LE DEBAT SEGO versus SARKO

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy seront face à face ce mercredi soir sur les écrans de télévision, à quatre jours du second tour, pour le traditionnel débat entre finalistes de l'élection présidentielle, une épreuve majeure pour les deux candidats.L'événement

M. Sarkozy aborde l'émission, qui pourrait attirer jusqu'à 20 millions de téléspectateurs, en position de favori des sondages, donné gagnant dans toutes les enquêtes menées depuis le premier tour.

Tous deux ont assuré n'avoir mené aucune préparation particulière, mais ce genre de débat est toujours soigneusement préparé par les équipes de campagne.

Un des enjeux sera de convaincre les indécis, notamment parmi les 6,8 millions d'électeurs ayant choisi François Bayrou au premier tour.

Les spectateurs auront deux heures pour se faire leur idée en suivant les échanges, présentés à partir de 21H00 par Arlette Chabot et Patrick Poivre d'Arvor sur TF1 et France 2.

En l'absence de tout public, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy seront assis face à face à une table carrée, à deux mètres l'un de l'autre, dans un décor de 200 m2 que le réalisateur de l'émission, Jérôme Revon, compare à un "ring de boxe".

© 2007 AFP -

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Le débat télévisé qui a opposé mercredi soir Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, a été "extraordinairement hexagonal" et a pu contenter les électeurs de chacun des camps, selon des politologues consultés par l'AFP.

"Cela n'a pas de sens de dire qui a gagné: Si on est sarkozyste, on va considérer que Nicolas Sarkozy est largement vainqueur et vice-versa", a jugé Thierry Vedel, politologue, spécialiste de communication politique.

"Des deux côtés, ils ont parlé à leurs électeurs et très peu de l'ouverture et le nom de François Bayrou n'a été évoqué qu'à la fin alors que l'on pensait que l'un et l'autre feraient en sorte de s'adresser aux électeurs centristes", a renchéri le constitutionnaliste Didier Maus.

Pour lui, comparé aux précédents (1974, 1981, 1988, 1995) le débat a été "extraordinaire hexagonal", centré sur "les préoccupations au jour le jour des Français". "Cela ressemblait davantage à un débat de super chef de gouvernement que de chef de l'Etat avec une vision sociétale ou spatiale".

D'où, selon M. Vedel, "un débat assez technique très centré sur les positions, assez peu sur les valeurs, parfois très terre à terre avec quelques batailles de chiffres".

Le politologue Philippe Braud a noté que Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy n'avaient pas cité le PS et l'UMP. "Il y avait beaucoup de +moi je+", a-t-il dit.

"Les critères d'appréciation du succès ou de l'échec étaient différents pour chacun des deux candidats. La campagne électorale a formaté les critères d'appréciation à partir desquels, à tort ou à raison, ils seront jugés. Ségolène Royal Royal ne devait pas apparaître incompétente, Nicolas Sarkozy ne devait pas donner l'impression d'être porté à déraper. Sur ce terrain crucial, chacun a réussi à surmonter le défi et à s'en tenir très honorablement", a-t-il jugé.

Pour le politologue Pascal Perrineau, alors que "tout le monde s'attendait, parce qu'il y avait des stéréotypes sur chacun des deux candidats, à ce que le dérapage vienne de Nicolas Sarkozy, il n'est pas venu de lui, il est venu de Ségolène Royal et d'une certaine manière, c'était assez inattendu avec des mots forts, une accusation de mensonge, une accusation d'immoralisme et avec peut-être derrière la colère comme vue pour faire vaciller le candidat de la droite".

Même sentiment chez M. Braud, pour qui "chacun a essayé de déstabiliser l'autre par des remarques acerbes (Mme Royal) ou sarcastiques (M. Sarkozy), sans résultat tangible".

"Ségolène Royal s'est révélée pugnace et a dû combler ses partisans", a-t-il poursuivi, soulignant que M. Sarkozy était "resté courtois". Pour lui, dans l'incident entre les deux candidats sur les handicapés, "la + colère + assumée de Ségolène Royal (a donné) l'impression d'une sorte de renversement des situations. C'est elle et non M. Sarkozy qui (a semblé) perdre le contrôle de soi".

Didier Maus a relevé que Nicolas Sarkozy avait "joué à fond: + il y a des problèmes et j'ai des solutions+," tandis que Ségolène Royal "a prolongé les débats participatifs". Il a jugé Mme Royal "moins précise" se plaçant sur le registre du "je veux", et M. Sarkozy "plus précis" sur le registre du "je souhaite".

Pour lui, elle a eu "un discours plus autoritaire dans le vocabulaire" que son compétiteur.

