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La trêve a provoqué le relâchement Tous les ingrédients manquant pour une meilleure reprise ont été apportés et mis à la disposition des joueurs qui se...
Présidentielle d’avril 2014 : Statu quo ou changement ?
le 17.04.14 | 08h27
L’élection présidentielle d’aujourd’hui peut constituer l’amorce d’un processus de transition démocratique, tout comme elle peut marquer une nouvelle étape dans la consolidation d’un pouvoir monarchique. L’Algérie retient son souffle.
Rupture. Le pays s’est installé dans une atmosphère d’angoisse nationale au terme d’une campagne électorale violente. L’élection présidentielle d’aujourd’hui présente des signes d’un climat pré-insurrectionnel, conséquence d’un discours politique et médiatique haineux digne de la sinistre «radio des mille collines». L’Algérie a peur.
Bouteflika et ses partisans s’emploient à arracher un périlleux 4e mandat par tous les moyens, vaille que vaille, quitte à exposer le pays à un conflit violent. En agitant le chiffon rouge du chaos, les tenants du statu quo lancent un défi à toute une société qui aspire légitimement à un changement démocratique et pacifique. Reconduire de force un homme malade à la tête du pays, dangereusement fragilisé par des années de despotisme, revient à hypothéquer l’avenir des Algériens et à conduire l’Algérie dans une impasse. Se maintenir au pouvoir ou le chaos. Telle est, semble-t-il, la stratégie de Bouteflika et de son clan. Pour lui, l’enjeu de l’élection présidentielle est de garder les leviers de commande, de préserver les privilèges en détournant les deniers publics et parachever son «œuvre» monarchiste sous couvert de «stabilité».
Durant trois mandats présidentiels, Bouteflika s’est acharné à conquérir tout le pouvoir plutôt qu’à mettre le pays sur la voie du développement politique et économique. Quinze ans de règne ont fini par laminer les espaces de construction de la citoyenneté. Maintenir à la tête de l’Etat un homme gravement malade, qui n’est plus en mesure de s’adresser aux Algériens, qui sera dans l’incapacité physique d’assumer une fonction aussi lourde, c’est livrer le pays à des groupes informels et à des réseaux clientélistes. Cependant, cette entreprise butte sur un obstacle nommé Ali Benflis.
Ce dernier, pas à pas, par petites touches, a réussi à s’imposer comme un sérieux rival, déterminé à «ne pas se laisser faire». S’emparant d’un rejet grandissant du statu quo qui s’exprime dans la société, Benflis refuse de jouer au lièvre et fait douter le camp adverse. Pris de panique, les partisans de Bouteflika ripostent avec une rare violence. Et c’est le chef de l’Etat qui a été chargé d’accuser Ali Benflis, publiquement, devant un dirigeant étranger et dans un décor surréaliste, de «terroriser» les agents de l’administration. Signe d’une vive tension à quelques jours du «D day».
Une polarisation entre les protagonistes – Bouteflika et Benflis – sur fond de crise évidente d’un régime en phase terminale. Dans cette guerre civile des mots, les sentiments régionalistes sont fortement sollicités. Les archaïsmes sont vilement réactivés.
الخميس 17 أفريل 2014 م
Election présidentielle : un taux de participation de 9,15 % à 10h, selon Belaiz
le 17.04.14 | 12h14
Le taux de participation à l'élection présidentielle au niveau national a atteint 9,15 %à 10h, a annoncé jeudi à Alger le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Le ministre a indiqué que ce taux est "en augmentation comparativement à celui enregistré lors de l'élection de 2009" au même horaire, ajoutant que que des "indices laissent prévoir que le taux de participation va s'accroître au courant de la journée".
M. Belaïz a également précisé que l'affluence au niveau des 50 000 bureaux de vote à travers le territoire national se déroule dans des "conditions ordinaires".
Pour ce qui est des taux enregistrés dans différentes wilayas, le ministre a fait observer qu'à Tindouf le taux a atteint 25,69%, à Tamanrasset 17,53%, Bechar 15,13%, Mostaganem 15,89%, Tébessa 11,82 et Adrar 14,32%.
