Evenements de berriane

 

  


 


   
 

 

 

 

 

 

 
   

     
     
 
HISTORIQUE DES EVENEMENTS DE BERRIANE
Un enterrement dans le calme

Des milliers de personnes, hissant l’emblĂšme national et scandant des mots d’ordre religieux du genre « La Ilaha illa Allah, echahid habib Allah » (il n’y a que Dieu et le martyr ami de Dieu), ont accompagnĂ© Ă  pied la dĂ©pouille de MĂ©rouane Saifia, ĂągĂ© de 30 ans et pĂšre d’un bĂ©bĂ© de 8 mois, au cimetiĂšre Cheikh Abdelkader de la communautĂ© malĂ©kite, situĂ© Ă  la sortie de la ville de Berriane.

Un vieil homme de 67 ans assassiné et plusieurs maisons incendiées, Dispositif de sécurité renforcé et appels au calme à Berriane

Les affrontements entre les jeunes de la ville de Berriane dans la wilaya de GhardaĂŻa se sont poursuivis durant toute la journĂ©e d’hier. Des dizaines de maisons ont Ă©tĂ© incendiĂ©es, des vĂ©hicules rĂ©duits en cendre et plusieurs personnes blessĂ©es par des individus cagoulĂ©s.

Les affrontements intercommunautaires font deux morts et plus d’une trentaine de blessĂ©s, Berriane plonge dans un climat de terreur

C’est l’image chaotique de Berriane, quarante-huit heures aprĂšs le dĂ©clenchement des hostilitĂ©s entre les jeunes Mozabites et les Arabes. Les conclaves des sages des deux communautĂ©s n’ont pas rĂ©ussi Ă  faire rĂ©gner le calme. Par groupes, les Mozabites en colĂšre viennent se plaindre aux gendarmes et policiers.

Un mort, des blessés et des biens privés saccagés, Les heurts reprennent à Berriane

AprĂšs avoir Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d’affrontements opposant des jeunes des communautĂ©s malĂ©kite et ibadite les 19 et 24 mars derniers, voilĂ  que Berriane renoue avec la violence.

  

Certains dignitaires de la rĂ©gion professent des idĂ©es d’une extrĂȘme gravitĂ©. Berriane offre un spectacle pesant en cette matinĂ©e de lundi. Un dispositif sĂ©curitaire impressionnant est dĂ©ployĂ© au centre de la ville.

   
AprĂšs les Ă©meutes de GhardaĂŻa, Berriane retrouve le calme

C’est grĂące Ă  la conjugaison des efforts de toutes les bonnes volontĂ©s, des notables des deux communautĂ©s et de l’administration locale, dont le wali de GhardaĂŻa, qui n’ont nĂ©gligĂ© aucune voie Ă  mĂȘme de ramener le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©, que la charmante ville de Berriane a retrouvĂ© hier le calme dont elle n’aurait jamais dĂ» se dĂ©partir.

À cause d’un jet de pĂ©tards Ă  l’intĂ©rieur d’ une maison, Graves incidents communautaires Ă  Berriane

Un mort, 17 blessĂ©s, dont 2 graves, des dizaines de magasins incendiĂ©s et saccagĂ©s, des maisons dĂ©gradĂ©es : tel est le triste bilan d’un affrontement entre les deux communautĂ©s, ibadite et malĂ©kite, Ă  Berriane, ville situĂ©e Ă  40 km au nord du chef-lieu de wilaya, GhardaĂŻa.                                                                                                                                   

 

 
   
   HISTORIQUE DES EVENEMENTS DE BERRIANE
 
Un enterrement dans le calme
Des milliers de personnes, hissant l’emblĂšme national et scandant des mots d’ordre religieux du genre « La Ilaha illa Allah, echahid habib Allah » (il n’y a que Dieu et le martyr ami de Dieu), ont accompagnĂ© Ă  pied la dĂ©pouille de MĂ©rouane Saifia, ĂągĂ© de 30 ans et pĂšre d’un bĂ©bĂ© de 8 mois, au cimetiĂšre Cheikh Abdelkader de la communautĂ© malĂ©kite, situĂ© Ă  la sortie de la ville de Berriane.

19 Mai 2008 Consulté 115 fois Lire la suite


Un vieil homme de 67 ans assassiné et plusieurs maisons incendiées Dispositif de sécurité renforcé et appels au calme à Berriane
Les affrontements entre les jeunes de la ville de Berriane dans la wilaya de GhardaĂŻa se sont poursuivis durant toute la journĂ©e d’hier. Des dizaines de maisons ont Ă©tĂ© incendiĂ©es, des vĂ©hicules rĂ©duits en cendre et plusieurs personnes blessĂ©es par des individus cagoulĂ©s.

19 Mai 2008 Consulté 191 fois Lire la suite


Les affrontements intercommunautaires font deux morts et plus d’une trentaine de blessĂ©s Berriane plonge dans un climat de terreur
C’est l’image chaotique de Berriane, quarante-huit heures aprĂšs le dĂ©clenchement des hostilitĂ©s entre les jeunes Mozabites et les Arabes. Les conclaves des sages des deux communautĂ©s n’ont pas rĂ©ussi Ă  faire rĂ©gner le calme. Par groupes, les Mozabites en colĂšre viennent se plaindre aux gendarmes et policiers.

18 Mai 2008 Consulté 261 fois Lire la suite


Un mort, des blessés et des biens privés saccagés Les heurts reprennent à Berriane
AprĂšs avoir Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d’affrontements opposant des jeunes des communautĂ©s malĂ©kite et ibadite les 19 et 24 mars derniers, voilĂ  que Berriane renoue avec la violence.