M. Maus a estimé en outre que Mme Royal avait "moins concédé de qualités à son adversaire que celui-ci ne lui en avait accordées".

Il a également jugé que le débat traduisait la "droitisation de la campagne que l'on avait pu sentir, avec un Nicolas Sarkozy plus à droite que Jacques Chirac et Ségolène Royal plus à droite que Lionel J

 

© 2007 AFP - Thomas Coex

Les candidats passent à l'offensive

Combo réalisé à partir d'images de France2 de Ségolène Royal (d) et de Nicolas Sarkozy lors du débat télévisé, à Boulogne-Billancourt, le 2 mai 2007

AFP/France2 ¦ Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont croisé le fer mercredi soir lors du débat d'entre-deux tours présidentiel, la candidate socialiste attaquant avec pugnacité, son adversaire UMP affichant calme et pondération

 
Les sourires n'ont pas duré longtemps. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont livré hier soir un des débats présidentiels les plus offensifs depuis 1974. Pendant plus de deux heures, les deux candidats se sont affrontés les yeux dans les yeux et sans concession.

« Moi, je ne mens pas », lance Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy à 23 h. Le moment est tendu : la candidate socialiste vient d'attaquer son adversaire UMP concernant « l'immoralité du discours politique » à propos de la scolarisation des enfants handicapés. «Pour être présidente, il faut être calme, vous vous mettez bien facilement en colère », lui répond l'ex-ministre de l'Intérieur, lui reprochant de « perdre ses nerfs ». « Je ne perds pas mes nerfs, je suis en colère, et il y a des colères légitimes face aux injustices» , rétorque la candidate.

On attendait un Nicolas Sarkozy bouillonnant, c'est finalement Ségolène Royal qui a été mercredi soir la plus offensive. Attaquant d'emblée son adversaire, elle l'a obligé à reconnaître qu'il est « responsable d'une partie du bilan du gouvernement». Elle a surtout marqué des points grâce à son culot. «Je serai la présidente de ce qui marche », assène-t-elle à un Sarkozy sans voix.

« Si vous ne pouvez pas faire, pourquoi voulez-vous accéder aux responsabilités? », l'interroge-t-elle sèchement.

Reste à savoir si ce débat aura permis à la socialiste de gagner des voix chez les indécis et aura un effet sur le vote décisif de dimanche. Pas sûr , répond François Miquet-Marty, directeur des études politiques à l'institut LH2. « Le face-à-face a tourné à vide, à cause d'un excès d'offensives de la part des deux candidats. Ségolène Royal a cherché en vain à piéger Nicolas Sarkozy et à le faire sortir de ses gonds ; Nicolas Sarkozy a cherché en vain à piéger Ségolène Royal sur sa compétence. Au final, les deux se sont neutralisés sans faire déplacer les lignes », estime le politologue.

Et vous, qu'avez-vous pensé du duel? Y-a-t-il un vainqueur? Aura--t-il aidé les indécis à faire leur choix?

Bastien Bonnefous

02 mai 2007
Le débat - en direct
Live blogging - si tout va bien - du débat télévisé. Quelques rappels des règles et de l'usage du live, ici.

Le direct sert à discuter, livrer de l'impression "à chaud", noter, livrer, échanger. Il tient volontiers lieu de défouloir et n'a pas grande prétention, mais permet de ne pas êtr
Quelques rappels des règles et de l'usage du live, ici.

Le direct sert à discuter, livrer de l'impression "à chaud", noter, livrer, échanger. Il tient volontiers lieu de défouloir et n'a pas grande prétention, mais permet de ne pas être passif devant sa télévision. A plusieurs, en découvrant les réactions d'autres, on notes des choses qui ne l'auraient pas été, on appuie ici ou là, on fait des liens logiques qu'on n'aurait pas forcément fait seuls.

L'expression de l'auteur, ici, compte donc peu. Ce qui compte, c'est l'échange.

Allez, je pars à Baltard. Avec le plaisir de vous retrouver tout à l'heure.

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Installé. Nous sommes une douzaine au pavillon Baltard, et vous pouvez retrouver les liveblogueurs sur msn. Je suis sur batterie, ça coupera peut-être tout à l'heure. On sait grâce à TF1 qu'il fait 23,6 degrés sur le plateau. Ce débat aura vraiment été décrypté sous tous les angles de sa fabrication en amont de l'événement.

Les 7 thèmes (comme les sept piliers) devraient être :"la France, la République et les institutions", les questions économiques et sociales, le triptyque éducation-recherche-environnement, "les familles", l'écologie et le développement durable et l'Europe, et enfin les questions internationales.

Le rideau tombe, le spectacle tant attendu va commencer !

