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Les inquiétudes persistent L’Algérie est au 3e rang des pays disposant du plus gros potentiel en matière d’hydrocarbures non conventionnels.
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La chanteuse Nora inhumée jeudi au cimetière de Sidi-Yahia (Alger)
le 05.06.14 | 18h27
La chanteuse Nora, décédée dimanche dernier à l'âge de 72 ans des suites d'une longue maladie, dans un hôpital parisien, a été inhumée jeudi au cimetière de Sidi-Yahia, sur les hauteurs d'Alger, en présence de nombreux artistes, ses proches et de plusieurs admirateurs.
Une profonde émotion marquait les visages des artistes présents aux obsèques de la défunte, dont notamment les chanteurs Mohamed Lamari, Akli Yahiatène, et les acteurs Mohamed Hilmi, Ahmed Kadri connu sous le nom de "Krikèche" et autres personnalités du théâtre et du monde de la chanson venus rendre un dernier hommage à celle qui a dominé la scène artistique durant plusieurs années, et dont la dépouille était enveloppée de l'emblème national.
Mohamed Lamari n'a pas manqué en cette douloureuse occasion d'exprimer les sentiments de tristesse qu'il éprouvait, déclarant que les chansons de la défunte "marqueront à jamais le patrimoine de la chanson algérienne" et rappelant le rôle qu'a joué son époux dans sa vie artistique.
Une autre icône de la chanson algéroise, Seloua, qui a accompagné la défunte dans ses tournées artistiques dans les 1960, a regretté la disparition de l'une des ambassadrices de l'art algérien qui se voulait authentique et profond.
Ait Menguellet, interprète de la chanson kabyle, a souligné que la défunte a laissé derrière elle un riche répertoire de chansons qu'elle a chantées même en kabyle.
Kamal Hammadi son époux, a salué quant à lui "le grand amour" que vouait Nora à l'Algérie et sa famille durant plus d'un demi siècle, ajoutant que Nora était aimée par tout le monde.
Avant les obsèques, la dépouille mortelle a été exposée dans la matinée au palais de la culture Moufdi Zakaria où plusieurs artistes et citoyens lui ont rendu un dernier hommage, à leur tête Mme Nadia Labidi, ministre de la Culture.
APS
Jeudi 05 Juin 2014
لخميس 5 جوان 2014 م
لخميس 6 شعبان 1435 ه
Jeudi 05 Juin 2014 Jeudi 05 Juin 2014 لخميس 5 جوان 2014 م لخميس 6 شعبان 1435 ه @belprof++ ++++
Taïder et ses coéquipiers ont su s’imposer face...
La sélection nationale, après deux tentatives de Feghouli et une troisième de Djabou, est parvenue à trouver la faille au quart d’heure de jeu par Bentaleb. Ce dernier à l’affût inscrit son premier but sous le maillot national, profitant d’une mauvaise interception du portier roumain sur un centre en retrait de Djabou, auteur d’une première mi-temps exemplaire.
Les Verts ont fourni une bonne prestation sur le plan offensif, mais reste inquiétants en défense, notamment sur le flanc droit et dans l’axe où les deux joueurs Mostefa et Bougherra n’ont guère été rassurants. Tout le danger des joueurs roumains venait de ces deux côtés. D’ailleurs, à la demi-heure de jeu, ils parviendront à égaliser par l’intermédiaire de Chipeciu (27’), qui est parti dans le dos de la défense avant d’éliminer M’bolhi et envoyer le cuir au fond des filets. Sur ce score, s’est terminée la première mi-temps, écourtée par l’arbitre après un jet de projectile. Le match a repris ensuite. L’arbitre a comptabilisé les trois minutes restantes de la première mi-temps avant d’entamer directement la seconde sur le même rythme.
Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic, qui semblait tenir son onze type, a préféré continuer avec le même groupe. En revanche, son homologue Piturca a effectué deux changements à la fois. Halilhodzic a attendu les 20 dernières minutes pour procéder à son premier changement, deux joueurs à la fois : Yebda à la place de Taïder et Mahrez à la place de Djabou. Des changements intervenus juste après le deuxième but des Verts, signé Soudani, suite à un joli service de Taïder. Soudani venait ainsi d’inscrire son 11e but sous le maillot national. Il aurait pu ajouter un troisième, pourtant seul devant les bois après un joli service de Feghouli, mais son tir sera repoussé par le portier roumain. Il cédera ensuite sa place à Slimani. Les Verts continuent à pousser et se créent d’autres occasions, notamment par Yebda, loin de sa forme habituelle, mais mal exploitées par les joueurs, à l’image de cette dernière tentative de Slimani qui ratera, lui aussi, son duel face au portier de la Roumanie.
