L'Espagne tient sa finale et affrontera les Pays-Bas

  Nous verrons si Paul le poulpe a vu juste une fois de plus

MERCREDI 07 JUILLET

                          La finale pour la Roja

L'Espagne tient sa finale ! Vainqueur d'une décevante équipe d'Allemagne, la Roja s'impose logiquement (1-0) et affrontera les Pays-Bas pour une finale de Coupe du Monde inédite.

Présentée comme une finale avant l'heure, le match débute pourtant en douceur, l'Espagne se procurant les meilleures occasions, comme sur cette frappe de Villa bien stoppée par Neuer (7e) ou ce coup de boule puissant mais non-cadré de Puyol (14e). Bien loin de ce qu'elle a pu montrer lors des tours précédents, la Mannschaft ne parvient pas à développer son jeu (l'absence de Müller se faisant cruellement sentir) et à la pause les deux formations se tiennent en respect (0-0).

La seconde période reprend sur les mêmes bases et la Roja poursuit sa domination stérile. Les partenaires de Villa enchaînent les occasions non-concluantes avant de se faire très peur lorsque Kroos se retrouve seul face à Casillas dont l'arrêt salvateur permet à l'Espagne d'y croire encore (70e). Et c'est finalement Puyol qui revêt le costume de héros en inscrivant, d'une tête surpuissante, un but ô combien important (1-0, 73e). Plus rien ne sera inscrit et la Roja obtient son billet pour la première finale de Coupe du monde de son histoire qui la verra affronter les Pays-Bas.
L'Allemagne jouera la petite finale face à l'Uruguay

                         

                        


  • 07/07/2010 - 23:27

    Espagne-Del Bosque: "Un match extraordinaire"

    Tombeuse de l'Allemagne (1-0) mercredi à Durban, l'Espagne disputera le titre de champion du monde aux Pays-Bas, dimanche à Johannesburg. A l'issue d'une demi-finale maîtrisée de bout en bout, le sélectionneur de la Furia Roja, Vicente Del Bosque, n'a pas caché sa satisfaction. "Ça a été un match extraordinaire. Il faut féliciter les joueurs, superbes en défense comme en attaque. Ils ont été solidaires et ont réussi à dépasser le potentiel physique des Allemands", a confié le technicien au terme de la rencontre. "Nous sommes très contents. Il nous reste une dernière marche à franchir et nous allons nous préparer de la meilleure manière possible. Les Pays-Bas ont des joueurs de grande qualité et sont bons en contres. Nous ne pouvons pas crier victoire avant de jouer."

  • 07/07/2010 - 22:20

    L'Espagne rejoint les Pays-Bas en finale

    La Coupe du monde 2010 proposera, dimanche à Johannesbourg, une finale inédite de laquelle sortira un nouveau champion du monde. Les Pays-Bas, qualifiés depuis mardi et leur victoire contre l'Uruguay (3-1) pour la troisième finale de leur histoire après 1974 et 1978, seront opposés à l'Espagne, jamais invitée à ce stade de la compétition planétaire. La Roja a mis fin, mercredi à Durban, au parcours de l'Allemagne en demi-finale (1-0) en monopolisant le ballon avant de marquer en seconde période sur un coup de boule de Puyol (73e). Les Allemands tenteront de se consoler samedi lors de la petite finale contre l'Uruguay.

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MERCREDI 07 JUILLET

Les notes: Puyol, comme un symbole

Publié le 07/07/2010 22:43


Carles Puyol et Xavi Hernandez, les deux grands artisans de la victoire espagnole face à l'Allemagne. (Reuters)

En s'imposant sur la plus petite des marges ce mercredi face à l'Allemagne (1-0) au terme d'un match maitrisé, l'Espagne a validé son billet pour la finale de cette Coupe du monde sud-africaine pour la toute première fois de son histoire. Buteur salvateur, l'emblématique Carles Puyol permet désormais à la Roja de rêver d'un inédit doublé Euro-Coupe du monde.

