Les Kiwis sauvent leur peau

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Une

Côte d'Ivoire-Portugal : 0-0 (MT)

Publié le 15/06/2010 16:47


Rencontre musclée entre le Portugal de Ronaldo et la Côte d'Ivoire de Yaya Touré. (Reuters)

Si l'affiche est l'une des plus alléchantes du premier tour, le score est toujours nul et vierge à la pause entre la Côte d'Ivoire et le Portugal. Cristiano Ronaldo a frappé sur le poteau en début de match, mais les Lusitaniens peinent à sortir de leur camp, gênés par le défi physique imposé par les Eléphants. La seconde période est à suivre en direct sur notre site.

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La Roja entre dans l'arène

Publié le 15/06/2010 18:10


Une équipe unie et solidaire, l'une des clés des victoires espagnoles. (Reuters)

Championne d'Europe en titre, battue à une seule occasion depuis deux ans, l'Espagne fait son entrée dans la Coupe du monde 2010, mercredi à 16 heures à Durban, contre la Suisse. L'occasion de vérifier que la Roja, transfigurée par son premier titre international, propose le jeu le plus spectaculaire et sera bien l'une des nations favorites en Afrique du Sud.

"Le titre de champion d'Europe a changé les mentalités de tous. Une grande part de peur s'est envolée." Résumé par Fernando Hierro, 89 sélections entre 1989 et 2002, quatre Coupe du monde à son actif (1990, 1994, 1998 et 2002), aujourd'hui directeur sportif de la Fédération espagnole (RFEF), voilà le principal argument qui fait aujourd'hui de l'Espagne le favori, devant le Brésil, l'Argentine ou l'Angleterre, pour remporter la Coupe du monde 2010. Ou dit autrement par David Villa, l'avant-centre de cette équipe hispanique, sur le site de la Fifa : "On a effacé les clichés du genre: «L'Espagne joue bien, mais ne gagne rien», «Ils sont champions avant les grands tournois», «Ils n'ont pas de chance aux tirs au but». Et je crois qu'on ne les entendra plus avant longtemps."

A l'heure de faire son entrée en scène en Afrique du Sud, l'Espagne s'est en effet débarrassée de cette étiquette d'éternelle perdante qui lui collait au maillot depuis 1964 et son premier titre continental obtenu à domicile. Après quarante-quatre ans de disette, ou de malédiction selon certains, la Roja apparaît transfigurée à l'approche de ce Mondial, forte de son titre de championne d'Europe décroché lors de l'Euro austro-suisse, auquel s'ajoute une série de 35 matches sans défaite, seulement interrompue l'année dernière lors de la Coupe des Confédérations (0-2 en demi-finale contre les Etats-Unis). Et les bookmakers ne s'y trompent pas...

Iniesta, Fabregas et Torres aptes mais sur le banc

"Quand tu gagnes, tu crois davantage en tes possibilités, la confiance augmente", reconnaît Xavi, l'inspirateur de l'identité espagnole, dans les colonnes de France Football. "Gagner suscite des éloges. Les compliments donnent de la force, de la sérénité, une paix intérieure, alors que les critiques négatives te poussent à te refermer." Une confiance qui s'exprime sur le terrain, la victoire 6-0 en match amical contre la Pologne n'étant qu'un dernier aperçu de la quasi-perfection que peut atteindre le jeu offensif espagnol, très marqué par le style du FC Barcelone, sous l'influence de Xavi mais aussi d'Andres Iniesta, dont la cuisse va mieux, à l'image de Fernando Torres (genou) et Cesc Fabregas (péroné), eux aussi déclarés aptes même s'ils devraient tous être sur le banc contre la Suisse.

Pour autant, s'ils ne peuvent refuser cette pancarte de favoris, les Espagnols se montrent prudents. "Ce statut ne me plaît pas du tout. Ceux qui ont le plus de pression et qui méritent d'être favoris sont les derniers vainqueurs d'un Mondial", avance le Barcelonais qui s'appuie sur la défaite concédée contre les Américains l'année dernière, "une bonne piqure de rappel", pour mettre en garde ses coéquipiers, rappelant "qu'aucune équipe n'est à l'abri d'une erreur, de jeu ou d'arbitrage". Aux éloges de la planète football dans son ensemble, jusqu'à Franz Beckenbauer, l'ancien capitaine et sélectionneur allemand, qui avance que "l'Espagne joue en ce moment le football le plus spectaculaire et le mieux organisé d'Europe", les hommes de Vicente Del Bosque répondent ainsi par deux mots, "humilité et respect", à l'heure d'entamer la compétition contre la Suisse, une équipe contre laquelle ils sont invaincus (15 victoires et trois nuls).

