euro 2008 resultats 12/6/2008
Euro 2008 VENDREDI 13: france/ pays -bas ??
Euro 2008 - Classement Groupes
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Zidane qui chute..c'est rare |
Portugal 3-1 République Tchèque Deco 8e, L.Sionko 17e, Cristiano Ronaldo 63e, R.Quaresma 90e+1 |
Video but Portugal Republique Tcheque 3-1
11 juin 2008
Le Portugal a quasiment assuré sa qualification pour les quarts de finale de l’Euro 2008 grâce à sa victoire sur la République Tchèque 3 à 1. Les coéquipiers de la superstar Cristiano Ronaldo ont une nouvelle fois réalisé une prestation de premier plan et confirment qu’il faudra compter sur eux pour la victoire finale. Les [...]
Le Portugal a quasiment assuré sa qualification pour les quarts de finale de l’Euro 2008 grâce à sa victoire sur la République Tchèque 3 à 1. Les coéquipiers de la superstar Cristiano Ronaldo ont une nouvelle fois réalisé une prestation de premier plan et confirment qu’il faudra compter sur eux pour la victoire finale. Les vidéos des buts :
Portugal 3-1 République Tchèque
Deco 8e, L.Sionko 17e, Cristiano Ronaldo 63e, R.Quaresma 90e+1
Le coup de blues des Suisses (1)
12/06/2008 (11:46)
De notre envoyé spécial, Philippe Broussard.
La Suisse éliminée, l’Autriche mal en point… Cet Euro ne réussit visiblement pas, tout au moins sur le terrain, aux deux pays organisateurs.
L’UEFA, qui avait fait le pari de confier cette compétition à deux pays aux équipes nationales vaillantes mais limitées, ne doit pas être surprise par ces déconvenues.
Il n’empêche que l’élimination des Suisses, après deux matches, est un gros coup dur pour l’ensemble de la compétition. Non pas pour le jeu : la formation helvétique a été battue par plus fortes qu’elle (le Portugal, puis la Turquie), mais pour l’esprit et l’ambiance générale.
Dans un Euro ou un Mondial, la chute d’un organisateur est toujours un moment décisif, qui marque une sorte de cassure. La passion perd de son intensité. La population se détourne de l’événement ; elle était « actrice » elle devient spectatrice. Dans le cas des Suisses, le fait perdre dans les dernières secondes face aux Turcs, des adversaires avec lesquels ils avaient un lourd contentieux (un match très houleux, en 2005 à Istanbul), confine à l’humiliation. D’où l’énorme coup de blues de tout le pays, après l’affront de mercredi soir. En sortant du stade de Bâle, la foule était d’une grande dignité mais profondément touchée.
J’ai connu pareil moment en Italie (Mondial 1990) où la Squadra avait été battue en quart de finale (c’est déjà mieux), à Naples, par l’Argentine de Maradona. Résultat : le pays avait aussitôt tourné la page. A l’inverse, on remarquera que les compétitions les plus réussies, du moins celles qui laissent une trace dans la mémoire collective pour l’ambiance festive, sont généralement celles où les sélections des pays organisateurs vont loin : la France en 1998 (Mondial), l’Allemagne en 2006 (Mondial), le Portugal en 2004 (Euro).
<!--[if !supportEmptyParas]-->Il reste donc à savoir comment la Suisse va se comporter, maintenant que son équipe est écartée. Bien sûr, il reste un match « pour l’honneur », contre le Portugal. Mais après ?
Domenech bête de scène (2)
11/06/2008 (20:09)
De notre envoyé spécial en Suisse, Philippe Broussard
On peut dire beaucoup de choses de Raymond Domenech. Qu'il adopte une tactique frileuse. Qu'il ne fait pas toujours les bons choix. Qu'il n'aime pas les joueurs évoluant en Italie (Mexes, Trézéguet). Mais sans doute pas que c'est un mauvais comédien…
Dans ses bons jours, il occupe l'avant-scène avec un plaisir non dissimulé et, il faut le dire, un certain talent. Ce fut le cas mercredi, lors d'une conférence de presse organisée à Châtel-Saint-Denis. Assis au premier rang, je l'ai bien observé : il se comportait en maître du jeu, acteur-compositeur de la comédie bleu.
Les questions délicates ne le dérangent pas ; elles l'amusent, le stimulent. Les pièges ne lui font pas peur : il avale une gorgée d'eau, le temps de réfléchir, et répond par une pirouette. Au besoin, il oriente le tir vers autrui. C'est ainsi qu'il s'est moqué – gentiment, mais tout de même… – des déclarations faites la veille par William Gallas. « Des conneries », a-t-il estimé en souriant. Au passage, il en a profité pour brocarder le côté lève-tard du joueur d'Arsenal. Pas sûr que celui-ci revienne de sitôt s'exprimer devant la presse, un exercice qui, c'est bien connu, est une corvée pour les joueurs…
Domenech non plus ne goûte guère ce rendez-vous médiatique imposé par l'UEFA. Mais il s'y prête en faisant de l'épreuve une joute verbale, un peu comme ces comédiens qui pratiquent l'improvisation pour le seul plaisir de la poussée d'adrénaline. Au passage, quand le cœur lui en dit, il lâche aussi quelques infos. Celle-ci par exemple : « j'ai des hésitations sur quatre postes ».
Mercredi, en fin d'intervention, il s'est également fendu d'une analyse pleine de lucidité. A l'entendre, la situation des Bleus après le premier match n'est pas comparable avec celle du Mondial 2006 : à l'époque, leur triste entrée en matière (0-0 contre la Suisse) avait été suivie d'un match nul et d'une victoire contre des adversaires modestes (dans l'ordre la Corée du Sud et le Togo). Cette fois, il faudra obtenir des résultats contre les Pays-Bas et l'Italie. Bref, le groupe est si relevé que Domenech, cessant soudain de jouer la comédie, laisse percevoir ses doutes : « En 2006, j'avais des certitudes [d'atteindre la finale, NDLA]. Cette fois, pour avoir des certitudes dans un tel groupe, il faudrait être fou. Et je ne le suis pas… »