Libye: nouveaux raids de l'Otan sur Tripoli, les combats font rage

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Syrie: des experts de l'ONU enquêtent sur les exactions, la répression s'étend

Capture d'image d'une vidéo diffusée le 9 juin 2011 sur YouTube montrant des soldats syriens frappant un manifestant à Homs (Photo /AFP/Archives)

Des experts de l'ONU se trouvaient mardi à la frontière syro-turque pour recueillir auprès de milliers de réfugiés syriens des témoignages sur la répression du régime de Bachar el-Assad qui a touché de nouvelles régions du Nord malgré les condamnations internationales.

Trois mois après le début le 15 mars d'un mouvement de révolte pro-démocratie inédit, le pouvoir, déterminé à mater toute contestation, a envoyé ses chars vers la ville d'Abou Kamal, à la frontière avec l'Irak dans le nord-est, après avoir déclenché une vaste offensive dans le nord-ouest du pays.

Mercredi 15 juin 2011, 12h07
Face au refus du régime de laisser entrer des équipes humanitaires et des groupes des droits de l'Homme, des experts du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme sont arrivés dans la province turque d'Hatay, où affluent des milliers de réfugiés syriens fuyant la répression.

Leur mission est d'"enquêter sur les exactions" en Syrie, a dit à l'AFP un membre de la mission.

Photo fournie par les opposants au régime, de chars syriens déployés le 14 juin 2011 à Deir al-Zor (Photo -/AFP)

Entre-temps, la France continue de militer auprès des 14 autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir une majorité de 11 voix pour voter un projet de résolution condamnant cette répression, la Russie et la Chine y étant strictement opposées.

Et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a de nouveau accusé l'Iran de soutenir "les attaques brutales" du régime syrien, la Maison Blanche renouvelant son appel à une transition ou un départ de M. Assad.

Mais le pouvoir reste sourd à ces protestations, alors que le président syrien, arrivé au pouvoir en 2000 après le décès de son père Hafez al-Assad, n'est intervenu qu'une seule fois publiquement depuis le début de la contestation.

L'armée a poursuivi son ratissage dans le gouvernorat d'Idleb, à 330 km au nord de Damas, notamment à Ariha et Maaret al-Nomaan dans les environs de Jisr al-Choughour, ville désertée par ses habitants et sous contrôle militaire, a indiqué à l'AFP un militant des droits de l'Homme.

Carte des offensives militaires et de l'exode de réfugiés syriens (Photo /AFP)

"Six civils ont péri à Ariha", a-t-il dit sans autre précision.

"Des soldats se dirigent vers Maaret al-Nomaan. Ils viennent des villes d'Alep et de Hama", a affirmé Rami Abdel-Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Selon les témoins, l'armée empêche la population de quitter le gouvernorat d'Idleb, tirant sur ceux qui risqueraient de déjouer les check-points militaires. Mais le régime, qui refuse d'admettre l'existence de ce large mouvement de contestation, continue d'attribuer les troubles à des "gangs armés".

Selon l'agence officielle Sana, l'armée pourchasse toujours les "groupes armés" autour de Jisr al-Choughour et le gouvernement "appelle les habitants à rentrer dans leur village qu'ils ont été contraints de quitter". "Les groupes armés terrorisent les habitants de Maaret al-Nomaan comme ils l'avaient fait à Jisr al-Choughour", ajoute-t-elle alors que des milliers d'habitants de cette dernière ville ont fui vers la Turquie voisine où ils ont témoigné de la répression brutale du régime contre des civils sans armes.

Le nombre de Syriens ayant trouvé asile en Turquie a dépassé les 8.500, à quoi s'ajoutent 5.000 autres réfugiés au Liban. Une fois franchie la frontière turque, ils sont dirigés vers des camps dressés par le Croissant-Rouge.

Mais des milliers hésitent encore à quitter leur pays et s'entassent le long de la frontière, qu'ils franchiront si l'armée devait arriver.

