l’espoir de vaincre l’alzheimer

Diffusion Pharmaceuticals démarre l'essai clinique du TSC, un ...

TF1
Le TSC, qui a reçu la désignation de médicament orphelin par la Food and Drug ... l'essai GBM au Centre des sciences médicales de l'Université de Virginie, ...

Des avancées récentes dans la recherche ravivent l'espoir de ...

L'Orient-Le Jour
Une étude publiée récemment dans la revue américaine Science révèle que le bexarotène, unmédicament utilisé contre une forme rare de cancer, ...

13/02/12 15:00

Diffusion Pharmaceuticals démarre l’essai clinique du TSC, un nouveau médicament pour le traitement des tumeurs primaires du cerveau

Diffusion Pharmaceuticals démarre l'essai clinique du TSC, un nouveau médicament pour le traitement des tumeurs primaires du cerveau

Diffusion Pharmaceuticals LLC a annoncé aujourd'hui avoir ouvert le recrutement pour un essai clinique évaluant le principal candidat-médicament de la société, le trans sodium crocetinate (TSC), comme traitement de première ligne pour les tumeurs primaires du cerveau nouvellement diagnostiquées, également connues sous le nom de glioblastome ou GBM. Il n'existe actuellement aucune cure pour le GBM et les patients ont une espérance de vie moyenne de 18 mois après le diagnostic.

L'Université de Virginie est le principal site de l'essai, qui sera sous la supervision du docteur James Larner, enquêteur principal, président et professeur d'onco-radiologie. Jusqu'à 19 institutions supplémentaires aux États-Unis participeront à l'essai.

« Le TSC a démontré son innocuité lors des premiers essais sur l'Homme ainsi que sa bonne efficacité dans des études sur des animaux ayant un cancer du cerveau dirigées par le docteur Jason Sheehan, professeur de neurochirurgie à l'UVA », a déclaré le docteur Larner. « Cet essai évaluera l'innocuité et l'efficacité du TSC lorsqu'il est associé à un traitement standard, offrantune option d'essai clinique novatrice et prometteuse pour les patients récemment diagnostiqués avec un GBM ».

Le traitement standard pour le GBM inclut l'ablation chirurgicale de toute la tumeur, suivie de radiations et de chimiothérapie. Les facteurs au sein du micro-environnement de la tumeur sont suspectés d'avoir un impact sur la récidive de la tumeur, souvent au bout de quelques mois. Le TSC, qui a reçu la désignation de médicament orphelin par la Food and Drug Administration (FDA) américaine en juillet 2011, améliore la diffusion de l'oxygène dans ce micro-environnement, rendant potentiellement les cellules tumorales résistantes au traitement jusqu'à trois fois plus réactives aux traitements standards.

À propos de l'essai clinique du TSC

Pour cet essai clinique de phase I/II, jusqu'à 68 patients seront recrutés au cours des 12 prochains mois sur un nombre de sites pouvant atteindre la vingtaine. Les critères d'évaluation clinique sont la survie globale à 2 ans et la durée de survie sans progression de la maladie à 6 mois. On estime que les caractéristiques de l'essai encourageront les patients à participer?les critères d'exclusion sont limités et tous les patients participants recevront du TSC, pour lequel peu d'effets secondaires ont été rapportés. Une description de l'essai figure sur le site www.ClinicalTrials.gov sous la référence NCT01465347.

À propos de Diffusion Pharmaceuticals

Diffusion Pharmaceuticals est une société de stade clinique qui développe de nouveaux médicaments ciblant des besoins médicaux non satisfaits. Le principal programme de Diffusion consiste à étudier l'utilisation du TSC dans le traitement des tumeurs cancéreuses solides. Diffusion Pharmaceuticals, une société privée, est implantée à Charlottesville, en Virginie. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site www.diffusionpharma.com. Pour plus d'informations sur le recrutement pour l'essai GBM au Centre des sciences médicales de l'Université de Virginie, Centre de recherche sur le cancer Emily Couric, veuillez contacter Gretchen Watkins au 434-243-7231 ou à gmw7h@virginia.edu.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Diffusion Pharmaceuticals LLC