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Sarkozy. "je voudrais être un président de la république qui". Formulation déjà maintes fois entendues à Bercy. Scansion habituelle. Programme habituel, limitation du nombre de mandats successifs, pouvoirs de nomination partagés.

Ségolène Royal ne répond pas à la question. Elle égrène les problèmes sociaux. Elle attaque sur d'autres problèmes que ceux du pouvoir, mais le fait, semble-t-il, dans un mode habituellement raide. Prise à parti de Nicolas Sarkozy. Elle tente un truc à la Mitterrand, mais ce n'est pas extrèmement brillant.

Sarkozy répond avec son assurance habituelle du bilan positif sur les éléments dont il est responsable, et indigné malgré tout sur sa situation. Il est bon, dans le mode "pour Ségolène Royal comme pour moi". Tiens, il a aussi un pacte, "de progrès" à proposer aux fonctionnaires, lui.

Ségolène dit qu'elle va finalement répondre à la question sur la conception du pouvoir. Et puis non, elle parle de sécurité. ah, elle ne diminuera pas le nombre de fonctionnaires. Même pas un petit chouia ? Elle n'aurait pas pu la jouer sur une réallocation, pour faire plaisir aux centristes ? Ceci-dit, elle n'est pas trop mauvaise, sur ce point, moins dogmatique, mais embrouillée, ne faisant pas assez de pauses dans son discours.

"Je propose qu'il n'y ait plus aucun délinquant sexuel". Royal est meilleur dans la répartie que dans le long soliloque.

Et hop, après une surenchère compassionnelle sur les victimes, voilà que Sarkozy fait sa surenchère sécuritaire habituelle. "Tenez-vous bien monsieur Poivre d'Arvor". "L'hopital c'est un lieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs". C'est beau.
J'attendais l'irruption des 35h dans le débat. Et hop, les voilà. Bien répondu sur l'exemple des douaniers ceci-dit. Royal devrait parler de réallocation des douaniers sur les infirmières, etc...

Et hop,elle part dans un grand catalogue d'axes divers, passant de la sécurité à l'économie. Tellement de chose que l'on ne s'y retrouve pas. Surabondance.

Sarkozy donne des conseils à sa copine, il est trop sympa. Cet excès d'assurance est-il une force ou un handicap ?

Bel échange sur la capacité à faire. Royal, malgré tout, emporte le morceau, je pense, sur le terrain de prédilection de Sarkozy, celui du "je peux faire". Etonnant de voir qu'il tente de l'attaquer sur ce sujet, lui qui promet tant de choses qu'il n'est pas en mesure de réaliser.

Belle réponse sur le terrain de l'emploi. Jusqu'au 500.000 emplois tremplins. Qui ne coûtent rien ? Enfin, c'est mauvais, de dire que ça ne coûte rien, ça fait poudre aux yeux et gadget. On n'y croit pas.

Rexecode connait son heure de gloire. Ce n'est évidemment pas "l'institut du MEDEF", mais bien un institut indépendant, et Michel Didier est un excellent économiste. On pourrait attaquer leur rapport autrement, notamment sur l'impasse faite sur des éléments du programme de Nicolas Sarkozy, comme la baisse des prélèvements obligatoires, mais il aurait fallu pour cela se pencher effectivement sur le sujet. Ce que S. Royal n'a manifestement pas fait.

Sarkozy est assez fort dans son mode "travailler plus pour gagner plus".

Maitre Eolas était embêté, sa grille de bulsshit bingo ne progressait pas, heureusement, Ségolène Royal a heureusement cité les partenaires sociaux.

Journal en direct sur 20minutes, aussi. La boucle est bouclée.

Royal est bien, sur le dialogue social, non ? Centraliste et autoritaire sur les effectifs et négociatrice sur le droit social, voilà quand même un curieux mélange.

Est-ce une impression, ou Royal a-t-elle plus droit à des plans larges et Sarkozy à plus de plans serrés ?

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Je n'ai plus de batterie. Et j'ai oublié les rallonges. Pas de prise à proximité, le live va-t-il continuer ?

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Royal pas mal sur l'économie de la connaissance, c'est pas mal de sa part de se placer en leader sur le sujet, l'initiant. Sarkozy va devoir corriger et répondre, sur un sujet où il aurait eu plus de légitimité. Je suis assez surpris, je la trouve bonne sur ce sujet, touchant juste, là où je la créditais peu.

Chabot et PPDA jouent un rôle de modération de Royal, à plusieurs reprises.

Sarkozy répond, mais belle répartie de Royal. Il abandonne le sujet. Il a perdu le point ?

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Ah, les retraites.