Parmi eux, 300 membres de la tribu des al-Tayib.

"Il n'y a pas d'eau, rien à manger, les enfants pleurent tout le temps, que dieu le punisse! Il a même empoisonné notre eau", s'époumone en désignant le président syrien une matrone, interrogée par l'AFP à travers la ligne de démarcation.

"Tous les gens ici sont sans toit, sous la pluie et dans le froid, est-ce que ce n'est pas un pêché, ça?" s'emporte-elle, désignant des cabanes de branches bâties à la hâte, des tentes branlantes confectionnées à partir de toiles plastifiées.

Mais ces Syriens préfèrent cette précarité à la barbarie des soldats: "Ils ont tué une personne de notre tribu. Ils ont aussi coupé les doigts d'une autre", affirme la mère de famille.

Plusieurs témoins, dont un colonel déserteur interrogé par l'AFP en Turquie, ont raconté avoir vu "des snipers iraniens" et des membres du groupe chiite libanais Hezbollah tirer sur la foule. Un officier syrien, Hussein Harmoush, a par ailleurs confirmé des dissensions au sein de l'armée, racontant avoir "tendu des pièges" avec d'autres déserteurs afin de retarder l'avancée des pro-régime à Jisr al-Choughour.

Malgré tout, la mobilisation hostile au régime ne fléchit pas et des manifestations nocturnes continuent d'avoir lieu, selon l'opposition.

Dans une nouvelle tentative de médiation, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a téléphoné à M. Assad pour l'appeler à établir d'urgence un calendrier de réformes et mettre fin à la répression qui a coûté la vie à 1.200 personnes et entraîné l'arrestation de quelque 10.000, selon des ONG et l'ONU

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Libye: nouveaux raids de l'Otan sur Tripoli, les combats font rage

Enterrement d'un rebelle le 14 juin 2011 à Brega (Photo Gianluigi Guercia/AFP)

Deux puissantes explosions ont secoué mardi soir le centre de Tripoli épargné pendant trois jours par les bombardements de l'Otan, alors que la rébellion a pris le contrôle d'un village clé dans l'ouest de la Libye après avoir essuyé de grosses pertes dans l'est.

Les détonations ont été entendues vers 23H30 heure locale (21H30 GMT) dans la capitale, selon un journaliste de l'AFP. L'agence officielle libyenne Jana a précisé peu après que les raids de l'Otan avaient visé des "sites civils dans la zone de la cité Al-Fernaj".

Mercredi 15 juin 2011, 07h39
Les combats entre les forces de Mouammar Kadhafi et les rebelles ont fait rage ces derniers jours sur la ligne de front entre Ajdabiya et Brega, où 21 rebelles ont été tués lundi. "Nos hommes ont été piégés. Les soldats de Kadhafi ont fait semblant de se rendre, ils sont arrivés avec un drapeau blanc, puis ils leur ont tiré dessus", a affirmé un commandant des rebelles. Une vingtaine de rebelles blessés ont été hospitalisés à Ajdabiya, à 160 km au sud de Benghazi, fief des insurgés dans l'est.

Mais la ligne de front Ajdabiya-Brega "a été calme" mardi, selon ce commandant, joint par téléphone par l'AFP.

Manifestation contre le régime libyen le 14 juin 2011 à Benghazi (Photo Gianluigi Guercia/AFP)

Dans l'ouest du pays en revanche, les rebelles ont réussi à prendre pour la première fois le contrôle du village Al-Rayaniya, selon un journaliste de l'AFP sur place, qui a compté deux morts et une dizaine de blessés parmi les rebelles à l'hôpital local. Le village Al-Rayaniya est situé sur la route entre les villes de Zenten et Yefren tenues par les insurgés. L'objectif de la rébellion est de faire la jonction entre Zenten et Yefren en prenant le contrôle des villages les séparant et toujours aux mains des pro-Kadhafi.

