Edition du Samedi 23 Octobre 2010



Edition du Samedi 23 Octobre 2010




Actualité



Le procÚs se tiendra en décembre prochain à Batna

Tentative d’attentat de 2007 contre le chef de l’État

Par : Lamia F.


L’un des 63 accusĂ©s dans cette affaire, dont 12 seulement ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, est un certain Walid Z., 28 ans, terroriste repenti qui sera prĂ©sent au procĂšs.

Sont accusĂ©es dans cette affaire, 63 personnes dont 12 ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. À leur tĂȘte figure lâ€™â€œĂ©mir” du GSPC, Abdelmalek Droukdel alias Abou Moussab Abdelwadoud, Yahiaoui Abdelali alias Youcef Abou El-Hacen, â€œĂ©mir” rĂ©gional et M. Ali alias Abou Raouaha, ex-â€œĂ©mir” de katibat El-Maout (phalange de la mort) et commanditaire principal de l’attentat contre le PrĂ©sident qui, rappelons-le, a fait 25 morts et 172 blessĂ©s, sont toujours en fuite. En outre, l’un des accusĂ©s principaux qui sera, lui, prĂ©sent au procĂšs, est un certain Walid Z, 28 ans, terroriste repenti. 
Il Ă©tait chargĂ© d’assurer d’accompagner le kamikaze, dans la ville de Batna. Il a rejoint les maquis terroristes en dĂ©cembre 2005, avant de se rendre aux services de sĂ©curitĂ© en avril 2006, dans le cadre de la Charte pour la paix et la rĂ©conciliation nationale. Trois mois avant l’attentat meurtrier, Walid Z., reprend Ă  nouveau contact avec les terroristes et leur assure un soutien financier ainsi que le transport pour leur dĂ©placement dans les centres urbains. Il a, par ailleurs, rĂ©ussi Ă  recruter six jeunes dĂ©sƓuvrĂ©s pour rejoindre les rangs du GSPC, durant la mĂȘme pĂ©riode. L’autre accusĂ© dans l’affaire est le dĂ©nommĂ© K. Imad, ĂągĂ© aujourd’hui de 20 ans, mais mineur au moment des faits. Ce dernier est accusĂ© de non-dĂ©nonciation d’un acte criminel, alors qu’il Ă©tait au courant du projet, par le biais d’un autre terroriste qui n’est autre que son frĂšre qu’on surnomme El-Houmam. Le pĂšre d’Imad, un certain Ali K. ainsi que six autres prĂ©venus sont poursuivis pour le mĂȘme chef d’inculpation Ă  savoir non-dĂ©nonciation d’un acte criminel. Il s’agit de A. Hamza, 20 ans, R. Abderrazak, 29 ans, B. Djamel, 39 ans, A. Abderrazak, 40 ans, M. FarĂšs, 26 ans, K. Tahar, 26 ans, A. Hichem, 27 ans et enfin D. Mohamed-Amine, un Ă©tudiant qui a fait office de chauffeur du kamikaze. 
Il est accusĂ© de complicitĂ© dans une tentative de meurtre, homicide volontaire, blessures prĂ©mĂ©ditĂ©s et dĂ©tention d’engins explosifs dans un lieu public. Signalons que 51 autres accusĂ©s sont toujours en fuite. Il s’agit des membres de la phalange de la mort qui active dans les montagnes environnantes de la ville de Batna, mais surtout celle d’Ouestili. Selon les termes de l’arrĂȘt de renvoi, le 6 septembre 2007, aux environs de 10h, l’accusĂ© K. Imad sort la voiture de son frĂšre du garage et part s’assurer des mouvements des services de sĂ©curitĂ© sur la route rĂ©servĂ©e aux poids lourds, Ă  la sortie de la ville de Batna, oĂč le kamikaze devait arriver. Il informe Z. Walid, le terroriste repenti, de la situation avant qu’ils ne partent tous les deux pour s’enquĂ©rir de l’itinĂ©raire du cortĂšge du PrĂ©sident auprĂšs de la population de Ayoun-LaĂąsafir. À 13h30, M. Ali, chef de katibat El-Maout Ă  l’époque, appelle les deux autres prĂ©venus pour les informer de l’arrivĂ©e du kamikaze, Bellazregue Houari et qu’il se trouvait Ă  une heure et trente minutes du point de rencontre Ă  savoir, dans le quartier de Tamechit. Une fois leur colis rĂ©cupĂ©rĂ©, ils se dirigent vers le centre- ville de Batna Ă  bord d’un vĂ©hicule conduit par un clandestin, D. Mohamed-Amine. Ils s’arrĂȘtent devant le stade Safouhi dans le quartier de Stand et poursuivent Ă  pied pour Ă©viter le contrĂŽle policier. Vers 17 heures, le kamikaze est vite repĂ©rĂ© par les services de sĂ©curitĂ© qui l’arrĂȘtent et lui demandent sa piĂšce d’identitĂ©. Il rĂ©ussira Ă  prendre la fuite mais il est rattrapĂ© par un policier en civil, Guettaf Tahar, qui le fait tomber par terre. La ceinture explose coĂ»tant la vie au policier ainsi qu’à 25 autres personnes. 172 autres seront blessĂ©es. K. Imad et Z. Walid se mĂȘleront Ă  la foule paniquĂ©e, mais seront arrĂȘtĂ©s au lendemain de l’attentat.



