Kidnappings,rapts et trafic d'organes en ALGERIE

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Multiplication de rapts aboutissant au versement de rançons : Les riches font appel à des gardes du corps

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De source fiable, Echorouk apprend que beaucoup de responsables et d'hommes riches au niveau de la wilaya de BoumerdĂšs ont fait appel, derniĂšrement, Ă  l'assistance de gardes du corps face Ă  la menace terroriste qui cible leurs biens et leur personne.

  • Nos sources affirment que ces personnes rĂ©putĂ©es pour leur fortune et leurs entreprises ont auparavant demandĂ© des armes Ă  usage personnel pour leur autodĂ©fense mais cette sollicitation n'a pas Ă©tĂ© agrĂ©Ă©e par les services concernĂ©s pour des raisons sĂ©curitaires. Cet Ă©tat de fait les a donc obligĂ©s Ă  engager des gardes du corps pour les protĂ©ger, eux et leurs familles, par crainte d'enlĂšvement d'autant plus que, l'annĂ©e passĂ©e, il a Ă©tĂ© enregistrĂ© 6 enlĂšvements et tentatives d'enlĂšvement qui ont ciblĂ© la "haute classe" de BoumerdĂšs, de mĂȘme que les rĂ©gions limitrophes de la wilaya de Tizi-Ouzou.
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  • Ces opĂ©rations criminelles sont assorties, pour la plupart, de demandes de rançon contre la libĂ©ration des personnes kidnappĂ©es, alors qu'il est difficile de diffĂ©rencier entre les actes commis par l'organisation d'Al-Qaida et ceux perpĂ©trĂ©s par des bandes de voleurs qui profitent des conditions sĂ©curitaires que connaĂźt la wilaya.
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  • Les observateurs considĂšrent que l'organisation d'Al Qaida Ă  BoumerdĂšs a Ă©largi la catĂ©gorie des gens ciblĂ©es en vue d'obtenir des rançons. C'est lĂ  une dĂ©marche dĂ©laissĂ©e par le Groupe Salafiste pour la PrĂ©dication et le Combat (GSPC) Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt-dix et que reprend, Ă  prĂ©sent, l'organisation d'Al Qaida au Maghreb Islamique.   
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  • Les kidnappeurs, encouragĂ©s par le fait d'avoir souvent rĂ©ussi Ă  obtenir des rançons, multiplient leurs opĂ©rations. Rien que la semaine passĂ©e, trois personnes ont Ă©tĂ© victimes de tentatives d'enlĂšvement perpĂ©trĂ©es par un groupe terroriste. Dans la commune de ThĂ©nia, la personne ciblĂ©e a rĂ©ussi Ă  fuir en laissant derriĂšre elle son camion qui a Ă©tĂ© incendiĂ©. L'autre victime a failli ĂȘtre dupĂ© par des terroristes vĂȘtus de l'uniforme de la police judiciaire dans la rĂ©gion des Issers, tandis que la troisiĂšme personne a Ă©chappĂ© Ă  une tentative d'enlĂšvement Ă  BĂ©ni Amrane. Les premiers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte ont rĂ©vĂ©lĂ© que dans les trois cas, les rapts avaient pour but l'obtention d'une rançon. Les personnes essentiellement visĂ©es sont celles qui occupent des postes importants ou qui ont une fortune personnelle.
   
 
Accueil | Actualité | Le préfet de police de Oujda au Maroc répond à Zerhouni: Pas Trafic d'organes d'enfants algériens

Le prĂ©fet de police de Oujda au Maroc rĂ©pond Ă  Zerhouni: Pas de Trafic d'organes d'enfants algĂ©riens

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image Zerhouni

Le prĂ©fet de police Ă  Oujda au Maroc a refusĂ© de reconnaĂźtre l'existence d'un rĂ©seau de trafiquants d'organes d'enfants algĂ©riens mĂȘme si le ministre algĂ©rien de l'intĂ©rieur Nouredine Yazid Zerhouni a clairement affirmĂ© l'existence de cette bande dangereuse.

  •  Le responsable marocain de la sĂ©curitĂ© a rĂ©pondu aux dĂ©clarations de Zerhouni en disant que "la ville de Oujda n'abritait aucun rĂ©seau ou bande de trafic d'organes d'enfants algĂ©riens destinĂ©s Ă  ĂȘtre vendus Ă  des cliniques".
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  • Au lieu d'utiliser les informations fournies par Zerhouni pour ouvrir une enquĂȘte sur ce rĂ©seau, le responsable de la sĂ©curitĂ© Ă  Oujda s'est empressĂ© de dĂ©mentir, dans une tentative de dissimuler l'existence de ce genre de rĂ©seau, tout en affichant son Ă©tonnement face aux dĂ©clarations du ministre algĂ©rien.
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  • Le responsable marocain s'en est pris au ministre de l'intĂ©rieur algĂ©rien Nouredine Yazid Zerhouni et Ă  la presse algĂ©rienne qui a rapportĂ© l'information jugĂ©e sans aucun fondement, ajoutant que les services de sĂ©curitĂ© marocains "ne procĂšdent Ă  aucune opĂ©ration de recherche du chef du rĂ©seau de trafic d'organes, dĂ©nommĂ© Abd El Djlil ou autre, car il n'existe pas d'organes d'enfants algĂ©riens dans les cliniques de Oujda".
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  • Sans ĂȘtre convainquant, le prĂ©fet de la police marocaine s'est exclamĂ© "si ce que ce type de presse imagine Ă©tait vrai, pourquoi les autoritĂ©s algĂ©riennes n'ont elles pas officiellement saisi leurs homologues marocains?". Il ajoute: "je suis stupĂ©fait par la dĂ©claration du ministre algĂ©rien de l'intĂ©rieur".    
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  • Le ministre de l'intĂ©rieur Nouredine Yazid Zerhouni a pour rappel dĂ©voilĂ© rĂ©cemment devant les sĂ©nateurs, lors d'une sĂ©ance au Conseil de la Nation, que les services de la sĂ©curitĂ© nationale ont rĂ©ussi en date du 7 mai dernier Ă  arrĂȘter un marocain qui tentait d'enlever une fillette ĂągĂ©e de deux ans pendant que ses parents stationnaient leur voiture dans un parking de la rĂ©gion de Ben Saber dans la commune frontaliĂšre de Maghnia.
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  • Durant l'interrogatoire, le prĂ©venu a reconnu qu'il vendait des enfants Ă  une clinique situĂ©e Ă  Oujda au Maroc. Selon Zerhouni, les rĂ©sultats de l'enquĂȘte seront connus d'ici Ă  quinze jours. Ces informations confirment celles qui ont filtrĂ© de l'enquĂȘte menĂ©e par les services du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Tlemcen sur une affaire d'un enlĂšvement dĂ©jouĂ© d'un enfant Ă  Maghnia la semaine passĂ©e; une enquĂȘte qui a mis au grand jour l'existence d'un rĂ©seau, spĂ©cialisĂ© dans l'enlĂšvement et le commerce d'organes, regroupant des algĂ©riens, des marocains et d'autres ressortissants africains.
  • Dans ce contexte, Zerhouni a affirmĂ© que des enfants ont Ă©tĂ© kidnappĂ©s et leurs organes vendus Ă  des cliniques marocaines.
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  • Echorouk avait Ă©galement publiĂ© des informations indiquant que le marocain arrĂȘtĂ© activait dans un rĂ©seau constituĂ© d'un algĂ©rien, de trois marocains et de six nigĂ©riens et sĂ©nĂ©galais et que chacun d'eux Ă©tait chargĂ© d'une mission selon le plan du chef Abdel Djlil, originaire de Nador et rĂ©sidant Ă  Oujda. Les enfants enlevĂ©s Ă©taient transfĂ©rĂ©s Ă  Oujda Ă  bord d'un vĂ©hicule de type R12.  