17 Mai 2008 Consulté 261 fois Lire la suite

  
La ville de berriane quadrillée La guerre du chÚche et de la chéchia
Certains dignitaires de la rĂ©gion professent des idĂ©es d’une extrĂȘme gravitĂ©. Berriane offre un spectacle pesant en cette matinĂ©e de lundi. Un dispositif sĂ©curitaire impressionnant est dĂ©ployĂ© au centre de la ville.

09 Avril 2008 Consulté 467 fois Lire la suite

   
 
AprĂšs les Ă©meutes de GhardaĂŻa Berriane retrouve le calme
C’est grĂące Ă  la conjugaison des efforts de toutes les bonnes volontĂ©s, des notables des deux communautĂ©s et de l’administration locale, dont le wali de GhardaĂŻa, qui n’ont nĂ©gligĂ© aucune voie Ă  mĂȘme de ramener le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©, que la charmante ville de Berriane a retrouvĂ© hier le calme dont elle n’aurait jamais dĂ» se dĂ©partir.

23 Mars 2008 Consulté 253 fois Lire la suite


À cause d’un jet de pĂ©tards Ă  l’intĂ©rieur d’ une maison Graves incidents communautaires Ă  Berriane
Un mort, 17 blessĂ©s, dont 2 graves, des dizaines de magasins incendiĂ©s et saccagĂ©s, des maisons dĂ©gradĂ©es : tel est le triste bilan d’un affrontement entre les deux communautĂ©s, ibadite et malĂ©kite, Ă  Berriane, ville situĂ©e Ă  40 km au nord du chef-lieu de wilaya, GhardaĂŻa.                                                                                                                                  
  


        ActualitĂ©
GRAVES ÉVÉNEMENTS À BERRIANE
L’intrigant silence du gouvernement

19 Mai 2008 - Tahar FATTANI
Depuis le dĂ©but des violences, aucun haut responsable officiel ne s’est rendu dans cette localitĂ© pour faire un constat rĂ©el de la situation.

 

GRAVES ÉVÉNEMENTS À BERRIANE
L’intrigant silence du gouvernement
19 Mai 2008 - Page : 3
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La Une du 19/05/2008    On donne l’impression de ne pas mesurer les enjeux 

GRAVES ÉVÉNEMENTS À BERRIANE
L’intrigant silence du gouvernement

19 Mai 2008 - Tahar FATTANI

Depuis le dĂ©but des violences, aucun haut responsable officiel ne s’est rendu dans cette localitĂ© pour faire un constat rĂ©el de la situation. 

 

GRAVES ÉVÉNEMENTS À BERRIANE
 

Depuis le dĂ©but des violences, aucun haut responsable officiel ne s’est rendu dans cette localitĂ© pour faire un constat rĂ©el de la situation.

