L'Allemagne bronzée l'Allemagne a remporté la petite finale de la Coupe du monde (3-2

SAMEDI 10 JUILLET

                          L'Allemagne bronzée

Comme bien souvent, cette petite finale entre l'Allemagne et l'Uruguay n'aura rien eu de « petit Â». Au contraire, les deux formations ont délivré un match débridé où jeu et enjeu étaient dignement représentés.

Les matches pour la troisième place sont souvent synonymes de spectacle et de buts. Celui de samedi n'a pas dérogé à la règle: au bout d'un premier quart d'heure débridé, Forlan (7e) et Friedrich (10e) ont déjà placé les premières banderilles. Quelques minutes plus tard, c'est Müller qui ouvre la marque sur une erreur de Muslera qui ne parvient pas à capter une frappe puissante de Schweinsteiger (19e)

Ce pauvre Muslera n'aura d'ailleurs pas été à la fête face à cette Allemagne joueuse. Coupable sur le premier but, il l'est également sur le second en se trouant complètement sur sa sortie aérienne qui profite à Jansen (56e).

                              
Heureusement, les erreurs du dernier rempart de la Celeste ont été compensées par ces partenaires, motivés comme jamais, à l'image d'un Forlan impressionnant. Dans tous les bons coups, le buteur de l'Atlético de Madrid n'est pas loin d'avoir inscrit le but de cette Coupe du monde d'une superbe reprise de volée qui donne l'avantage aux siens (50e), après l'égalisation de Cavani (29e). Malheureusement pour les Sud-Américains, Muslera n'est pas irréprochable sur ce corner d'Özil dont profite Khedira (83e) pour envoier les Allemands sur le podium.

Pour la quatrième fois en cinq matches de classement, l'Allemagne a remporté la petite finale de la Coupe du monde (3-2), Comme en 2006, la Mannschaft termine troisième.

                                            

DIMANCHE 11 JUILLET
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Coupe du monde 2010

URUGUAY-ALLEMAGNE: 2-3--===>
10-07-2010
Montargis--: 187,5 km
Victoire de -  -ALLEMAGNE-
 
                                          

Coupe du monde 2010

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SAMEDI 10 JUILLET

Coupe du monde 2010 - L'Allemagne se console

Eurosport - sam, 10 juil 23:07:00 2010

Comme en 2006, l'Allemagne termine 3e de la Coupe du monde grâce à son succès sur l'Uruguay (3-2), au terme d'un match enlevé où elle a été menée. Forlan, auteur d'une superbe reprise, et Müller ont marqué et rejoignent Villa et Sneijder en tête du classement des buteurs avec cinq réalisations.

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URUGUAY-ALLEMAGNE: 2-3

Buts: Cavani (28e), Forlan (51e); Müller (19e, Jansen (55e) et Khedira (88e)

Les matchs pour la troisième place sont toujours un peu "bâtards". Les équipes oscillent souvent entre la déception d'avoir échoué aux portes de la finale et la motivation de finir, malgré tout, sur le podium. A ce petit jeu, les messages envoyés par les compositions semblent donner une première indication. Equipe-type pour l'Uruguay avec Diego Forlan, un temps incertain. Remaniement (quelque peu forcé) pour l'Allemagne avec les titularisations de Jansen, Aogo, Butt et Cacau, remplaçants respectifs de Lahm (forfait), Podolski (grippé), Neuer (ménagé) et Klose (douleurs au dos).

Dans la même veine, l'absence de véritable enjeu et le relâchement permettent des rencontres enlevées. Cet Allemagne-Uruguay rentre dans cette catégorie. Après une première alerte dès la 10e minute - tête sur la transversale de Friedrich - la Mannschaft ouvre le score par l'incontournable Müller (5 buts) suite à une frappe de 35 mètres de Schweinsteiger, repoussée par le gardien uruguayen (19e). Mais la Celeste ne rend jamais les armes facilement. Et comme face au Ghana et aux Pays-Bas, elle revient après avoir été menée. Après une récupération de Perez dans le rond central, un trois contre deux parfaitement négocié par Suarez permet à Cavani d'égaliser sous la pluie battante de Port-Elizabeth (42e).

Forlan, la 93e, la barre

Revigorés par leur égalisation, les Uruguayens accélèrent en seconde période. Suarez bute sur Butt (48e) mais dans la foulée, Forlan donne l'avantage à la Celeste d'une superbe reprise de volée (52e). Pas très longtemps toutefois car Jansen égalise suite à un long centre de Boateng où Muslera se troue complètement (55e). Le match s'emballe et les Allemands se ruent à l'attaque. Ozil croque une occasion et ne profite pas du bon travail de Cacau (58e). Ils se découvrent aussi. Heureusement pour la Mannschaft, Butt veille. Aussi bien sur le missile de Suarez (62e) que face à Forlan (65e).

Les Allemands poussent et trouvent finalement le chemin des filets une troisième fois sur une tête de Khedira, consécutive à un corner (82e). Dans les arrêts de jeu, Forlan a la balle du 3-3 et de la prolongation au bout des pieds. Un coup franc à l'entrée de la surface qui s'en va... s'écraser sur la barre transversale. Comme en 2006, la formation de Joachim Löw se hisse sur la troisième marche du podium. Une maigre consolation. Pour la Celeste, cette 4e place, inespérée, n'est pas loin de ressembler à un titre. A Port-Elizabeth, les Uruguayens ont en tout cas montré une fois de plus que leur place à ce niveau n'était en rien usurpée.