David G. Kalergis, JD/MBA

PDG

434-220-0718

dkalergis@diffusionpharma.com

SANTÉ
RECHERCHES

Des avancées récentes dans la recherche ravivent l’espoir de vaincre l’alzheimer
mardi, février 14, 2012

La maladie d’Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde. Photo lehmanmac.com
La maladie d’Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde. Photo lehmanmac.com

Plusieurs avancées récentes dans la recherche sur l’alzheimer, dont celle d’un anticancéreux qui restaure les fonctions cérébrales de souris atteintes de la maladie, font grandir l’espoir de traitements pour vaincre cette dégénérescence cérébrale aujourd’hui incurable.

Une étude publiée récemment dans la revue américaine Science révèle que le bexarotène, un médicament utilisé contre une forme rare de cancer, fait disparaître rapidement chez les souris jusqu’à 75 % des plaques de bêta-amyloïde, forme de protéine dont l’accumulation dans le cerveau est une des principales caractéristiques pathologiques d’alzheimer, une maladie qui affecte 36 millions de personnes dans le monde.
Cette avancée est « sans précédent », selon Paige Cramer, chercheur à la faculté de médecine Case Western à Cleveland, aux États-Unis, qui a contribué à ces travaux. « Jusqu’alors, le meilleur traitement existant chez des souris de laboratoire prenait plusieurs mois pour éliminer les plaques amyloïdes », dit-il.
« Notre prochain objectif est de s’assurer que ce traitement agit de la même manière chez les humains », insiste pour sa part le Dr Gary Landreth, professeur de neurosciences dans cette même faculté, principal auteur de l’étude.
En agissant sur un gène dit ApoE, le bexarotène semble reprogrammer les cellules immunitaires du cerveau pour qu’elles puissent de nouveau « dévorer » les dépôts amyloïdes qui s’accumulent.
Le 2 février, des chercheurs de l’Université Columbia à New York avaient annoncé la découverte qu’alzheimer sur des souris se propageait comme une infection, d’une zone à l’autre du cerveau, le long des branchements entre les cellules cérébrales. Cette propagation est le fait d’une variante anormale d’une protéine, appelée tau, dont l’agrégation sous forme de filaments étouffe progressivement l’ensemble des cellules nerveuses ou neurones. Cette découverte laisse penser que bloquer suffisamment tôt ce processus qui intervient au début d’alzheimer empêcherait le développement de la maladie en empêchant l’accumulation de dépôts amyloïdes.
Fin janvier, une équipe française de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale avait publié une recherche montrant que le cerveau de la plupart des malades d’alzheimer souffre d’importantes carences d’une protéine (FKBP52). Cette observation pourrait déboucher sur un traitement, selon ces chercheurs.
Les dernières avancées en laboratoire « permettent d’être plus optimiste » pour venir à bout d’alzheimer, avait jugé le Dr Francis Collins, directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Il avait alors cité l’étude sur la protéine tau financée par les NIH, notant « la grande difficulté (jusqu’à présent) à transformer ces avancées en stratégies efficaces de traitement et de prévention ».
Même optimisme prudent du côté du Dr Scott Turner, neurologue spécialiste de la mémoire de l’Université Georgetown à Washington, interrogé sur l’étude publiée dans Science à laquelle il n’a pas participé. « Cela paraît très emballant », note-t-il, ajoutant aussitôt qu’il s’agissait de souris. « Il y a beaucoup de choses qui marchent avec ces animaux, mais quand on essaie avec des humains ça échoue. »
George Vradenburgh, président de USAgainstAlzheimer, fondation privée en pointe contre l’alzheimer, se dit réservé, mais également optimiste par ce qu’il entend dans le milieu de la recherche. « Je suis prudent, mais également encouragé par les scientifiques aux États-Unis et en Europe qui me disent que nous avançons aujourd’hui beaucoup plus vite qu’il y a cinq ou dix ans sur l’alzheimer », déclare-t-il.

(Source : AFP)

 




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