272-/-Actualité | dimanche 28 septembre 2014
Dimanche 28 Septembre 2014
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Dimanche 28 Septembre 2014
الأحد 28 سبتمبر 2014 م
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Le parquet de Milan relance l'enquête Le parquet de Milan ouvre une nouvelle piste pour retrouver les traces des pots-de-vin versés par Saipem aux fins d’obtenir des contrats en... |
Les accompagnateurs d'Hervé Gourdel relâchés
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Actualité
Le parquet de Milan relance l'enquête
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Ali Haddad sera-t-il poussé à la présidence ?
Les procédures en vue de l’élection du nouveau président pour le Forum des chefs d’entreprises ont été...
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Le coup de colère de Mahmoud Abbas
C’est un discours marqué par le ras-le-bol de la colonisation et d’un processus de paix stérile — qui en plus de vingt...
La Catalogne prend exemple sur l'Ecosse
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Belle rencontre, vendredi soir, lors de la clôture du Dimajazz 2014, entre chaâbi et flamenco pour souligner, encore une fois, que la musique...
«Génération Hasni 20 ans après»
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Pots-de-vin de saipem en algérie : Le parquet de Milan relance l’enquête Réagissez
Solution politique en Libye : Le lobbying de l’Algérie a payéRéagissez
Message de l’ambassadeur de France aux expatriés : Appel au «calme» et à la «vigilance» au quotidien Réagissez
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Grandeur et décadence : L’«Etat civil» de Ben M’hidi et Abane à Saadani Réagissez
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Le MAK scandalisé par les accusations de Louisa HanouneRéagissez
Sidi Bel Abbès : Il y a 17 ans, l’assassinat de douze enseignants…Réagissez
Réhabilitation des martyrs de 1963 du FFS : «L’administration de l’APN a rejeté le dossier» Réagissez
USM Alger 0 – USM El Harrach 1 : Les Rouge et Noir enchaînent… les défaites
JS Kabylie : De l’ingérence dans les aspects techniques
Championnat d’Angleterre : Chelsea, City et Man United se remettent à l’endroit
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Ligue des champions (demi-finale retour), TP Mazembé – ESS (aujourd’hui à 14h) : L’Entente à l’assaut d’un nouveau défi…
Liga portugaise : Brahimi et Slimani font match nul
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Le président catalan convoque un référendum sur l’indépendance : La Catalogne prend exemple sur l’Ecosse
Nouveau bras de fer entre l'occident et la Russie sur la crise Ukrainienne : Moscou brandit la carte du gaz
Lutte contre l'état islamique en Irak et en Syrie : La guerre dépasserait le milliard de dollars par mois pour Washington
USA : Célébration des 75 ans d’Autant en emporte le vent
Palestine : Arrivée du premier convoi algérien d'aide humanitaire aux Ghazaouis
CULTURE
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Une nuit blanche festive au cœur d’El Bahia
RÉGION EST
Constantine : Guerre de gangs à la cité des Frères Abbas
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Nouvelles formalités de voyage à l'aéroport de Annaba : Le grand soulagement des hadjis
Bilan de la saison estivale : Un constat amer
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Théâtre de Batna : Cœur en papier, une première réussie
Biskra : Lancement de la bibliothèque numérique « Fimaktabati »
à quelques jours de l'aïd El Adha à Souk Ahras : La spéculation au lieu de la fièvre aphteuse
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Les accompagnateurs d’Hervé Gourdel relâchés
le 27.09.14 | 16h44
Auditionnés tard dans la soirée du vendredi à samedi par un juge d’instruction près le tribunal de Bouira, les 5 accompagnateurs du ressortissant français, Hervé Gourdel, exécuté mercredi dernier par ses ravisseurs, ont été relâchés, apprend-on de sources sûres.
Les cinq personnes ont été placées sous contrôle judiciaire a affirmé une source judiciaire qui a précisé qu’ils sont poursuivis pour ne pas avoir informé les services de sécurité de la présence d’un étranger dans la région.
Amar Fedjkhi
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Grandeur et décadence
L’«Etat civil» de Ben M’hidi et Abane à Saadani
le 28.09.14 | 10h00 Réagissez
Le pouvoir semble vivre dans une cacophonie indescriptible.