Abdelaziz Bouteflika, a accompli jeudi matin à Alger son devoir électoral. Il est arrivé à l'école Bachir Ibrahimi d'El Biar, en fauteuil roulant, tout souriant.
il a été dirigé vers la table ou étaient posé les bulletins de vote, puis vers l'isoloir, avant de mettre son bulletin de vote dans l'urne. Ses deux frères et un de ses neveux l'accompagnaient, comme toujours.
Photo : H. Lyes (El watan) Très souriant, il a salué les nombreux journalistes présents, mais il n'a fait aucune déclaration.
Pas de surveillance "massive" en Russie, répond Poutine à Snowden
le 17.04.14 | 14h33
Image d'Edward Snowden lors d'une interview avec le Guardian à Hong Kong, le...
La Russie ne mène pas de surveillance "massive" comme les Etats-Unis, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine, en réponse à une question enregistrée de l'ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA) Edward Snowden, réfugié en Russie. "J'aimerais vous demander: est-ce que la Russie intercepte, stocke ou analyse d'une quelconque façon les communications de millions d'individus?", a demandé M. Snowden dans son message vidéo à Vladimir Poutine, lors de la séance de questions-réponses du président russe. "Nous ne le permettons pas à une telle échelle massive (...). J'espère vraiment que nous ne nous le permettrons jamais. De plus, nous n'avons ni les moyens matériels ni l'argent" pour le faire, a répondu le président russe. "Cher M. Snowden, vous êtes un ancien agent, et j'ai eu des liens avec les services de renseignement, alors je vais vous parler dans le langage des professionnels", a continué le président, ancien membre du KGB soviétique. "Nous avons un règlement juridique strict concernant l'utilisation par les services spéciaux de ces moyens, notamment des écoutes téléphoniques et de la surveillance sur internet", a-t-il expliqué. "C'est pour cela qu'une (surveillance) aussi massive et aveugle ne peut pas exister" en Russie, a-t-il affirmé.
PRÉSIDENTIELLE 2014 TENSION ET INCERTITUDES
L’élection présidentielle la plus singulière de l’histoire de l’Algérie indépendante a lieu aujourd’hui jeudi 17 avril 2014, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de ...Suite
L’élection présidentielle la plus singulière de l’histoire de l’Algérie indépendante a lieu aujourd’hui jeudi 17 avril 2014, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004 , entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. Un duel très «musclé» et qui aura fini par éclipser tout le reste, les autres candidatures fantaisistes notamment.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) La guerre entre les deux camps aura été cette fois moins longue dans la durée, certes, mais aura connu une intensité telle, vers la fin de la campagne en particulier, que des mesures spéciales ont été prises, dimanche dernier, au cours d’une réunion tenue au ministère de la Défense nationale. Le Conseil national de sécurité s’est en effet réuni sous la présidence du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire. Bien entendu, tous les hauts responsables de la haute hiérarchie militaire et sécuritaire ont également pris par à cette réunion. Selon une source très bien informée, il a été procédé, à l’occasion, à un examen «à la loupe» de la situation générale du pays, au plan sécuritaire. «Des mesures ont été également prises pour aboutir à un niveau de risque zéro au plan sécuritaire pendant le déroulement des opérations de vote, mais surtout après, et ce, au plan interne qu’au niveau des frontières. C’est d’ailleurs à l’issue de cette réunion que l’armée a rendu public son communiqué, le lendemain lundi sous la forme d’un éditorial de son organe central, la revue El Djeïch». Un communiqué qui s’est décliné sous la forme d’une sévère mise en garde et qui intervient dans le sillage d’un autre communiqué, celui du Conseil constitutionnel qui «tenait» à préciser les modalités légales de dépôts des recours ! Comme par hasard, tout cela intervient également après le communiqué au vitriol de la direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika mais, surtout, les deux sorties successives de ce dernier, en personne, où il citera directement sa bête noire de toujours, Ali Benflis, allant jusqu’à le traiter de «terroriste». Cette stratégie de communication du clan présidentiel sera du reste vite relayée et transformée en une vulgaire propagande par des «médias» privés, d’un genre nouveau ! Plus sérieusement, ce rendez-vous du 17 avril avait été préparé pendant des mois par Abdelaziz Bouteflika. L’homme qui règne sans partage depuis le 15 avril 1999 avait été, un moment, brutalement interrompu dans son élan, son coup de force entamé en réalité en novembre 2008 par la révision de la Constitution qui lui ouvrira les portes de la présidence à vie. Son plan «opératoire» pour s’adjuger un quatrième mandat ayant été en fait décalé seulement. Ce qu’il prévoyait d’opérer en mai 2013 avec notamment un remaniement gouvernemental, une autre révision de la Constitution, des réaménagements dans l’armée, il le fera à la rentrée de la même année, suite à un terrible AVC qui le frappera durement le 27 avril 2013. Malgré un état de santé précaire, l’homme revient à la charge avec le remaniement de septembre dernier et les changements opérés dans l’armée, notamment. A l’arrivée, il a fini par mettre en place un véritable «dispositif de guerre» qui quadrille entièrement le processus électoral à son seul profit. Tout le reste n’étant, dès lors, plus qu’une simple formalité… K. A.