Bon, la répartition faut la garder, les régimes spéciaux, les petites retraites +25%, les veuves (de 54 à 60). il n'a toujours pas répondu à la question centrale, le financement.

"On est tranquille pour l'équilibre de nos régimes de retraites". Pas moi. Vous l'êtes, vous ? Elle va s'en occuper, des retraites, mais on n'a toujours pas compris comment. Ils sont bien pareils, sur ce plan. Elle remet à plat les lois, mais on ne sait pas ce qu'elle va changer dans le financement. Seul point positif sur le financement, la clarté sur l'abondement du FRR.

Le débat dure, mais peu de propositions émergent. Elle répond du tac au tac, propose une large remise à plat pour l'empêcher, ca vire à la guerre de tranchées, sur un sujet grave. C'est un peu surréaliste.

Et voilà. Dialogue de sourds, débat fini. Dommage, sur cette question cruciale.

(problème de batterie résolu)

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Live aussi ailleurs. Mehdi, Pierre, Silas-day-lwa,

J'ai complètement décroché du long monologue, encore une fois, de Ségolène Royal. Et puis zou, ça repart dans la bataille. Bataille fiscale dans laquelle elle ne laisse pas Sarkozy faire passer son bouclier fiscal.

(il ne manque que "discrimination positive" pour remplir une ligne de bullshit bingo)

Et hop, habile évolution de la fiscalité vers l'environnement. Puis vers le logement. Puis vers les droits de succession. Sarkozy adopte la méthode Royal du glissement de thème à thème.

Sur le coup de la génération de l'EPR, c'est Ségo qui a raison, ceci-dit (c'est bien la 3ème génération), c'est quand même incroyable de la voir ouvrir le sujet de manière ouverte, là où elle apparaissait comme profondément idéologique sur le sujet.

Je dois dire qu'elle me surprend sur le sujet, notamment sur le sujet du recyclage des déchets. Elle est relativement loin de Bruno Rebelle, finalement, non ?

Sarkozy est obligé de balancer de la biomasse.

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A ce stade, je suis assez étonné, quand même, Ségo très pugnace, ferme, dès qu'elle est dans l'échange, gérant bien les termes de l'échange.

J'adore comme Sarkozy va rapporter à PPDA quand la vilaine d'en face dit des mensonges.

"moi je suis pour une autorité juste". J'aimerais bien être dans le cerveau de Ségolène Royal, constater la connexio ndes synapses pendant qu'elle surfe ainsi dans ses longs monologues, avec cette diction si particulière et ces rebonds de sujet en sujet. Ca doit sûrement être plus intéressant que de suivre sa parole. Ici, ça décroche... Ouf, elle a fini.

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Ah, enfin un droit opposable ! A la garde d'enfant !!!
"Je ferai une place à chacun". Il est fort, Nicolas.
Indignation de Ségolène Royal sur l'immoralité de l'attitude de Sarkozy.  Indignation  convaincante, qui prend Sarkozy sur ses terrains de faiblesse : la promesse sur un bilan merdique.

Ca chauffe. Sarkozy méprise la perte de nerfs de Sarkozy. Combien de points a-t-il perdu ici ? Elle est très bonne, là. Il est stupide, là, de jouer au petit gars moralisateur qui souligne le coté énervé de la dame, à mauvais escient. C'est peut-être ici que s'est fait le truc ? Sarkozy s'nfonce, son regard fuit, il joue la victime, elle est dans la belle colère, sur un sujet légitime.

Incroyable.

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Giscard avait le "monopole du coeur", Sarkozy a le "mopole des enfants handicapés". Ca pose là le niveau du débat.

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Europe
Ca fait combien de fois que Sarkozy évoique Zapatero, qui, si je ne me trompe, soutient Ségolène Royal ? La triangulation, ça a du bon, mais ça a aussi des limites.

Attristant que l'unique débat sur l'Europe se fasse uniquement sur le referendum vs traité et sur la Turquie, hommes de paille. Seule Ségolène Royal a vaguement parlé d'Europe par la preuve, Sarkozy se bornant à passer sur la ratification, montrant une impasse dans le mode "les français ont dit non", je l'accepte, mais je gère sans le respecter.

Iran. Zou.
Et le passage obligé d'indignation sur le Darfour. Position de Sarkozy sur le tribunal international qui est celle du gouvernement français depuis longtemps. A quand un droit oppoosable au génocide ?

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J'ai décroché de l'ordi un peu, pendant les institutions.

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Ridicule question du que pensez-vous l'un de l'autre.

Conclusion Sarkozienne hyper classique. Avec une fin en négation, je ne les trahirai pas, je ne leur mentirai pas.
Conclusion Ségolienne classique aussi, embrassant trop de concepts un peu flous.



03/05/2007
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