  




Edition du Samedi 23 Octobre 2010

La 24

Mouvement dans le corps des chefs de sûreté de wilaya
Plus de 16 chefs SW maintenus dans leur poste

Par : NEÏLA B.



Le gĂ©nĂ©ral-major Hamel, le directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© nationale, a entamĂ© jeudi une visite inopinĂ©e Ă  la direction des ressources humaines DRH de la police sise Ă  Hydra. L’inspection visait Ă  s’enquĂ©rir de la gestion de cette direction en matiĂšre d’accueil et de respect de l’horaire. Cette inspection s’inscrit dans le cadre des sĂ©ries de visites surprises qu’a dĂ©jĂ  faites le DGSN dans plusieurs services de la police.
Pour rappel, un officier supĂ©rieur au grade de lieutenant-colonel vient d’ĂȘtre nommĂ© comme directeur des ressources humaines (DRH) par dĂ©cret prĂ©sidentiel non publiable en remplacement du commissaire divisionnaire Zebouji qui a Ă©tĂ© appelĂ© Ă  d’autres fonctions. Le nouveau DRH est “un cadre qui rĂ©pond au profil pour mener les rĂ©formes engagĂ©es par le DGSN en matiĂšre de gestion des ressources humaines”, nous a prĂ©cisĂ© le commissaire divisionnaire Amara, directeur de la communication Ă  la DGSN.
Cette nomination, premiĂšre du genre depuis l’installation du DGSN, est trĂšs importante d’autant que la DRH est chargĂ©e de la sĂ©lection et du recrutement, la gestion des carriĂšres des personnels, l’application de la rĂ©glementation en vigueur dans toutes les structures dĂ©centralisĂ©es de la police et gestion des moyens humains ainsi que la gestion et le suivi de l’action disciplinaire. En outre, elle a pour mission le contrĂŽle et l’inspection des services de la direction des ressources humaines. Par ailleurs, on apprend que le DGSN prĂ©sidera en prĂ©sence du ministre de l’IntĂ©rieur, dimanche, une cĂ©rĂ©monie d’installation des nouveaux chefs de sĂ»retĂ© de wilaya et la promotion des nouveaux chefs de sĂ»retĂ© de daĂŻra gradĂ©s dont ceux promus comme chefs de SW. 
Selon une source sĂ»re, ce sont plus de 16 chefs de SW qui ont Ă©tĂ© maintenus Ă  leur poste dans ce mouvement dont ceux de Tlemcen, de BĂ©jaĂŻa et de Tipasa alors que d’autres ont Ă©tĂ© confirmĂ©s comme le chef de SW d’El-Tarf, et que 4 autres ont Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  d’autres fonctions dont le chef de SW d’Alger. Le mouvement a touchĂ© les wilayas de Skikda, Guelma, Constantine, Khenchela, TĂ©bessa, Annaba et on apprend que le directeur de la Police des frontiĂšres Ă  Souk Ahras a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© chef de SW de TĂ©bessa, le chef de SD de Boudaoua a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© chef de SW de Constantine alors que le chef de SW de Annaba par intĂ©rim a Ă©tĂ© mis Ă  la disposition de l’inspection rĂ©gionale de l’Est. Selon notre source, le chef de SD de Maghnia a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© chef de SW de la wilaya de Chlef, l’ex-chef de SW a Ă©tĂ© mis lui aussi Ă  la disposition de l’Inspection rĂ©gionale de l’Ouest.
Un mouvement partiel avait déjà touché les chefs de SD et les chefs de la PJ (Police judiciaire) il y a quelques jours.


Edition du Dimanche 24 Octobre 2010

Actualité

De faux billets de 1 000 DA fabriqués en Chine
Ils ont fait leur apparition Ă  Annaba

Par : B. BADIS


Au mois de juillet dernier, quelque 36 millions de centimes, en “vraies-fausses” coupures de 1 000 dinars, ont Ă©tĂ© versĂ©s au TrĂ©sor public.

