Même si le secteur de l’Éducation a connu globalement une nette progression durant les cinq dernières années, le taux de réussite à l’examen de fin de cycle primaire de cette année, qui est de 76 %, a connu une baisse de 2,46 % par rapport à la session précédente (78,46 %). Selon le directeur des enseignements primaire et moyen au ministère de l’Éducation nationale, Brahim Abassi, cette baisse « n’est pas d’une grande importance » car «nous cherchons la qualité et non la quantité ». Le nombre d’inscrits à l’examen de fin de cycle primaire session 2012 est de 599 041 candidats, dont 308 278 garçons et 287 003 filles. Le taux de réussite est légèrement élevé chez les filles (50,08 %). Quant aux mentions, 85 candidats ont obtenu leur examen avec une moyenne de 10/10, tandis que lors de la session précédente, 93 candidats ont eu cette même moyenne. 79,30 % ont obtenu leur examen avec mention (Excellent, très bien, bien et assez bien), soit une augmentation de 8,64% par rapport à la session 2011. S’agissant des candidats n’ayant pas réussi leur examen et qui sont admis par leur moyenne générale annuelle, ils sont 84 437, soit 14,18% sont admis en 1ère Année moyenne grâce au contrôle continu. L’admission en 1ère AM tient compte de la moyenne générale annuelle du contrôle continu pour les candidats non admis à l’examen. Concernant le taux de réussite au niveau des directions de l’Éducation, un ensemble de 44 DE sur les 50 existantes ont enregistré un taux de réussite supérieur à 60%. La moyenne nationale des candidats ayant réussi à cet examen est de 7,07/20, tandis que celle des candidats ayant échoué est estimée à 3,67/20. La moyenne générale nationale selon les amatières est comme suit : 8,5 pour les mathématiques, 7,05 pour la langue arabe et 6,65 pour la langue française. Par ailleurs, globalement, le taux de réussite à l’examen de fin de cycle primaire est en nette progression par rapport à ces dernières années. En 2005, un taux de 53,57 % de réussite a été enregistré. Brahim Abassi a estimé que cette progression est due aux nouvelles réformes qu’a subies le secteur de l’éducation nationale durant ces dix dernières années. En outre, concernant la question posée sur le sujet d’Éducation islamique lors de l’examen du BEM, et qui était « hors programme », Brahim Abassi a expliqué que cette question concerne l’apprentissage d’une sourate qui figure dans une leçon ayant été fusionnée avec une autre leçon. Les élèves devaient seulement étudier cette sourate, contrairement à ce que la question de l’examen demandait, c'est-à-dire de l’apprendre. Le même orateur a assuré les candidats à l’examen du BEM que leur note «ne sera pas perdue». Dans ce sens, il a indiqué qu’une commission d’enquête a été installée au niveau de l’inspection générale de l’Education, et qui est en train de traiter cette affaire «avec beaucoup de soins». Cette commission est composée d’enseignants et d’inspecteurs de l’Education ayant participé lors de l’élaboration des programmes scolaires ainsi que les questions des examens.
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