Le rassemblement du mouvement Barakat a été violemment réprimé hier à Alger. Vite repérés, vite arrêtés, les manifestants ont été «séquestrés» dans des cages d’escalier des immeubles avoisinants, improvisées en cellules. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Seize heures tapantes, la place Maurice-Audin (Alger) est noire de monde. C’est ici que les membres du mouvement Barakat se sont donné rendez-vous pour leur dernier sit-in, avant le scrutin de l’élection présidentielle. A peine arrivés sur les lieux que les arrestations commencent. Cette fois-ci, la police est décidée à réprimer le mouvement. Pour ce faire, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé. Armés de matraques, les policiers font preuve d’une agressivité et d’une férocité inouïes. Une réelle exhibition de force. Les membres de Barakat se font repérer un par un. Cernés, bousculés, brutalisés, ils se font extirper de la foule. Beaucoup d’entre eux ont été traînés par terre par des policiers. «Non, non! Ne le traînez pas par terre», crie Azouaou, membre du mouvement Barakat et victime des évènements d’Octobre 1988, à l’encontre de trois policiers qui traînaient à même le sol un jeune manifestant. Des arrestations musclées auxquelles même les femmes n’ont pas échappé. C’est le cas de Amira Bouraoui qui a eu droit à ce genre d’humiliation. Outre les coups qui fusaient de partout, les manifestants arrêtés ont eu droit également aux insultes et blasphèmes de la part des policiers. «Mateyehliche (Ne m’insultez pas)», lance un jeune aux deux policiers qui le conduisaient loin du lieu de la manif. «Tais-toi, tais-toi ! Je suis policier», répond l’un d’entre eux, joignant à sa réplique des coups de pied aux tibias du jeune manifestant. Vite arrêtés, les membres du mouvement Barakat ont été enfermés dans les cages d’escalier des immeubles avoisinants. Porte fermée, l’immeuble du 7 Didouche Mourad était l’une des «cellules» improvisées de la police. Selon les manifestants qui ont échappé à ces arrestations, c’est ici que Amira Bouraoui est «séquestrée» avec d’autres membres du mouvement. Une heure plus tard, la porte demeure toujours close sous une haute surveillance policière. Pas moins d’une vingtaine de policiers font le guet à l’extérieur. Selon les mêmes témoins, les membres de Barakat enfermés dans ces «cellules» ont été tabassés à l’intérieur. Comme preuve : «Ceux qui ont été relâchés portent des hématomes», ont-ils ajouté. Face à une telle répression policière, les passants ne restent pas indifférents. «H’chouma (la honte) ! Où sont les hommes ? Où sont les femmes ?», tonne une quinquagénaire, tout outrée. Même les automobilistes prennent partie. «Ya lihoud ! (espèce de Juifs)», lance un chauffeur de taxi à l’encontre des policiers. Dix-sept heures passées, la place Maurice-Audin ne désemplit pas. La police poursuit vainement sa chasse à la presse présente en force sur les lieux du rassemblement ainsi qu’aux curieux. R. N.
