Les Ivoiriens ont voté en masse et dans le calme
Tatiana MOSSOT / Willy BRACCIANO , envoyés spéciaux de France 24 (vidéo)
Après la fermeture des bureaux de vote en Côte d'Ivoire, tout le pays attend désormais l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Six fois reporté depuis 2005, organisé après plus de huit années de crise politico-militaire déclenchée par une tentative de putsch contre le président Laurent Gbagbo, le scrutin s’est déroulé dans le calme, dimanche. En fin de journée, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a salué ses 5,7 millions de compatriotes qui ont participé à ce "moment historique en toute sérénité".
Un scrutin porteur d'espoir et de changements pour les Ivoiriens
Initialement prévue à 17 heures (GMT), la clôture de la présidentielle de ce dimanche a dû être repoussée dans plusieurs bureaux de vote débordés par l’affluence des électeurs. Dès 7 heures du matin, les 20 000 bureaux de vote du pays ont accueilli des centaines de milliers
De mémoire d’électeur ivoirien, jamais un scrutin présidentiel n’avait attiré autant de monde. Bambanaoua a fait la queue dès 4 heures du matin devant le portail de l’école Abri 2000, dans le quartier de Koumassi, où elle a glissé dans l'urne son bulletin. "Je suis venue avec toute ma famille. Mes parents, mes oncles, mes tantes, mes cousins… Tout le monde est là . Aujourd’hui, on ne travaille pas, on vote. C’est jour de fête !", raconte cette jeune coiffeuse de 34 ans.
Aboubacar et Adama étaient eux devant leur bureau de vote à 5 heures du matin. "Cela fait cinq ans que nous attendons cette élection. Il y a eu trop de déchirures, trop de violences. Ce scrutin est historique : c’est la première fois que nous avons le choix entre les trois grands leaders du pays. La Côte d’Ivoire va enfin pouvoir renouer avec la paix, l’unité et le développement."
Sous haute surveillance
Depuis le lancement de la campagne, un millier de gendarmes, policiers et militaires sont postés aux points stratégiques d’Abidjan, qui concentre à elle seule près d’un tiers de l’électorat ivoirien. Quelque 12 000 soldats de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) assistés de 900 militaires français de l’opération Licorne sont également à pied d’œuvre.
Lors du dernier jour de campagne, vendredi, la mission onusienne de maintien de la paix avait renforcé les effectifs de ses troupes dans la capitale économique. Dans le nord, bastion de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) à l’origine du coup d’État avorté de 2002, et dans l’ouest, ancien fief des milices pro-gouvernementales, des centaines de casques bleus supplémentaires sont mobilisés.
Si, pour l’heure, le processus électoral se déroule sans entraves, de nombreux spécialistes craignent des irrégularités après la fermeture des bureaux de vote. Principaux motifs d’inquiétude : le décompte manuel et électronique des voix ainsi que l’acheminement des procès-verbaux entre les 20 000 bureaux de vote et les 415 commissions électorales locales. Une tâche confiée aux milliers de soldats du Centre de commandement intégré, qui comptent des anciens rebelles nordistes dans ses rangs.
Issue incertaine
En dépit des dernières enquêtes d’opinion donnant Laurent Gbagbo en tête du premier tour, les observateurs peinent à émettre le moindre pronostic. Les principaux partis ne se sont pas affrontés depuis les législatives de juillet 2002.
La Commission électorale indépendante (CEI) doit annoncer les résultats provisoires au plus tard trois jours après le vote, mais des résultats préliminaires pourraient être connus avant. Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue à l’issue du premier tour, les électeurs seront de nouveau appelés aux urnes à la fin du mois de novembre.
Je souhaite qu'enfin la cote d'ivoire retrouve la paix : socle de tout développement économique. Et,surtout que les résultats reflètent l'expression de la volonté du peuple ivoirien
des candidats sans attrait veritable
Au vu de la situation, une analyse plus pertinente aboutit au fait que les 14 candidats ne proposent rien de vraiment concrèt au peuple. ils sont plutôt partant pour un fauteuil présidentiel sans aucun doûte possible. puissent-ils comprendre que le peuple ivoirien a besoin de liberté ...
l'actuel presi voudra t-il bien partir au cas où...?
si l.g est capable de suporter une defaite, alors je suis convaincu que tout se passera bien, etant donné que les ivoiriens ont plus peur de ce que pourraient faire faire les "jeunes patriotes".
ON N'A VOTé
Enfin, après 8 années de crises politiques, les élections se déroulent bien. Quelques incidents ici et là à mettre au compte de l’empressement des électeurs.
Dans peu de temps, les résultats seront proclamés et l’on pourra tranquillement vaquer à nos occupations dans l’espoir que l’histoire de la rébellion ne soit plus vécu.
situation Guinéenne
Pour moi,j'aurais preferé que Dadis Camara demeure toujours au pouvoir.Quelle honte pour la guinée de voir des hommes politiques tribalisés la politique avec des esprits remplis d'orgueil,de malice et assoifés de pouvoir.Je crains le pire pour elle à cause de ses hommes politique vereux.Il était une fois DADIS, car ou est la diferrence entre eux et Dadis ?