Carles PUYOL: 7,5


Dieu que l'histoire est belle ! Capitaine du FC Barcelone et défenseur emblématique de la Roja, Carles Puyol a propulsé ses coéquipiers en finale de cette Coupe du monde sud-africaine ce mercredi en inscrivant l'unique but de cette rencontre face à l'Allemagne à la 73e minute de jeu. Si le défenseur central de la Roja pouvait s'en vouloir de ne pas avoir catapulté le cuir au fond des filets à la 13e minute de jeu, cette franche occasion n'a pourtant pas altéré ses ardeurs offensives dans ce match. Et comme un symbole, à l'issue d'un match combatif et rempli de hargne, le Blaugrana voit ses efforts récompensés par un but extrêmement précieux qui permet à l'Espagne de rêver à un doublé Euro-Coupe du monde inédit.

Iker CASILLAS: 6,5

Si la forteresse espagnole est parvenue à contenir les assauts de la Mannschaft, le gardien du Real Madrid, Iker Casillas, y est pour beaucoup. Des interventions de grande classe aux 31e, 34e et 69e lui ont permis de conserver son but inviolé jusqu'au coup de sifflet final. Dans les moments importants, "San Iker" est toujours présent et il l'a une nouvelle fois démontré lors de ce rendez-vous au sommet face à l'Allemagne.

Sergio RAMOS: 6

Toujours aussi présent aux avant-postes, le défenseur du Real Madrid en a parfois fait un peu trop, oubliant son rôle premier, celui d'aider la charnière centrale à repousser les vagues offensives allemandes, notamment lors du premier acte. Les artificiers allemands l'ont vite compris en plaçant bon nombre de leurs offensives depuis le côté gauche. Le titulaire indiscutable de la formation merengue s'est néanmoins avéré précieux sur certaines phases offensives ibériques et s'est illustré de fort belle manière dans la récupération du ballon en seconde période.

Gerard PIQUE: 7

Une véritable garantie défensive ! Le défenseur ibérique qui a touché le plus de ballons en première période avec 54 touches de balle à son actif. Il dégage une certaine confiance et une sérénité dans les duels. Il est toujours bien placé au bon moment pour écarter le danger lors des phases offensives allemandes. Tranchant dans ses interventions, le Catalan a de nouveau prouvé qu'il était un patron au sein de l'arrière-garde ibérique aux côtés de Carles Puyol.

Joan CAPDEVILA: 5,5

Il a bouclé son couloir, empêchant les artificiers allemands de percuter sur son côté gauche. Ses incursions dans le camp adverse ont été moins nombreuses que celles de son coéquipiers Sergio Ramos, mais ses rares offensives se sont néanmoins avérées précieuses. Il est une valeur sûre de la défense espagnole.

Andres INIESTA: 6,5

Sa technique et sa vista ne sont plus à prouver. Malgré tout, le milieu de terrain barcelonais manque parfois de lucidité dans ses choix aux abords de la zone de vérité. Il reste néanmoins le dynamiteur de cette sélection espagnole et un maitre à jouer lorsqu'il s'agit de distiller des caviars par dessus la défense. Il a su imposer sa patte eu milieu du terrain pour construire les déferlantes offensives espagnoles.

Sergio BUSQUETS: 6

Le milieu de terrain du FC Barcelone a apporté sa pierre à l'édifice en tenant la baraque en milieu de terrain et en distillant de bons ballons aux milieux à caractère plus offensifs. A noter, peu d'approximations dans sa conduite de balle ainsi que dans sa transmission du cuir lors du premier acte. La seconde période fut plus laborieuse mais dans l'ensemble, le Blaugrana s'en est honorablement sorti.

XAVI: 7

Un véritable marathon ! Incontestablement le joueur espagnol qui court le plus sur les prés africains depuis le début de cette Coupe du monde. Le métronome blaugrana l'a de nouveau démontré en proposant une prestation de haut-rang. Avec 128 ballons à son actif à l'issue des 90 minutes, la pépite barcelonaise a une fois encore éclaboussé la pelouse du Cap de son aisance technique et de sa percussion incessante aux abords de la surface de réparation adverse.

Xabi ALONSO: 5

Peu eu vue à l'échelon offensif durant cette rencontre, il s'est néanmoins avéré précieux dans l'entrejeu. Le Madrilène a pris à plusieurs reprises ses responsabilités de loin, notamment en seconde période... en vain. Il a cruellement manqué de lucidité dans certaines situations chaudes. Remplacé par Carlos MARCHENA à la 90e.

PEDRO: 5,5

Auteur d'une prestation intéressante, Pedro s'est pourtant illustré négativement en toute fin de match sur un excès d'individualisme qui aurait pu coûter cher à sa sélection. Son manque de lucidité sur un deux contre un espagnol avec Fernando Torres ne lui vaut guère les honneurs. Son insouciance lui avait pourtant permis de se libérer auparavant et de tenter de séduisants enchainements aux abords de la surface de réparation adverse comme sur ce festival côté droit dès l'entame du second acte, malheureusement conclu par une frappe non cadrée de Xabi Alonso. Remplacé par David SILVA à la 85e.

David VILLA: 5

Il n'a guère été en vue à l'occasion de cette demi-finale du Mondial sud-africain. Mais comment en vouloir à celui qui a porté ses coéquipiers vers la victoire lors des quatre dernières rencontres de ce Mondial sud-africain ? Il s'est rapidement mis en évidence dans ce match, dès la 5e minute, en reprenant du bout du pied un bon ballon de Pedro, obligeant Manuel Neuer à la parade. Quasi-transparent par la suite, il fut tout de même à deux crampons de pousser le ballon d'Iniesta dans le but vide peu avant l'heure de jeu. Remplacé par Fernando TORRES à la 81e minute de jeu, lequel n'a guère eu l'occasion de se mettre en évidence, oublié d'entrée par Pedro.

MERCREDI 07 JUILLET

L'Espagne au firmament

Publié le 07/07/2010 22:22


Carles Puyol, symbole d'une équipe espagnole en route pour le doublé. (Reuters)

L'histoire est en marche pour la Roja. Deux ans après son sacre en finale de l'Euro 2008 face à l'Allemagne, l'Espagne a mercredi, à Durban, de nouveau dominé la Mannschaft (1-0) pour s'offrir la première finale de Coupe du monde de son histoire. Un but de Carles Puyol après le repos aura suffi à son bonheur. Les Pays-Bas et l'Espagne s'affronteront dimanche pour le titre suprême dans une finale inédite.

C'est désormais une certitude: cette XIXe Coupe du monde de l'histoire sacrera dimanche (20h30), au Soccer City Stadium de Johannesburg, une huitième nation championne du monde. Si les Pays-Bas, premiers qualifiés mardi face à l'Uruguay (3-2), goûteront leur troisième finale après les échecs de 1974 et 1978, l'Espagne entre dans le cercle fermé des finalistes pour la première fois de son histoire. La Roja n'en finit plus de repousser ses limites. Après avoir brisé le cap des quarts de finale, la voilà prête à franchir la dernière marche pour parvenir à réussir l'incroyable doublé, Euro-Coupe du monde, auquel on la prédestinait.


Trois semaines plus tard et les joueurs de Vicente Del Bosque sont exacts au rendez-vous malgré leur défaite inaugurale (0-1) face à la Suisse et malgré un niveau de jeu, qui jusqu'à présent n'avait su rappeler qu'à de trop rares occasions son statut de meilleure équipe du monde depuis trois ans. Un statut dont l'Espagne a su être digne ce mercredi pour abattre l'ogre allemand, son attaque de feu, soudain réduite au silence, et ce jeu si séduisant, mis sous l'éteignoir. La Roja, sans atteindre des sommets, a su retrouver son identité, sa vista technique et son jeu de passe au meilleur moment, symbolisée par ses artistes barcelonais – six Catalans au coup d'envoi, plus Villa, néo-Barcelonais -, Xavi et Pedro notamment, pour trouver l'unique faille dans la cuirasse allemande... sur coup de pied arrêté par Carles Puyol. On n'a pas reconnu la Mannschaft, orpheline d'un Thomas Müller, dont l'absence n'expliquera pas tout... Trop de respect - seize fautes sifflées par l'arbitre ! - de la part d'une équipe allemande qui a fini par faire son jeune âge.


Bouclé à double tour


Le round d'observation qui s'éternise à l'entame de ce choc majuscule en dit long sur le respect qu'inspire à l'une et à l'autre chacune de ces deux équipes. On se craint, c'est une évidence et il faut l'irruption sur la pelouse de Durban d'un intrus, Superman muni d'une vuvuzela, qui a échappé au service de sécurité du stade, pour égayer ces premières minutes totalement bouclées à double tour. Jusqu'à ce caviar servi par le Barcelonais Pedro dans le dos de la défense allemande à destination de son futur partenaire au Barça, David Villa. A peine trop court, le néo-Catalan vient buter sur la bonne sortie d'un Manuel Neuer attentif (7e). On devine une Mannschaft nettement moins à l'aise que lors de ces deux précédents matches, en difficulté face à l'aisance technique des Ibères. A l'image d'un Andres Iniesta , qui sur un corner en deux temps s'isole côté droit et adresse un superbe centre au point de penalty, où un Puyol lancé place un coup de tête surpuissant, mais non cadré (14e). C'est le Barça en action !


La réaction allemande intervient sur ce premier corner, qui contraint Iker Casillas à sa première intervention aérienne (16e). Force est de constater que Piotr Trochowski peine pour l'heure à suppléer, dans un registre différent il est vrai, avantageusement le jeune prodige Thomas Müller, suspendu et relégué dans les tribunes.


C'est une évidence, à ce stade de la rencontre, l'enjeu est en train de tuer le jeu et il faut attendre la demi-heure de jeu pour assister à un semblant d'occasion, à l'initiative de Xabi Alonso sur cette frappe plein axe, aux 20 mètres, non cadrée (30e). L'Allemagne a besoin de se libérer et Trochowski, d'un tir croisé du gauche, est tout près de la combler sur cette première tentative à ras de terre, qui contraint Casillas à écarter d'une main ferme le danger (32e). La pause est atteinte sur ce score de parité, non sans qu'un frisson a parcouru l'échine des supporters de la Roja quand sur ce déboulé et ce service dans l'espace de Miroslav Klose, Mesut Özil s'infiltre et s'écroule dans la surface après un contact avec Sergio Ramos sans que l'arbitre n'intervienne (45e+1). Une bonne décision a priori, qui laisse les deux formations dos à dos sur le chemin des vestiaires (0-0).


La reprise voit la même qualité technique espagnole à l'oeuvre, à l'image de Pedro, insaisissable, mais la même inefficacité sur ces deux frappes lointaines, et toujours non cadrées d'Alonso (49e, 50e). Les hommes de Löw subissent depuis le retour des vestiaires, comme encore sur cette combinaison Xavi-Villa, que l'ex-Valencian ne concrétise pas (55e), mais demeurent solides sur leurs bases défensives.


Un but 100 % catalan


Jusqu'à cette offensive de près d'une minute, qui voit la frappe, toujours depuis l'extérieur de la surface, de Pedro solliciter Neuer, auteur d'un arrêt superbe, puis Iniesta récupérer et centrer fort devant le but sans que Villa ne puisse intervenir au second poteau (58e). Quel avertissement pour la Mannschaft ! Löw a mesuré le danger et fait rentrer le jeune espoir Tony Kroos, qui s'offre à son tour la plus belle de ses opportunités sur ce centre de Podolski que le jeune Bavarois d'une reprise de volée expédie sur Casillas, décisif pour fermer l'angle (69e).


Chaque balle de but devient brûlante et celle que convertit la Roja à l'approche du dernier quart d'heure, au moment même où les triples champions du monde vivaient leur temps fort. Un corner concédé par Bastian Schweinsteiger devant un Pedro incontournable et Xavi décoche un ballon parfait. C'est toute la défense centrale espagnole qui est montée, mais c'est Puyol qui prend appui sur Gerard Pique pour devancer Sami Khedira et placer un coup de boule imparable pour le pauvre Neuer cette fois impuissant (0-1, 73e). L'Allemagne a un genou à terre et frôle la correctionnelle sur ce deux contre un gâché par Pedro, qui oublie de manière incompréhensible Torres, entré en jeu (82e). Mais les Champions d'Europe tiennent leur proie et ne la lâcheront plus. Ce sont eux qui dimanche défieront les Pays-Bas en finale, à Johannesburg. Dans une finale inédite, pour un champion du monde qui le sera tout autant !

 

A la Une

Del Bosque a tout prévu

Publié le 07/07/2010 12:45


Del Bosque compte sur le toque de ses joueurs pour mettre l'Allemagne en danger. (Reuters)

Vicente del Bosque a le sourire. L'Espagne dispute sa première demi-finale de Coupe du monde ce soir face à l'Allemagne à Durban et n'entend pas s'arrêter là. Le sélectionneur espagnol est conscient des qualités de la Mannschaft, mais il sait évidemment que la Roja possède le talent et les joueurs pour rejoindre les Pays-Bas en finale de la Coupe du monde.

L'Espagne va disputer la première demi-finale mondiale de son histoire face à une formation allemande qu'elle a battue en finale du dernier championnat d'Europe. Il ressort beaucoup de respect entre ces deux formations qualifiées par le Néerlandais Arjen Robben de "
meilleure équipe au monde" contre "meilleure équipe du Mondial". Ce sommet européen dans un contexte mondial fait saliver tous les passionnés de football. Lors de sa conférence de presse d'avant-match à Durban, Vicente del Bosque a fait preuve d'un grand respect pour l'adversaire comme pour son prédécesseur à la tête de la Roja. Il dit suivre le chemin initié en 2008.

Quel type de match ?


Entre l'Allemagne et l'Espagne, le jeu devrait être ouvert, loin des habitudes défensives parfois entrevues lors de cette Coupe du monde. Les deux équipes aiment attaquer et ne vont pas s'en priver. "Ce devrait être, a priori, une rencontre équilibrée. Ils évoluent bien en contre-attaque, ils se replient bien et ressortent très vite. Ils sont dangereux en attaque et possèdent une bonne défense. Ce sont deux équipes fortes et cela prouve la qualité du football européen", explique un Del Bosque qui ne cache pas souhaiter que la Roja tienne une fois de plus le ballon.

La comparaison avec le champion de 2008


Les questions sont incessantes et la comparaison entre les crus 2008 et 2010 revient très souvent. Chaque fois, Del Bosque loue le travail accompli par Luis Aragones. Le sélectionneur n'a pas dévié de sa ligne de conduite: "En deux ans, il s'est passé beaucoup de choses depuis la victoire à l'Euro. Après l'Euro 2008, il y avait une impression fantastique, aujourd'hui il y a moins de régularité. Mais quand on gagne, on garde le meilleur et on oublie ce qui a moins bien marché. Nous n'avons pas effacé ce qui fonctionnait bien par le passé, nous avons suivi les traces de ce qui avait été débuté par le précédent sélectionneur. C'est quasiment la même équipe avec quelques nouveaux joueurs. En football, l'immobilisme n'est pas bon, il ne faut pas rompre avec le passé mais l'améliorer."

La verticalité allemande, le jeu de passes espagnol


L'Espagne et l'Allemagne se connaissent très bien. Les deux formations sont fortes tactiquement et techniquement avec tout de même plusieurs différences notables. La Roja s'appuie en effet sur sa qualité technique et son toque quand l'Allemagne joue davantage avec les défauts de l'adversaire et adapte son système en fonction de cela. "Nous sommes deux équipes différentes. Eux jouent plus directement, avec davantage de verticalité tandis que nous préparons davantage nos actions, plaide Vicente Del Bosque.Ils ont beaucoup de joueurs de qualité comme Schweinsteiger, Lahm, Özil... L'Allemagne a réalisé un super travail depuis la base de son football. Ils ont su rectifier le tir quand ça allait moins bien et aujourd'hui, ils ont de jeunes joueurs avec la force du football allemand ainsi qu'une grande qualité technique."

L'Allemagne en habituée, l'Espagne pour une première


Une première pour l'Espagne, une habitude pour l'Allemagne. Du point de vue de l'expérience des demi-finales, il n'y a pas photo. L'ancien coach du Real Madrid estime cependant que l'expérience acquise par ses joueurs en club peut largement compenser: "L'Allemagne possède un plan de jeu qui ne dépend pas de l'adversaire. Il faut les respecter, on ne peut pas oublier le passé, l'Allemagne est présente (dans les phases finales) depuis que nous sommes petits. Mais nous avons gagné le droit d'y participer. Avant, l'Espagne était loin dans les grands événements mais aujourd'hui, il existe une sorte d'hégémonie des clubs espagnols et la présence en demi-finale d'un Mondial est la preuve de la bonne santé du football espagnol."

