La science dépassée par un virus baladeur

Le dicton météorologique du jour:

"En mai la boue,

Epis en août"

Le proverbe du jour:

"La vanité ruine plus de femmes que l'amour" (proverbe français)

La citation du jour:

"Dans son puits de science, il n'y avait pas d'eau fraîche" (Jules Renard)

Alerte info

 

La science dépassée par un virus baladeur

  Lire la suite l'article

Le virus mexicain n'est pas un virus classique de grippe saisonnière, mais a des caractéristiques à la fois porcines, aviaires et humaines. Il a été identifié comme étant de type A H1N1 et paraît toucher majoritairement de jeunes adultes en bonne santé. Etat des lieux des connaissances scientifiques sur la maladie.

 

Une contagion entre humains

Il semble probable que cette nouvelle souche virale soit passée du porc à l'homme. Le passage entre les deux étant possible, voire fréquent. Mais il n'y a, jusqu'à présent, aucune certitude de ce passage. Ensuite ? Il y a bien eu contamination interhumaine : c'est là que réside la grande source d'inquiétudes. Cette contagion semble relativement importante, vu le nombre de foyers et de pays aujourd'hui touchés. Pour autant, on ne sait pas la quantifier.

Une dangerosité inconnue

Malgré les décès survenus au Mexique, les experts manquent néanmoins cruellement d'informations. Ils s'interrogent pour savoir de quoi sont mortes les personnes infectées. Est-ce le virus lui-même ou s'agit-il d'une complication liée au virus ? La réponse est décisive, car on sait traiter un grand nombre de complications. Sur la question de la dangerosité, la situation est paradoxale. D'un côté, le fait que des jeunes adultes soient décédés est très inquiétant. C'était le cas, par exemple, lors de la grippe espagnole de 1917. Inversement, il n'y a pas eu encore de décès aux Etats-Unis. Est-ce parce que les personnes ont été prises en charge à un stade précoce ? Ou bien s'agit-il d'une souche moins virulente ? Sur ce point, les analyses sont partagées. Certains virologues estiment que «plus un virus circule, plus sa dangerosité augmente». D'autres pensent le contraire.

Un vaccin dans quatre mois

In vitro, c'est-à-dire en laboratoire, le Tamiflu et les antiviraux de la classe équivalente donnent de bons résultats. Les patients américains en... lire la suite de l'article sur Libération.fr



08/05/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres