Affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Alger
La manifestation devait se tenir un peu plus d'une semaine après la fuite du président tunisien Zine ben Ali en Arabie saoudite à la suite d'une vague de protestation.
Selon le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, principal parti d'opposition représenté au Parlement algérien), des responsables du parti ont été encerclés par la police anti-émeute alors qu'ils tentaient de quitter leur quartier général pour se rendre à la manifestation.
"Nous avons 32 blessés, dont un membre du parlement", a dit à Reuters, Saïd Saadi au téléphone. "Un important dispositif de sécurité nous a empêchés de défiler. Plus de 1.500 (policiers) étaient déployés dans les rues d'Alger."
Après les affrontements avec la police, un petit groupe de partisans du RCD est resté devant le siège du parti, scandant "les autorités sont des assassins" et "Une Algérie libre et démocratique."
Une source policière, citée par l'agence de presse officielle APS, fait état d'arrestations et de sept policiers blessés dont deux grièvement.
Les autorités algériennes avaient interdit cette manifestation susceptible selon elles de perturber l'ordre public.
Sur la place du 1er mai, où devait se tenir la manifestation, seuls 15 manifestants étaient rassemblés, selon un journaliste de Reuters présent sur place.
En revanche, plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeutes se tenaient à proximité dans des véhicules et un hélicoptère de la police survolait le centre de la ville.
L'opposition algérienne reproche au gouvernement de ne pas investir les revenus de l'énergie dans l'amélioration du niveau de vie de la population et d'imposer des restrictions aux partis politiques et elle dénonce le poids de l'armée.
Lamine Chikhi, Marine Pennetier pour le service français
Bonne soirée à tous....et...pour vous la souhaiter joliment :
http://www.jacquielawson.com/viewcard.asp?code=2647145795806&source=jl999
Samedi 22 janvier, 15h31
Plusieurs personnes ont été blessées samedi à Alger lors de
heurts entre les forces de l'ordre et un petit nombre de
partisans de l'opposition qui tentaient de se rendre à une
manifestation interdite, ont rapporté des organisateurs et
un média officiel. Lire la suite l'article
La manifestation devait se tenir un peu plus d'une semaine après la fuite du président tunisien Zine ben Ali en Arabie saoudite à la suite d'une vague de protestation. Selon le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, principal parti d'opposition représenté au Parlement algérien), des responsables du parti ont été encerclés par la police anti-émeute alors qu'ils tentaient de quitter leur quartier général pour se rendre à la manifestation. "Nous avons 32 blessés, dont un membre du parlement", a dit à Reuters, Saïd Saadi au téléphone. "Un important dispositif de sécurité nous a empêchés de défiler. Plus de 1.500 (policiers) étaient déployés dans les rues d'Alger." Après les affrontements avec la police, un petit groupe de partisans du RCD est resté devant le siège du parti, scandant "les autorités sont des assassins" et "Une Algérie libre et démocratique." Une source policière, citée par l'agence de presse officielle APS, fait état d'arrestations et de sept policiers blessés dont deux grièvement. Les autorités algériennes avaient interdit cette manifestation susceptible selon elles de perturber l'ordre public. Sur la place du 1er mai, où devait se tenir la manifestation, seuls 15 manifestants étaient rassemblés, selon un journaliste de Reuters présent sur place. En revanche, plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeutes se tenaient à proximité dans des véhicules et un hélicoptère de la police survolait le centre de la ville. L'opposition algérienne reproche au gouvernement de ne pas investir les revenus de l'énergie dans l'amélioration du niveau de vie de la population et d'imposer des restrictions aux partis politiques et elle dénonce le poids de l'armée.
La manifestation devait se tenir un peu plus d'une semaine après la fuite du président tunisien Zine ben Ali en Arabie saoudite à la suite d'une vague de protestation.
Selon le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, principal parti d'opposition représenté au Parlement algérien), des responsables du parti ont été encerclés par la police anti-émeute alors qu'ils tentaient de quitter leur quartier général pour se rendre à la manifestation.
"Nous avons 32 blessés, dont un membre du parlement", a dit à Reuters, Saïd Saadi au téléphone. "Un important dispositif de sécurité nous a empêchés de défiler. Plus de 1.500 (policiers) étaient déployés dans les rues d'Alger."
Après les affrontements avec la police, un petit groupe de partisans du RCD est resté devant le siège du parti, scandant "les autorités sont des assassins" et "Une Algérie libre et démocratique."
Une source policière, citée par l'agence de presse officielle APS, fait état d'arrestations et de sept policiers blessés dont deux grièvement.
Les autorités algériennes avaient interdit cette manifestation susceptible selon elles de perturber l'ordre public.
Sur la place du 1er mai, où devait se tenir la manifestation, seuls 15 manifestants étaient rassemblés, selon un journaliste de Reuters présent sur place.
En revanche, plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeutes se tenaient à proximité dans des véhicules et un hélicoptère de la police survolait le centre de la ville.
L'opposition algérienne reproche au gouvernement de ne pas investir les revenus de l'énergie dans l'amélioration du niveau de vie de la population et d'imposer des restrictions aux partis politiques et elle dénonce le poids de l'armée.