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	Le Bonjour du «Soir» À mon frère et ami Saâd Bouokba
	TOURNÉE DE ROSS ET ADOPTION DU RAPPORT TANNOCK PAR LE PARLEMENT EUROPÉEN Le Maroc fait profil bas
	Après l’UGTA Le FLN s’intéresse à l’UNPA
	Abdelmalek Sellal à partir de Sidi-Bel-Abbès : «Nous préparons un bilan en prévision des présidentielles de 2014»
	Après la fin de la grève dans le secteur de l’éducation Cap sur le rattrapage des cours
	L’affaire NAFTAL devant les juges La gestion interne pointée du doigt
	Le Maghreb vu par l’Asie, l’Amérique et l’Europe :  «L’intégration commerciale de la région ne relève pas uniquement de l’intérêt des pays de la région…»
	À propos de la dépréciation du Dinar Le président de la CPA craint un effet inflationniste
	Secteur public économique L’UNEP prône l’augmentation des salaires des managers
	LE GROUPE FRANÇAIS ENFREINDRAIT LE CODE DU COMMERCE Le patronat s’en prend à Lafarge
	Explosion d’une bombe à Kadiria Deux gardes communaux blessés

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Actualités : 

Le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) s’emporte vigoureusement contre le groupe français Lafarge, qu’il accuse ouvertement de pratiques «graves» car contraires au code du commerce.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
C’est une partie infime du côté «obscur» des investissements étrangers en Algérie que Habib Yousfi a éventée hier, lors d’une conférence de presse tenue au nouveau siège de son organisation patronale. Le président de la CGEA n’y est pas allé de main morte vis-à-vis du groupe français Lafarge, qu’il accuse tout simplement de «pratiques illégales, illogiques et graves car à l’opposé de ce que stipule le code du commerce du pays». 
Et au conférencier d’être plus explicite en soutenant que le partenaire français piétine allègrement les contrats qui le lient avec ses sous-traitants locaux et qui l’alimentent en divers agrégats auxquels il impose sa propre logique. «Le non-respect des délais de paiement allant de cinq à six mois alors que le contrat les limite à seulement deux mois, la revue unilatérale à la baisse des volumes des matériaux quotidiennement livrés et, plus grave encore, c’est lui-même qui facture, à des prix lui convenant», énumérera Yousfi qui tiendra à préciser que ce calvaire remonte à loin, mais de manière beaucoup plus «consistante», depuis environ sept mois. «Ce sont des pratiques dignes de celles des patrons coloniaux qui traitaient les Algériens de khammas», s’insurgera-t-il. 
Et le président de la CGEA de solliciter les pouvoirs publics d’examiner la situation financière de cet opérateur étranger dont la comptabilité, dira-t-il, n’est pas en règle». Un investisseur qui, poursuivra-t-il, via des procédures sentant «l’arnaque», veut «gagner à tout prix sur les dos des opérateurs locaux». Et ce qui semble irriter le plus Yousfi est le fait qu’à la direction générale de cette entreprise française, «on n’a pas daigné nous recevoir dans notre tentative de régler ce contentieux», dira-t-il, n’excluant pas l’option d’instruire ces opérateurs adhérents de la CGEA de rompre tout contrat de travail avec Lafarge en «cessant toute livraison de matériaux». Une perspective, tiendra à préciser Saïda Nezgha, vice-présidente de l’organisation patronale, à ne pas exclure aux côtés d’autres voies de recours comme la justice car, selon elle, «il s’agira pour nous en tant qu’entité syndicale, de défendre les intérêts moraux et matériels de nos adhérents et celui de notre pays». 
Et à défaut de les favoriser dans l’octroi des marchés, leur préférant des entités étrangères, Nezgha invitera les pouvoirs publics à protéger les sous-traitants nationaux. Comment ? «En incluant dans les contrats avec les partenaires étrangers une clause imposant au maître de l’ouvrage le paiement si jamais ceux-ci refusent ou tardent à le faire dans les termes contractuels», expliquera Nezgha.
M. K.

