EXAMEN DU BEM 2009

EXAMEN DE FIN DE CYCLE MOYEN
  Ce brevet tant voulu

Ils seront au nombre de 11 637 élèves à Alger-Centre, à franchir les portes des classes demain pour l’examen du brevet d’enseignement moyen. Ces collégiens n’attendaient que ces trois jours pour être en vacances et assurer leur passage au palier supérieur. Des milliers de ces jeunots seront au rendez-vous qu’ils ont déjà préparé il y a de cela plus de quatre années.Tout est réuni pour faire de cette journée, une rencontre faste entre les amis et faire d’autres connaissances qu’on retrouvera demain sur le seuil du lycée. Les responsables des centres sont fidèles à leur poste et les efforts fournis seront à la hauteur de l’attente. Les lycées et les collèges visités où se dérouleront les épreuves appréhendent cette journée et ont mis du zèle pour accompagner chaque candidat dans cette aventure qui, à la fin sera sanctionnée par un résultat positif. Ils seront au nombre de 11 637 élèves à Alger-Centre, à être devant cette feuille blanche qu’il faut noircir pour enfin franchir cette étape. Le cursus scolaire a vite tiré à sa fin pour laisser place à cet examen que beaucoup de jeunes collégiens veulent terminer au plus vite. Ils attendaient cette journée fatidique, où tout seuls, devant le sujet, on testera leurs connaissances et tout ce qu’ils ont assimilé durant les neuf mois de scolarité. Personne ne viendra à leur secours. Aucune aide extérieure n’est possible pour en finir avec ces trois jours de calvaire et de sueur. Il faut réfléchir. Il faut faire attention. Il faut écrire mais quoi car tout est comptabilisé et une simple faille peut coûter une année en plus dans ce collège qu’on arrive à ne plus estimer, aimer comme au premier jour. Il faut quitter ses amis et se faire d’autres car les quatre années passées ensemble, à se revoir chaque jour, à échanger les mêmes idées …pèsent lourdement sur la quotidienneté. Ils seront au nombre de 11 637 élèves à Alger-Centre à dire, ouf ! Ces jeunots qu’on traite comme nos enfants deviennent adultes et vont conquérir d’autres terrains mieux évolués et mieux respectés. Ces jeunes seront encore une fois confrontés à ce « silence » de ces classes où tout sera une nouveauté. Quelle sera la question ? Quel sera le sujet choisi par le panel ? La correction sera-t-elle juste et appropriée ?. Autant de questionnement et les réponses peuvent s’inspirer au fur et à mesure que les épreuves se déroulent et connaissent leur fin. En ce lundi, la journée sera longue pour certains et courte pour d’autres. L’état d’anxiété commence déjà à se faire remarquer chez certains collégiens rencontrés ça et là. On ne discute pas de l’examen au risque de laisser la peur et le stress envahir les corps. On préfère oublier ces moments et laisser ce vide remplacer ce trop plein d’incertitude et de marasme. Ce dernier empêche de réfléchir, de mettre un peu de joie et de gaieté dans le coeur. En effet, toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement de l’examen. L’exemple d’Alger Centre est édifiant à ce sujet. 11 637 candidats seront fixés ce lundi et répartis dans 28 centres d’examen. 2 302 encadreurs sont sollicités qui seront accompagnés par 5 observateurs. Algercentre demeure cette référence dans l’organisation d’une telle date historique pour les élèves d’une part et pour les parents de l’autre.  

Dates d’examen et de résultat :

Déroulement de l’examen du BEM : Du 1er au 3 juin 2009
Publication des résultats : Le 19 juin 2009
Nombre de candidats :
Candidats inscrits : 558 226 candidats
Candidats scolarisés : 553 923 candidats soit : 99,23 %
Candidats libres : 4 343 candidats soit : 0,77 %
Candidats des écoles privées : 1 450 candidats soit : 0,25 %
Candidats en éducation physique et sportive (obligatoire : 526 985 candidats soit : 95 %
Candidats en dessin et musique (optionnels) : 416 339 soit : 75 %
Candidats des centres de rééducation 3 375 candidats
Nombre de centres d’examen et de correction :
Centres d’examen : 2 062 centres
Centres de correction : 58 centres
Nombre de surveillants, correcteurs et observateurs :
Surveillants : 100 000 surveillants
Correcteurs : 26 000 correcteurs
Observateurs : 4 624 observateurs.