Ni le chef du gouvernement, ni un autre responsable de l’ExĂ©cutif de M.Belkhadem ne s’est mis en peine de savoir ce qui se passe et s’est rendu sur les lieux Ă©couter les dolĂ©ances et si besoin, prendre les dĂ©cisions qui s’imposent. Acte d’ignorance ou manque de considĂ©ration? Berriane s’enflamme, une rechute pleine d’inconnues alors que le gouvernement algĂ©rien donne l’impression de ne pas mesurer les enjeux de ce qui se passe Ă  Berriane. Morts, blessĂ©s, maisons dĂ©truites, routes coupĂ©es, arrestations et autres dĂ©gĂąts matĂ©riels font le dĂ©cor de cette ville, hier tranquille, de la wilaya de GhardaĂŻa.
En dĂ©pit du retour d’un calme prĂ©caire, le volcan reste en activitĂ©. Les esprits s’échauffent. Les coeurs sont pleins de rancoeur, de rancune et mĂȘme de vengeance. La situation peut dĂ©gĂ©nĂ©rer Ă  n’importe quel moment. Les citoyens de cette localitĂ© se sont engagĂ©s dans une sĂ©rie d’affrontements.
Pourquoi? Selon un tĂ©moin oculaire, les esprits sont Ă  fleur de peau et un rien suffirait Ă  rallumer l’étincelle «Il suffit juste d’allumer l’étincelle pour voir la situation s’embraser. Les citoyens ne sont pas prĂšs d’oublier ce qui s’est passĂ©, notamment aprĂšs les derniers Ă©vĂ©nements qui ont provoquĂ© l’incendie d’environ 200 maisons», a dĂ©clarĂ© ce tĂ©moin de la rĂ©gion Ă  L’Expression.
Dans la journĂ©e de samedi B.A., ĂągĂ© de 70 ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă©gorgĂ© dans sa maison. Des dizaines de maisons ont Ă©tĂ© carbonisĂ©es entre vendredi et samedi. C’est ce qui laisse entendre que le climat n’est pas complĂštement apaisĂ© dans les coeurs. Devant cette situation chaotique, il y a lieu de s’interroger sur le rĂŽle du gouvernement pour redresser la situation. Comment se fait-il que l’Etat ne soit pas encore intervenu alors que chaque jour qui passe rend la situation plus difficile? Faut-il le souligner alors qu’il s’agit, aujourd’hui, tout d’abord et avant tout d’assurer la sĂ©curitĂ© d’une minoritĂ© religieuse? Comment se fait-il que nos gouvernants n’aient toujours pas rĂ©agi alors que les choses semblent empirer? Beaucoup de questionnements en vĂ©ritĂ© derriĂšre cette carence Ă  agir. Or, en raison de sa nature, cette situation peut ĂȘtre rĂ©solue par une simple dĂ©claration d’un vieux sage de la rĂ©gion, comme cela a toujours Ă©tĂ© le cas Ă  la vieille belle Ă©poque dans des situations similaires. Calmer les gens, comprendre le pourquoi des choses ensuite, prendre les dĂ©cisions qu’il faut si nĂ©cessaire, enfin.
Imaginons que la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne est constituĂ©e de plusieurs et diverses communautĂ©s religieuses! Et que l’AlgĂ©rie Ă©tait confrontĂ©e Ă  d’autres Ă©vĂ©nements d’ordre ethnique, tribal ou affĂ©rents au rituel? Que va t-il se passerait-il? On assisterait sans doute Ă  des sĂ©ries d’émeutes Ă  travers le territoire national sous le regard indiffĂ©rent de nos responsables.
Depuis le dĂ©but des affrontements aucun haut commis de l’Etat ne s’est rendu dans cette localitĂ© pour, de visu, faire un constat rĂ©el de la situation et calmer les esprits. Ni le chef du gouvernement, ni un autre responsable de l’ExĂ©cutif de M.Belkhadem ne se sont donnĂ© la peine d’aller voir sur les lieux et Ă©couter les dolĂ©ances et, si nĂ©cessaire, prendre les dĂ©cisions opportunes.
Faut-il attendre jusqu’à ce que la situation devienne non maĂźtrisable pour appeler Ă  la sagesse ensuite? N’a t-on pas tirĂ© des leçons des Ă©vĂ©nements de Kabylie qui ont provoquĂ© la mort de plus de 120 jeunes AlgĂ©riens? Or, dans ce cas de figure, c’est le moment opportun pour le gouvernement de montrer qu’il est aux cĂŽtĂ©s de la population. On ne l’a pas constatĂ© en Kabylie, on ne le voit pas Ă  Berriane. Cette rĂ©gion n’a t-elle pas fourni Ă  l’AlgĂ©rie un certain Moufdi Zakaria qui a conçu, sur demande de Abane Ramdane, l’hymne national? On ne peut oublier, ni ignorer aujourd’hui que le nom de Moufdi Zakaria est ressuscitĂ© dans chaque couplet de l’hymne national, combien cher au coeur de chaque AlgĂ©rien, chantĂ© Ă  pleins poumons par les enfants de l’AlgĂ©rie libre.
Aussi, c’est cette mĂȘme rĂ©gion qui a toujours ouvert ses bras et accueilli chaleureusement le prĂ©sident de la RĂ©publique lors de ses diffĂ©rents dĂ©placements dans la rĂ©gion du M’zab. Ses enfants ont beaucoup donnĂ© Ă  l’AlgĂ©rie.
Cette rĂ©gion de l’AlgĂ©rie profonde mĂ©rite de retenir de maniĂšre particuliĂšre l’attention des responsables du pays pour son dĂ©veloppement. Suite aux Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© la ville de Berriane, plusieurs arrestations ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es parmi les manifestants lors des affrontements survenus ces derniĂšres 48 heures, indique-t-on. Ces Ă©meutes qui ont dĂ©butĂ© tĂŽt vendredi, ont fait deux morts, une trentaine de blessĂ©s et des dĂ©gĂąts matĂ©riels.
D’ailleurs, un agent de police, «se sentant en danger, a fait usage de son arme, aprĂšs des tirs de sommation, blessant un citoyen», lequel a succombĂ© Ă  ses blessures Ă  l’hĂŽpital, indique le ministĂšre de l’IntĂ©rieur, dans un communiquĂ© rendu public. De son cĂŽtĂ©, la Direction gĂ©nĂ©rale de la SĂ»retĂ© nationale (Dgsn) a dĂ©pĂȘchĂ© vendredi Ă  Berriane une Ă©quipe d’experts de l’inspection gĂ©nĂ©rale de la SĂ»retĂ© nationale pour enquĂȘter sur le dĂ©cĂšs du citoyen, touchĂ© par une balle tirĂ©e par un policier. Le tribunal de GhardaĂŻa a placĂ© neuf personnes sous mandat de dĂ©pĂŽt.
Deux autres ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une citation directe Ă  comparaĂźtre le jour du procĂšs pour attroupement armĂ© sur la voie publique, destruction de biens d’autrui et coups et blessures, rapporte l’APS citant la cour de GhardaĂŻa.
Ainsi, il est temps pour le gouvernement de se montrer plus attentif aux dolĂ©ances des citoyens et de s’impliquer plus directement dans de telles situations avant qu’elles ne s’enveniment.

Tahar FATTANI                                                                                                                                    
  
   Revue de presse>Article: La Tribune
 
Un vieil homme de 67 ans assassiné et plusieurs maisons incendiées Dispositif de sécurité renforcé et appels au calme à Berriane
Les affrontements entre les jeunes de la ville de Berriane dans la wilaya de GhardaĂŻa se sont poursuivis durant toute la journĂ©e d’hier. Des dizaines de maisons ont Ă©tĂ© incendiĂ©es, des vĂ©hicules rĂ©duits en cendre et plusieurs personnes blessĂ©es par des individus cagoulĂ©s.

19 Mai 2008,   La Tribune
   

La violence qui a atteint son paroxysme s’est soldĂ©e par l’assassinat de AĂŻssa D., un vieil homme de 67 ans, Ă  l’arme blanche, tĂŽt le matin. Selon des sources locales, la victime sera enterrĂ©e aujourd’hui.

Pour mettre fin Ă  la situation de chaos, les autoritĂ©s locales, les services de sĂ©curitĂ© et les notables de la rĂ©gion se sont rĂ©unis durant toute la journĂ©e. Les services de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© renforcĂ©s. Ainsi, les principales artĂšres de la ville ont Ă©tĂ© quadrillĂ©es par des policiers et des Ă©lĂ©ments de la Gendarmerie nationale. Selon des sources locales, d’autres renforts, en provenance de la wilaya de Ouargla, sont attendus aujourd’hui.

Il est Ă  noter que les sages de Berriane ont lancĂ© un appel au calme en direction des jeunes, et un autre, destinĂ© aux hautes autoritĂ©s du pays, pour qu’elles prennent les mesures nĂ©cessaires et salutaires au rĂ©tablissement de la paix et qu’elles initient un plan d’urgence socio-Ă©conomique au profit de la commune.

Pour sa part, la Direction gĂ©nĂ©rale de la SĂ»retĂ© nationale (DGSN) a dĂ©pĂȘchĂ© vendredi Ă  Berriane une Ă©quipe d’experts de l’inspection gĂ©nĂ©rale de la SĂ»retĂ© nationale pour enquĂȘter sur le dĂ©cĂšs du jeune, touchĂ© par une balle tirĂ© par un policier lors d’affrontements entre jeunes de la localitĂ©.

«La DGSN a dĂ©pĂȘchĂ© immĂ©diatement sur les lieux une Ă©quipe d’experts pour dĂ©terminer avec exactitude les circonstances ayant entraĂźnĂ© le dĂ©cĂšs de la victime et situer les responsabilitĂ©s conformĂ©ment aux rĂšglements en vigueur», souligne un communiquĂ© de la DGSN. La mĂȘme source a prĂ©cisĂ© que le policier en question «a Ă©tĂ© dĂ©sarmĂ© et placĂ© en garde Ă  vue jusqu’à sa comparution devant la justice».

Pour rappel, les affrontements ont éclaté vendredi tÎt dans la matinée, entre des jeunes de Berriane, parmi lesquels plusieurs individus cagoulés, causant la destruction de biens privés (domiciles, véhicules...). Les récents affrontements sont le prolongement des événements qui ont marqué cette ville du sud du pays les 19 et 24 mars dernier.

C. B.

>Revue de presse>Article: El Watan


Les affrontements intercommunautaires font deux morts et plus d’une trentaine de blessĂ©s Berriane plonge dans un climat de terreur
C’est l’image chaotique de Berriane, quarante-huit heures aprĂšs le dĂ©clenchement des hostilitĂ©s entre les jeunes Mozabites et les Arabes. Les conclaves des sages des deux communautĂ©s n’ont pas rĂ©ussi Ă  faire rĂ©gner le calme. Par groupes, les Mozabites en colĂšre viennent se plaindre aux gendarmes et policiers.

18 Mai 2008,   El Watan
   

Ils viennent brĂ»ler nos maisons et vous voulez que nous gardions notre calme ? Ils ont violĂ© notre intimitĂ© et saccagĂ© nos maisons, n’y a-t-il pas d’hommes parmi vous pour les arrĂȘter ? », crie un jeune qui habite au quartier Baba SĂąad. D’autres personnes accourent et s’attroupent devant la brigade de gendarmerie.

Toutes rĂ©clament l’intervention des forces de sĂ©curitĂ© pour mettre un terme « au pillage et Ă  l’incendie des biens ». Quelque temps plus tard, c’est une femme qui vient tout affolĂ©e solliciter une aide. « Ils viennent de me tĂ©lĂ©phoner pour me dire que ma maison est en train de brĂ»ler, faites quelque chose ! », lance-t-elle en sanglots Ă  l’adresse d’un gendarme.

« Je viens de contacter mes Ă©lĂ©ments et ils m’ont affirmĂ© qu’il n’y a rien dans votre quartier
 », lui rĂ©pond-il. La dame ne semble pas convaincue. InterpellĂ©, le colonel de la gendarmerie dĂ©clare que des renforts vont arriver et la situation sera maĂźtrisĂ©e. « Des gens disent que c’est la passivitĂ© des services de sĂ©curitĂ© qui a encouragĂ© les pyromanes Ă  brĂ»ler tout sur leur passage », lui lance une journaliste.

Il rĂ©pond : « Ce n’est pas vrai. Nous avons rĂ©agi Ă  tous les appels. D’ailleurs, pas plus loin que ce matin, nos Ă©lĂ©ments ont Ă©vacuĂ© les enfants d’une Ă©cole sur le point d’ĂȘtre attaquĂ©e
 ». InterrogĂ© sur le nombre d’arrestations parmi les auteurs de ces troubles, l’officier avance le chiffre d’une dizaine. A ce moment, un autre groupe de Mozabites vient en courant.

« Ils sont en train de piller des commerces, allons-nous les regarder faire ? Pourquoi ne rĂ©agissez-vous pas ? », s’indigne un sexagĂ©naire. Son voisin, gĂ©rant d’un parc automobile s’affole : « Ils viennent d’incendier tous les vĂ©hicules que les gens m’ont confiĂ©s, sous le regard impuissant des policiers et des gendarmes. OĂč vais-je me plaindre ? Pourquoi l’Etat ne nous protĂšge pas ? », crie-t-il Ă  l’adresse de l’officier.