J-1 avant une élection pas comme les autres. Alger retenait hier son souffle. L’issue de la «consultation» politique était sur toutes les lèvres, alimentée par des rumeurs sur d’éventuels troubles. Dans les principaux axes, la présence policière était plus importante que d’ordinaire. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Veille de vote très particulière. La capitale vivait hier au rythme des informations sur le déroulement des élections. Dans l’expectative, les Algérois vaquaient hier à leurs occupations en étant totalement préoccupés par les conditions dans lesquelles vont se dérouler les présidentielles. Signe d’une tension palpable, une présence policière des plus remarquées. Au niveau des grands axes, les brigades anti-émeutes ont pris position depuis hier. Un plan visant à sécuriser la capitale a été élaboré. 244 000 hommes ont été mobilisés pour sécuriser les centres et les bureaux de vote, les espaces et édifices publics. Différents moyens, dont la télésurveillance et l’unité aérienne, seront mobilisés par la DGSN pour cette mission. Du côté de la Gendarmerie nationale, 100 000 éléments seront également mobilisés pour la sécurisation du scrutin. Une présence sécuritaire qui paradoxalement ne rassure pas les Algérois rencontrés hier puisqu’ils y voient un risque de dérapage certain à l’issue du scrutin. Sur toutes les bouches hier, un seul vœu : celui de voir cette échéance passer sans heurts ni violences. Les plus sceptiques se préparent déjà au pire. Depuis quelques jours déjà, les rumeurs les plus folles circulent sur un embrasement et une flambée de violence. Conséquence directe : les Algérois ont retrouvé leurs vieux réflexes de survie. Ils écument les marchés et les supermarchés pour faire le plein de provisions. Ils se préparent au pire : des affrontements qui dureraient plusieurs jours, des pénuries, un scénario catastrophe qu’ils redoutent. Au niveau du marché de Belcourt, ménagères et pères de famille se pressaient d’acheter en grande quantité les produits de première nécessité. Tous les appels à la raison, les communiqués émanant du ministère du Commerce rassurant sur la disponibilité des denrées alimentaires n’ont aucun effet et ne mettent pas un terme à des comportements irrationnels. Les stations-service sont elles aussi prises d’assaut. Les automobilistes craignant une pénurie de carburant y accourent pour faire le plein. Une atmosphère faite d’attente et d’angoisse qui aura caractérisé cette veille d’élection. Alger n’aura cependant rien perdu de son agitation. Les Algérois étaient toujours aussi nombreux à être sur les routes. Certains ont profité du congé spécial octroyé aux élèves pour prendre la route et quitter Alger, son agitation et son oppressante angoisse… N. I.
Un tournoi de mini-volley sera organisé le 19 avril par la Ligue algéroise de volley-ball (LAVB) au stade Ouaguenouni (Alger-Centre). La compétition, qui se déroulera chez les deux sexes (garçons et filles), est organisée à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, précise-t-on de même source. Les tours préliminaires auront lieu dans la matinée tandis que les finales féminine et masculine se joueront respectivement à 15h et 15h30, selon le programme communiqué par la LAVB. Le tournoi sera clôturé vers 16h par l'organisation d'une cérémonie de remise des récompenses aux vainqueurs.
La sélection tunisienne seniors filles de football, prochain adversaire de l'Algérie au second et dernier tour qualificatif au Championnat d'Afrique des nations CAN-2014, entame ce mercredi un stage à Tunis qui se poursuivra jusqu'au 18 avril. Pour ce regroupement, le second après celui effectué la semaine dernière, l'entraîneur Samir Landolsi a convoqué 20 joueuses dont deux évoluant en France, Leila Maknoun (Guingamp) et Ella Kaabechi (Rodez), précise le site officiel de la FTF. Au cours de ce regroupement, le staff technique a prévu deux séances d'entraînement au stade annexe d'El Menzah (Tunis) sur pelouse synthétique pour permettre aux joueuses de s'adapter à ce genre de surface. Au match «aller» du dernier tour qualificatif au championnat d'Afrique des nations, la sélection algérienne accueillera son homologue tunisienne le 23 mai au stade Omar-Hamadi (Bologhine). Le match retour est prévu entre le 6 et le 8 juin en Tunisie. La sélection algérienne s'est qualifiée pour le second et dernier tour des éliminatoires du CAN-2014 aux dépens du Maroc (2-0, 0-0), tandis que la Tunisie a sorti l'égypte (3-0, 2-2). La phase finale du championnat d'Afrique 2014 aura lieu en Namibie du 11 au 24 octobre prochain.
