Kadhafi contrôle toujours Tripoli, où les rues sont désertes

Libye

Le fils de Kadhafi prétend que la situation est «excellente»

26/02/2011 à 11h00
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Kadhafi contrôle toujours Tripoli, où les rues sont désertes

HEURE PAR HEURE

Alors que Berlusconi déclare que «Kadhafi ne contrôle plus la situation en Libye», le quotidien transalpin «Corriere della Sera» révèle que des compagnies italiennes ont vendu de l'armement au dictateur arabe.

Un manifestant libyen s'est peint l'ancien drapeau national sur la main, en signe de contestation du régime de Kadhafi..

Un manifestant libyen s'est peint l'ancien drapeau national sur la main, en signe de contestation du régime de Kadhafi.. (© AFP Patrick Baz)

20 heures. Plus de 38.000 personnes (18.000 Tunisiens, 15.000 Egyptiens, 2.500 Libyens, 2.500 Chinois) ont fui la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir depuis le début de l'exode le week-end dernier, a annoncé à l'AFP la protection civile.

19 heures. «Les manifestants sont manipulés», selon Seïf Al-Islam, un fils Kadhafi. Un autre fils du dictateur libyen estime, lui, «une volonté intérieure de changement».

18 heures. Des «mercenaires» à la solde du régime de Kadhafi, héliportés à Misrata, la troisième ville de Libye, ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes des combats de la veille, selon un témoin.

17 heures. La France a appelé ce samedi les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs de Kadhafi et de ses proches, indique un communiqué de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances.

16 heures. Les rues de Tripoli sont quasi-désertes, où seuls des 4X4 des forces loyales au régime de Kadhafi circulent par intermittence au lendemain des tirs contre des manifestants dont six au moins ont été tués, a indiqué un témoin.

A Zouara, à 120 km à l'ouest de Tripoli, la situation est toujours tendue, les forces pro-Kadhafi contrôlant toujours la cité même si elles ont disparu des rues.

Aucune manifestation anti-régime n'a encore eu lieu à Tripoli, aucun appel à descendre dans la rue n'ayant été relayé par SMS ou le site Facebook, a précisé ce même témoin joint par l'AFP au téléphone.

Le régime de Kadhafi «contrôle toujours Tripoli, selon ce témoin. Les chars entourant la capitale et des hommes parfois armés du régime roulent dans la journée à bord de véhicules 4x4 sans plaques d'immatriculation».

14 heures. L'Italie a vendu à la Libye du matériel militaire - explosifs, missiles et hélicoptères - d'une valeur de dizaines de millions d'euros ces deux dernières années, rapporte ce samedi le Corriere della Sera.

Le quotidien italien cite un rapport officiel du ministère de l'Intérieur qui énumère à la fois les contrats et les négociations en cours entre la Libye et plusieurs grandes compagnies d'armément italiennes comme le géant Finmecanica.

13 heures. La Chine annonce avoir évacué près de 16.000 de ses ressortissants. Ces travailleurs ont été évacués vers la Grèce, la Tunisie, l'Egypte et Malte où ils attendent de rentrer en Chine par avion. 700 Chinois sont déjà rentrés en Chine, précise le ministère dans un communiqué.

Environ 30.000 Chinois résidant en Libye étaient employés sur des chantiers de construction de logements, dans le pétrole ou les télécoms.

12 heures. «Il semble que Kadhafi ne contrôle plus la situation en Libye», a affirmé samedi à Rome le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi lors d'un rassemblement politique.

11 heures. Un navire transportant 2.200 Chinois évacués de Benghazi, épicentre de la rébellion en Libye, a accosté à La Valette.

Le ferry, affrété par le gouvernement chinois, transporte aussi «13 Maltais, 20 Croates, 4 Vietnamiens et 2 Italiens».

10 heures. Les six Libyens condamnés par contumace pour leur implication dans l'attentat d'un DC-10 de la compagnie française UTA en 1989 pourraient enfin être arrêtés alors que le régime de Mouammar Kadhafi est menacé, a estimé samedi l'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière.

6 heures. Le Vénizélos, un ferry grec affrêté par la Chine pour évacuer ses ressortissants de Libye s'est ancré samedi dans le port d'Héraklion, en Crète, et ses 2.911 passagers ont commencé à débarquer.

Venu de Benghazi, la deuxième ville libyenne, aux mains des insurgés, le bateau est le troisième des ferries grecs mobilisé par la Chine pour l'évacuation vers la Crète de quelque 15.000 de ses ressortissants, sur un total de 33.000 travaillant en Libye.

5 heures. Une trentaine de Roumains et d'autres ressortissants de l'UE évacués de Libye sont arrivés samedi matin à Bucarest à bord d'un avion militaire, a annoncé le ministère de la Défense.

Un deuxième avion reste en expectative en Malte afin d'actionner «en urgence» pour d'autres éventuelles évacuations. Une cinquantaine de Roumains avaient déjà été rapatriés vendredi matin de Libye.

4 heures. Le président vénézuélien Hugo Chavez affirme qu'il soutient le gouvernement libyen mais qu'il n'appuie pas nécessairement toutes les décisions du colonel Mouammar Kadhafi tout en souhaitant la paix pour la Libye.

2 heures. Le président Barack Obama a indiqué vendredi que des sanctions américaines avaient été imposées contre le colonel libyen Mouammar Kadhafi à la suite de la répression menée par son régime contre les manifestants, et souligné qu'elles ne visaient pas les avoirs du pays..

1 heure. Un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU avertit Mouammar Kadhafi qu'il pourrait être poursuivi pour crimes contre l'humanité, ont indiqué vendredi des diplomates.

Ce projet de résolution, qui circule parmi les quinze pays membres du Conseil réunis à propos de la crise en Libye, évoque aussi des sanctions telles qu'un embargo sur les armes, un embargo sur les voyages du colonel Kadhafi et un gel de ses avoirs, selon ces diplomates.

Le projet de résolution indique également que la Cour pénale internationale (CPI) devrait enquêter sur les violences dans le pays.

A lire: le récit de la journée de vendredi

Le fils de Kadhafi prétend que la situation est «excellente»

Le Figaro - il y a 20 min

MINUTE PAR MINUTE - Seif Al-Islam, fils du dirigeant libyen, a déclaré que tous les scénarios étaient possibles en Libye, y compris une guerre civile . De nouveaux affrontements ont samedi eu lieu à l'est de Tripoli. Lire la suite Â»

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26/02/2011
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