Puissant séisme de 7,4 de magnitude à l'ouest de l'Alaska
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Un sismographe (Photo Olivier Morin/AFP)
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Un puissant séisme de 7,4 de magnitude a secoué les îles Aléoutiennes, à l'ouest de l'Alaska, jeudi soir, ont annoncé les autorités américaines qui ont émis une alerte locale au tsunami dans l'Océan Pacifique.
Aucune information sur des victimes ou dégâts n'était immédiatement disponible.
Vendredi 24 juin 2011, 08h47 Le centre d'alerte aux tsunami d'Alaska et de la côte occidentale américaine (WCATWC) a lancé un avis, demandant aux personnes vivant sur la côte de "se déplacer immédiatement à l'intérieur des terres dans des zones élevées et de se tenir à l'écart de tous les ports et des bras de mer".
Le séisme a frappé à 06H09 (03H09 GMT) les îles Fox, à 163 km à l'est du petit port de pêche d'Atka, et à quelque 1680 km à l'ouest-sud-ouest de la principale ville de l'Alaska, Anchorage, a précisé l'Institut géophysique américain (USGS) dans un communiqué.
Les îles Aléoutiennes appartiennent à l'Etat américain de l'Alaska. L'archipel de quelque 300 petites îles volcaniques est régulièrement touché par des séismes.
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Les chars syriens à la frontière turque, des déplacés fuient en Turquie
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Des réfugiés syriens passent près de chars syriens à la frontière entre la Syrie et la Turquie près du village turc de Guvecci, le 23 juin 2011 (Photo Adem Altan/AFP)
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Des centaines de déplacés syriens fuyant la répression ont traversé jeudi la frontière turque pour échapper à l'armée syrienne désormais toute proche, et les pays de l'Union européenne ont entériné un nouveau train de sanctions contre le régime syrien. Bachar al-Assad
Des centaines de soldats appuyés par des chars ont pénétré jeudi matin dans le village de Khirbet al-Joz (nord-ouest), à moins d'un kilomètre de la frontière, a indiqué un militant des droits de l'Homme sur place, contacté au téléphone par l'AFP.
Vendredi 24 juin 2011, 07h14
Un habitant du village turc de Güveççi, mitoyen de la frontière, a indiqué avoir vu passer vers 06H00 (03H00 GMT) plusieurs chars et des soldats sur la colline où est situé le village.
Un drapeau turc hissé quelques jours plus tôt sur un bâtiment au flanc de cette colline par les déplacés, en signe de gratitude envers la Turquie qui accueille déjà des milliers de réfugiés syriens, a été remplacé par un drapeau syrien, a constaté un journaliste de l'AFP.
Trois transports de troupes blindés ont ensuite fait une apparition à seulement 300 mètres d'un camp de déplacés avant de s'éloigner, selon cette source.
A quelques kilomètres au nord de Güveççi, plusieurs centaines de déplacés ont franchi la ligne de barbelés matérialisant la frontière, où ils ont été pris en charge par la gendarmerie turque, a observé l'AFP.
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Un camion de la Croix Rouge devant un camp de réfugiés à la frontière entre la Syrie et la Turquie, le 22 juin 2011 (Photo Adem Altan/AFP)
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Les gendarmes ont fait venir des minibus pour convoyer les déplacés vers l'un des cinq camps de réfugiés érigés par le Croissant-Rouge turc dans la province de Hatay (sud de la Turquie), voisine de la Syrie.
Le président du Croissant-Rouge turc, Tekin Küçükali, arrivé à Güveççi, a parlé de "plus de 600" déplacés entrés en Turquie, ajoutant qu'au total, 11.000 Syriens étaient maintenant réfugiés dans le pays.
Arrivé à Güveççi jeudi avec l'aide d'un passeur turc, un imam syrien a indiqué à l'AFP que les soldats syriens bloquaient les accès à la frontière.
"L'armée a pris le contrôle des villages et bloque les routes", a déclaré l'imam Rami, venu du village d'Hamushia, près de Bdama, à quelques kilomètres de la frontière, qui dit avoir fui les soldats après avoir entendu des coups de feu et des tirs d'armes lourdes.
Plus de 120 civils ont été arrêtés par les autorités syriennes entre mercredi soir et jeudi matin à Tal Rifat, à une trentaine de kilomètres de la Turquie, a rapporté une ONG de défense des droits de l'Homme.
Ces arrestations ont eu lieu sur la route reliant Alep, deuxième ville de Syrie, à la frontière turque, a dit à l'AFP le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahmane.
Le chef de la deuxième armée turque, le général Servet Yörük, est arrivé jeudi à Güveççi pour inspecter les garnisons le long de la frontière.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a pour sa part discuté au téléphone avec son homologue syrien Walid Mouallem des derniers développements à la frontière, selon l'agence de presse Anatolie.
L'ambassadeur syrien à Ankara Abdullah Derdariy a par la suite été convoqué au ministère pour un complément d'informations, a rapporté Anatolie.
M. Davutoglu a aussi évoqué la question au téléphone avec le chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton.
A Washington, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a qualifié de "très inquiétant" le raid de l'armée syrienne dans le village de Khirbet al-Joz et mis en garde contre une escalade de la violence dans la région.
De leur côté, les pays de l'UE ont entériné jeudi un nouveau train de sanctions comprenant le gel des avoirs et l'interdiction de voyager pour sept personnes --trois Iraniens accusés de fournir des équipements militaires à la Syrie et quatre responsables syriens-- ainsi que quatre entreprises syriennes.
Des milliers de déplacés syriens se sont regroupés par "villages" de plusieurs centaines de personnes sur une étroite bande de terre de quelques centaines de mètres de large et plusieurs kilomètres de long jouxtant la frontière.
Ils hésitaient jusque-là à franchir la frontière de crainte de ne plus pouvoir regagner leurs foyers.
Au 100e jour du mouvement de contestation, les militants pro-démocratie ont appelé à une grève générale dans toutes les villes de Syrie en signe de deuil pour les victimes de la répression qui a fait plus de 1.300 morts parmi les civils, selon des ONG syriennes.
Selon des militants, la grève a été largement suivie dans des localités de la banlieue de Damas ainsi qu'à Homs (centre), Lattaquié (nord) et Deraa (sud) notamment.
Syrie: au moins un mort par des tirs des forces de sécurité
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Capture d'écran d'une vidéo montrant des chars syriens réprimant une manifestation à Dael, dans le sud de la Syrie, le 17 juin 2011 (Photo /YouTube/AFP/Archives)
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Les forces de sécurité ont ouvert le feu vendredi pour disperser une manifestation à Kessoua, près de Damas, tuant au moins une personne et en blessant neuf, a annoncé un militant des droits de l'Homme.
"Les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants à Kessoua, au sud de Damas, tuant au moins une personne et en blessant neuf autres", a déclaré à l'AFP le président de l'observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahmane.
Vendredi 24 juin 2011, 14h26
Comme tous les vendredis, des milliers de Syriens ont défilé dans les rues à l'issue de la prière musulmane hebdomadaire à travers tout le pays.
"Les forces de police ont ouvert le feu à Kessoua et à Homs" (centre), a précisé M. Abdel Rahmane
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