Le match s’est terminé par une autre victoire des camarades de M’bolhi, à la grande joie des supporters qui ont envahi le terrain au coup de sifflet final. Une victoire importante à quelques jours du début du Mondial. Le sélectionneur national aura tiré plusieurs enseignements lors de cette confrontation qui a été d’un bon niveau, mais aussi il a eu sans doute une idée sur l’équipe qui débutera contre la Belgique le 17 juin prochain.
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Tribunal de nanterre (Paris)
Mme Khalifa acculée par les juges
le 05.06.14 | 10h00
Un appartement à Paris aurait été octroyé à un frère du président Bouteflika. Nadia Amirouchen, ex-madame Khalifa, aurait bénéficié de deux appartements dont l’un a été revendu à 1,9 million d’euros. Selon différents témoins et prévenus, Khalifa Abdelmounen recevait sur son compte personnel 5% de toutes les transactions que réalisait son groupe.
Paris De notre correspondant
Le troisième jour du procès Khalifa en France, qui se tient depuis lundi dernier au TGI de Nanterre, a été marqué par l’audience de l’ancienne épouse du golden boy algérien, Nadia Amirouchen. Elle est poursuivie pour quatre infractions allant de «l’abus de confiance» au «recel de banqueroute». Lors de la plaidoirie de la défense, nous avons appris que la justice française a refusé d’extrader la prévenue pour qu’elle soit jugée en Algérie. L’ex-madame Khalifa a été l’objet de «deux mandats d’arrêt internationaux émis par la justice algérienne, datés de février 2005», selon son avocat Thierry Herzog.
Le débat judiciaire autour de l’implication de Mme Amirouchen dans le scandale Khalifa a viré à un vrai déballage sur le personnage de Rafik Khalifa : sa relation avec le pouvoir politique algérien, son train de vie et ses relations familiales. «Nous avons bel et bien octroyé un appartement à Paris à Abdelghani Bouteflika en sa qualité de conseiller juridique», a répondu Smaïl Krim, ancien cadre du groupe Khalifa, à une question du juge Siredey-Garnier Fabienne. «Une rumeur affirme que l’avocat Bouteflika, frère du président algérien, aurait était bénéficiaire d’un appartement à Paris ?» lui a-t-elle demandé.
L’ORGANISATION PATRONALE TRAVERSE UNE ZONE DE TURBULENCES Le FCE dans le rouge
Prévue pour mardi dernier, la réunion extraordinaire du forum des chefs d’entreprises (FCE) est reportée pour le 11 du mois en cours. La crise que traverse cette organisation patronale est désormais réelle. Hier, au siège du forum sis à Chéraga à l’ouest de la capitale, le malaise Suite...
Prévue pour mardi dernier, la réunion extraordinaire du forum des chefs d’entreprises (FCE) est reportée pour le 11 du mois en cours. La crise que traverse cette organisation patronale est désormais réelle. Hier, au siège du forum sis à Chéraga à l’ouest de la capitale, le malaise est palpable, même si tout le monde évite d’avancer le moindre commentaire.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) Considérée comme l’organisation patronale la plus présentative des hommes d’affaires algériens, le FCE fait face à une des plus graves crises depuis sa création en octobre 2000. La démission d’un de ses influents adhérents, en l’occurrence Issad Rebrab, intervenant quelques semaines après celle de Slim Athmani, a fait plonger le forum dans une profonde de crise. Le FCE peine depuis, à retrouver sa sérénité. «On aurait pu éviter ce genre de situation et permettre aux différentes parties de débattre dans un cadre approprié», commente un patron sous le sceau de l’anonymat. Intervenant dans le secteur des boissons, notre interlocuteur s’est interrogé «si la crise n’a pas été manipulée de l’extérieur». C’est pour faire face à cette situation qualifiée «d’inédite», que le directoire du FCE a décidé de renvoyer au 11 du mois la réunion. Au siège de l’organisation, on s’attelle à préparer cette réunion dans une sérénité totale. Les employés évitent, quant à eux, de faire le moindre commentaire sur la question. «C’est une affaire interne aux patrons», nous a indiqué une employée rencontrée à l’extérieur de l’immense villa abritant le siège du forum. Mardi, le FCE avait réaffirmé dans un communiqué rendu public, «sa cohésion et sa stabilité», tout en minimisant le départ de Rebrab. Mais le malaise est profond. La mainmise des patrons réputés proches du pouvoir sur le FCE dérange de nombreux chefs d’entreprise. Pour un grand nombre