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Des nourrissons enlevĂ©s en AlgĂ©rie auraient Ă©tĂ© vendu au Maroc Ă  des cliniques qui retirent leurs organes selon un trafiquant arrĂȘtĂ© par la gendarmerie algĂ©rienne.

samedi 10 mai 2008.

Trafic de nourrissons entre l'AlgĂ©rie et le Maroc. (JPEG) Des sources ont rĂ©vĂ©lĂ© Ă  El Khabar que les services de la gendarmerie de Maghnia (ouest de l’AlgĂ©rie) sont parvenus Ă  dĂ©manteler un rĂ©seau international constituĂ© de trois Marocains, six Africains et un AlgĂ©rien, qui se sont spĂ©cialisĂ©s dans l’enlĂšvement des nourrissons, Ă  partir de Tlemcen et en direction de Oujda au Maroc, pour les vendre Ă  des prix astronomiques Ă  des cliniques privĂ©es, qui leur retirent leurs organes vitaux avant de les enterrer. La dĂ©couverte de ce rĂ©seau remonte au sept mai courant, Ă  cinq heures et demi de l’aprĂšs-midi, dans la rĂ©gion de Ben Saber dans la commune de Maghnia, oĂč les services de la gendarmerie ont arrĂȘtĂ© un individu marocain qui essayait de prendre un nourrisson Ă  sa mĂšre. Le Marocain arrĂȘtĂ© a rĂ©vĂ©lĂ© aux services de la gendarmerie toutes les Ă©tapes des opĂ©rations d’enlĂšvement, et le rĂŽle de chaque Ă©lĂ©ment dans le rĂ©seau. Selon nos sources, il a indiquĂ© que sa mission est d’enlever et de transporter le nourrisson Ă  Oujda, avec l’aide d’une autre personne d’origine algĂ©rienne, dont l’accusĂ© ne sait pas grand-chose, d’aprĂšs ses aveux.

L’opĂ©ration du transport du nourrisson se fait Ă  bord d’une voiture de marque Renaud 12 qui appartient Ă  un AlgĂ©rien, Ă  partir de Maghnia en AlgĂ©rie en direction de Oujda au Maroc, avant que le nourrisson soit remis au chef de la bande appelĂ© Abdeldjalil, contre 45 000 derhams. Enfin le chef contacte un troisiĂšme Marocain qui sert d’intermĂ©diaire avec le rĂ©seau et les propriĂ©taires de certaines cliniques situĂ©es dans la ville de Oujda, qui payent cinq fois le prix de l’achat du nourrisson. Dans les salles d’opĂ©rations de ces cliniques, on retire les organes avant de se dĂ©barrasser des bĂ©bĂ©s et de les enterrer clandestinement, loin des regards. Selon les mĂȘmes sources, les six Africains se sont spĂ©cialisĂ©s dans le repĂ©rage d’immigrĂ©s clandestins qui enfantent de maniĂšre illĂ©gitime en AlgĂ©rie pour les vendre aux Marocains Ă  travers ce rĂ©seau de trafic de nourrissons.

