Éducation Grèves et rassemblements pour la révision du statut particulier

 

ImageChef.com - Get codes for Facebook, Hi5, MySpace and more

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d'autres.

ImageChef.com - Get codes for Facebook, Hi5, MySpace and more

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d'autres.

ImageChef Custom Images

Actualités :
 Éducation
Grèves et rassemblements pour la révision du statut particulier


L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) a mobilisé, hier, les différents corps du secteur de l’éducation pour une journée de protestation. Le syndicat appelle à une nouvelle grève dans les établissements scolaires mercredi prochain et à un rassemblement national à Alger. Objectif : se mobiliser pour exiger la révision du statut particulier des travailleurs du secteur. 
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Nouveau conflit entre le ministère de l’Education nationale et les syndicats du secteur. 
Ces derniers disent non au nouveau statut particulier 240/12 des travailleurs de l’Education et demandent sa révision. Une demande pour laquelle la tutelle n’a pas répondu. 
Pourtant, suite à la grogne et menace de grève des syndicats, plusieurs réunions ont eu lieu entre les deux parties pour désamorcer la crise. Aucun résultat n’a, cependant, découlé de ces rencontres mixtes. 
Les syndicats dénoncent l’absence de volonté réelle de la part de leur tutelle à prendre des engagements concrets. 
Le conflit s’enlise et les syndicats ont décidé d’agir. Jouant sur la carte du risque de boycotter les examens de fin d’année, ils reprennent le chemin de la protestation. 
L’UNPEF ouvre le bal en décidant de deux journées de grève. Hier mercredi, les établissements scolaires étaient paralysés. 
Enseignants, directeurs, surveillants et surveillants généraux, inspecteurs, superviseurs, adjoints de l’éducation, intendants, laborantins, corps communs et les travailleurs de la cantine ont tous débrayé pour une journée. 
Le syndicat annonce un taux de suivi qui avoisine les 65% au niveau national. Première action de l’UNPEF qui, dans son programme, prévoit une deuxième journée de protestation pour mercredi prochain et un rassemblement national sur Alger, le même jour. 
Il compte poursuivre la résistance contre le statut 240/12 en raison de ses lacunes et menace de durcir le ton en déclenchant une grève illimitée à quelques semaines de la fin de l’année scolaire. Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, l’UNPEF appelle ce dernier à prendre en charge le dossier pour faire éviter le pourrissement aux établissements scolaires. 
Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) monte aussi au créneau pour faire barrage à ce statut. 
Le syndicat tiendra une session extraordinaire de son conseil national, samedi prochain, pour décider de la forme de la protestation qu’il compte déclencher. Il appelle aussi à l’ouverture du dossier de la médecine du travail et de postes aménagés, la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu’enseignants du secondaire et leur permettre de bénéficier de la promotion et l’intégration, notamment en tant que formateurs selon l’ancienneté exigée pour ces postes et le règlement de la situation financière des enseignants principaux. 
Les syndicats appellent les travailleurs du secteur à rester mobilisés pour obtenir gain de cause. 
S. A.

PDF

L’action protestataire d’une seule journée pourrait être reconduite le 17 avril prochain

Les établissements scolaires perturbés par une grève de l’Unpef

image
Photo : Riad
Par Karima Mokrani

Des établissements du primaire et du moyen étaient paralysés hier par une grève d’une journée, lancée par l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef). Le mouvement a touché plusieurs wilayas dont Alger et s’est  étendu à certains établissements du secondaire. Une seule journée de protestation qui se veut un avertissement à l’adresse des pouvoirs publics, principalement le ministère de l’Education nationale pour l’amener à prendre en charge un certain nombre de revendications qui restent en suspens depuis plusieurs années. «C’est une grève de seulement une journée. Une forme d’avertissement. Nous espérons que notre tutelle prendra les choses au sérieux et se décidera enfin à répondre favorablement à nos doléances. Dans le cas contraire, nous comptons convoquer notre conseil national pour une autre réunion et une autre menace de grève pour le 17 avril prochain. Si là encore, il n’y a pas de réponse favorable à notre plateforme de revendications, ce sera la reconduite de l’action protestataire, pas pour une seule journée mais plusieurs», a indiqué hier un membre actif au sein de l’Unpef. Les travailleurs structurés au sein de cette organisation autonome affirment leur colère contre le décret 12-240 modifiant et complétant le décret 315-08. «Ce décret consacre la ségrégation et la sédition entre les différents corps de l’éducation…Nous refusons cette loi de sédition et de discrimination», rapporte notre interlocuteur. Et ce dernier d’insister sur le devenir incertain des enseignants appelés par la tutelle «enseignants en voie de disparition». Une appellation imposée à une catégorie d’enseignants qui sont dans le secteur depuis de longues années -ils ne sont pas licenciés- et qui se voient interdits la nouvelle classification accordée à leurs collègues sous prétexte justement qu’ils ne sont pas licenciés.   
Autres revendications: «La réouverture du dossier du statut particulier des travailleurs de l’éducation afin de corriger les déséquilibres du décret suscité, intégration des corps communs et des ouvriers professionnels, ainsi que les agents de sécurité et de prévention dans le secteur de l’éducation nationale, annulation de l’article 87 bis, rejet de l’augmentation de 10%, réhabilitation et reclassification des adjoints de l’éducation, réparation de l’injustice infligée aux directeurs et aux censeurs…».  
Par ailleurs, la grève de trois jours, observée depuis lundi dernier, dans 23 wilayas du pays, à l’initiative de plusieurs syndicats autonomes de différents secteurs d’activité, à l’exemple de l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la santé, a été largement suivie, selon les organisations autonomes à l’origine du mouvement. Le taux de suivi est estimé à 72,78%, selon une évaluation effectuée par le Snapest. Son représentant, Meziane Meriane, se dit indigné par le fait que les pouvoirs publics n’aient manifesté aucune réaction à ce mouvement. Bien au contraire, c’est l’indifférence totale devant un mouvement légitime et des revendications justes. 
 



11/04/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres