L'Espagne écarte La Russie :score sans appel 3-0 quitte
La leçon espagnole
EURO2008 - L'Espagne écarte la Russie (3-0) et retrouvera l’Allemagne en finale, dimanche…
Le
espagne - russie 3-0 : résumé en v.o (streaming) envoyé par first_tounsi Euro - 2008 |
Demi-finale contre la Russie: la leçon espagnoleREUTERS/Robert Zolles ¦ Daniel Güiza après son but lors de la demi-finale de l'Euro 2008 Archavine transparent Entre deux éclairs dans la nuit viennoise, le virage russe du Ernst Happel s’est un peu inquiété, en première période. En passant de la Suisse à l’Autriche, la magie slave a un peu perdu de sa superbe. De passes à contre-temps en contrôles manqués, la Russie a fait d’un Pavlyuchenko abandonné du reste de l’équipe sa seule arme offensive. Un coup-franc au-dessus pour commencer (13e), mais surtout une immense frappe enroulée enlevé de sa lucarne par Casillas (30e). Archavine? Transparent. "En fait, on a senti aussi vite qu'il n'était pas à leur meilleur niveau" révèle Marcos Senna, le milieu de terrain espagnol. >> Les images du match en cliquant ici Côté ibère, c’est un peu l’inverse. Le danger vient de partout, mais trop gentiment. Torres arrive à se retourner en pleine surface mais écrase sa frappe (6e). Silva se démarque mais balance un tir minuscule (10e). Et sur une pelouse détrempée, Villa envoie un coup-franc avec le petit rebond qui va bien (25e). Pas franchement menaçants, les hommes d’Aragones, mais vraiment relax. A la pause, l’entraîneur espagnol a dû pousser un sacré coup de gueule. Ses joueurs devaient arrêter de craindre cette Russie là . Le message a été plus qu’entendu. Au bout de cinq minutes, Xavi décale Iniesta, qui rend la politesse à son coéquipier au Barca (1-0, 50e). Têtes baissés, les Russes sont tout d’un coup minuscules. Et la Roja, tout en doré, enchaîne les séquences de passe à 10. Apparemment, le gaz russe s’est consumé en quart de finale. Torres mange deux balles de break en une minute (60e), et les coéquipiers du toujours transparent Archavine n’en profitent pas. Comme quinze jours plus tôt Aragones, qui sent bien que rien de bon ne peut sortir des pieds d’en face, se permet de sortir deux piliers, Torres et Xavi. En plus de Villa, touché aux ischios-jambiers, et très incertain pour la finale de dimanche. Ca ne met pas fin au déluge. Sur son premier ballon, Güiza, servi sur un plateau par Fabregas, rapproche l’Espagne de la finale (2-0, 72e). Têtes basses, les Russes n’en ont pas encore fini avec leur calvaire. Silva se permet d’inscrire le dernier but (3-0, 81e). Pour la forme, Sytchev place une tête sortie par Casillas, pour la seule occasion russe de la seconde période (85e). Finalement, pas grand-chose n’a changé en quinze jours. Lors de la phase de poule, l’Espagne en avait passé quatre aux Russes, qui n’en avaient marqué qu’un seul. La marge était déjà énorme, elle l’est encore au bout de cet Euro. "Maintenant, on va voir si les gens vont arrêter de dire qu'on ne gagne des titres qu'en -16, -18 ou -20 ans. On va voir si, enfin, on va pouvoir ajouter une ligne au palmarès de la Roja" clame Andres Iniesta, enfin décisif. De la Russie, ne reste que l’image d’une prolongation sublime face aux Pays-Bas en quart de finale. Et un énorme goût d’inachevé dans la bouche. "On a été battu par plus fort que nous. Mais il ne faut pas oublier tout ce qui a été fait avant" lance de son côté Guus Hiddink, déçu mais pas abattu. REUTERS/Robert Zolles ¦ Daniel Güiza après son but lors de la demi-finale de l'Euro 2008 Les duels de la finale Allemagne-Espagne
REUTERS/Michael Dalder ¦ Fernando Torres et Igor Semshov, durant le match Espagne-Russie (Euro 2008), le 10 juin 2008 à Innsbruck. Enfin pour les Espagnols, encore pour les Allemands, la finale de cet Euro met aux prises l’équipe la plus séduisante de la compétition, et la plus solide. Comme souvent, le match pourrait basculer sur des détails. 20minutes.fr vous explique lesquels… REUTERS/Michael Dalder ¦ Fernando Torres et Igor Semshov, durant le match Espagne-Russie (Euro 2008), le 10 juin 2008 à Innsbruck.
