INTERDICTION DU CRÉDIT VÉHICULE


ANNABA
4 ans de prison ferme pour le directeur de l'hôpital de Seraïdi

Le tribunal de Annaba a condamné, hier, le directeur de l'hôpital de Seraïdi (Annaba), Z. M., à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d'une amende de un million de dinars. Trois autres mis en cause, qui étaient sous mandat de dépôt au même titre que le premier responsable de l'hôpital, ont écopé de 2 ans de prison ferme, alors que les trois personnes également poursuivies dans cette affaire et placées sous contrôle judiciaire ont été acquittées. Suite...


Confusion et colère à Tadmaït suite à l'assassinat de quatre civils

La colère gronde à Tadmaït, une localité située à 15 km à l'ouest de Tizi-Ouzou, où les commerçants ont baissé rideau suite à la mort par balle de quatre jeunes de Adla, un village situé sur les hauteurs de la ville. Pour rappel, cette bourgade a vécu, il y a moins d'une semaine, des troubles après l'interpellation par les citoyens de deux gardes communaux suspectés de pyromanie. Suite...


LA CLASSE POLITIQUE TOTALEMENT ABSENTE CET ÉTÉ
«Do not disturb !»*

Comme à son habitude, le pouvoir exécutif a profité de la saison estivale et de l'intersession parlementaire pour faire passer un maximum de mesures par voie d'ordonnance. De leur côté, les partis politiques — toutes tendances confondues — préfèrent se mettre en mode veille. Suite...



Actualités : INTERDICTION DU CRÉDIT VÉHICULE
Le grand flou


Pour faire passer une mesure impopulaire, il n'y a pas mieux que l'été avec ses grandes chaleurs. C'est ce que vient de faire le gouvernement par le biais de la loi de finances complémentaire pour 2009 qui interdit, désormais, les crédits à la consommation, notamment l'emprunt bancaire pour l'achat de véhicules.
Ainsi, les petites bourses qui n'ont pas eu le temps de profiter du crédit véhicule attendront longtemps avant de pouvoir s'offrir un moyen de transport, devenu indispensable aujourd'hui. Cette mesure qui met tout le monde dans l'embarras pénalisera surtout les concessionnaires automobiles qui verront leur chiffre d'affaires chuter lourdement, sachant que le gros de leurs ventes est effectué grâce aux crédits bancaires. Afin de juger des conséquences de cette surprenante mesure, hier matin à El-Mouradia, au niveau du siège de Cetelem, l'une des principales banques spécialisées dans le crédit automobile, il y avait très peu de monde au guichet alors qu'il était 11h à peine. L'inquiétude se lisait sur le visage des citoyens qui étaient là pour s'informer des suites réservées à leur dossier. D'autres personnes étaient venues y déposer leur dossier. Une femme, la quarantaine passée, attendait patiemment son tour au guichet. Il ressort que Cetelem continuait à accorder des crédits véhicules malgré la décision du Conseil des ministres, le 24 juillet dernier interdisant l'octroi de crédits à la consommation. Une représentante commerciale, en l'absence du premier responsable de cette institution financière, a préféré s'abstenir de toute déclaration. Pour cette employée, seul le premier responsable est habilité à se prononcer sur cette question. Au moment de quitter les lieux, les gens attendaient leur tour pour déposer leur demande. Direction le show-room de Peugeot Algérie, situé à proximité de Cetelem. Une jeune dame chargée du commercial affirmera que mis à part Cetelem, toutes les autres banques ont appliqué la nouvelle réglementation. «Nous travaillons désormais uniquement avec Cetelem», nous précisera- t-elle. A l'agence de Société générale, située à la Place du 1er-Mai, à Alger, le chef de service de cette agence a affirmé, d'emblée, que sa banque avait appliqué à la lettre la nouvelle loi. S'agissant des pertes éventuelles sur le chiffre d'affaires, il dira que les crédits à la consommation ne représentent que 2 % de leurs activités. Pour leur part, les concessionnaires semblent totalement désorientés par cette nouvelle loi qui les pénalise. Au show-room de Hyundai, l'ambiance était triste . Presque pas de monde sur les lieux. Un des responsables a souligné que depuis la promulgation de cette loi, aucun client ne s'est présenté à leurs guichets. «Non seulement on n'a pas été consultés, mais plus grave que ça, on ne nous a même pas informés de cette nouvelle mesure qui risque de nous coûter cher dans un très proche avenir », a-t-il indiqué. Quelques centaines de mètres plus loin, au showroom de Skoda, pas un client en vue. Un des responsables rencontrés a déclaré que «cette mesure touche beaucoup plus les citoyens qui n'arrêtent pas de venir contester cette nouvelle loi». Par contre, le directeur du show-room de Sovac a affirmé sans hésitation que l'avenir de son entreprise est carrément menacée de faillite. Du côté des consommateurs, les avis diffèrent d'un citoyen à un autre. Pour les uns, c'est l'indifférence totale, pour d'autres, «ceux qui ont pris cette décision ne se soucient guère du bien-être de la classe moyenne». Enfin, la question reste posée. Elle consiste à savoir pourquoi Cetelem reste la seule institution financière à ne appliquer la nouvelle loi. A noter aussi que pour cet établissement financier, l'octroi de crédits à la consommation est sa principale raison de vivre. Nous y reviendrons…
Mehdi Mehenni



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/08/04/article.php?sid=86746&cid=2



04/08/2009
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