Villa et Casillas deux leaders à leur manière


Villa et Casillas sont deux des fers de lance de cette formation espagnole en Afrique du sud. On pourrait également parler de Xavi ou encore d'Iniesta... Interrogé sur Villa et Casillas, Del Bosque répond: "Villa est en état de grâce, il s'est adapté aux deux positions (à gauche et dans l'axe), c'est un de nos atouts. Quant à Casillas, il fait un très bon Mondial avec la même envie de gagner qu'il a toujours, c'est un de nos leaders."

Une autogestion pour les tirs au but


Une place en finale peut se jouer lors de la séance de tirs au but. S'il avait laissé entendre qu'il ne travaillerait pas cet exercice car il est impossible de recréer la même tension, Del Bosque a cette fois été encore plus loin en déclarant: "Il y aura de l'autogestion. Ceux qui ont l'habitude de les frapper décideront sur le moment. Je n'imposerai rien."

                        


        

Le défenseur de l'équipe d'Espagne, Carles Puyol, célèbre son but face à l'Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde, le 7 juillet 2010.

MONDIAL2010 - La Roja rejoint les Pays-Bas en finale grâce à Carles Puyol...

De notre envoyé spécial en Afrique du Sud

Il fallait que ce soit lui. Lui le moins élégant de tous. Lui qui laisse le soin à Piqué de s’occuper de toutes les relances. Dans une partie où l’Espagne a longtemps tourné autour du pot, c’est bien Carles Puyol qui a offert à son pays la première finale mondiale de son histoire en marquant de la tête le seul but d’une demi-finale tendue contre l’Allemagne (1-0, 73e).

>> un match à revivre en live comme-à-la-maison en cliquant ici

 

Un coup de boule rageur, et pas une chevauchée de Villa (6e), ni une frappe de loin de Xabi Alonso (50e), et encore moins une attaque placée orchestrée par Xavi (55e). L'Espagne, ou plutôt, le Barça (sept joueurs au coup d’envoi) renforcé par trois éléments du Real retrouvera les Pays-Bas en finale dimanche. Il y a deux mois, tout le monde aurait pris ça pour un sommet du jeu. Mais un mois de compétition a rogné un peu des ambitions romantiques des deux formations.

C’est ce qui est arrivé aux Allemands. L’odeur de la finale a changé le visage de la terreur du tournoi, meilleure attaque de la Coupe du monde. Moins offensive, plus attentiste, plus «allemande» au fond, la Mannschaft a longtemps couru derrière le ballon. Sans avoir jamais vraiment peur, ce qui indique que c’était presque conscient. Le choc du mondial s’est donc longtemps perdu dans un faux-rythme exaspérant. Sur son banc, Joachim Löw n’a pas vraiment tremblé. Le gros de l’orage semble même passé, après une frappe de Pedro et centre vicieux d’Iniesta (58e), quand l’Allemagne a montré les dents, par Kroos (69e). Même menés, les coéquipiers de Bastian Schweinsteiger sont toujours restés menaçants. Mais Puyol était toujours là, cette fois dans sa surface, pour nettoyer tout ce qui traine.

Antoine Maes

    

MONDIAL 2010 - Allemagne-Espagne 0-1...

Allemagne-Espagne 0-1
Puyol 73e

Et voilà, c'est fini. Ce sera Espagne-Pays-Bas en finale. Rouge contre orange. Dommage pour l'Allemagne, qui, comme en 2008, n'a jamais trouvé la clé. Bien joué à l'Espagne qui arrive en final après avoir perdu le premier match, c'est quand même pas évident. On se retrouve très bientôt pour les deux derniers matchs de cette Coupe du monde.

90e: C'est quand même hallucinant, les Allemands ont eu une seule balle de but en 90 minutes.

89e: C'est fini, ca tourne à la passe à dix, là.