Les rumeurs sur d’autres dĂ©cĂšs font le tour de la ville. Mais des sources mĂ©dicales affirment qu’une deuxiĂšme victime a succombĂ© Ă  ses blessures Ă  l’hĂŽpital. Elle avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©e, hier matin, par un coup de hache. Il s’agit de Daghour AĂŻssa, la soixantaine, pĂšre de famille. Une premiĂšre victime est tombĂ©e durant la nuit de jeudi Ă  vendredi au quartier El Medagh.

L’incapacitĂ© des autoritĂ©s Ă  gĂ©rer la crise
Un policier vivant en famille a usĂ© de son arme en voyant la foule s’avancer vers sa maison. Dans ce quartier et tant d’autres comme Kaf Hamouda, Sidi Bennour, c’est l’état de siĂšge. Aucune personne, encore moins les journalistes, n’a le droit d’y accĂ©der sous peine de recevoir une pluie de pierres, d’insultes et de menaces.

Une grande partie de la ville de Berriane se retrouve prise en otage entre les mains de plusieurs bandes de jeunes. Si pour les gendarmes et les policiers la mission et la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes ainsi que le rĂ©tablissement de l’ordre sont totalement dĂ©passĂ©es, les autoritĂ©s locales brillent par leur incapacitĂ© Ă  gĂ©rer une crise qui dure depuis plus d’un mois.

En effet, depuis les premiĂšres escarmouches qui ont Ă©clatĂ© durant la fĂȘte du Mawlid Ennabaoui (naissance du ProphĂšte QSSSL), au mois d’avril dernier, suivies des Ă©meutes de mars dernier, qui ont fait un mort et des dizaines de blessĂ©s dans les rangs des Mozabites et des Arabes, la violence n’a pas quittĂ© Berriane. « A chaque fois, nos enfants reçoivent des jets de pierres et des insultes. Les agressions sont devenues quotidiennes et toutes nos plaintes auprĂšs de la gendarmerie restent sans suite.

Pourquoi a-t-on laissĂ© pourrir la situation au point oĂč maintenant la maison a pris feu ? », s’interroge le maire de Berriane, Nasreddine Hadjadj, du RCD. TrĂšs bouleversĂ© par la dĂ©ferlante de violence qui ravage la ville, le maire, les larmes aux yeux, exprime son regret de voir les autoritĂ©s politiques et sĂ©curitaires passives devant une situation aussi grave dans une rĂ©gion aussi sensible que celle de Berriane. Pour lui, « les bandes de jeunes qui ont brĂ»lĂ© la ville en cette nuit de jeudi et qui continuent Ă  le faire, ne sont importantes que par l’incapacitĂ© des forces de sĂ©curitĂ© Ă  rĂ©agir ».

A ce titre, il s’interroge pourquoi l’intervention des gendarmes et des policiers n’a eu lieu qu’au lever du jour, alors que les opĂ©rations de pillage, d’agression et d’incendie des maisons et commerces ont commencĂ© jeudi vers 23h. « Les jeunes sont venus avec des jerricans d’essence et avaient tout le temps devant eux pour faire sortir les habitants de leurs maisons et y mettre le feu.

Il y a des maisons et des commerces qui ont Ă©tĂ© saccagĂ©s et brĂ»lĂ©s Ă  quelques dizaines de mĂštres des policiers et des gendarmes. Comment expliquez-vous cela ? Ont-ils eu peur d’intervenir ? Doivent-ils attendre un ordre pour assumer leur mission ? A chaque fois que la situation dĂ©gĂ©nĂšre, ils nous disent qu’ils attendent du renfort. Il y a une trĂšs mauvaise apprĂ©ciation de la crise, et de ce fait, une rĂ©action qui a aggravĂ© la situation », dĂ©clare le prĂ©sident de l’APC de Berriane.

Il s’interroge sur le fait que les gendarmes n’ont pas arrĂȘtĂ© les meneurs, prĂ©cisant que les jeunes interpellĂ©s ont Ă©tĂ© ramassĂ©s plus loin des lieux d’affrontement. « Ils ont arrĂȘtĂ© des jeunes qui se trouvaient de passage et non pas les vrais auteurs des razzias et des pillages. Ils sont en train de faire du bricolage, ce qui va prolonger et exacerber la crise », note M. Hadjadj. Pour lui, « de toute façon, la situation est arrivĂ©e Ă  un point de non retour, d’autant que mĂȘme les sages de la rĂ©gion ne sont plus Ă©coutĂ©s par leurs enfants.

Ces derniers estiment, dit-il, que leurs parents ont suffisamment cĂ©dĂ© sur leurs droits, pour qu’eux en fassent de mĂȘme ». M. Hadjadj affirme par ailleurs que de nombreux jeunes Ă©trangers Ă  Berriane ont Ă©tĂ© ramenĂ©s quelques jours avant l’éclatement de la violence pour renforcer les deux camps. Ce qui, pour lui, dĂ©montre « la prĂ©mĂ©ditation » des opĂ©rations. « La situation aurait pu ĂȘtre prĂ©venue et maĂźtrisĂ©e si les services de sĂ©curitĂ© avaient assumĂ© leur rĂŽle.

Nous avons de tout temps demandĂ© Ă  ce que la sĂ©curitĂ© soit renforcĂ©e dans les quartiers pour Ă©viter justement que des heurts aussi violents ne se produisent entre les communautĂ©s. Malheureusement, les autoritĂ©s n’ont pas donnĂ© suite Ă  nos dolĂ©ances. Plus grave, nous avons exigĂ© que les services de sĂ©curitĂ© dĂ©sarment les personnes qui dĂ©tiennent des fusils de chasse et qui en ont fait usage lors des confrontations », prĂ©cise-t-il.