Le tournoi de Menton pour préparer l’Algérie La sélection tunisienne seniors filles participera au tournoi international de Menton (France) qui aura lieu du 19 au 22 avril, a annoncé hier la Fédération tunisienne de football (FTF). Outre la Tunisie, la 42e édition du tournoi de Menton, dont les matchs se dérouleront au stade Lucien Rhin, verra la participation de sept clubs européens : FC Bobruichanka (Biélorussie), FC Olympia Sofia (Bulgarie), Femina White Star Woluwe (Belgique), Zensky-Padova (Italie), Znk Dinamo Maksimir (Croatie), SSV Brixen Obi (Italie) et Etoile de Menton (France). Au premier tour du tournoi, l'équipe tunisienne affrontera la formation italienne de Padova le samedi 19 avril avant de croiser le fer avec les Belges de Femina White Star Woluwe le lendemain.
Hier, on était le 16 avril. Jour du Savoir. Aujourd’hui, nous sommes le 17 avril. Jour de la …
…magie et de la prestidigitation !
Il faudra bien un jour que l’Algérie enfin indépendante organise un colloque économique autour d’un seul thème, d’une problématique unique : comment peut-on démarrer comme percussionniste et terminer avec 300 millions d’euros planqués en comptes parisiens et deux appartements à Paris, dont l’un sur la prestigieuse avenue de la Grande Armée ? Une «rue» où même un président français ou un capitaine d’industrie du pays de Fafa, un patron du CAC 40 ne peut pas rêver devenir propriétaire. Ne riez pas, c’est un sujet éminemment économique. Démarrer de la danse du ventre, de la derbouka et des animations de fêtes de mariages et de circoncisions inter-quartiers et finir les doigts sur la couture du pantalon, au balcon fleuri de son appart’, avenue de la Grande Armée, c’est un modèle de réussite magique qui peut être théorisé, enseigné dans les grandes universités du monde et devenir même un concept de «sortie de crise individuelle» éprouvé ! En vérité, voilà ce qui risque fort de jaillir demain matin des urnes. Un «système» qui prône le nationalisme-épouvantail et la stabilité dans la médiocrité pour nous, ici, et la domicialtion de ses enfants à Paris et à Londres. Ne cherchez pas de mots, de termes pour qualifier cet état de fait. Il existe déjà. Il est usité et admis dans tous les dicos : MAFIA ! Et demain, un quitus va lui être donné. Ou pris. Par la force, pour être plus précis. Cinq ans de prolongation de bagne pour nous ! Cinq ans d’autres appartements dans d’autres avenues prestigieuses, de shoppings chez Vuitton ou Cartier, et de «Papa, j’ai besoin de 200 mille euros pour refaire la peinture de la Ferrari» ! En vérité, enrichissons un peu plus le bréviaire. Au label Mafia, il faut ajouter le concept opérationnel de «République Bananière». Maintenant, nous y sommes pleinement ! Dans quelques heures à peine, l’emblème de cette R.B sera hissé sans honte et même montré fièrement comme le fil conducteur de la «gouvernance» à venir. Plus de brides. Plus de muselières. Plus de limites. Plus de restrictions. Plus de h’chouma. En avant la boustifaille ! Le banquet ouvert, à quelques centimètres de la misère, des émeutes AADL et LSP, des marches pour l’emploi et le réemploi, des guerres interethniques et des hôpitaux directement connectés en haut débit avec les cimetières. Voilà le tarif du trajet pour le quinquennat ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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Gabriel Garcia Marquez s'est éteint à l'âge de 87 ans dans sa résidence de++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++