Philippe DA COSTA / Eurosport

L'Allemagne reste à sa place

Publié le 10/07/2010 22:20


Grâce à Khedira, l'Allemagne a eu le dernier mot contre l'Uruguay. (Reuters)

Comme en 2006, l'Allemagne n'aura donc pas tout perdu après son revers en demi-finale de la Coupe du monde. Trois jours après sa défaite face à l'Espagne, la Mannschaft s'est ressaisie en remportant la petite finale du Mondial 2010 aux dépens de l'Uruguay (3-2). Malgré les réalisations de Cavani et Forlan, les hommes de Joachim Löw ont fait la différence grâce à Müller, Jansen et Khedira.

Ce n'est pas ce soir que la Celeste viendra à bout de la Mannschaft. Jamais en huit précédents l'Uruguay n'était parvenue à disposer de l'Allemagne, une tendance qui s'est confirmée, samedi à Port Elizabeth, dans le cadre du match pour la troisième place du Mondial 2010, conformément au présage de Paul, le poulpe le plus célèbre désormais de la planète. Malgré toute sa vista, malgré toute sa grinta, l'équipe emmenée par Diego Forlan est tombée sur plus réaliste qu'elle dans cet avant-goût de finale. Une désillusion d'autant plus cruelle pour les troupes d'Oscar Tabarez, battues 3-2, que la prolongation ne s'est refusée à elles que pour quelques centimètres...

Au coup d'envoi, pourtant, l'Allemagne ne montre pas son visage le plus séduisant, au contraire d'une Celeste qui a retrouvé dans ses rangs les Suarez et Fucile, de retour de suspension, ainsi que son capitaine Lugano, remis de son entorse du genou. Si Müller, le grand absent des demi-finales, est bien de la partie, Klose, Podolski et Lahm manquent à l'appel. Comme Neuer, auquel Joachim Löw a préféré Butt dans les cages pour l'occasion. Néanmoins, "personne ne doit baisser la tête", dixit le sélectionneur germanique. Un message manifestement bien entendu par ses troupes puisque la Mannschaft s'attèle d'entrée à mettre du rythme dans le match.

Müller l'indispensable

De fait, les fruits ne tardent pas à tomber dans l'escarcelle allemande. Si la première opportunité notable – un coup franc bien ajusté de Forlan (7e) – est à mettre au crédit de l'Uruguay, la sélection aux trois étoiles ne tarde pas à donner des sueurs froides à Muslera et ses coéquipiers. Alerté par un corner de Khedira, Friedrich place une tête sur la barre transversale du portier sud-américain. A la retombée du ballon, Müller est trop juste ensuite pour appuyer la sienne (10e). Mais ce n'est là que partie remise pour l'attaquant bavarois.

Toujours idéalement placé, toujours à l'affût, celui qui pourrait bien être désigné meilleur jeune joueur du tournoi ne manque pas en effet de faire mouche dans la foulée, inscrivant alors son cinquième but dans ce Mondial. Tandis que Schweinsteiger décoche un véritable coup de canon des 25 mètres – un missile difficilement repoussé par Muslera – Müller s'avance dans la surface et reprend le cuir du plat du pied, seul face au dernier rempart adverse (1-0, 19e). Un coup de bambou mais un vrai coup de fouet, en définitive, pour la Celeste.

Dès lors plus menaçante, l'Uruguay lâche enfin les chevaux, et ne tarde pas à mettre en difficulté l'Allemagne. Remarquable de combativité alors qu'il chipe le ballon à Schweinsteiger, Perez trouve dans la profondeur Suarez, lequel lance à son tour un Cavani qui ne manque pas la cible face à Butt (1-1, 28e). Une égalisation méritée qui sème le doute dans les esprits germaniques. Au point de laisser le champ libre à Suarez juste avant la pause. En vain, l'avant-centre de l'Ajax, certes légèrement excentré, péchant alors par précipitation et imprécision (42e).

Forlan du rire aux larmes

Au retour des vestiaires, l'équipe d'Oscar Tabarez, sentant la Mannschaft à sa portée, ne relâche pas la pression. Cavani et Suarez inquiètent d'abord Butt de concert (48e), puis Forlan trouve la faille, à l'entrée de la surface, d'une volée piquée consécutive à un centre tendu d'Arevalo (1-2, 51e). Là encore, il s'agit de la cinquième réalisation du goleador madrilène dans la compétition - soit autant que Villa, Sneijder et Müller. Un avantage de courte durée cependant puisque cinq minutes plus tard, Jansen profite d'une sortie aérienne hasardeuse de Muslera pour couper victorieusement de la tête un centre lointain de Boateng (2-2, 56e).

L'Uruguay, pour autant, n'abdique pas, et repart de plus belle sous la houlette d'un Suarez qui s'essaie alors à un tir des 25 mètres... écarté par Butt (63e), le gardien allemand se révélant de nouveau décisif dans la foulée tandis que Forlan s'engouffre sur le côté gauche de sa surface (66e). Et alors que l'on se dirige tout droit vers la prolongation, Khedira vient doucher le fol espoir entretenu jusqu'alors par de valeureux Sud-Américains, en plaçant hors de portée des gants de Muslera une tête consécutive à un corner d'Özil mal négocié par la défense bleue (3-2, 83e).

Dans le temps additionnel, le sort joue un vilain tour de plus à la Celeste, en laissant le coup franc puissant de Forlan s'écraser sur la barre transversale de Butt. Pour la troisième fois de son histoire, l'Uruguay échoue là dans son entreprise de rattrapage, après sa demi-finale malheureuse. En 1970 déjà, c'est au profit de l'Allemagne (la RFA, plus précisément) que le premier champion du monde avait échoué dans sa quête de la troisième place mondiale. Un lot de consolation que la Mannschaft, elle, s'était par ailleurs octroyé en 1934 et 2006 avant ce samedi soir. De quoi rentrer au pays le coeur un peu plus léger
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10/07/2010
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