Plusieurs soldats du régime ont été faits prisonniers, dont beaucoup sont des mercenaires, provenant d'Afrique noire ou d'Algérie voisine. L'un d'eux a affirmé à l'AFP que Tripoli recrutait dans les tribus touaregs, dans le désert.

Entretemps, une dizaine d'obus et de roquettes sont tombés en territoire tunisien lors d'affrontements continus dans le nord-ouest entre pro-Kadhafi et insurgés, près du poste de Dehiba, selon des témoins, provoquant l'ire de Tunis.

Parallèlement, la rébellion a remporté de nouveaux succès diplomatiques avec la reconnaissance par le Canada et Panama de son organe politique, le Conseil national de transition (CNT), comme "représentant légitime" du peuple libyen, la Tunisie se disant prête à faire de même si le CNT le lui demande. Au total, 15 pays ont déjà reconnu la rébellion.

Alors que l'Otan poursuit ses frappes aériennes contre les forces pro-Kadhafi, les interrogations fusent sur la capacité de l'Alliance atlantique à disposer de moyens militaires suffisants pour mener à bien sa mission si l'opération doit se prolonger trop longtemps.

Des rebelles libyens après avoir pris la ville de Ryayna, le 13 juin 2011 (Photo Colin Summers/AFP)

Le président de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a ainsi mis en garde le président Barack Obama mardi au sujet d'une éventuelle poursuite des opérations militaires américaine en Libye sans autorisation du Congrès. Le leader républicain souligne que le président se trouvera à partir de dimanche en violation de la "Loi sur les pouvoirs de guerre" qui stipule que, sans autorisation du Congrès, un retrait doit être entamé après 60 jours et entièrement achevé après 90 jours de guerre.

Les députés canadiens ont quant à eux approuvé mardi une prolongation de trois mois des opérations militaires canadiennes au sein de la mission de l'Otan en Libye.

Le Canada est l'un des principaux pays engagés dans les opérations de l'Otan qui mènent des bombardements aériens depuis la fin mars afin de protéger les civils. Cependant, plusieurs responsables politiques occidentaux ont reconnu que l'objectif était désormais d'obtenir la démission du colonel Kadhafi.

Face à l'attitude de défi du dirigeant libyen, au pouvoir depuis plus de 40 ans, Washington tente de l'isoler de plus en plus, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton demandant "à tous les Etats africains (...) d'appeler Kadhafi à quitter le pouvoir" et "d'expulser les diplomates pro-Kadhafi".

Déjà hostile à l'intervention de l'Otan, le président sud-africain Jacob Zuma est monté au créneau en accusant l'Alliance d'outrepasser la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU "pour obtenir un changement de régime, pour des assassinats politiques et pour une occupation militaire étrangère".

Devant le risque d'un conflit prolongé, le commandant suprême allié pour la transformation de l'Otan, le général français Stéphane Abrial, a jugé que "si les opérations durent plus longtemps, la question des ressources deviendra critique".

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait déjà jeté un pavé dans la mare en mettant en garde la semaine dernière les alliés sur leur manque d'investissements militaires et de volonté politique, qui pourrait "compromettre" l'efficacité de la mission en Libye.

Le chef de la Royal Navy, l'amiral Mark Stanhope, a averti, quant à lui, que les priorités de la Grande-Bretagne en Libye devraient être repensées si l'opération lancée par l'Otan durait plus de six mois.

Mais la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu, qui a déjà prolongé jusqu'en septembre sa mission en Libye, a voulu dissiper les doutes, en estimant qu'il est "clair" que l'Alliance dispose des moyens nécessaires pour "maintenir la pression" sur le colonel Kadhafi.

Le conflit en Libye a fait depuis le 15 février entre "10.000 et 15.000" morts et obligé près d'un million de personnes à prendre la fuite, selon l'ONU.

 
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Yémen: les monarchies du Golfe appelées à soutenir un Conseil transitoire


Manifestation anti-gouvernementale le 12 juin 2011 à Sanaa (Photo Mohammed Huwais/AFP)

 

Les "Jeunes de la Révolution" au Yémen ont appelé mardi les monarchies du Golfe, qui avaient offert leur médiation dans la crise yéménite, à soutenir la formation d'un Conseil intérimaire pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans le pays.

 

Dans un communiqué, les "Jeunes de la Révolution" remercient les monarchies du Golfe pour leur médiation qui "n'a pas été à la hauteur de (leurs) aspirations au changement pour se débarrasser du régime" de Ali Abdallah Saleh qui, soulignent-ils, s'en est servi pour "couvrir ses crimes" contre le peuple.

 

Mardi 14 juin 2011, 22h55
"Sans ce régime, le Yémen sera plus sûr et plus stable", soulignent-ils.

 

L'absence du président Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après une attaque le 3 juin contre son palais à Sanaa, a ouvert la perspective d'une possible relance de l'accord de transition, élaboré par les monarchies du Golfe et dont la mise en oeuvre a été bloquée fin mai par le refus du chef de l'Etat de le signer.

 

Carte de la situation au Yémen, lundi 13 juin 2011 (Photo /AFP)

 

"Nous vous invitons en ce moment historique à vous tenir aux côtés du peuple yéménite et à le soutenir dans sa volonté d'une transition (...) vers un Etat civil moderne", ajoutent les "Jeunes de la Révolution", qui organisent depuis fin janvier des manifestations et des sit-in pour réclamer le départ de Saleh.

 

Ali Abdallah Saleh aq de son côté fait savoir mardi soir qu'il se portait bien et que son état de santé était "en constante amélioration", selon l'agence officielle Saba.

 

M. Saleh a affirmé que sa santé "est bonne et en constante amélioration", et a remercié le roi Abdallah, qui s'est enquis de son état de santé dans un appel téléphonique, pour l'assistance qu'il a trouvée depuis son hospitalisation dans le royaume saoudien.

 

Mardi, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté près de la Place du Changement, épicentre de la contestation à Sanaa, pour réclamer la mise en place d'un Conseil présidentiel intérimaire pour hâter la transition à la tête de l'Etat, selon un correspondant de l'AFP.

 

"Le peuple veut un conseil intérimaire", a scandé la foule, tenue à distance par la police à quelque 200 mètres de la résidence du vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui assure l'intérim du chef de l'Etat selon la Constitution.

 

Des manifestations similaires ont eu lieu dans plusieurs provinces du Yémen, dont le Hadramout (sud-est), Ibb (sud), Houdeida, sur la mer Rouge, et Saada (nord).

 

L'accord de transition, élaboré par le CCG avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne, prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard de M. Saleh en échange d'une immunité pour lui-même et ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.

 

Mais les "Jeunes de la Révolution", opposés à cette immunité, ont répété mardi que le président Saleh et les autres dignitaires du régime devraient être jugés.

 

Les opérateurs économiques yéménites ont mis en grade contre "la grave détérioration" de l'économie et appelé à des pressions régionales et internationales pour "assurer une transition du pouvoir au Yémen".

 

"Tous les moyens de pression doivent être utilisés d'une manière sérieuse et ferme pour faciliter la transition", écrit la Fédération des chambres de commerce et d'industrie du Yémen dans un communiqué.

 

La violence "a paralysé tous les secteurs de l'économie, créant une crise qui menace d'une réelle catastrophe" dans ce pays pauvre, ajoute la fédération, citant "le départ de firmes et d'experts étrangers" du Yémen.

 

Sous pression, le vice-président Mansour Hadi a rencontré lundi des représentants de l'opposition parlementaire et les deux parties ont convenu de calmer la situation en attendant de relancer le processus politique.

