La délégation d’une cinquantaine de personnes a trouvé à l’accueil l’ambassadeur d’Algérie au Brésil, Djamel Eddine Bennaoum, et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Après un long voyage de 11 heures de vol, les capés de Vahid Halilhodzic se sont contentés d’une légère séance de décrassage, en fin d’après-midi, pour récupérer de la fatigue de ce long voyage, avant que les choses sérieuses, au pays de la samba, ne débutent aujourd’hui, avec la première séance d’entraînement pour les coéquipiers du capitaine Madjid Bougherra, prévue en soirée (21h30, heure algérienne), au stade municipal de Sorocoba.

Une première séance qui sera d’ailleurs ouverte au public et aux médias internationaux, mais surtout aux Algériens présents en nombre au Brésil. Un début d’aventure pour les Verts et surtout beaucoup d’optimisme de la part du sélectionneur bosnien, qui dira à ce propos, dans une déclaration à l’APS : «Nous attendions ce moment depuis trois ans, nous sommes aujourd’hui au Brésil. Nous avons beaucoup travaillé pour en arriver là. Toutes les dispositions affichées jusque-là par l’équipe montrent qu’elle est prête pour disputer la Coupe du monde.» Et d’annoncer : «Nous sommes ici pour réaliser quelque chose et essayer de passer le  premier tour.

Maintenant, si l’équipe est capable de le faire ? C’est difficile à dire.» Halilhodzic ne manquera surtout pas d’aborder la première sortie des Verts, le 17 de ce mois face à la Belgique. «Nous ne pouvons pas dire que la Belgique est plus forte que nous, mais dans un match tout peut arriver. Si nous voulons vraiment la surprendre, il faudra réaliser un match d’exception», a-t-il conclu. Il est à noter que le souci du Bosnien est de trouver un sparring-partner pour disputer une troisième joute amicale à Sorocaba, avant le début de la compétition officielle. A défaut, Halilhodzic devra se contenter d’un match d’application entre ses poulains, avant de s’attaquer à celui face à la Belgique.