Le peu de culture d’Etat qui subsistait encore après la prise du pouvoir par Bouteflika a été réduit à néant. Tout est fait dans l’improvisation, la précipitation et le mépris de l’autre afin d’imposer un scénario qui risque de mettre le pays à feu et à sang. Qu’est-ce qui explique cet état de fait ?Quand Amar Saadani annonce des changements profonds dans les hautes sphères de l’Etat dans les jours à venir, en réalité il annonce la fin éminente d’une étape du pouvoir actuel et la mise en œuvre d’un plan qui va être imposé au peuple. Il veut en réalité, aussi, vendre le maintien du clan qui gouverne le pays à travers la formule toute trouvée de «l’Etat civil». Qu’est-ce que «l’Etat civil» pour Saadani ? Abane et Ben M’hidi ont certes annoncé la primauté du civil sur le militaire, tout en consolidant la cohésion et la complémentarité du militaire et du politique pour la libération de l’Algérie.
Le binôme Abane-Ben M’hidi avait réussi à structurer la révolution et l’a dotée de ces organes légiférant et exécutif. Mais leur œuvre n’a pas vécu trop longtemps suite à la mainmise des trois B sur l’ensemble des structures du pouvoir. Le militaire, alors, avait primé sur le civil et tout le pouvoir sera mis entre les mains des militaires après la crise de l’été 1962.
«L’Etat civil» rêvé par Abane et Ben M’hidi n’est certainement pas celui de Saadani, qui est lui-même un produit de l’Etat sécuritaire. Cet «Etat civil» ne sera possible que dans un contexte d’Etat de droit qui consacre la légitimité populaire.Pour Saadani, qui est un homme averti, bien informé et exécutant une feuille de route déjà mise en œuvre, l’«Etat civil» n’est pas la séparation des pouvoirs, bien au contraire ; la révision de la Constitution, en 2008, a concentré tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme.
L’«Etat civil» n’est pas la consécration du contrôle de l’Exécutif à travers des mécanismes démocratiquement élus, tel qu’il est de tradition dans les pays où la société civile est la garante de la pérennité de la démocratie, l’élection de 2014 a bien montré un mépris pour tout un peuple en donnant 80% à un Président malade et totalement effacé.Les parrains de Saadani cherchent en réalité à affaiblir l’autorité capable de s’opposer à une certaine candidature à la présidentielle qui serait fatale au pays. Il est clair qu’une partie de l’armée est visée à travers cette formule aussi ambiguë que la personne qui en est l’auteur.
Actuellement, le seul acquis qui a réussi à maintenir le pays debout, malgré tous les coups et insuffisances, est l’institution militaire, son unité, son professionnalisme, sa discipline et son patriotisme.C’est à cet acquis que cette meute d’affairistes s’attaque de front. L’ANP et tous les services de sécurité ne doivent pas être des outils au service du pouvoir ni d’un clan, ils appartiennent à la nation et ils sont au service de la nation, toute la nation. Créer la zizanie et diviser l’indivisible, même au sein des partis au pouvoir, ne leur suffit pas, ils s’attaquent aux derniers verrous qui maintiennent la République debout afin d’installer durablement le pouvoir de l’argent sale.Comment croire à une volonté de consacrer un Etat dans n’importe quelle forme, autre que celle d’un Etat non militaire ou sécuritaire, quand ce pouvoir refuse de dialoguer avec l’opposition et lui refuse même les autorisations pour mener son activité ? Pis encore, une simple conférence animée par un ancien chef de gouvernement à Tlemcen a été interdite sans aucun motif apparent. Même le discours pacificateur et rassembleur d’un ancien chef de gouvernement s’apparente à de la subversion pour l’actuel pouvoir. Ce qui apparaît nettement clair, aujourd’hui, est la volonté affirmée pour la prise du pouvoir, tout le pouvoir, par la puissance de l’argent. Les derniers leviers qui agissent contre cette fatalité commencent à sauter.
Ceux qui croient que Saadani est un simple fou du roi doivent revoir leurs grilles de lecture.Cet homme parle au nom du pouvoir réel et ce pouvoir agit. Il est au centre de la décision politique. Il veut aujourd’hui tout le pouvoir, c’est-à-dire transformer la République algérienne en république bananière basée sur deux leviers, à savoir la rente pétrolière et son bras sécuritaire. En somme, c’est la définition réelle de l’«Etat civil» prôné par Saadani et ses mentors. En plus du pouvoir de l’argent, ce clan compte actionner son armée formée par ses clients au sein de l’administration qui a squatté les espaces qui reviennent aux institutions élues, en gérant seul le pays, en dehors de tout contrôle populaire, judiciaire ou autre, en distribuant la rente pour colmater les demandes sociales et en renforçant le pouvoir de l’argent à travers les marchés publics. Le cas de la gestion de la crise de Ghardaïa illustre on ne peut mieux cette vision des choses.