 

M. Mansour Hadi, qui est également secrétaire général du parti de M. Saleh, a informé mardi la coalition gouvernementale des résultats de sa rencontre la veille avec l'opposition et des perspectives de sortir le pays de la crise, selon l'agence officielle Saba.

 

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Sectes: la Miviludes s'alarme du danger des discours apocalyptiques
(Photo Patrick Kovarik / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 13h44) Les discours apocalyptiques de la mouvance New Age à l'approche de la fin 2012 constituent un risque accru de dérives sectaires, voire de suicides collectifs, s'alarme la Miviludes dans son rapport annuel publié mercredi. Lire
Draguignan: une messe pour les victimes des inondations de 2010
(Photo Christelle Herve / AFP/Marine Nationale/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 13h10) Près de 400 personnes, parmi lesquelles les familles des 23 morts et deux disparus dans les pluies qui ont dévasté le Var en 2010, ont assisté mercredi matin dans le recueillement à Draguignan à "une messe pour le repos de l'âme des victimes". Lire
Ardennes: un dépôt de fonds attaqué à l'explosif par 5 hommes armés
(Photo Jean-Philippe Ksiazek / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 13h09) Un dépôt de fonds de la société Loomis a été attaqué à l'explosif mercredi matin à Villers-Semeuse (Ardennes) par cinq hommes armés et cagoulés, qui ont emporté un butin "certainement conséquent", a-t-on appris auprès du parquet de Charleville-Mézières. Lire
Attentat de Karachi: les familles portent plainte contre l'ex-juge Bruguière
(Photo Aamir Qureshi / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 12h52)  Les familles des victimes de l'attentat de Karachi ont déposé plainte pour faux témoignage contre l'ex-juge d'instruction Jean-Louis Bruguière qu'elles soupçonnent d'avoir dissimulé un rapport d'autopsie contredisant la thèse officielle d'un attentat-suicide. Lire
Grèce: grève générale contre l'austérité, des milliers d'Athéniens devant le parlement
(Photo Aris Messinis / AFP)
(Mercredi 15 juin 2011, 12h45) Des milliers de Grecs ont envahi les rues d'Athènes mercredi dans l'espoir d'essayer d'empêcher le vote au parlement d'un nouveau plan de rigueur destiné à obtenir une nouvelle aide financière auprès des créanciers du pays, une nouvelle fois au bord de la faillite. Lire
Raid contre Ben Laden: 5 informateurs pakistanais arrêtés pour avoir aidé la CIA
(Photo / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 12h41) Les services secrets pakistanais ont arrêté cinq informateurs pakistanais qui avaient aidé la CIA avant le raid qui a tué Oussama Ben Laden, a rapporté mercredi le New York Times. Lire
Syrie: des experts de l'ONU enquêtent sur les exactions, la répression s'étend
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(Mercredi 15 juin 2011, 12h07) Des experts de l'ONU se trouvaient mardi à la frontière syro-turque pour recueillir auprès de milliers de réfugiés syriens des témoignages sur la répression du régime de Bachar el-Assad qui a touché de nouvelles régions du Nord malgré les condamnations internationales. Lire
Non respect du Smic: Carrefour va faire appel de sa condamnation
(Photo Jean-Philippe Ksiazek / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 11h50) Carrefour va faire appel de sa condamnation à payer 3,66 millions d'euros d'amendes pour non-respect du Smic auprès d'environ 1.200 salariés en France, prononcée par le tribunal de police d'Evry, a annoncé le DRH du groupe, Jean-Luc Masset, mercredi sur RTL. Lire
La Chine confrontée à de violents accès de protestation
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(Mercredi 15 juin 2011, 11h47) La Chine a été secouée par de violents accès de protestation ces dernières semaines l'ayant obligée à déployer sa police en masse, des poussées de fièvre qui illustrent le ressentiment croissant d'une grande partie de la population à l'égard du pouvoir. Lire
Dette grecque: Moody's envisage d'abaisser la note de BNP Paribas, SocGen et Crédit Agricole