Annaba est en train de devenir, au fil des annĂ©es, une cible privilĂ©giĂ©e des agissements des trafiquants, tous domaines confondus, qui opĂšrent en vĂ©ritable “holding”, une hydre aux tentacules indĂ©chiffrables, qui ceinture l’économie nationale, l’asphyxiant, Ă  travers des opĂ©rations frauduleuses. Selon des sources crĂ©dibles, depuis plus de deux mois dĂ©jĂ , l’alerte “rouge” a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e, Ă  Annaba, en raison de la circulation de faux billets, principalement de 1 000 dinars algĂ©riens. Selon certaines indiscrĂ©tions, des fausses coupures hautement Ă©laborĂ©es par des trafiquants basĂ©s Ă  l’étranger et dotĂ©s de moyens techniques de pointe, ont Ă©tĂ© introduites sur le marchĂ© annabi. Plus grave encore, “cette fausse monnaie est rĂ©ellement indĂ©tectable”, rĂ©vĂšle une source proche du dossier. MĂȘme les machines Ă  ultra-violets, dont disposent les diffĂ©rentes banques en activitĂ© Ă  Annaba, se sont avĂ©rĂ©es impuissantes Ă  rĂ©vĂ©ler la faussetĂ© des billets.
Ces “vrais-faux billets” qui auraient Ă©tĂ© confectionnĂ©s en Chine et introduits au pays par des filiĂšres spĂ©cialisĂ©es, ont dĂ©jĂ  fait plusieurs victimes, dont le TrĂ©sor public. En effet, au mois de juillet dernier, quelque 36 millions de centimes en coupures de 1 000 dinars ont Ă©tĂ© versĂ©s au TrĂ©sor public. C’est le caissier, en clĂŽturant ses comptes, qui a dĂ©couvert le pot aux roses. Il s’est rendu compte Ă  l’Ɠil nu que  de faux billets figuraient parmi la somme qui avait Ă©tĂ© versĂ©e durant la journĂ©e. AussitĂŽt alertĂ©s, les services de sĂ©curitĂ© ont procĂ©dĂ© Ă  la vĂ©rification des liasses suspectes, mais malheureusement, aucune  des machines Ă  ultra-violets, pourtant de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, n’a pu dĂ©tecter que c’est de la fausse monnaie
 Mieux encore, la fausse monnaie qui circule Ă  Annaba ne concerne pas uniquement le dinar algĂ©rien. Selon nos sources, le dinar tunisien voire mĂȘme l’euro seraient Ă©galement Ă  risque. Quelques semaines aprĂšs l’apparition Ă  Annaba de faux billets de
1 000 dinars, les services de sĂ©curitĂ© allaient rĂ©ussir un  vĂ©ritable coup de filet en dĂ©mantelant un vĂ©ritable rĂ©seau, structurĂ© et spĂ©cialisĂ© dans le trafic et le blanchiment d’argent. Le dĂ©mantĂšlement de ce rĂ©seau, composĂ© de nombreux individus et dont les ramifications s’étendent Ă  plusieurs wilayas limitrophes, voire Ă  l’étranger, a Ă©tĂ© rĂ©ussi avec la collaboration des services spĂ©cialisĂ©s dans la lutte contre le crime organisĂ©, rĂ©vĂšlent nos sources. Mardi dernier, deux premiers Ă©lĂ©ments de ce rĂ©seau mafieux tombent Ă  Berrahal, 30 km Ă  l’ouest du chef-lieu de wilaya. Ainsi, un des “livreurs” des faux billets, un entrepreneur originaire de la wilaya de Biskra, a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© dans un cafĂ©, implantĂ© Ă  la sortie ouest de la ville, juste aprĂšs avoir approvisionnĂ© un Ă©lĂ©ment du rĂ©seau, N. N., originaire de Berrahal, plus connu sous le sobriquet de Nawri. Ce dernier a Ă©tĂ© Ă  son tour arrĂȘtĂ© non loin du cafĂ© BounaĂą, en possession d’une importante somme en faux dinars et une liasse de billets en euro, tout aussi  faux. Chez l’entrepreneur, plus de 200 millions de centimes en faux billets de 1 000 dinars ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans un cabas. Un troisiĂšme Ă©lĂ©ment a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© deux jours plus tard dans la ville cĂŽtiĂšre d’El-Kala, dans la  wilaya d’El-Tarf. Selon nos sources, deux autres mis en cause dans cette affaire qui constitue le sujet de discussions numĂ©ro un sur la scĂšne locale, ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s hier en plein centre d’Annaba.



26/10/2010
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