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Actualités :

Une dépréciation de la monnaie nationale aurait un effet «inflationniste». C’est ce que le président de la Confédération patronale algérienne (CPA), Abdelwahab Rahim craint. Il répondait à une question sur une mesure d’ajustement prise par la Banque d’Algérie et qui induirait une baisse de l’ordre de 9% de la valeur du dinar face à la monnaie européenne, depuis plusieurs semaines. Certes, une telle mesure monétaire relève des prérogatives de la Banque centrale, concède-t-il, mais reste cependant incertaine. Si «cela se confirmait», il y aurait un impact inflationniste, observe le dirigeant de la CPA. Et ce, dans le contexte où le rythme des importations s’accèlère, la facture devant atteindre les 60 milliards de dollars à la fin de l’année, l’inflation qui a cru à 9% en 2012 poursuit sa tendance haussière en 2013 et la compétitivité des produits locaux reste encore insuffisante par rapport à ceux des produits importés.
C. B.

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Actualités : Après la fin de la grève dans le secteur de l’éducation
Cap sur le rattrapage des cours

Retour à la normale hier dans les établissements scolaires. Enseignants et écoliers ont repris le chemin de l’école après la suspension de la grève du Cnapest. Cap sur la récupération des cours perdus en vertu de l’accord conclu entre le syndicat autonome et la tutelle. 
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Après la crise, le dénouement. Les enseignants ayant répondu à l’appel du Cnapest en entamant une grève depuis le 7 octobre ont repris le travail dès hier avec comme première préoccupation, le rattrapage des heures de cours non dispensés durant la dizaine de journées de grève.
Le Cnapest s’est engagé à œuvrer dans ce sens après un accord avec le ministère de l’Education selon lequel le non-recours aux ponctions sur salaire était tributaire de la disponibilité des enseignants à tout mettre en œuvre pour rattraper le retard cumulé. 
Le Cnapest honore son engagement en appelant dans un communiqué ses adhérents à déployer leurs efforts afin d’éviter tout retard dans les programmes. Le Cnapest relativise d’ailleurs l’impact de la grève, expliquant qu’au final, il ne s’agit que de quelques heures par matière facilement rattrapables soit au courant du trimestre si cela est possible, soit pendant la semaine de vacances du mois de novembre prochain. 
Dans le communiqué sanctionnant la réunion extraordinaire de son conseil national, le Cnapest salue la large mobilisation de ses adhérents. S’il sort vainqueur de ce bras de fer qui l’a opposé à la tutelle, le Cnapest n’en oublie pas pour autant d’interpeller, une fois de plus, le ministère de l’Education au sujet des libertés syndicales, appelant le département de Baba Ahmed à adopter à l’avenir le dialogue franc et le respect mutuel comme ligne de conduite. 
Dès le début du bras de fer, le syndicat autonome avait fait part de son intention de ne pas cesser son mouvement de grève avant la satisfaction de ses revendications. La réhabilitation de l’enseignant membre du conseil national radié à Bouira figurait parmi les revendications. 
Après avoir fait savoir qu’il ne pouvait donner suite à cette revendication, le ministre de l’Education s’est finalement rétracté en annonçant la décision de réintégration de Laïdi Mohamed, professeur de langue anglaise à Bouira. Une décision effective depuis hier. 
Le Cnapest a fait savoir que la prise en charge des enseignants dits «en voie d’extinction» se fera dans le cadre de conférences nationales qui seront consacrées aux professeurs de l’enseignement technique, à ceux du moyen et à ceux du primaire. Pour l’ensemble des revendications, le Cnapest avait exigé des échéances. Le département de Baba Ahmed s’est engagé à ne pas dépasser la date-butoir de décembre. Le syndicat a pris acte mais n’a pas signé un chèque en blanc à Baba Ahmed pour autant. 
N. I.

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Sports
	Handball En vue de la 21e CAN 2014 Seconde réunion du COCAN ce matin à l’OCO
	Boxe Championnat du monde Mohamed Flissi, qualifié en demi-finale, assure le bronze
	Il évoquera la situation de l’arbitrage en Algérie A. Bergui samedi face à la presse
	CD de la LFP Six mois de suspension avec sursis pour le président Hannachi
	CA Bordj Bou-Arréridj R. Saâdane dit «non», le Tunisien F. Benzarti ciblé
	Ligue 2 (9e journée) ASMO - WAT en vedette, l'USMBA sur du velours
	Football CR Belouizdad Gamondi attend une «réaction» de ses joueurs
	JSMB-MOB en ouverture de la 9e journée de ligue 1 Un très chaud et passionnant derby béjaoui en perspective
	Football La sélection burkinabè regagnera Alger 4 jours avant le match Les Étalons auront droit à trois entraînements