 SMH

EXAMEN DU BEM
  El Idrissi au rendez-vous
Les préparatifs sont achevés pour accueillir les candidats au BEM dans tous les établissements scolaires concernés au niveau de la wilaya d’Alger. Tous les moyens nécessaires sont réunis dans les établissements concernés. Pour assurer le bon déroulement des examens, un important dispositif humain et matériel sera disponible le jour d’examen. Au niveau d’Alger-Centre, la direction de l’éducation nationale chargée de cette région a décidé cette année de rassembler les élèves de plusieurs CEM dans un lycée pour mieux gérer le déroulement de l’examen. « On a rassemblé les élèves de plusieurs CEM dans un seul lycée afin de mieux gérer les établissements et pour assurer la transparence des résultats » nous a appris Melle Assia , responsable au niveau de la direction de l’éducation nationale d’Alger-centre. Hier, tous les établissements concernés par ce rendez- vous ont procédé aux dernières retouches. Au lycée El Idrissi, Place du 1er Mai, où la plupart des candidats de la commune de Sidi M’hamed passeront cet examen, « tous les surveillants sont déjà désignés et les moyens nécessaires sont disponibles pour être à l’heure demain » nous a déclaré, Abdedaîm Abdedaîm, le chef de ce centre d’examen. Les feuilles d’examens et les brouillons sont déjà préparés. Des fiches d’orientation et les listes des candidats sont aussi collées sur les murs pour orienter les candidats aux salles d’examens. Pour permettre la meilleure réception aux jeunes candidats et à cet événement important, 85 surveillants seront répartis sur les 25 classes de ce centre d’examen. C’est ainsi qu’une réunion avec les enseignants et tous les staffs des écoles ont eu lieu depuis quatre jours pour informer les surveillants et les orienter. La formalité de l’examen a été aussi discutée lors de cette rencontre afin d’éviter les situations néfastes qui peuvent survenir.Tous les enseignants réquisitionnés pour la surveillance lors de ce rendez-vous étaient informés des instructions du ministère de l’Education nationale. Par ailleurs, un médecin et un psychologue seront aussi présents tout au long de la durée de l’examen (trois jours) pour prendre en charge les cas urgents et réduire le stress chez les candidats. Avec tous ces moyens, les jeunes candidats pourront passer leur examen en toute tranquillité, concentration et sérénité. « La particularité dans ce centre c’est qu’il y aura 22 candidats libres et des classes qui subiront l’épreuve de la langue tamazight. « On est prêt pour parer à toute éventualité» nous a indiqué le directeur du centre qui est très optimiste pour le bon déroulement de cet examen. S’agissant des enseignants réquisitionnés par la surveillance, le chef de ce centre d’examen a affirmé que ces enseignants « viendront tous des établissements différents de ceux des candidats pour assurer la transparence de l’examen », soulignant que « c’est un mesure prise par le ministère de l’Education nationale pour éviter n’importe quel genre de triche ».
 Abla Selles 
BACCALAURÉAT
  Le stress a déjà commencé
À quelques jours du baccalauréat dont le début des épreuves est prévu pour le 7 juin prochain, nous avons fait le tour de certains lycées des wilayas de Tizi Ouzou et de Boumerdès pour sonder les candidats à cet important examen sur les causes réelles de l’échec. Celles et ceux approchés par nos soins, abondent tous presque dans le même sens : La panique, l’angoisse et le stress sont les maîtres mots utilisés à chaque fois par nos interlocuteurs. L’année de la terminale est incontestablement l’année du doute. C’est à l’issue de celle-ci, qu’ont lieu les épreuves du baccalauréat. Les futurs bacheliers l’affrontent avec beaucoup ade sérieux mais également et surtout avec une peur réelle et omniprésente. La peur de l’échec aux épreuves d’un examen aussi important que le baccalauréat est du reste légitime. Cette crainte de mal faire, tire son origine de nombreux facteurs et non des moindres. Le stress, la panique, l’angoisse et l’insomnie sont entre autres les redoutables ennemis des plus persévérants des élèves de la 3 A .S. En effet, les meilleurs élèves, ceux qui auront trimé durant toute l’année, panique oblige, affichent souvent une attitude plutôt inaccoutumée face à des sujets dits abordables. Ils ratent pour ainsi dire bêtement leur examen. Par contre, les paresseux, autrement dit ceux qui ont tout au long de l’année scolaire, fait preuve d’une inégalable insolence, eux, parviennent souvent à décrocher leur bac. Pour comprendre ce contraste de taille, nous avons approché certains candidats aux futures épreuves du baccalauréat qui auront lieu dans quelques jours. Salim qui passera son bac pour la 3ème fois consécutive nous dira : «Toute l’année, je travaille comme un nègre. Durant les épreuves, mon cerveau m’abandonne. Impossible de me concentrer. Si je le rate cette année, je ne le repasserai plus. » Amal, elle, n’ira pas par trente six chemins pour dire qu’elle tremble comme une feuille lors des épreuves. : « Je suis une très bonne élève, je décroche les meilleures notes durant toute l’année scolaire, mais, le jour des épreuves, prise de panique, je me sens incapable de répondre aux questions les plus faciles. Ceci dit, contrairement à mon camarade, moi, je ne me lasserai jamais jusqu’au jour où je l’aurai ce baccalauréat quitte à le repasser dix fois s’il le faut.» Safia, elle, nous dira tout en affichant un large sourire : «Moi aussi, je passe mon bac pour la troisième fois consécutive. Chaque année, à l’approche des examens, la peur de rater mon examen oblige, je perds plusieurs Kg. Je ne mange pas, je ne dors pas. Mais cette fois-ci je l’aurais ce fameux bac. » Hamid, lui, n’est pas de l’avis de ses camarades. Il nous dira avec une étonnante franchise : « Je me fiche éperdument du baccalauréat. Je le passe juste pour ne pas fâcher mes parents.» Et d’enchaîner : «Ma soeur qui est licenciée en droit est cloîtrée entre quatre murs et mon frère qui détient également le même diplôme est un chômeur avéré.» Safia intervient une seconde fois pour lancer à l’adresse de Hamid : «Puisque tu penses de cette façon, tu auras ton bac.» Questionnée par nos soins pour comprendre son message, Safia nous dira : «Mon camarade Hamid n’a pas peur du bac, donc il l’aura. C’est la peur de l’échec qui nous bloque, qui nous détruit. »
 A.Massinissa 


31/05/2009
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