Malheureusement, et de l’avis de tous les notables avec lesquels nous nous sommes entretenus, tout porte Ă  croire que les autoritĂ©s ont failli Ă  leur mission, en adoptant une position d’observateurs, pour ne pas dire de laxisme. Jusqu’à hier en fin de journĂ©e, les fameux renforts n’étaient toujours pas arrivĂ©s et les bandes rivales poursuivaient sporadiquement leurs actes de violence.

Elles avaient le contrĂŽle de toute la ville. Sous-Ă©quipĂ©s, les agents de la Protection civile ont eu du mal Ă  maĂźtriser les nombreux incendies qui se sont dĂ©clarĂ©s Ă  l’est de Berriane, oĂč se rĂ©fugie la communautĂ© arabe de rite malĂ©kite, et Ă  l’ouest oĂč se regroupent les Mozabites de rite ibadite.

Entre les deux, la RN1 et des cortĂšges de gendarmes et de policiers visiblement Ă©reintĂ©s, ne pouvant plus supporter la chaleur et la soif. Sur les deux rives, dĂ©sormais la haine a pris place et Dieu seul sait ce que rĂ©serve l’avenir, du fait que des deux cĂŽtĂ©s, on promet de ne plus enterrer la hache de guerre.

Ce qui explique les va-et-vient de tous les notables de Ouargla, de Djelfa, de GhardaĂŻa et de Laghouat qui ont Ă©tĂ© sollicitĂ©s pour trouver une sortie de crise rapide Ă  cette situation. Les examens de fin d’annĂ©e, notamment le bac et le BEM, sont pour bientĂŽt, alors que la ville est dĂ©clarĂ©e morte depuis jeudi dernier.

Toutes les infrastructures publiques et privées, ainsi que les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Les familles craignent que leurs enfants soient agressés dans la rue. Pour cette raison, elles ont décidé de les garder à la maison. Mais la peur tétanise les 30 000 habitants que compte cette commune de Ghardaïa, à chaque fin de journée.

La nuit est devenue pour eux annonciatrice de heurts et de violence. En fait, Berriane est plongĂ©e dans un climat de terreur, dont les lourdes retombĂ©es ne sont ressenties que par sa population qu’elle soit ibadite ou malĂ©kite, Ă  travers une coupure totale du monde extĂ©rieur, mais surtout des produits alimentaires les plus importants comme le pain, l’eau, la semoule, la farine et le lait.   

SALIMA TLEMCANI 
  
   

Algérie, une poudriÚre sur un puit de pétrole
    le 26 Mars, 2008 14:47:00 | 2332 lecture(s) | Voir RĂ©actions
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A Alger et Ă  l’intĂ©rieur du pays, le mĂ©contentement social est une rĂ©alitĂ© Ă©vidente. FlambĂ©e des prix devant laquelle, par la voix de son ministre chargĂ© des relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, le gouvernement avoue son impuissance. « Nous n’avons pas de solution pour contrĂŽler les prix » a-t-il assurĂ© au cours d’un point de presse. Reste Ă  savoir si les consommateurs, qui se contentent de peu en faisant leurs courses, ont Ă©tĂ© convaincus par ce type d’argument. Qui plus est, en dĂ©pit d’une enveloppe de 2,5 milliards de dollars au soutien des prix de base, le pouvoir d’achat des AlgĂ©riens ne cesse de s’éroder. Le bidon d’huile de table de 5 litres a doublĂ© passant de 750 Ă  950 dinars et est en passe de franchir la barre des 1000 dinars. Le cafĂ© est passĂ© de 100 Ă  130, voire 150 dinars le paquet de 250 grammes, les fruits et lĂ©gumes ont Ă©galement augmentĂ©. Et si selon l’ONS (Office national des statistiques), le taux d’inflation a Ă©tĂ© de 3,5%, un cabinet amĂ©ricain ( Casey Recherh) l’estime Ă  plus de 12% ! En outre, une Ă©tude rĂ©cente, menĂ©e par un cabinet d’experts a conclu que pour un mĂ©nage de 5 personnes, le SNMG (Smig) devrait ĂȘtre de 35 000 dinars contre 12 000 aujourd’hui. Autrement dit, le salariĂ© algĂ©rien doit se serrer la ceinture car il a de plus en plus de mal Ă  boucler ses fins de mois tandis que par ailleurs l’endettement des mĂ©nages s’accroĂźt dans des proportions inquiĂ©tantes.

Pis : en matiĂšre d’emploi des jeunes, Tayeb Louh, ministre du Travail, a admis que le dispositif de lutte contre le chĂŽmage des jeunes menĂ©e depuis 2001, a Ă©chouĂ©. Et de prĂŽner une nouvelle stratĂ©gie Ă  travers laquelle l’Etat propose aux employeurs un « Contrat de travail aidĂ© » oĂč une partie du salaire est pris en charge par l’Etat, et ce, en plus de la rĂ©duction des charges patronales, qui permettrait selon lui de crĂ©er entre 350 et 400 000 emplois par an. Un dispositif qui suscite le scepticisme de nombreux Ă©conomistes. Pour Mohamed Gharnaout, citĂ© par El Watan, « il n’y a jamais eu de politique d’emplois en AlgĂ©rie ». Pour lui, la crĂ©ation d’emplois est tributaire d’un accroissement de la consommation des mĂ©nages et d’investissements productifs. De plus, a-t-il estimĂ©, le taux de change Ă©levĂ© de l’Euro ( plus de 60% des Ă©changes de l’AlgĂ©rie se font avec les pays de la zone euro) rend coĂ»teux les investissements productifs. Ceux qui ont de l’argent en AlgĂ©rie prĂ©fĂšrent dans ce cas investir dans la sphĂšre commerciale qui demande peu d’investissements et qui est plus rentable financiĂšrement.

