
Actualités : SES RESPONSABLES RÉFUTENT LA THÈSE DU DÉLESTAGE Sonelgaz sous haute tension
La Sonelgaz refuse d’admettre qu’il y a eu délestage ces derniers jours. Les coupures d’électricité, a-t-on appris de source proche de la direction générale de Sonelgaz, seraient la conséquence directe de ruptures au niveau des câbles d’alimentation, en raison de surcharges générées par des pics de consommation. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Au niveau de l’entreprise Sonelgaz, on impute la «responsabilité » au réseau de transport et de distribution d’énergie électrique qui «accuse des saturations ». La même source indique que cette saturation est due à des «surcharges» survenant lors des pics de consommation. La demande aurait augmenté de 20 % depuis le début du mois en cours par rapport à la même période de l’année dernière, alors que d’habitude, on constate une hausse de 8 à 9% en moyenne par an, souligne-t-on. A ce propos, on laisse croire que Sonelgaz avait anticipé sur ces problèmes bien avant et avait, de ce fait, introduit des requêtes auprès des collectivités locales pour qu’elles mettent à sa disposition des assiettes de terrain afin de renforcer son réseau. «Il ne s’agit pas de délestage. Nous n’avons pas de problèmes de transport et de production d’électricité justifiant de telles opérations. Nous sommes confrontés à des difficultés en matière de distribution», avait soutenu pour sa part, récemment, la première responsable de la direction de la communication de Sonelgaz. A ce propos, il est important de noter que ces coupures interviennent souvent en début de soirée, suscitant ainsi le courroux des populations. Or, Sonelgaz continue de maintenir que «ces coupures ne sont pas liées à des délestages». Un argument peu convaincant, sachant que le nombre de coupures d’électricité enregistré à l’échelle nationale se chiffre à des centaines. Et pourtant, récemment, le premier responsable de l’entreprise, en l’occurrence M. Bouterfa, avait indiqué «qu’il y a suffisamment de réserves pour faire face à la consommation en énergie électrique en période estivale», ajoutant que «l'été est une période contraignante à laquelle s'est préparée la Sonelgaz comme le font d'autres sociétés dans d'autres pays». Se voulant rassurant, le P-dg de Sonelgaz avait avancé comme argument les quelque 200 projets en cours pour le seul transport de l’électricité, et ce en plus du plan de 2 000 mégawatts et des chantiers des mégacentrales de Hadjret-Ennouss, Terga et Koudiet-Eddraouch. Sonelgaz a, en outre, engagé la réalisation de 25 centrales diesels pour améliorer la qualité de service dans les réseaux isolés et pour anticiper sur la demande de l’été 2009 qui, faut-il le préciser, croît annuellement de près de 25 % dans certaines régions du Sud. Ceci dit, il est important de noter qu’en 2008, Sonelgaz avait injecté plus de 305 milliards de dinars dans des projets d'investissement pour développer les réseaux de distribution de l'électricité et du gaz, de la production, de transport de l'électricité et du gaz, mais aussi pour les infrastructures de la société et le patrimoine immobilier. Les investissements étaient de l'ordre de 62 milliards de dinars en 2003. Alors que les investissements augmentent d'année en année, le résultat net continue de chuter,atteignant en 2008 à peine 1,7 million de dinars. Est mis en cause le gel de l'augmentation des tarifs d'électricité, argument soutenu par le directeur des finances à Sonelgaz, lors de sa dernière sortie médiatique. A. B. youcefabder@hotmail.com
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COUPURES FRÉQUENTES D'ÉLECTRICITÉ :
Les Algériens risquent de disjoncter
Comme si le soleil qui darde à vous percer le crâne ne suffit pas, la Sonelgaz fait des siennes : des coupures récurrentes d'électricité. De quoi faire perdre son calme au dalaï-lama. Suite... |
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Actualités : COUPURES FRÉQUENTES D'ÉLECTRICITÉ Les Algériens risquent de disjoncter