d’entre eux, l’organisation patronale est devenue «un allié du pouvoir depuis la nomination de Sellal à la tête du gouvernement en septembre 2012». «Nous avons payé chèrement notre autonomie. Nous devons la préserver pour constituer réellement une véritable organisation patronale qui sera à la fois revendicative et constructive», ajoute-t-on. Dans sa déclaration, le FCE a tenu à «demeurer fidèle à ses principes». Le FCE veut continuer à «mettre l’entreprise au centre des politiques économiques, militer pour l’amélioration de l’environnement économique du pays, booster la croissance hors-hydrocarbures et réduire notre dépendance de l’importation». Et d’ajouter : «Le FCE tient à préciser que l’adhésion comme le départ du Forum des chefs d’entreprise est un acte libre et souverain qui ne concerne en définitive que les individus eux-mêmes et le départ de deux patrons ne constitue nullement pour le Forum des chefs d’entreprise un acte de dénonciation de sa ligne de conduite». Pour d’autres sources, la crise que couvre le FCE pourrait déboucher sur la désignation d’un nouveau président, Mohamed Baïri, le vice-président du forum. «Je n’ai rien à voir avec ce qui se raconte autour de moi. Je n’ai aucun problème avec M. Hamiani. Je travaille avec lui depuis trois ans en tant que vice-président du FCE. Nous avons toujours travaillé ensemble, en concertation. Il arrive que nous soyons d’accord comme il arrive que nous divergions sur certains points, mais ce n’est pas pour autant que j’en viendrais à demander le changement à la tête du FCE ou à prendre sa place», avait-il déclaré à la presse. Présidé par M. Réda Hamiani, chef d’entreprise, ancien ministre de la Petite et Moyenne entreprise, le Forum regroupe en mai 2014 environ 663 entreprises. Les sociétés membres du FCE cumulent un chiffre d’affaires global de plus de 15 milliards de dollars et emploient 164 177 salariés permanents. A. B.
Le risque coronavirus existe bel et bien a déclaré hier, le professeur Mesbah directeur de la prévention au ministère de la Santé bien que la transmission de l’homme à l’homme reste faible. Le responsable a précisé également qu’il n’était pas question d’annuler le hadj pour l’instant. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) «Le risque coronavirus existe et une prise de conscience est nécessaire pour le respect des conditions d’hygiène et le signalement des symptômes comme la fièvre et la toux», a expliqué le professeur Mesbah invité hier, du forum du quotidien DK News. Pour le responsable, la prudence concerne aussi les maladies nouvelles apparues au cours des dernières années. Le directeur de la prévention a pris des mesures pour prévenir la contamination par le coronavirus mais aussi les autres risques et maladies. Il est également à noter que le taux de mortalité relatif au coronavirus est estimé à 40% et n’a pas de traitement particulier mis à part un traitement symptomatique. Il n’y a pas non plus de vaccin contre cette infection. Le professeur Mesbah rappellera qu’un dispositif de veille est en cours et les structures sont prêtes à faire face à d’éventuel cas de coronavirus. Ceci notamment à travers la dotation en matériel de protection et de salles d’isolement. Pour ce qui est des voyageurs en direction de l’Arabie Saoudite dont les futurs pèlerins, ils sont sensibilisés au comportement à adopter, selon le directeur de la prévention. Il dira aussi que les futurs hadjis seront vaccinés contre la grippe saisonnière à titre préventif. S’agissant de l’infection du coronavirus, selon le professeur Mesbah, le foyer est circonscrit à l’est de l’Arabie Saoudite, loin de La Mecque, assurant qu’il n’y a pas eu de grande contamination locale. Il précisera aussi que l’infection est transmise par les chameaux. Pour le professeur, les scientifiques ignorent la façon avec laquelle la maladie a été transmise à l’homme. Il indiquera, néanmoins, que l’organisation mondiale de la santé a avancé la piste de la contamination par le biais du lait de chamelle. «L’OMS donnera certainement de nouvelles recommandations concernant la consommation du lait de chamelle.» S’agissant du départ des supporters algérien au Brésil pour assister à la Coupe du monde de football, le professeur Mesbah a précisé que le ministère de la Santé, en prévision le déplacement des supporters, a mis en place un dispositif spécial pour évaluer les risques sanitaires. Ce dernier a démontré que dans ce pays, la seule maladie nécessitant une vaccination est la fièvre jaune et une vaccination obligatoire a été donc instaurée. 