Ligue1: Lyon retrouve sa place de leader... Paris, comme d'habitude...
R.Duvignau/REUTERS ¦ Le footballeur bordelais Souleymane Diawara (à gauche), à la lutte avec le Parisien Ceara, le 2 mars 2008 en L1 Peu de buts, un missile de Benzema et une défaite de Paris. Du grand classique made in Ligue 1… Bordeaux-Le Havre 4-0
Mercredi, Ã 19h:
Caen – Nice: 1-1
Grenoble – Lille: 0-0
Le Mans – Auxerre: 0-2
Monaco – Nancy: 3-1
Nantes – Marseille: 1-1
Paris SG - Toulouse: 0-1
Sochaux - Lyon: 0-2
Valenciennes - Rennes: 0-0
A 21h, sur Orange foot
Saint-Etienne (14e) - Lorient (17e) 1-4 |
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Obama a cassé sa tirelire pour parler aux Américains, via des histoires d'Américains
Joe Raedle AFP/Getty Images ¦ Barack Obama salue ses supporteurs lors d'un meeting, le 27 octobre 2008 à Canton, Ohio |
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De notre correspondant à Los Angeles
Estocade finale ou initiative megalo mal calculée, la pub géante d’Obama faisait causer avant même sa diffusion mercredi soir. A 20 heures, trois des principaux networks (CBS, NBC, Fox --seule ABC ayant décliné, préférant garder Pushing Daisies) et quelques autres, dont l’importante chaîne latino Univision, ont laissé leur antenne au spot de 30 minutes acheté à prix d’or par le candidat démocrate (entre 3,5 et 5 millions de dollars au total).
Verdict? Jugez par vous-même.
Ca s’appelle «Histoires américaines, solutions américaines». Ca commence par un plan sur un champ de blé battu par les vents. L’image est belle, la musique de circonstance. La voix d’Obama le narrateur parle des temps difficiles mais «de l’espoir et l’optimisme» qu’il a malgré tout rencontrés sur les chemins de l’Amérique.
Tout le film alterne entre des témoignages d’Américains (la famille qui peine à remplir le frigo, le couple de retraité avec le mari qui doit travailler pour payer les médicaments de sa femme etc) et Obama qui présente ses solutions (bien vu: le faux bureau ovale qui le montre très présidentiel, ainsi que les bullet points à l’écran pour marquer les esprits).
Rien n’a été laissé au hasard par Davis Guggenheim, récompensé par un Oscar pour le documentaire d'Al Gore, «Une vérité qui dérange». Les histoires se passent dans les swing states (Missouri, Ohio, Caroline du Nord), avec des gouverneurs de ces Etats chantant les qualités d’Obama. En bonus, le PDG de Google, Eric Schmidt, explique qu’il soutient le démocrate «car son plan économique est le meilleur».
Le film cherche aussi à humaniser Obama, parfois décrit comme trop distant. On n’échappe pas aux anecdotes sur sa mère qui le réveillait à 4h30 ( !!?) du matin pour lui faire réciter ses leçons. Il évoque aussi sa mort d’un cancer (en 1995), l’absence de son père, son lien avec ses filles qu’il appelle «chaque soir».
«Obama a trahi sa parole»
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