En effet, la défaillance des responsables est criarde dans cette affaire. Les élus locaux sont absents, ils n’arrivent pas à se frayer un chemin parmi cette faune politique qui fait la navette entre Alger et Ghardaïa. Les élus des deux Chambres du Parlement brillent aussi par leur absence et leur silence. Pouvaient-ils parler, eux qui souffrent de légitimité ?! A travers cette crise, le pouvoir a encore prouvé qu’il ne gère qu’à travers le sécuritaire et l’argent de la rente, c’est-à-dire les deux leviers.
Le pouvoir semble ne pas se poser de question sur le coût de la gestion sécuritaire des crises – dont celle de Ghardaïa – au cours de laquelle des milliers d’hommes sont mobilisés avec leurs moyens, engins et outils de répression à longueur d’année.
Cet état de fait n’est pas la faute des gendarmes et policiers qui peinent à maintenir l’ordre dans cette région meurtrie, mais bien due à la décision politique qui demeure centralisée et entre les mains d’hommes incapables qui ont mené le pays à une faillite généralisée.Ainsi, c’est un nouveau type d’Etat qui est en train de se former. Un Etat rentier et sécuritaire consacrant une République bananière appelée par Saadani «Etat civil».
Devant cette impasse, à la fois politique, économique, sociale et morale, le pouvoir en place s’acharne à anéantir ce qui reste des fondements de l’Etat républicain pour permettre aux prédateurs d’accaparer ce qui reste de la rente, à travers un pouvoir dominé par l’argent sale, en imposant à la société une nouvelle forme de transmission du pouvoir à la syrienne. Pour l’opposition, le temps est malheureusement aux luttes de leadership et aux plans d’alternance qui nourrissent des mythes et donnent de faux espoirs au peuple.
Certes, l’opposition a prouvé son évolution et son sens de la responsabilité en se réunissant d’abord et en mûrissant des plans de sortie de crise pour épargner à notre peuple d’autres drames. Mais dès l’entame de son action, une partie de l’opposition a été évacuée par des calculs de leadership de certaines composantes de cette initiative. La main tendue au pouvoir n’a pas eu de suite. Il est temps que l’opposition revoie sa grille de lecture en s’inscrivant dans l’après-Bouteflika et surtout en posant les premiers jalons d’un congrès de toute l’opposition, pour la refondation nationale et pour la construction d’institutions civiles et républicaines qui passe par la légitimité des urnes.
Pour remettre le véritable débat sur les rails et surtout créer un rapport de force salvateur pour le pays, l’opposition est appelée à inscrire certaines urgences dans son calendrier immédiat.
L’après-Bouteflika a sonné et le pouvoir de l’argent est en phase d’action pour ne pas être surpris par une vacance prématurée du pouvoir.
Il est du devoir de l’opposition d’agir dans l’urgence pour refuser la fatalité de la transmission familiale du pouvoir, où la fatalité du pouvoir considéré comme un legs, afin d’épargner à notre peuple, meurtri par plus de 10 ans de sang et d’instabilité, la tragédie libyenne, l’impasse égyptienne ou le drame syrien. La refondation de l’Etat-nation passe inéluctablement par le refus de cette fatalité et la revendication d’une commission indépendante d’organisation des élections pour aller conquérir le pouvoir à travers les urnes. L’opposition doit, dès aujourd’hui, s’entendre sur le contenu et les outils de cette transition élue. Cette transition élue doit être concertée avec toutes les composantes de cette opposition, autour d’un programme orienté sur la refondation de l’Etat-nation tel que rêvé par les initiateurs du 1er Novembre 1954.