5 000 doses de vaccins ont ainsi été préparées. «Nous avons mis à la disposition des supporters 28 centres de vaccination. Il n’y pas aussi de risque de paludisme dans les villes où se dérouleront les matchs de la Coupe du monde. Et comme pour tout voyage international, il y a des mesures sanitaires à respecter», a expliqué le professeur. Il évoquera aussi le risque lié aux aliments. Concernant ce dernier point, il recommandera d’éviter certains aliments et mettra l’accent sur le risque des infections sexuelles. «Les moyens de protection sont aussi bien l’abstinence que l’utilisation du préservatif», a déclaré le directeur de la prévention qui recommandera aux supporters d’utiliser ce moyen de protection pour éviter les maladies sexuellement transmissibles dont le sida. F.-Z. B.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Les Belges, pas dupes, sont face à deux vrais casse-tête s’agissant des sélectionneurs algérien et russe. Fabio Capello et Vahid Halilhodzic ne donnent aucune instruction pratique au staff diable rouge. Des messieurs Algérie et Russie ont été nommés depuis la constitution du groupe H mais leurs conclusions remises à Marc Wilmots laissent ce dernier insatisfait. Non que les espions belges soient incompétents ou que leurs rapports soient médiocres, du tout, rien de cela ! Selon les managers du royaume, Vahid et Fabio, une bonne partie des médias se familiarisent avec eux et ne les citent plus que par leurs prénoms, comme pour souligner la grande proximité qui aura lieu au Brésil dans si peu — ne composent pas l’équipe-type dans les joutes amicales. Les gazetiers du royaume dégagent, certes, dans leurs écrits des ossatures, mais ça reste en deçà des attentes. Wilmots, avisé, a d’ailleurs déclaré à partir de Suède où les Diables sont en stage «ne vous fiez pas aux prestations actuelles des Algériens et des Russes, il n’est pas évident du tout que nous rencontrions lorsque nous les jouerons les mêmes éléments». Et d’ajouter presque affirmatif : «Seuls Halilhodzic et Capello savent qui seront sur le terrain contre nous... Pour le moment, ils font des réglages, c’est tout.» La presse belge n’est pas de cet avis et publie quotidiennement la liste des «sûrs» concernant les adversaires des Diables rouges. Concernant l’Algérie, De-Morguen (centre gauche néerlandophone) traditionnellement bien sourcé et expert en «algérianités», M’bolhi, Mandi, Ghoulam, Bougherra, Halliche, Taïder, Bentaleb, Feghouli, Slimani, Soudani et Ghilès sont titulaires indiscutables. Du moins, précise-t-il, contre «nous» (Belgique, ndlr). Le chroniqueur relate pourquoi «Halilhodzic est un pragmatique et sait lire le jeu des adversaires.» «Il n’optera pas, précise-t-il, contrairement à ce que les supporters croient pour un système ultra-défensif... Cela fera l’affaire des Belges et les Algériens le savent.» «Ils livreront la bataille du milieu et s’opposeront aux Belges en postes avancés pour priver de ballons Eden Hazard de déconstruire le système traditionnel de la Belgique. Ce ne sont pas des idiots et savent y faire». Très sûr de son fait, le journaliste de De-Morguen argumente : «La plupart des joueurs algériens viennent de championnats compétitifs, Angleterre, Italie et Espagne, la rigueur tactique, ils l’ont... La sélection algérienne péchera peut-être, seulement, pour quelques problèmes de cohésion du groupe, pas plus, tout comme nous... Il ne m’étonnerait pas du tout que le 17 juin prochain, un match nul contre l’Algérie ne soit pas une si mauvaise affaire...». Pour un spécialiste de la RTBF (Radios et télévisions publiques francophones), une autre analyse «contre la Belgique, les Algériens ne se découvriront pas, c’est certain. Ils savent l’efficacité offensive belge...». «Pour autant, ajoute-t-il, ils ne se contenteront pas de défendre pendant toute la partie. Il est évident qu’ils chercheront à trouver les failles pour planter un but, ce qui signifierait, si c’est l’ouverture du score, que les Diables rouges doivent jouer une autre rencontre, très différente de celle qu’ils envisageaient avant de pénétrer sur le terrain». Le commentateur de la RTBF conclut : «A mon avis, le jeu algérien ressemblera plus à celui de l’Italie qu’à celui de la France lors de cette Coupe du monde. Ils ont (les Algériens, ndlr) les mêmes caractéristiques que les Azzuris, milieu de terrain de gabarits et compétitif, des latéraux qui montent et ne chercheront pas à attaquer aveuglément. L’Algérie a une histoire de Coupe du monde, ce n’est pas un novice et compte dans ses rangs de réels excellents professionnels». D’un façon générale, le ton des médias d’ici n’est pas à l’arrogance concernant les coéquipiers de Bougherra. A l’approche de la date de la joute entre les Diables rouges et les Fennecs, le réel l’emporte sur l’imaginaire et la sortie des Fennecs contre l’Arménie, balayée en un temps trois mouvements, les prestations de Feghouli, de Brahimi, de Ghoulam, de Taïder, de Bentaleb et des autres dans leurs clubs respectifs amènent les Belges à la mesure, au bon sens et à la modération. On est loin de l’euphorie qui a suivi le tirage au sort du groupe H où la Belgique s’est qualifiée au second tour sans livrer les matches nécessaires. Fabio Capello, rusé et qui sait planter les banderilles d’avant-rencontre, a encore ajouté au stress belge avant-hier à partir de Moscou. Le sélectionneur russe, italien de son état a glissé : «C’est une bonne chance pour nous que les Belges et les Algériens se rencontrent d’abord entre eux. Après, on verra pour la suite.» Histoire pour le renard Capello de signifier aux Belges qu’ils ne sont pas nécessairement favoris contres les Algériens. Faut-il pour autant croire Fabio Capello ? Assurément, non ! La guerre psychologique dans le groupe H entre dans sa phase opérationnelle. A. M.
Sellal face à un vrai casse-tête : comment faire entrer un appartement dans un…
… Couffin de Ramadhan ?
Directrice ou directeur d’hôtel étoilé, de palace, c’est l’aboutissement d’un long processus de formation. Des études, au départ, nécessairement. Et pas qu’un petit brevet du primaire. Non ! De vraies études. Un cursus chargé et lourd d’enseignements. Puis, d’autres études. Spécialisées en hôtellerie. Logique si l’on veut prendre la direction d’un hôtel. Et là aussi, faut pas croire ! Les cours pour devenir directeur d’un hôtel, ce n’est pas le Club Méd’. Des modules. Des dizaines de modules à abattre sur plusieurs années. Des jours et des nuits à réviser les 34 méthodes officiellement homologuées par le syndicat mondial des personnels hôteliers pour faire un lit avec une bordure frisée, et éviter le couvre-lit en portefeuille, véritable cauchemar des managers de palaces. Des heures et des heures passées à apprendre à… passer le doigt sur le panneau arrière du téléviseur de chambre afin de vérifier que les poussières ont bien été faites. Un stagiaire qui ambitionne un jour de devenir directeur d’hôtel doit savoir qu’on ne passe pas son doigt n’importe comment sur un téléviseur. Vérifier les poussières, certes, mais sans laisser de traces de doigts ! Tout l’art hôtelier est là ! Mais pas seulement ! Le port du sourire en permanence. Ah ! Le sourire légendaire du directeur d’hôtel ! Tous les élèves en hôtellerie peuvent témoigner du long calvaire vécu lors du trimestre entièrement consacré à cette matière-là, le sourire. Des journées entières à s’obliger au rictus joyeux alors que le prof juste en face de vous, à quelques postillons de distance vous insulte, vous sermonne et tente par tous les moyens de vous déstabiliser. Un vrai test-commando. Vous ne devez pas relâcher votre rictus de bonheur affiché. Sourire à tout prix et à tout moment lorsqu’on se destine à ce métier. Certains en gardent des séquelles à vie. Des directeurs de palaces sourient même lorsqu’ils dorment. Non ! Assurément, le métier de directeur d’hôtel n’est pas facile, quel que soit le pays où on l’exerce. Partout à travers la planète, dans tous les palaces du monde, les patrons souffrent l’enfer avant de devenir… patrons. Mais en Algérie, pays du particularisme forcené, contrée de l’originalité à tout prix, en plus de tous ces obstacles pédagogiques qui rendent la formation des directeurs d’hôtel parmi la plus ardue du monde professionnel, il y a un module secret, une matière enseignée uniquement chez nous : apprendre à annuler une réservation ferme, effacer un voucher informatisé sur simple coup de fil de l’autorité et du Palais qui gère aussi tous les palaces du pays. Ça, voyez-vous, c’est notre petit bonus à nous qu’aucune grande école d’hôtellerie hors du pays n’enseigne à ses élèves. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.