88e: Des grands ballons devant, c'est pas non plus, comme ça que l'Allemagne a su mette la pression depuis le début du mondial.

86e: Si les Allemands s'en sortent, ca sera un vrai miracle...

85e: Belle faute de Puyol, mais l'arbitre ne dit rien. Et punition immédiate pour Pedro, remplacé par Silva.

82e: Raaaaahhhhh La boulette de Pedro qui oublie Fernando Torres. C'était le 2-0 assuré!

79e: Khedira sort, Mario Gomez rentre. C'est un peu le va tout. Et de l'autre côté, Torres rentre, et Villa va sortir. Audacieux...

79e: Paul le Poulpe, quand même...

77e: L'Allemagne sur corner. le comeback?

74e: il reste un quart d'heure aux Alelmands pour s'en sortir... Et vu ce qu'on a vu, c'est aps évident. Ca ressemble beaucoup à la finale de l'Euro, quand même.

73e: Quelle tête de Puyol!!!! De la tête face aux Allemands, il faut y aller. Sur corner. Les Espagnols prennent une option.

70e: Ca chauffe sur le but espagnol....

69e: La plus belle occase pour l'Allemagne. Tony Kroos était tout seul , mais Casillas est là.

66e: Ils sont un peu sous l'eau, là, les Allemands.

63e: ya faute de Podolski sur Ramos là? C'est pas du tout évident non plus comme penalty.

63e: je sais pas ce que vous faisiez à 20 ans, mais moi, je disputais pas une demi-finale de Coupe du monde.

62e: Finalement, Trochowski n'a pas convaincu. il laisse sa place au gamin (20 ans) Tony Kroos.

61e: Qu'est-ce qu'il tente, là Klose.... Il est vraiment en confiance.

@cobra+lucide, on peut dire ça comme ça. Mais attention, la choucroute, ça peut ête écoeurant.

57e: ENORME!!!! D'abord une frappe de Pedro, puis Iniesta qui s'infiltre, c'est très chaud!!!! (enfin)

55e: Hum, c'est mignon, cette petite frappe de Villa. Pas cadré, mais mignon.

52e: Tiens, Low sort Boateng, plutôt pas mal, et remplace par Marcel Janssen. Pedro lui fait peur?

50e: Ca se rapproche pour Xabi Alonso, mais c'est toujours pas cadré.

@maubelan, elle était pas déjà belle dans ls années 80, Karen Cheryl?

48e: Quel numéro de Pedro!!! Mais derrière, Xabi Alonso rate complètement sa frappe.

47e: ils se regroupent à une vitesse supersonique, les Espagnols. C'est impressionnant.

47e: Et c'est reparti pour une passe à dix espagnole suivie d'un pressing super haut qui empêche les Allemands de poser le jeu.

46e: Ca se joue avec le chorizo, le foot, Karamba!!?

46e: on est de retour. Alors, ca va se réchauffer un peu?

Et c'est la mi-temps! pas super excitant comme match pour l'instant, non? Bon, on a revu la chute d'Ozil, c'est pas un penalty évident. On fait une petite pause et on se retrouve tout de suite.

45e: Oh la la, Ozil qui s'effondre dans la surface!!!! l'arbitre ne dit rien.

43e: ya quelqu'un a qui gagné un duel face à Boateng, lors de cette Coupe du monde?

40e: Bon, déçus ou pas par cette première mi-temps?

39e: Mais faut tirer, là Ozil!!!!!

38e: Bon, les gars, on se réveille, c'est du foot, pas des échecs.

35e: les Allemands sont surtout dangereux sur centre. Forcement, Puyol, de la tête, il est prenable.

32e: la force des Allemands, c'est quand même la Grosse Kartoffeln de loin, n'est-ce pas Trochowski.

29e: j'espère que vous avez prévu votre soirée, parce qu'il va y avoir de la prolongation...

28e: Pas sûr que Podolski puisse retirer du gauche après s'être fait marcher dessus par Sergio Ramos.

26e: Les Allemands essaient de jouer à l'espagnol, en redoublant de passes, mais forcément, ca marche moins bien.

25e: Toujours aps de fautes sifflées. Ca manque un peu d'engagement, non?