Comme si le soleil qui darde à vous percer le crâne ne suffit pas, la Sonelgaz fait des siennes : des coupures récurrentes d'électricité. De quoi faire perdre son calme au dalaï-lama. Sofiane Aït-iflis - Alger (Le Soir - Vivre dans une étuve et privé de l'énergie électrique rendrait furieux le plus zen d'entre les humains, créatures faites de chair et d'os. Et ce sont les nerfs qui, en pareille situation, pétent. C'est ce qui est arrivé lundi à Aïn-Naâdja où, soumis aux coupures répétitives du courant électrique, les citoyens sont sortis dans la rue. Légitime manifestation de courroux. Ailleurs, les gens sont sur le qui-vive. A Azzefoun, le village Iachouba a vécu cinq jours sans électricité comme à Khenchela où plusieurs communes subissent les caprices de dame «triciti» depuis le début de l'été. Ce n'est pas la seule privation de climatisation qui incommode et met en rogne les citoyens. La réfrigération et la congélation, plus que nécessaires en cette période de canicule, s'en trouvent perturbées. La Sonelgaz, entreprise pourvoyeuse de cette précieuse énergie électrique, jure par photons et protons que les coupures ne sont pas dues aux délestages. Elle explique que ce sont des câbles qui éclatent suite à la forte consommation de l'énergie électrique induisant une surcharge sur le réseau de distribution. Soit. Mais même dans ce cas, la responsabilité de la Sonelgaz est engagée. Il lui incombe d'injecter de la qualité dans les lignes et les réseaux de câbles, de sorte à assurer la fourniture en permanence de l'énergie électrique, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il darde des chalumeaux. C'est aussi une question de santé publique. Imaginons le risque encouru par les malades qui ne peuvent garder au frais leurs médicaments et donc qui ne peuvent s'administrer leur traitement ! Les citoyens que les coupures de l'électricité obligent à étouffer, à suer des ruisseaux, parfois dans le noir, risquent fort bien de disjoncter. C'est l'été et les combustibles abondent. Les feux prennent et se propagent vite. S. A. I.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/29/article.php?sid=86477&cid=2

Actualités : SUITE À UNE ÉNIÈME COUPURE DE COURANT ÉLECTRIQUE Des citoyens investissent la rue à Aïn-Naâdja
Des troubles ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi à Aïn-Naâdja, suite à une coupure de courant électrique. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Plusieurs jeunes ont dressé des barricades et incendié des pneus au niveau de l'artère principale qui traverse les cités de ce quartier populaire, ainsi que sur la route longeant le siège du Commandement des forces terrestres. En agissant de la sorte, la population de Aïn-Naâdja voulait dénoncer les coupures récurrentes de courant électrique ces dernières semaines. Selon des témoins, les automobilistes qui tentaient d'emprunter ces voies ont été obligés de rebrousser chemin. «Il n'y a eu aucun acte de violence à l'encontre des citoyens. Certains manifestants ont toutefois jeté des pierres contre des voitures de police. Mais durant une grande partie de la nuit, nous n'avons vu aucune présence des forces de l'ordre. La rue était livrée aux habitants du quartier», a indiqué un témoin. Selon lui, les troubles ont pris fin vers 3 heures du matin. Des éléments de la Protection civile sont intervenus par la suite pour éteindre les pneus encore en feu. Hier, les gravats qui ont servi de barricades étaient encore visibles sur les côtés de la chaussée. Notons que cette coupure de courant électrique a au lieu lundi aux environs de 23 heures, pour ne prendre fin que le lendemain matin, vers 10 heures. «C'est une situation intenable que nous vivons depuis le début de l'été. Comment se fait-il que tous les quartiers de la capitale ont de l'électricité et pas nous. La Sonelgaz dit qu'il n'y a pas de délestage ; alors comment expliquer cette situation ?», s'interroge un épicier. Ce dernier affirme avoir été obligé de jeter des produits périssables. «Les yaourts et les glaces ont fini à la poubelle. Je préfère subir une perte financière plutôt que d'être la cause d'une intoxication alimentaire», explique-t-il. Jointe hier au téléphone, une source proche de la Société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger a indiqué que cette coupure était due «à la rupture d'un câble de moyenne tension». «Les équipes techniques de l'unité de Gué-de-Constantine sont intervenues immédiatement après la déclaration de cet incident. Le courant électrique a été rétabli dans des délais relativement courts, au regard des conditions de travail particulièrement difficiles en cette période de canicule», a précisé cette source. T. H.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/29/article.php?sid=86478&cid | | |