Haider Bendrihem
Pots-de-vin de saipem en algérie
Le parquet de Milan relance l’enquête
le 28.09.14 | 10h00
Le parquet de Milan ouvre une nouvelle piste pour retrouver les traces des pots-de-vin versés par Saipem aux fins d’obtenir des contrats en Algérie en se penchant, cette fois, sur le cas de la société Paolo Scaroni Trust.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Sonatrach II. Le parquet de Milan vient de lancer une nouvelle commission rogatoire afin de débusquer le circuit des fonds versés pour payer des pots-de-vin. Selon la presse italienne, le parquet de Milan a relancé l’enquête concernant des pots-de-vin ayant permis à Saipem (filiale de la major pétrolière italienne ENI) d’obtenir des contrats en Algérie, en se penchant sur le cas particulier de la société Paolo Scaroni Trust.L’enquête reprend donc de plus belle après une année et demie de silence, suite aux révélations concernant une affaire de corruption ayant impliqué ENI au Nigeria.
Le fait que l’ancien patron de l’ENI, Paolo Scaroni, ait été cité dans des affaires similaires en Algérie et au Nigeria, la justice italienne a décidé de relancer l’enquête dans l’objectif de reconstruire tous les mouvements de fonds versés par Saipem à Pearl Partners, une société basée à Hong Kong et contrôlée par Farid Bedjaoui, «homme de confiance de Chakib Khelil», qui fait d’ailleurs l’objet d’un mandat d’arrêt international ordonné par Interpol le 25 avril dernier pour avoir joué, selon les soupçons qui pèsent sur lui, le rôle d’intermédiaire entre le patron d’ENI et les responsables algériens.
Dans ce sens, le quotidien la Repubblica précise qu’il s’agit de suivre la piste des 200 millions de dollars de pots-de-vin versés pour l’obtention, entre 2006 et 2010, de contrats totalisant plus de 13 milliards de dollars, via de vastes enquêtes par le biais de commissions rogatoires en Algérie, au Luxembourg, aux Emirats arabes unis, en France, à Hong Kong, à Singapour, au Liban ainsi qu’en Suisse.
Enquête internationale
L’enquête internationale risque d’apporter des faits nouveaux car reposant sur des soupçons selon lesquels les pots-de-vin versés auraient non seulement permis d’arroser différents intermédiaires côté algérien, mais aussi de verser des rétrocommissions dont auraient bénéficié des responsables d’ENI, à leur tête Paolo Scaroni, ainsi que l’ex-directeur général de Saipem Franco Tali, l’ex-directeur des opérations Pietro Varone, Alessandro Bernini (qui occupait le poste de directeur des finances), l’ancien directeur général pour l’Algérie Tullio Orsi et Antonio Vella (alors responsable d’ENI pour l’Afrique du Nord). Comme pour le cas de Pearl Partners, les fonds auraient transité par la Paolo Scaroni Trust, société de Paolo Scaroni, constituée en 1996.
Agissant sur ordonnance d’une commission rogatoire en Suisse, le parquet de Milan s’intéresse aux flux d’argent ayant transité par la Trust et dont les bénéficiaires seraient Paolo Scaroni, sa femme et ses enfants.
Solution politique en Libye
Le lobbying de l’Algérie a payé
le 28.09.14 | 10h00
L’option d’un dialogue politique inclusif défendue par l’Algérie n’est plus une démarche ringarde aux yeux de l’Occident, notamment les Etats-Unis.
Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a été le guest star de la 69e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU. Ses plaidoiries en faveur d’une solution politique au conflit libyen ont trouvé des oreilles très attentives.
C’était le sujet phare de ce rendez-vous annuel des Nations unies que M. Lamamra a défendu face à ses nombreux interlocuteurs, dont les représentants des grandes puissances qui font la pluie et le beau temps au Conseil de la sécurité.
A l’arrivée, le ministre algérien des Affaires étrangères (MAE) a bien réussi son lobbying, puisque plusieurs rencontres avaient été tenues en marge de l’AG de l’ONU sur la conduite à tenir en Libye.
A commencer par la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye (Egypte, Tunisie, Algérie) durant laquelle M. Lamamra a fait une «évaluation d’étape» du travail accompli depuis la mise en place de ce groupe en mai dernier à l’initiative de l’Algérie, en marge de la Conférence du mouvement des pays non alignés. L’occasion pour le MAE de réitérer le rejet de toute intervention militaire et de faire le point sur les préparatifs pour le lancement d’un dialogue entre les protagonistes libyens que l’Algérie s’est proposée d’accueillir.
L’entregent de Lamamra
Les participants ont souligné la nécessité de «moduler les initiatives et leur assurer l’efficacité requise», vu la «complexité de la réalité du terrain et les rapports de force entre les parties en présence».
M. Lamamra reconnaît, devant une autre réunion de haut niveau, tenue à l’initiative du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, que la Libye traverse une phase difficile de son histoire, mais il ne s’agit pas, d’après lui, «d’un Etat en faillite». «Il s’agit d’un pays qui connaît des difficultés et qui est suffisamment doté en sagesse, en compétences et en ressources pour les surmonter», a-t-il nuancé.
M. Lamamra pense ainsi que «les conditions sont effectivement réunies pour l’ouverture d’un chapitre nouveau dans l’histoire tourmentée de la Libye». Pour ce faire, il informe ses interlocuteurs qu’une délégation représentant les différentes factions libyennes arrivera prochainement en Algérie pour un premier contact. Cette intense activité diplomatique de M. Lamamra en faveur d’un dialogue inclusif a été couronnée par le soutien solennel des Etats-Unis. La secrétaire d’Etat adjointe, chargée du Moyen-Orient, Anne W. Patterson, a en effet apporté un appui aux efforts déployés par l’Algérie et promis de les accompagner dans sa quête d’une solution à la crise libyenne en coordination avec les pays du voisinage et l’envoyé des Nations unies pour la Libye, Leon Bernardino.
L’exemple malien
Aussi, l’initiative algérienne et des voisins de la Libye a été saluée lors d’une réunion restreinte tenue au département d’Etat américain, regroupant les Etats-Unis, l’Algérie, l’Egypte, le Qatar, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Arabie Saoudite, l’Espagne, la Tunisie, la Turquie, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni ainsi que de l’Union européenne et l’ONU.
Message de l’ambassadeur de France aux expatriés
Appel au «calme» et à la «vigilance» au quotidien
le 28.09.14 | 10h00
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, rassure les Français d’Algérie tout en leur conseillant la prudence.
Dans un message adressé aux ressortissants français installés ou de passage en Algérie, publié sur le site internet de l’ambassade, le représentant diplomatique fraîchement installé, en exercice depuis le 9 septembre, invite ses compatriotes à ne pas céder à la panique. «Au-delà du choc que nous venons de vivre, nous ne devons pas céder au chantage des assassins dont l’objectif est de semer l’effroi et attiser les peurs. Il nous appartient de poursuivre nos efforts afin de resserrer, dans tous les domaines, les liens entre la France et l’Algérie et de relever ensemble les défis communs auxquels nous sommes confrontés. C’est un enjeu de première importance, dont témoignent d’ailleurs la mobilisation massive et les marques de soutien que nous apportent les autorités et la population algériennes dans cette épreuve qui est aussi la leur», affirme-t-il dans sa missive.
31 000 Français en Algérie
Toutefois, M. Emié exhorte «chacun» des expatriés – ils étaient plus de 31 000 installés dans notre pays en 2013 – à «continuer, avec calme et sérénité, à rester au quotidien très vigilant, à respecter strictement toutes les consignes de sécurité qui s’imposent, notamment à l’égard des zones considérées comme sensibles».
L’ambassadeur, suite au «lâche et brutal assassinat» d’Hervé Gourdel, a fait mettre en berne les drapeaux de toutes les institutions françaises en Algérie, et ce, pour une durée de trois jours, conformément à la décision du président François Hollande.Ce dernier a d’ailleurs «salué la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants, dès l’annonce de l’enlèvement d’Hervé Gourdel, et se sont engagées à retrouver les auteurs de son assassinat», affirme le haut représentant. «Un tel drame touche aussi bien les Français que les Algériens, qui ont fait dans le passé la lourde expérience de la violence terroriste, et que je tiens à cette occasion à remercier pour leurs nombreux témoignages de sympathie. Il touche les hommes de toutes nations, de toutes religions, qui font face à la barbarie», conclut-il.
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POUR LA TROISIEME ANNÉE CONSÉCUTIVE
Le Président Abdelaziz Bouteflika ne devrait pas présider la cérémonie d’ouverture officielle de l’année judiciaire 2014-2015. Evénement politique de premier plan, cette cérémonie sera annulée pour la troisième fois consécutive. Et de trois. La cérémonie d’ouverture officielle de l’année judiciaire ne devrait pas avoir lieu. La raison est bien sûr liée Suite... |
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