Le virus mexicain n'est pas un virus classique de grippe saisonnière, mais a des caractéristiques à la fois porcines, aviaires et humaines. Il a été identifié comme étant de type A H1N1 et paraît toucher majoritairement de jeunes adultes en bonne santé. Etat des lieux des connaissances scientifiques sur la maladie.
Une contagion entre humains
Il semble probable que cette nouvelle souche virale soit passée du porc à l'homme. Le passage entre les deux étant possible, voire fréquent. Mais il n'y a, jusqu'à présent, aucune certitude de ce passage. Ensuite ? Il y a bien eu contamination interhumaine : c'est là que réside la grande source d'inquiétudes. Cette contagion semble relativement importante, vu le nombre de foyers et de pays aujourd'hui touchés. Pour autant, on ne sait pas la quantifier.
Une dangerosité inconnue
Malgré les décès survenus au Mexique, les experts manquent néanmoins cruellement d'informations. Ils s'interrogent pour savoir de quoi sont mortes les personnes infectées. Est-ce le virus lui-même ou s'agit-il d'une complication liée au virus ? La réponse est décisive, car on sait traiter un grand nombre de complications. Sur la question de la dangerosité, la situation est paradoxale. D'un côté, le fait que des jeunes adultes soient décédés est très inquiétant. C'était le cas, par exemple, lors de la grippe espagnole de 1917. Inversement, il n'y a pas eu encore de décès aux Etats-Unis. Est-ce parce que les personnes ont été prises en charge à un stade précoce ? Ou bien s'agit-il d'une souche moins virulente ? Sur ce point, les analyses sont partagées. Certains virologues estiment que «plus un virus circule, plus sa dangerosité augmente». D'autres pensent le contraire.
Un vaccin dans quatre mois
In vitro, c'est-à -dire en laboratoire, le Tamiflu et les antiviraux de la classe équivalente donnent de bons résultats. Les patients américains en... lire la suite de l'article sur Libération.fr