(Photo Loic Venance / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 10h38) L'agence d'évaluation financière Moody's envisage d'abaisser la note des banques françaises BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole du fait de leur exposition à la Grèce, dont Moody's a abaissé la note début juin, selon un communiqué publié mercredi. Lire
Le Soleil devrait connaître une longue période inhabituelle d'hibernation
(Photo / AFP/Nasa/Sdo/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 08h16) Le Soleil devrait connaître une longue période inhabituelle de très faible activité, selon trois recherches dévoilées mardi aux Etats-Unis, ce qui pourrait affecter le climat terrestre. Lire
Libye: nouveaux raids de l'Otan sur Tripoli, les combats font rage
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(Mercredi 15 juin 2011, 07h39)  Deux puissantes explosions ont secoué mardi soir le centre de Tripoli épargné pendant trois jours par les bombardements de l'Otan, alors que la rébellion a pris le contrôle d'un village clé dans l'ouest de la Libye après avoir essuyé de grosses pertes dans l'est. Lire
Mediator: la Cour de cassation se prononce sur le regroupement des dossiers
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(Mercredi 15 juin 2011, 06h40) La Cour de cassation dira mercredi si l'ensemble des dossiers sur le Mediator doivent être regroupés au tribunal de Paris, en se prononçant sur une demande de dessaisissement de trois citations directes déposées au tribunal correctionnel de Nanterre. Lire
Procès Colonna: le ministère public prononce son réquisitoire
(Photo Benoit Peyrucq / AFP/Archives)
(Mercredi 15 juin 2011, 06h34) Yvan Colonna saura mercredi quelle peine est requise à son encontre pour l'assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac, et pour l'attaque quelques mois plus tôt de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), où l'arme du crime avait été dérobée. Lire
Une salopette en bronze grandeur nature pour Coluche, l'enfant de Montrouge
(Photo Pierre Verdy / AFP)
(Mercredi 15 juin 2011, 06h23) La ville de Montrouge (Hauts-de-Seine) devait rendre hommage à Coluche, disparu il y a 25 ans, en inaugurant mardi soir une statue en forme de salopette, en présence de sa veuve et de leurs fils Romain et Marius. Lire
Aide à la Grèce: les discussions patinent dans la zone euro
(Photo Georges Gobet / AFP)
(Mardi 14 juin 2011, 23h41) La zone euro peine à boucler un nouveau plan d'aide financière indispensable à la Grèce en raison de divergences sur l'effort à demander aux banques créancières du pays, menacé de banqueroute à en croire les agences de notation. Lire
L'avion expérimental Solar Impulse à bon port pour le Salon du Bourget
(Photo Nicolas Maeterlinck / Belga/AFP)
(Mardi 14 juin 2011, 23h27) L'avion expérimental propulsé à l'énergie solaire, Solar Impulse, a effacé son échec du week-end et est parvenu mardi à rejoindre l'aéroport du Bourget, près de Paris, où il sera l'invité d'honneur du 49e salon international de l'aéronautique. Lire
OGM: jours-amende requis contre José Bové, soutenu par Ségolène Royal
(Photo Alain Jocard / AFP)
(Mardi 14 juin 2011, 23h01) Des peines d'amende ont été requises mardi devant le tribunal correctionnel de Poitiers contre l'eurodéputé José Bové et sept autres "faucheurs volontaires", poursuivis pour l'arrachage de plants OGM en 2008 dans la Vienne et qui ont reçu le soutien appuyé de Ségolène Royal. Lire
Yémen: les monarchies du Golfe appelées à soutenir un Conseil transitoire
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(Mardi 14 juin 2011, 22h55) Les "Jeunes de la Révolution" au Yémen ont appelé mardi les monarchies du Golfe, qui avaient offert leur médiation dans la crise yéménite, à soutenir la formation d'un Conseil intérimaire pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans le pays. Lire
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15/06/2011
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