Pas question en effet de rater son entame par excès de confiance. "C'est toujours important de gagner le premier match, notamment pour la confiance. Peut-être qu'au bout du compte, l'épreuve sacrera une équipe qui a raté son entame, mais ça paraît difficile. Parce que pour le moral de l'équipe, il vaut mieux commencer par un succès", rappelle Fabregas sur le site de la Fifa. Et pas question non plus d'afficher la même arrogance qu'en 2006 quand les Espagnols promettaient d'envoyer Zinedine Zidane à la retraite dès les huitièmes de finale. Ce dernier a finalement fait sa sortie (remarquée) en finale. Et l'Espagne a retenu la leçon...

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A la Une

Les Kiwis sauvent leur peau

Publié le 15/06/2010 15:27


Dans les derniers instants, Reid égalise pour la Nouvelle-Zélande. (Reuters)

La Slovaquie pensait décrocher une victoire pour son premier match en Coupe du monde. Mais la Nouvelle-Zélande a arraché le match nul dans le temps additionnel (1-1) ce mardi. L'ancien Lillois Vittek avait ouvert la marque au début de la seconde période. Ce résultat remet les compteurs à zéro dans le groupe F puisque l'Italie et le Paraguay ont été incapables de se départager lundi (1-1).

Premier match en Coupe du monde pour la Slovaquie et première victoire... Et bien non ! Pour quelques secondes, la sélection de Vladimir Weiss a manqué un précieux succès face à la Nouvelle-Zélande (1-1) ce mardi à Rustenburg, rejoint dans les derniers instants de la rencontre. Statu quo donc dans le groupe F avec quatre équipes à un point, l'Italie et le Paraguay s'étant séparés sur le même score lundi (1-1). Pour les Kiwis, ce résultat sonne comme une victoire puisqu'il s'agit de leur premier point décroché en phase finale d'un Mondial, 28 ans après la déroute en Espagne. Et le sélectionneur Ricki Herbert pourra saluer le mental de ses joueurs qui n'ont jamais renoncé avant le coup de sifflet final.

Pour les Néo-Zélandais, l'histoire a donc failli se répéter. Leur première participation, avec une sélection composée uniquement de joueurs amateurs, s'était soldée par trois défaites en autant de sorties (5-2 contre l'Ecosse, 3-0 contre l'URSS et 4-0 contre le Brésil), les All Whites ont donc évité d'en ajouter un quatrième. Au prix d'un courage à toute épreuve, la Nouvelle-Zélande reste donc en vie et lorgne sur un billet pour les huitièmes de finale, même si une qualification parait bien compromise au regard des autres nations présentes dans le groupe.

Reid égalise dans le temps additionnel

Sur les 23 joueurs retenus par Ricki Herbert en Afrique du Sud, 17 disposent du statut de professionnel et sept évoluent en Europe, dont la "star" Ryan Nelsen, défenseur central et capitaine de Blackburn en Premier League. Sous ses ordres, l'arrière garde néo-zélandaise tenait cinquante minutes. Tour à tour, Sestak (28e) et Hamsik (34e et 45e) manquaient de précision dans le dernier geste pour inquiéter Paston, le gardien All White. Au retour des vestiaires, la défense craquait sur une erreur de placement. Weiss, le vif milieu de terrain de Manchester City et fils du sélectionneur, créait une brèche sur le côté droit avant de servir intelligemment Strba dont le centre bien ajusté trouvait Vittek à hauteur du point de penalty. Légèrement (trop) en avance, l'ancien attaquant Lillois, aujourd'hui à Ankaragüçü en Turquie, plaçait une tête dans le petit filet de Paston (1-0, 50e).

Vittek manquait le doublé après un contre mené à toute vitesse par Weiss, encore lui. En poussant trop loin son ballon, l'attaquant était repris par le défenseur avant d'armer sa frappe (70e). Peut-être s'en voudra-t-il longtemps d'avoir loupé une telle occasion. Car les Néo-Zélandais se montraient plus dangereux en fin de match, comme sur cette tête croisée de Smetlz à côté du montant de Mucha (88e). Alors que les Slovaques attendaient le coup de sifflet final, Reid profitait d'une erreur de marquage et s'envolait dans la surface pour placer un coup de tête rageur (1-1, 93e). Tout le banc de touche néo-zélandais sautait comme un seul homme. Les All Whites sauvent leur peau et empochent leur premier point en Coupe du monde.

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15/06/2010
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