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Sports : 

Le derby de l'Ouest ASM Oran - WA Tlemcen constitue l'affiche de la 9e journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 de football, prévue vendredi et samedi et au cours de laquelle le leader, l'USM Bel-Abbès, devrait évoluer sur du velours en accueillant l'USMM Hadjout. 
L'USMBA et l'ASMO (2e) sont les deux équipes les plus en forme du moment avec 4 victoires de suite pour chacune d'entre elle, les propulsant en haut du classement. 
Vendredi, les hommes d'Abdelkrim Bira, invaincus depuis 6 matches, partiront favoris pour ajouter trois nouvelles unités à leur escarcelle et rester ainsi en tête de la Ligue 2. 
De leur côté, les gars de M'dina J'dida auront à cœur de rester sur leur lancée en accueillant le WAT de l'entraîneur Nabil Neghiz (3e) dans un derby de l'Ouest palpitant qui promet, comme toujours, du spectacle. Auteur d'un bon début de saison, l'O Médéa (4e) reste sur deux victoires de suite et tentera d'empocher trois autres points à l'occasion de la réception du MSP Batna qui occupe une peu reluisante 12e place. L'autre club de Batna, le CAB, se porte un peu mieux que son voisin (7e) et ne devrait pas rencontrer trop de problèmes à domicile pour venir à bout de la lanterne rouge, l'ES Mostaganem, qui vient de limoger son entraîneur Nasreddine Akli, remplacé par Ahmed Slimani, en raison d'une série de mauvais résultats (cinq défaites de rang). 
Battue vendredi dernier à Merouana (2-1), l'USM Blida (5e) voudra se racheter lors de la réception de l'AS Khroub (12e) qui fera le déplacement dans la ville des Roses sans le joueur Zaâlani Nasreddine, suspendu pour trois matches par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). 
Le MC Saïda (6e) aussi jouera face à l'USM Annaba (7e) sans Boukhari Ridha qui vient d'écoper d'une suspension ferme de trois matches. La journée de vendredi se terminera par l'explication entre les deux promus, le relégable US Chaouia (15e) et l'Amel Bou Saâda (7e) qu'aura pour théâtre le stade Zerdani Hassouma d'Oum El-Bouaghi. 
La dernière rencontre de cette 9e journée de Ligue 2 aura lieu samedi au stade du 20-Août-1955 d'Alger et opposera le NA Husseïn-Dey, qui vient de renvoyer l'attaquant Nabil Hemani et le gardien de but Mohamed Ghalem pour indiscipline, à l'AB Merouana.

• Start
• Vendredi 25 octobre (15h)
• A Batna : CAB- ES Mostaganem
• A Oran, Bouakeul : ASMO - WA Tlemcen
• A Médéa : OM- MSP Batna
• A Oum El-Bouaghi : US Chaouia - A Bou Saâda
• A Saïda : MCS - USM Annaba
• A Blida, Brakni : USMB- AS Khroub
• A Sidi Bel-Abbès : USMBA - USMM Hadjout
• Samedi 26 octobre (15h)
• A Alger 20-Août 55 : NA Hussein Dey - AB Merouana.

Sports : 

L'entraîneur du CR Belouizdad, Angel Miguel Gamondi, a déclaré qu'il attendait une réaction de la part de ses joueurs lors de la réception de l'USM El Harrach ce vendredi au stade du 20-août-1955 pour le compte de la 9e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football après leur «très mauvaise» prestation de la précédente journée. 
«Mes joueurs n'ont pas d'autre choix que de bien réagir contre l'USMH après être passés complètement à côté de leur sujet lors du précédent match sur le terrain du MO Béjaïa (défaite 1-0, ndlr)», a déclaré le technicien argentin en conférence de presse tenue mercredi au stade du 20-août. 
«A Béjaïa, on a joué notre plus mauvais match depuis le début de cette saison, mais je n'ai pas voulu trop accabler mes joueurs en raison de l'approche du derby contre l'USMH, un rendez-vous spécial que je voulais préparer dans la sérénité», a-t-il reconnu. Il n'a pas hésité, au passage, à mettre en garde ses protégés contre toute nouvelle contre-performance face à une formation harrachie qu'il «appréhende énormément». 
«On va accueillir un adversaire en pleine confiance grâce à ses derniers bons résultats. Mais cela ne devra pas empêcher mes joueurs de se racheter de leur piètre prestation de la précédente journée», a-t-il poursuivi. 
Pour ce derby face à «Essafra», l'ex-entraîneur de l'USM Alger s'est dit «soulagé» d'avoir récupéré le milieu de terrain Ahmed Meghout, rétabli de sa blessure et l'attaquant, Ramzi Bourekba, qui a purgé sa suspension. 
Il a fait savoir, en revanche, qu'il devra se passer des services du milieu Smain Kherbache, blessé et du défenseur Khalil Boukedjane, suspendu. 
Enfin, l'entraîneur sud-américain a souhaité que ses poulains «se surpassent» dans ce match pour offrir la victoire aux familles des deux supporters du club décédés samedi passé dans un accident de la circulation près de Béjaïa, où ils s’était déplacés pour encourager leur équipe face au MOB.

