yaĂąfas foug-ha (ne ressent la brĂ»lure de la braise que celui qui marche dessus)”, lĂąche un parent de la famille Hanouche.
Et il en veut aussi comme preuve de ce signe d’abandon, le silence inquiĂ©tant des autoritĂ©s au sujet de ce dossier, comme l’explique l’absence totale de communication constatĂ©e au niveau de la cellule de crise installĂ©e au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres chargĂ©e de les informer de l’évolution de la situation. La femme de NafaĂą est catĂ©gorique Ă  ce sujet. “Nous n’avons jamais Ă©tĂ© contactĂ©s par cette cellule et nous n’avons reçu aucun coup de tĂ©lĂ©phone depuis cette prise d’otages, mĂȘme pour nous rĂ©conforter”, prĂ©cise-t-elle. D’oĂč les interrogations  exprimĂ©es par les familles des otages sur le sĂ©rieux et l’intĂ©rĂȘt que les responsables accordent Ă  cette affaire. Pour eux, ce silence est un avant-goĂ»t de la maniĂšre dont est gĂ©rĂ© ce dossier. “Au vu de ce constat amer et pĂ©nible, nous avons toutes les raisons d’exprimer nos apprĂ©hensions quant Ă  l’improbabilitĂ© d’un dĂ©nouement Ă  court terme de cette affaire”, affirme un cousin Ă  la famille qui dit avoir peur que les nĂ©gociations avec les pirates s’éternisent.
Pour cette famille, la lueur d’espoir suscitĂ©e les premiers jours aprĂšs l’amorce de nĂ©gociations entre l’armateur jordanien et les ravisseurs s’est vite estompĂ©e. “Notre douleur et nos craintes pour leurs vies n’ont jamais Ă©tĂ© aussi grandes compte tenu de la souffrance et l’isolement qu’ils endurent”, soulignent les enfants de NafaĂą. 
Par ailleurs, on a appris que les 17 familles des otages, la plupart d’Alger, de Tizi Ouzou, Jijel, Bou-IsmaĂŻl et Batna, comptent s’organiser en association pour presser les responsables Ă  dĂ©nouer cette affaire. Elles comptent dĂ©sormais sur l’intervention du prĂ©sident de la RĂ©publique Ă  qui elles disent accorder toute leur confiance pour mettre en Ɠuvre une issue heureuse Ă  ce drame comme il l’a dĂ©jĂ  fait pour les AlgĂ©riens vivant en Libye, prĂ©cisent-elles.
Pour rappel, les 17 otages algĂ©riens faisaient partie des 27 membres d'Ă©quipage du vraquier cĂ©rĂ©alier, le MV Blida de la Cnan, battant pavillon algĂ©rien. Ce navire cargo qui s’apprĂȘtait Ă  rejoindre Dar Es-Salam en Tanzanie s'est fait attaquer par des pirates au large de la mer d’Oman peu de temps aprĂšs son dĂ©part du port de Salaalah. En plus des 17 AlgĂ©riens, il y avait Ă  bord des Philippins, des Ukrainiens, des Jordaniens et des IndonĂ©siens.    

www.liberte-algerie.com

 

 

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05/03/2011
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