SynthĂšse de Samir, www.algerie-dz.com
D’aprùs El Khabar
       

SOS Kidnappings enfants
Briser le mur du silence

La question du rapt d’enfants a Ă©tĂ© enfin portĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e populaire nationale. Cette information a Ă©tĂ© donnĂ©e, hier, lors de la confĂ©rence de presse que le comitĂ© SOS Kidnappings enfants a organisĂ©  sous le parrainage de la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l’Homme.
Le tĂ©moignage du pĂšre Ouazar Ă  qui on a kidnappĂ© une petite fillette de 2 ans et demi Ă©tait poignant. La petite Ouazar de Khemis El-Khencha Ă©tait sortie jouĂ©e dehors Ă  l’extĂ©rieur du foyer familial tout prĂšs de la maison, elle fut kidnappĂ©e et elle demeure introuvable jusqu��au jour d’aujourd’hui. Joint par tĂ©lĂ©phone, une rançon a Ă©tĂ© demandĂ©e au pĂšre Ouazar, 10 jours aprĂšs la disparition de sa fille. Ce dernier Ă©tait prĂȘt Ă  donner plus moyennant le retour de sa petite. Mais les ravisseurs n’ont pas donnĂ© suite Ă  leur demande. Par ailleurs, signale-t-on, l’enfant, qui avait subi le mĂȘme sort Ă  AĂŻn M’lila, a Ă©tĂ© retrouvĂ© car le vol a Ă©tĂ© immĂ©diatement signalĂ© et enregistrĂ© par les services compĂ©tents. MaĂźtre Belmouhoub, le prĂ©sident dudit comitĂ© SOS Kidnapping enfants, propose une campagne nationale de sensibilisation sur le kidnapping d’enfants qui est contraire aux valeurs de la sociĂ©tĂ©. Il faudrait ĂȘtre solidaires, dit-il, avec les familles des victimes, rassembler les informations Ă  l’échelle nationale. Il interpelle vivement les pouvoirs publics pour que les auteurs des vols des enfants soient punis. La lĂ©gislation nationale et internationale interdit la vente, l’exploitation, la torture et la maltraitance des enfants. Les parents, le mouvement associatif et les autoritĂ©s sont appelĂ©s Ă  beaucoup de vigilance devant cette nouvelle forme de terrorisme de nos enfants.        
Pour rappel, 841 enfants entre 4 et 16 ans ont Ă©tĂ© portĂ©s disparus, en 2001. L’annĂ©e 2007 a enregistrĂ© 25 enfants assassinĂ©s et 180 qui ont Ă©tĂ© recensĂ©s et portĂ©s disparus par les services de la police et de la Gendarmerie nationale. En 2002, la presse indĂ©pendante a fait Ă©tat du rapt d’enfants et de la vente d’organes. L’AlgĂ©rie ayant ratifiĂ© la convention internationale des droits de l’enfant qui doit recevoir la protection et l'assistance de sa famille pour l'Ă©panouissement harmonieux de sa personnalitĂ© dans un climat de bonheur, d'amour et de comprĂ©hension. Les services de la police et de la Gendarmerie nationale ont dĂ©mantelĂ© les rĂ©seaux transnationaux de AĂŻn M’lila et Maghnia. Me Hocine Zehouane, prĂ©sident de la Ligue algĂ©rienne des droits de l’homme soutient qu’il est impĂ©ratif et urgent de briser le mur du silence sur le phĂ©nomĂšne des kidnappings en AlgĂ©rie. Faut-il se taire devant ce phĂ©nomĂšne ? Sommes-nous insensibles devant l’innocence, ces enfants que les marchands de la mort ravissent aux familles et oĂč une contrepartie n’est pas formulĂ©e ? s’indigne t-il. Nul n’est Ă  l’abri. 
Le vol des enfants sans contrepartie des ravisseurs est Ă©troitement liĂ© au vol et Ă  la commercialisation des organes qui, pour rappel, a mis Ă  jour la clinique privĂ©e de Oujda oĂč on enlĂšve les reins de nos enfants. A l’instar du BrĂ©sil et de l’Inde oĂč ces pratiques sont connues de tous, l’AlgĂ©rie doit se mobiliser contre la traite des enfants et rejeter ces pratiques abjectes oĂč aucune circonstance attĂ©nuante ne peut ĂȘtre retenue. La mobilisation de tous est de mise pour ne pas rĂ©Ă©diter la chronique de l’arche de ZoĂ©.
 Aussi une vĂ©ritable campagne dans nos Ă©coles pour sensibiliser les enfants est Ă  l’ordre du jour. Notre sociĂ©tĂ© connaĂźt une situation nouvelle qui s’est imposĂ©e, selon un mĂ©decin sociologue.                                                                                                                                                   



21/05/2008
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