23e: Hum, Ca arrivait très vite sur le but espagnol, mais les Espagnols sont revenus défendre encore plus vite.

21e: Bon, faut ête honnête, les matchs avec l'Espagne, c'est quand même pas les plus enthousiasmants.

18e: Mon cher Maubelan, va falloir développer un peu ton analyse. le coup des shorts bleus qui portent la poisse, je le connaissais.

16e: Vraiment pas souverain, San Iker, même sur le 2e corner. Et tout d'un coup les Allemands vont beaucoup mieux.

16e: Ouh, il se troue un peu Casillas

15e: Tiens, un corner allemand. C'est leur chance.

13e: Quelle tête de Puyol!!!! Ca passe juste au dessus.

12e: J'ai comme l'impression qu'ils vont beaucoup moins s'amuser que face à l'Argentine, les Allemands.

10e: C'est moi ou l'arbite n'a toujours pas sifflé de faute?

8e: Ils ont du mal les Allemands. Il y a peu de masses qui arrivent. Pour l'instant, on a un peu l'impression qu'ils jouent face à 14 Espagnols.

6e: Fantastique occase pour David Villa qui récupère le ballon en profondeur, mais Neuer est bien sorti. Ca a failli faire très mal à la Mannschaft.

4e: Et voilà un streaker... habillé. C'est gâché.

3e: Evidemment, on partsur un bon petit round d'observation, et un ballon confisqué par les Espagnols.

@Cleeck, t'as faim?  Envie de grignoter les biceps de Sergio Ramos?

1e: C'est parti!!! Et on commence par un pressing très haut espagnol. A la Barcelonaise.

20h29: Ca fait quand même 7 joueurs du nouveau Barça dans l'équipe espagnole... Info TF1, Cesc Fabregas ne s'est pas échauffé.

20h26: Petit running gag, il n'y a aucun espagnol qui ne chante l'hymne national...Ok, ya pas de paroles, mais quand même, ils pourraient faire un effort.

20h23: Ca fait quand même super envie ce choc, non? Vous le voyez comment? La même qu'en 2008 avec des Allemands qui tremblent de trouille et prennent un but de raccroc, où alors la revanche? A noter que Torres débute sur le banc, avec Villa en pointe, encadré par Iniesta et Pedro, ambiance Barça 2010-2011

20h16: Bonsoir à tous et bienvenue sur 20minutes.fr pour cette deuxième demi-finale de la COupe du monde FIFA2010 (ca sera le seul moment du live où je vais l'écrire comme la FIFA le veut, faut en profiter). Un sacré choc, qui fait saliver tout le monde. On vous attend évidemment nombreux dans les coms. Lâchez vos pronos, et je veux bien payer mon petit cadeau à celui qui aura posté le bon prono en premier.

L'avant-match

Qu’il est difficile de donner un favori dans ce match. Même Paul le poulpe, désigné devin officiel de cette Coupe du monde, a eu du mal à choisir. Finalement, le céphalopode a donné sa faveur à l’Espagne. Un signe. Pourtant, les Allemands font remarquer que le poulpe s’est trompé un fois dans sa carrière d’oracle: c’était lors de la finale de l’Euro 2008 opposant… l’Allemagne à l’Espagne. La Roja l’avait emporté 1-0 grâce à Torres.
 
Autant dire qu’entre la maîtrise technique des Espagnols et le collectif efficace des Allemands, ça risque d’être serré. Il va être intéressant d’observer le comportement d’une Mannschaft privée de ballon. De même, que peut bien faire la Roja contre les remontées de ballons supersoniques des Özil et Khedira? L’Allemagne sera privée de la révélation Müller, suspendu. Côté ibérique, Torres, peu en vue depuis le début du Mondial, pourrait céder sa place à Llorente.
 
Nous verrons si Paul le poulpe a vu juste une fois de plus. On espère que l’enjeu ne bloquera pas le jeu. L'Espagne va-t-elle se décoincer offensivement? L'Allemagne va-t-elle encore en planter quatre? Rendez-vous dès 20h15, vuvuzela en main, pour suivre le match sur 20minutes.fr.

          



08/07/2010
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