1. Leonardo Piepoli (Saunier Duval, ITA) en 4h19’27’’

2. Juan José Cobo (Saunier Duval, ESP), même temps

3. Franck Schleck (CSC, LUX), à 27’’

Le point sur les maillots
Cadel Evans (Silence Lotto, AUS) en jaune
Riccardo Ricco (Saunier Duval) en blanc
Oscar Freire (Rabobank) en vert
David De La Fuente (Saunier Duval) en blanc à pois rouges

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Le résumé du jour

Une petite seconde… S’il ne revêt jamais le maillot jaune, Franck Schleck maudira à vie le final escarpé de la montée de Hautacam. Jusqu’au bout, le Luxembourgeois de la CSC a sprinté pour chiper à son compatriote Kim Kirchen le maillot de leader du Tour. Mais derrière lui, Cadel Evans a surgit. Dans un groupe composé de tous les prétendants à la victoire sur les Champs Elysées, Ricco, Sastre, Menchov ou Vandevelde, l’Australien a lui aussi bataillé pour décrocher le maillot de ses rêves. A l’arrivée, il limite à 1’49’’ son retard sur Schleck et s’empare de la tête au général avec une avance aussi large qu’un pneu de vélo.

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Un peu plus de deux minutes avant ce duel à distance, Leonardo Piepoli levait les bras pour la première fois de sa carrière sur les routes du Tour. Le petit grimpeur italien de la Saunier Duval, échappé depuis les premiers lacets de la montée d’Hautacam a attendu son coéquipier Juan José Cobo, pour offrir à son équipe un joli doublé. Avec Riccardo Ricco, 6^e à l’arrivée, la formation espagnole a montré qu’elle n’avait pas d’égale dans la haute montagne.

Les grands perdants du jour

Sur les pentes du Tourmalet, puis de Hautacam, ils sont nombreux à avoir laissé échapper leurs chances au classement général. Parmi eux Alejandro Valverde, Damiano Cunego qui comptent plus de quatre et cinq minutes de retard sur le nouveau maillot jaune, Cadel Evans. Tous deux ont lâché le train des favoris dès la première ascension, sans jamais parvenir à rejoindre les meilleurs. Avec eux, l’ancien maillot jaune Stefan Schumacher ou le tchèque de la Liquigas, Roman Kreuziger.

Dans l’ascension finale, Andy Schleck a lui aussi lâché prise. Le Luxembourgeois qui faisait office de leader de la CSC devra désormais laisser ce rôle à son frère, Franck. Enfin, côté français, Rémy Di Gregorio a longtemps s’est longtemps battu à l’avant de la course. Mais son échappée solitaire a pris fin au pied de la montée d’Hautacam. Dans les forts pourcentages, il n’a jamais été en mesure de s’accrocher.

Bogdan Cristel / Reuters ¦ L'Australien Cadel Evans, au départ de la 10e étape du Tour de France 2008.