ALGER - Deux associations nationales ont lancé, avec la collaboration de la direction de l’éducation Alger-est, le Prix Abderrahmane-Amalou, destiné à encourager, au niveau des établissements scolaires, les travaux de recherche concernant la promotion et l’intégration des personnes handicapées, notamment les non-voyants au sein des écoles.
L’Association nationale de promotion et d’intégration des personnes handicapées (ANPIPH) et l’Association nationale des enseignants et éducateurs spécialisés pour aveugles (ANEESA), qui ont institué ce prix, destiné dans un premier temps aux élèves des écoles d’Alger-est, visent, à travers cette action, à instaurer une culture d’acceptation de la catégorie des handicapés au sein des écoles, de la famille et de la société civile.
Elles se sont également fixées pour objectif la sensibilisation des élèves afin que ces derniers apportent un "soutien moral sur tous les plans" à cette frange de la société.
Les deux thèmes retenus pour ce prix cette année sont l’insertion éducative des enfants en situation d’handicape dans les établissements ordinaires et la prévention routière.
Les élèves lauréats seront récompensés lors d’une cérémonie qui sera organisée le 16 avril prochain à l’occasion de la journée du Savoir (Yaoum El-ilm).
Homme de culture (poète, auteur et compositeur), Abderrahmane Amalou est connu comme étant, non seulement le premier auteur algérien ayant transcrit ses oeuvres littéraires en Braille, mais aussi pour les actions qu’il mène en faveur des personnes handicapées, notamment les non-voyants et ce, dans le cadre de l’égalité des chances et de l’accès au savoir.
Plusieurs distinctions, reconnaissances et prix lui ont été décernés aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.
Le souhait le "plus cher" de M. Amalou, comme il tient toujours à le souligner, est de voir un jour le Braille reconnu comme matière d’enseignement général de façon à être enseignée au moins une fois par mois, au même titre que les autres matières (musique, dessin...) facilitant l’intégration des handicapés de la vue dans des classes dépendant du secteur de l’éducation national.
Opinion
Comment être Algérien au XXIe siècle ?
L'urgence du vivre-ensemble
Chems Eddine Chitour
Lundi 4 mars 2013
«Nous avons cherché dans l'histoire et dans le présent aussi et nous avons constaté que la nation algérienne musulmane s'est formée et qu'elle existe, comme se sont formées et existent toutes les nations de la terre. Cette nation a son histoire illustrée par les plus hauts faits; elle a son unité religieuse et linguistique; elle a sa culture, ses traditions et ses caractéristiques; bonnes ou mauvaises, c'est le cas de toute nation sur terre. Nous disons que cette nation algérienne n'est pas la France, ne veut pas être la France et ne peut pas être la France.»
Abdelhamid Ben Badis dans Aa revue Echihab du mois d'avril 1936.