Dans les quartiers populaires d’Alger et Ă  l’intĂ©rieur du pays, la pauvretĂ© est visible. TĂŽt le matin, on croise rue Khelifa Boukhala, sous les arcades du boulevard Amirouche, sur le front de mer, des dizaines de personnes, des femmes avec enfants, qui viennent de passer la nuit sur des cartons, faute de domicile. Les mendiants sont de plus en plus nombreux. Parfois, ce sont des femmes, faisant propres sur elles, qui demandent de quoi acheter Ă  manger
 A l’intĂ©rieur du pays, on est frappĂ© par ces foules de jeunes qui tournent en rond dans les villes et villages, faute de travail.

Pourtant, l’AlgĂ©rie donne l’image d’un pays en chantier. Mais Ă  y regarder de prĂšs que construit-on ? Des logements, des autoroutes, bien sĂ»r. Mais aussi des centres commerciaux, des centres d’affaires dotĂ©s de toutes les commoditĂ©s, des hĂŽtels de luxe, des immeubles haut standing dont la rĂ©alisation est financĂ©e par des hommes d’affaires des pays du Golfe. La baie d’Alger, dit-on, risque d’ĂȘtre bientĂŽt couverte de tours et de marinas. En bordure de l’autoroute, entre DĂ©ly Brahim et Staouali, cet immense espace vert qui devait ĂȘtre amĂ©nagĂ© en parc avec plantations de 20 000 arbres pour les familles algĂ©riennes, va ĂȘtre transformĂ© en un espace pour riches : selon le Soir d’AlgĂ©rie, l’entreprise Emirates Investment Company va y rĂ©aliser un terrain de golf de 18 trous, un centre Ă©questre, des palaces, des habitations de haut standing, un complexe commercial, des hĂŽtels haut de gamme
 De fait, et ce, sans verser dans un populisme qui a fait tant de dĂ©gĂąts dans notre pays, les riches vont trouver leur compte. Mais pas les plus pauvres.

Reste que chez les jeunes en particulier, la tension est Ă  fleur de peau. Les stades de football sont devenus des lieux Ă  haut risque. Pas une semaine sans que de graves incidents n’éclatent entre supporters, avec en toile de fond saccages de voitures et de magasins, parfois de mort d’hommes comme cet Ă©tudiant poignardĂ© Ă  l’issue d’un match de football Ă  Blida. MĂȘme les islamistes, qui Ă©taient passĂ© maĂźtres dans la rĂ©cupĂ©ration de la colĂšre des jeunes, sont dĂ©passĂ©s. Les Ă©meutes se poursuivent, prenant parfois la forme d’affrontement inter-communautaire comme Ă  Beriane dans le Mzab. La colĂšre couve. Dans le sud, oĂč l’Etat a investi dans l’éducation sans que cette politique ne soit accompagnĂ©e d’une politique de dĂ©veloppement crĂ©atrice d’emplois, les milliers d’étudiants qui sortiront des universitĂ©s de Bechar, des centres technologiques d’autres villes du sud, vont ĂȘtre rapidement confrontĂ©s au manque d’emplois. A cela s’ajoutent ces revendications sourdes d’autonomie rĂ©gionale sur fond de crainte de mouvements autonomistes armĂ©s dans le grand sud, comme on l’a vu dans cette attaque d’un aĂ©roport revendiquĂ© par « un mouvement de libĂ©ration », derriĂšre lequel, assurent certaines voix, il y aurait la main de la Libye, aujourd’hui en trĂšs bons termes avec les capitales occidentales !

De fait, sans verser dans l’alarmisme, le pays est confrontĂ© Ă  de multiples et sĂ©rieux risques liĂ©s au chĂŽmage, Ă  la pauvretĂ©, au fait que des rĂ©gions entiĂšres ont Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© sinistrĂ©es par un terrorisme aussi barbare que socialement dĂ©structurant. Alors que le pays est sur un baril de poudre, le pouvoir continue de pratiquer la politique de l’autruche tandis que l’opposition parlementaire ne se soucie que de la prochaine Ă©chĂ©ance prĂ©sidentielle. En parcourant la presse national, on observe que des Ă©conomistes, des experts nationaux et des hommes politiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Pourtant, l’AlgĂ©rie ne manque pas d’argent. Mais ce qui fait dĂ©faut, c’est surtout l’absence d’une vision Ă  long terme mariant des objectifs nationaux et rĂ©gionaux, sur fond d’un rĂ©el climat dĂ©mocratique, Ă  mĂȘme de permettre le dĂ©collage du pays.

