L'italien Todini exige une enquête
par Salah. C.
L'entreprise Todini, qui emploie l'une des trois personnes décédées par électrocution dans la matinée de jeudi, non loin de l'avenue Hassiba Benbouali (Alger), a réagi fermement à travers une correspondance parvenue à notre rédaction pour dégager toute sa responsabilité par rapport à ce drame.
Todini réfute catégoriquement la version de Sonelgaz qui avait, dans un communiqué rendu public suite au tragique accident, dégagé sa responsabilité dans ce drame.
Pour Todini, « ces déclarations sont dénuées de tout fondement et se réserve, par conséquent, le droit de saisir les instances judiciaires concernées pour atteinte à l'image et à la réputation de l'entreprise ». Cette dernière demande, de ce fait, « l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités ».
A travers le document, Todini donne sa version des faits en rappelant, au passage, que son chantier est alimenté par un groupe électrogène qui était à l'arrêt avant que survienne l'accident.
Quant aux circonstances du décès de son employé, Todini précise que son décès est survenu en dehors du chantier et plus précisément devant une boucherie de la rue Hassan Brabki, une artère située sur le côté opposé au chantier. Le défunt, rappelle Todini, est allé effectivement secourir la première victime prise par le courant, une version qui confirme celle développée, hier, sur ces mêmes colonnes.
Par ailleurs, Todini, en reprenant les déclarations des riverains, précise que le drame est dû à une masse électrique provenant de la dite boucherie et que cette défaillance technique a été signalée à maintes reprises aussi bien au gérant de la boucherie qu'aux services de la Sonelgaz. La thèse avancée par l'entreprise italienne Todini vient contredire l'explication donnée deux jours avant par la Sonelgaz à travers son communiqué dans lequel elle fait usage du conditionnel et où il est écrit que « la compagnie nationale d'électricité suppose que l'origine du drame viendrait d'un chantier mitoyen qui n'aurait pas respecté les règles de sécurité ».
Sonelgaz s'est appuyée sur le constat établi par ses agents et qui ont observé « l'installation à même le sol de coffrets électriques dans l'eau, une protection inappropriée, l'absence de différentiels et de protection de personnes contre les contacts indirects ».
Pour rappel, des trois personnes décédées, un était employé au chantier et se nommait Farès et demeurait à Eucalyptus, une banlieue sud d'Alger. Quant aux autres, ce sont des riverains et qui étaient des frères.
Todini réfute catégoriquement la version de Sonelgaz qui avait, dans un communiqué rendu public suite au tragique accident, dégagé sa responsabilité dans ce drame.
Pour Todini, « ces déclarations sont dénuées de tout fondement et se réserve, par conséquent, le droit de saisir les instances judiciaires concernées pour atteinte à l'image et à la réputation de l'entreprise ». Cette dernière demande, de ce fait, « l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités ».
A travers le document, Todini donne sa version des faits en rappelant, au passage, que son chantier est alimenté par un groupe électrogène qui était à l'arrêt avant que survienne l'accident.
Quant aux circonstances du décès de son employé, Todini précise que son décès est survenu en dehors du chantier et plus précisément devant une boucherie de la rue Hassan Brabki, une artère située sur le côté opposé au chantier. Le défunt, rappelle Todini, est allé effectivement secourir la première victime prise par le courant, une version qui confirme celle développée, hier, sur ces mêmes colonnes.
Par ailleurs, Todini, en reprenant les déclarations des riverains, précise que le drame est dû à une masse électrique provenant de la dite boucherie et que cette défaillance technique a été signalée à maintes reprises aussi bien au gérant de la boucherie qu'aux services de la Sonelgaz. La thèse avancée par l'entreprise italienne Todini vient contredire l'explication donnée deux jours avant par la Sonelgaz à travers son communiqué dans lequel elle fait usage du conditionnel et où il est écrit que « la compagnie nationale d'électricité suppose que l'origine du drame viendrait d'un chantier mitoyen qui n'aurait pas respecté les règles de sécurité ».
Sonelgaz s'est appuyée sur le constat établi par ses agents et qui ont observé « l'installation à même le sol de coffrets électriques dans l'eau, une protection inappropriée, l'absence de différentiels et de protection de personnes contre les contacts indirects ».
Pour rappel, des trois personnes décédées, un était employé au chantier et se nommait Farès et demeurait à Eucalyptus, une banlieue sud d'Alger. Quant aux autres, ce sont des riverains et qui étaient des frères.