Mercredi 17 décembre, 17h14
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole est tombée d'accord mercredi sur une nouvelle réduction de 2,2 millions de barils par jour de sa production, portant à 4,2 millions le total de la baisse par rapport au niveau de production de septembre, annonce le secrétaire général du cartel, Abdallah al-Badri. Lire la suite l'article
Il s'agit de la plus forte réduction de la production de l'histoire de l'Opep, qui tente ainsi d'endiguer la chute des cours du brut. Elle s'entend par rapport au niveau réel de production de septembre, qui se montait à 29,045 millions de bpj, a précisé le cartel dans un communiqué.
L'Opep avait déjà réduit de deux millions de bpj sa production à l'issue de ses deux précédentes réunion. La nouvelle baisse sera effective à compter du 1er janvier, a précisé l'Irak.
Bureau de l'Opep, version française Stanislas Dembinski
Mercredi 17 décembre, 17h06
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé mercredi à Oran que le cartel allait baisser sa production quotidienne de deux millions de barils. Lire la suite l'article
Le ministre saoudien du pétrole Ali Naimi avait auparavant annoncé un consensus entre les 13 pays du cartel pétrolier, avant l'annonce officielle de cette baisse record. Le vice-président russe Igor Sechin et le ministre azéri de l'énergie Natik Aliev avaient de leur cÎté annoncé que leurs pays réduiraient également leur production, pour un total dépassant 600.000 barils.
Ali Naimi avait pour la premiÚre fois évoqué mardi à Oran le chiffre de deux millions de barils. Il a précisé mercredi que la réduction entrerait en vigueur le 1er janvier.
Les pays de l'OPEP se sont retrouvés mercredi en Algérie pour tenter pour la quatriÚme fois en autant de mois d'enrayer la chute des prix du brut. Les cours étaient en baisse de 0,67 dollar mercredi en milieu de journée sur le marché des matiÚres premiÚres à New York (Nymex) à 42,93 dollars.
"Il y a toujours une tendance Ă pointer du doigt l'OPEP, mais mĂȘme certains pays industrialisĂ©s consommateurs se disent que les prix sont allĂ©s trop loin" dans le sens de la baisse, estime Olivier Jakob, spĂ©cialiste des marchĂ©s de l'Ă©nergie de la firme suisse Petromatix.
"En termes de sécurité d'approvisionnement, 40 dollars le baril, c'est pire que 75 dollars", ajoute-t-il. L'OPEP, en publiant mardi son rapport mensuel sur les marchés pétroliers, notait que la demande avait baissé de 700.000 barils/jour en 2008 et pourrait chuter de quelque 1,4 million de barils/jour en 2009 en raison des conséquences prévisibles de la crise mondiale. AP