L'Espagne accède à la finale, après 24 ans d'attente Joe Klamar AFP ¦ L'équipe d'Espagne lors de la demi-finale de l'Euro-2008 contre la Russie, le 26 juin 2008 à Vienne L'Espagne a mis fin à la belle histoire de la Russie, corrigée 3 à 0 jeudi à Vienne, et s'est hissée en finale de l'Euro-2008, où l'attend l'Allemagne, 24 ans après avoir échoué à ce stade de la compétition face à la France de Michel Platini, en 1984. Avec cette finale, le sélectionneur Luis Aragones vient d'entrer dans la légende du football espagnol, à 69 ans. Lui qui n'a pas été épargné par les critiques, notamment pour s'être passé de Raul, peut savourer. Le maître à jouer russe, Andrei Arshavin, est, pour sa part, complètement passé à côté de ce grand rendez-vous. On attendait les Torres, Villa et Arshavin, justement, pour animer cette demi-finale. Mais l'ouverture du score est finalement venue de la paire de milieux du Barça, Iniesta-Xavi, avec une passe du premier pour un but du second (50e, 0-1). Dès lors, le match devint à sens unique, l'Espagne justifiant son surnom de "Furia Roja", même si les joueurs d'Aragones évoluaient en jaune. Güiza et Silva n'avaient plus qu'à aggraver le score (73e, 82e, 0-2 puis 0-3). Avant l'ouverture de la marque, la frustration fut totale. Ce match devait être une fête du football. Mais la première période, disputée sous un gros orage, fut bien longue, en dépit de quelques beaux éclairs, sur le terrain cette fois, et non pas dans le ciel. La sortie de Villa sur blessure (34e) y est sans doute pour quelque chose. Le meilleur buteur de cet Euro (4 buts) s'est blessé tout seul en tirant un coup franc à la 29e minute et a dû sortir après avoir tenté de rester sur la pelouse. Dommage, car l'attaquant de Valence avait trouvé une bonne complicité avec Silva. Sera-t-il remis pour la finale? Torres, plus en jambes que face à l'Italie en quarts de finale, n'a pas été assez "tueur". En dépit de belles feintes, le "Kid" de Liverpool n'a jamais fait la différence face à Akinfeev. Et Arshavin? Quelle déception! Lui dont on attendait tant est resté comme scotché sur la pelouse, ne pesant ni comme créateur ni comme finisseur. Nerveux, il a même rejeté la faute sur Saenko, l'accusant, avec gestes à l'appui, de ne pas lui mettre les ballons sans les pieds. Paralysé par l'enjeu? Saoulé par trop d'éloges? L'arbitre belge, M. De Bleeckere, n'a pas non plus aidé à la beauté du jeu. Etrangement, le directeur de jeu n'a pas sifflé penalty à la 15e minute quand Torres a été accroché dans la surface. De même, il n'a pas non plus sorti de carton à Zyryanov, auteur d'un méchant tacle sur Silva (29e), accordant juste un coup franc (sur lequel Villa se blessait). L'ouverture du score par la "Roja" fut logique. Contrairement à leur quart de finale contre les Italiens, les Espagnols ont cette fois tenté leur chance face au but adverse d'entrée (10 tirs contre 5 en première période). Sergio Ramos a donné le ton, montant comme un avant-centre (5e, 24e). Luis Aragones avait sans doute bien préparé son coup en piquant l'orgueil de son défenseur à plusieurs reprises depuis le début du tournoi. Exploitant les déchets du jeu espagnol, les Russes ont bien tenté de satisfaire un stade où leurs supporters étaient venus en masse. Pavlyuchenko s'est ainsi illustré avec une somptueuse frappe lointaine passant juste à côté (31e). Mais le non-match d'Arshavin a lesté les semelles russes de plomb. La Russie n'a pas raté son Euro, loin de là . Mais tout le monde s'attendait à ce qu'elle parte au moins en ayant proposé un autre spectacle. Joe Klamar AFP ¦ L'équipe d'Espagne lors de la demi-finale de l'Euro-2008 contre la Russie, le 26 juin 2008 à Vienne |
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Euro - 2008[
Foot - Euro - ESPAragones : «Extraordinaire»Iniesta a été élu homme du match contre la Russie. (L'Equipe)
Pour Luis Aragones, le sélectionneur espagnol, «l'equipe (d'Espagne) a realisé un match extraordinaire» en demi-finale de l'Euro contre la Russie (3-0). Seul objectif désormais de la Roja : «Gagner la finale» contre l'Allemagne, dimanche à Vienne. Coup dur pour la Seleccion, le forfait de David Villa. Le joueur de Valence, meilleur réalisateur du tournoi (4 buts), est sorti à la 34e minute. «Elongation», a lâché Aragones avant de tempérer plus tard sa déclaration initiale : «Villa pour l'instant est blessé, je ne sais pas s'il pourra jouer la finale.» Elu meilleur homme du match par l'UEFA, Andrés Iniesta, le milieu du Barça et de l'Espagne, a notamment délivré une passe décisive sur l'ouverture du score de Xavi. Lui qui était malade au début du tournoi a du mal à réaliser : «C'est fantastique. J'ai du mal à croire que nous allons jouer la finale. Contre l'Allemagne, nous voulons gagner. Ce sera le match de ma vie». |
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