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Culture
	ACTUCULT
	5e Maghreb Des films à Paris Les jeunes cinéastes algériens à l’honneur
	Le manuscrit date de 1930  Nouvel ouvrage sur l’histoire de Wardjilane (Ouargla)
	SILA 2013 Participation record et riche programme d’animation

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Appeler à la fête et taper sur les fêtards,  y a un truc qui ne tourne pas rond !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Foot ! Nadir Belhadj veut revenir en équipe nationale. Pour le  Mondial 2014, je trouve qu’il est encore un peu jeune. Mais pour … 2022, au Qatar, pourquoi pas ! Cette journée du 22 octobre décrétée à partir de l’hôpital du Val-de-Grâce – à moins que ce ne soit de la salle de rééducation des Invalides, je ne sais plus tant les haltes hospitalières de Abdekka ont été nombreuses et territorialement excentrées - c’est lui qui l’a décidée, n’est-ce pas ? Il a ressorti des tiroirs poussiéreux du Palais un journal, «Résistances» et en a fait un motif de célébration nationale, pour effacer des tablettes la journée mondiale dédiée à la presse, le 3 mai. Grand bien lui fasse si ça l’amuse de faire mumuse avec le calendrier ! Mais quand tu institues une telle manifestation en hommage à la presse, un 22 octobre, et quand arrive le 22 octobre et que tu fais donner de la troupe et de la matraque dispersive contre les mêmes journalistes qui ont pourtant scrupuleusement respecté ta journée et l’ont même honorée en la sur-dimensionnant, comment doit-on comprendre cela ? Comme un nouveau et grave problème de santé au Palais ! En plus du mini-AVC qui a subitement-tout-à-coup gonflé pour devenir un AVC majeur, nous sommes bien en présence aujourd’hui d’indices probants de dysfonctionnement chronique. On décide de confisquer le calendrier, d’en prendre une journée, de se l’accaparer pour la presse, mais on charge les plumitifs qui la célèbrent. A ce niveau-là de déraillement, je ne sais plus vraiment qu’est-ce qui est le plus grave, l’AVC ou le dérèglement humoral ? Et pour arranger le tout, au moment même où les consœurs et confrères se faisaient chasser de leur placette, au cœur de la capitale, le ministre en charge et décharge de la communication brossait devant un parterre fleuri un tableau idyllique du secteur et du journalisme en général. Faudrait peut-être penser à connecter le Palais et ses démembrements ministériels avec les forces de l’«Ordre». En Wifi, en Bluetooth, en 3G+, comme on voudra, mais faut vite le faire ! Pour éviter que le syndrome actuel de dysfonctionnement chronique ne déborde du Palais et n’aille se propager partout dans les petits palais et succursales du régime. Je n’entre même pas dans le débat sur la légitimité de cette date du 22 octobre, sur les motivations et blablabla. Non ! Je m’y refuse, tellement c’est infantilisant comme démarche. Je reste juste sur ce constat primaire : tu ne peux pas organiser une méga-teuf, appeler à la zerda et taper sur les fêtards. Si tu le fais, c’est que ton état est plus grave que celui diagnostiqué jusque-là. Et au Val-de-Grâce, autant qu’aux Invalides, je ne suis pas sûr qu’ils soient, cette fois-ci, outillés pour faire face à ce genre de dysfonctionnement. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.