H.Z

RĂ©actions (5 poste(s))

Posté par Mayssoune Mahaut, 28 Mars, 2008 08:33:06
Il y avait un projet qui a Ă©tĂ© annulĂ© l’annĂ©e derniĂšre parce qu’il n’était pas concertĂ© par le parlement, et qui aurait sorti le pays de cette crise d’emploi. C’est la privatisation des universitĂ©s et des Ă©coles d’ingĂ©nieurs ! La privatisation des universitĂ©s est un projet prometteur, il permet d’offrir une formation de taille et surtout dans les domaines spĂ©cialisĂ©s (MĂ©decine, Biochimie, Microbiologie, etc), Et d’autres spĂ©cialitĂ©s qui par faute de moyen, l’étudiant se contente de suivre une formation en partie basĂ© sur la thĂ©orie et dont les travaux pratiques sont quasi-nulls (il y a certains produits par exemple en biochimie ou microbiologie qui sont trĂšs coĂ»teux). Si on responsabilise l’étudiant, Ă  ce niveau, en l’éclairant sur la base de cette initiative et ses avantages avant qu’il ne regarde l’inconvĂ©nient. Je pense que les domaines de la formation, recherche et l’emploi vont subir un grand pas vers l’avant. Il peut prendre un crĂ©dit pour financer ses Ă©tudes sachant qu’à la fin, il va bĂ©nĂ©ficier d’une formation trĂšs qualifiĂ©e et un poste assurĂ© (par l’engagement de l’universitĂ© elle-mĂȘme). La plupart des Ă©tudiants algĂ©riens qui sont dans des situations dĂ©sespĂ©rantes utilisent tous leurs moyens financiers pour se mettre dans des situations irrĂ©guliĂšres dans des pays dĂ©veloppĂ©s (pour ne subir qu’humiliation et perte d’identitĂ©). Pourquoi ne pas dĂ©ployer tous ses efforts dans une Ă©ducation bien structurĂ©e et un emploi de taille ? En USA, la formation universitaire est payante et pourtant les Ă©tudiants amĂ©ricains ne fuient pas les bancs des Amphis !! Chaque annĂ©e une somme inestimable est dĂ©bloquĂ©e pour l’éducation et surtout pour la formation supĂ©rieur mais malheureusement, elle est considĂ©rĂ©e comme perdue !! (Puisqu’elle n’est pas exploitable) A titre d’exemple, l’AlgĂ©rie forme chaque annĂ©e des mĂ©decins qui lui coĂ»tent un budget assez important pour qu’ils finissent dans les services de d’autres hĂŽpitaux de d’autres pays !! On ne peut qualifier ce type d’algĂ©rien que d’ingrat envers son pays, mais si on l’a responsabilisĂ© et on lui a montrĂ© la valeur des Ă©tudes qu’il a fait, il pensera mille fois avant de quitter son pays. Mais cette immigration des cerveaux n’est pas en grande partie liĂ© Ă  l’ingratitude de l’algĂ©rien lui-mĂȘme mais aussi Ă  certains lois qui demandent rĂ©flexions et qui sont la cause des maux de certains intellectuels immigrĂ©s (entre autres le service militaire obligatoire) Cordialement.
Posté par toto, 27 Mars, 2008 13:43:14
c 'est tout simplement ceux qui nous gouvernent sont incapables.voila c 'est simple.quelqu'un de mourant et apres 10 ans de regne demande du temps pour rendre l'algerie etincelante comme LAS VEGAS. degages et qu'on entende plus parler de toi.t'etais quatre quart de president et t'as rien foutu. emboites le pas Ă  POUTINE .LUI, SON BILAN EST EXCELLENT MAIS IL N'A JAMAIS PENSE A AMENDER LA CONSTITUTION .IL EST PARTI EN TSAR.
Posté par khelaf hellal, 26 Mars, 2008 21:53:03
Il y a effectivement beaucoup de forces d'inertie et de blocages qui empĂȘchent ce pays de dĂ©coller . Le constat que vous avez dressĂ© est trĂ©s rĂ©aliste et accablant sur plusieurs aspects.A moins d'un sursaut salvateur et urgent qui pourrait eventuellement libĂ©rer les Ă©nergies opprimĂ©es et dĂ©mobilisĂ©es et celles qu'on a dĂ©tournĂ©es , nous risquons de tomber dans la dĂ©chĂ©ance et l'arriĂ©ration sociale avec tous les maux et les flĂ©aux qui en dĂ©coulent . En bref ,je pense que le pays doit immĂ©diatement se secouer et corriger sa trajectoire , passer aux choses serieuses , prendre son destin en main et relever les dĂ©fis du monde moderne en s'attaquant aux causes profondes qui empĂ©chent son essor .
Posté par madjid ait, 26 Mars, 2008 19:59:27
Et si on expliquait l'échec de ce président et de son gouvernement par un seul phrase:CE SONT DES INCAPABLES tout simplement!
Posté par Algerienne, 26 Mars, 2008 17:02:41
Oui,voilĂ  ! tout ça Ă  cause d'un president narcissique,megalomane qui a fait le vide autour de lui,il n'a su s'entourer que d'une bande d'incultes applaventristes qui aquiescent Ă  ses divagations et caprices,au lieu de creer une commission formĂ©e de l'elite de ce pays et de leur demander leur avis et leur propositions lui se complait entourĂ© de vautours qui ne cherchent qu'Ă  le brosser dans le sens du poil de peur de perdre leur portes feuille et vas y que je colmate et que je replatre au lieu de regler les problĂšmes en profondeur,pourquoi est ce qu'un sarkozy met Ă  la tĂȘte d'une commission quelqu'un comme Attali qui est de gauche et nous on a un type qui ne veut s'entourer que des potes d'oujda.Tout ça va nous peter Ă  la gueule tĂŽt ou tard.   


     
     
     

 


 

 
                                                                                                                       

 
 
    

 


      
      
 



19/05/2008
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