LUNDI 15 FEVRIER 2010

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LUNDI 15-02-2010

 

LUNDI 15 FEVRIER 2010

°°LeSOIRDALGERIE- du LUNDI 15 FEVRIER 2010-*+*--- ActualitĂ©s SON P-DG L’AFFIRME :«Aucune ombre de scandale ne plane sur Sonelgaz»  SONATRACHLa moins sociale des entreprises algĂ©riennes  Le verdict de la chambre d’accusation connu aujourd’hui  AFFAIRE DU COMPLEXE MOTEUR TRACTEUR DE CONSTANTINETrois dĂ©tenus en grĂšve de la faim  560 TONNES DE THON ROUGE RELÂCHÉES DANS LA MÉDITERRANÉELe TrĂ©sor public privĂ© de plusieurs millions d’euros  PRIX DES FRUITS ET LÉGUMESC’est la flambĂ©e !  SOULIGNANT L’INSTAURATION DU DIALOGUE DANS D’AUTRES SECTEURSLe SNPSSP accuse la tutelle de vouloir museler les syndicats de la SantĂ©  Ă‰DUCATIONLe Snapest annonce sa grĂšve  PORTES OUVERTES SUR L’EMPLOITayeb Louh Ă  Oran  LE RENOUVEAU RURAL DANS LA WILAYA DE BOUMERDÈSLa bataille contre la pauvretĂ© et les salafistes PĂ©riscoop Le forcing des mouhafedhs  Et les couches pour nos aĂźnĂ©s ?  L’invitation Ă  Bouteflika RĂ©gions ORANL’UGEA monte au crĂ©neau  TIZI-OUZOUOuld-AbbĂšs inaugure le salon de la micro-activitĂ©  AÏN-TÉMOUCHENTA quand une poissonnerie pour AĂŻn-El-Arba ?  RELIZANEGrogne des abonnĂ©s Fawri  SIDI-BELABBÈS200 puces Djezzy saisies et une personne arrĂȘtĂ©e  GUELMALe squat des trottoirs, un vĂ©ritable casse-tĂȘte  KHENCHELAUne Ă©cole nationale supĂ©rieure des forĂȘts  AÏN-DEFLAMondialisation et droits de l’homme en dĂ©bat Ă  l’universitĂ© de Khemis-Miliana Sports COUPES AFRICAINES DES CLUBS :APRÈS LEUR VICTOIRE (2-1) SUR LES FORCES ARMÉES FC EN GAMBIELes Canaris bien lancĂ©s  COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (TOUR PRÉLIMINAIRE, ALLER)Le strict minimum pour le CRB  SAÂDANE CONVOQUE 20 JOUEURS POUR LE MATCH CONTRE LA SERBIEAlgĂ©rie-Eire le 29 mai Ă  Dublin  CHAMPIONS LEAGUE AFRICAINE, DIABLES NOIRS 3- ES SÉTIF 2L’Entente Ă©vite la correction  BILAN DE LA CAN 2010À VOUS LA PAROLEEt si nous avions subi l'injustice du match France-Eire ?  DE PARTOUT  BOXEDR BESSALEM, PRÉSIDENT DE LA FAB, SE CONFIE AU SOIR D'ALGÉRIE :«Le championnat d’élite est un vĂ©ritable dĂ©tonateur»  BASKET-BALLCHAMPIONNAT NATIONAL (7e JOURNÉE)Le WAB toujours invaincu
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  Ă€ NOS LECTEURSAvis important Pause-CafĂ© Pause-CafĂ©La CAF ? La gaffe, plutĂŽt !... ..... -- °°°-- LUNDI 15  FEVRIER 2010--

 

 
الاثنين  30  صفر 1431هـ   @@@@@@@

Pause-Café
La CAF ? La gaffe, plutĂŽt !

1- «Le dĂ©cĂšs du lugeur gĂ©orgien Nodar Kumaritashvili, 21 ans, dans un accident Ă  l’entraĂźnement a donnĂ© une touche de gravitĂ© Ă  la fĂȘte. Une minute de silence a Ă©tĂ© observĂ©e en son honneur, les drapeaux canadien et olympique ont Ă©tĂ© mis en berne et sa dĂ©lĂ©gation, qui arborait un brassard noir, a Ă©tĂ© accueillie par les applaudissements des 60 000 spectateurs debout. Suite...


SON P-DG L’AFFIRME :
«Aucune ombre de scandale ne plane sur Sonelgaz»

Aucune ombre de scandale, de malversation financiĂšre, ne plane sur le groupe Sonelgaz, selon son prĂ©sident- directeur gĂ©nĂ©ral, Noureddine Boutarfa. Suite...


PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES
C’est la flambĂ©e !

On a coutume de la mettre sur le dos des fĂȘtes religieuses ou de la pluviomĂ©trie, mais la flambĂ©e des prix est devenue une constante nationale. Invariablement Ă  travers les saisons et quelle que soit la conjoncture, les fruits, les lĂ©gumes frais, les lĂ©gumes secs et les viandes sont difficilement accessibles pour de larges couches de la sociĂ©tĂ©.Suite...


SAÂDANE CONVOQUE 20 JOUEURS POUR LE MATCH CONTRE LA SERBIE
Algérie-Eire le 29 mai à Dublin

L’EN affrontera son homologue d’Eire le 29 mai prochain Ă  Dublin en match amical de prĂ©paration Ă  la Coupe du monde 2010. Les Verts, qui effectueront un stage du 20 au 28 mai au centre de Coverciano (Italie), devaient en dĂ©coudre Ă  cette date face Ă  l’Ukraine. NĂ©anmoins, les responsables de la FAF ne sont pas parvenus Ă  un accord avec leurs homologues ukrainiens. Suite...


BILAN DE LA CAN 2010
À VOUS LA PAROLE
Et si nous avions subi l'injustice du match France-Eire ?

Bravo, M. Mahi de BouzarĂ©ah ! Tout simplement bravo pour votre article «l'arbitre Coffi avait raison». Je pense absolument comme vous, sur tous les points et il Ă©tait nĂ©cessaire de dire cette vĂ©ritĂ© mĂȘme si elle fait mal Ă  la «fierté» de nos compatriotes ! Je prĂ©cise que je suis un fan des Fennecs depuis plus de 40 ans, mĂȘme Ă  l'Ă©poque «dĂ©sertique» de notre foot ! Mais nos supporters doivent raison garder, car le fanatisme remplace vite fait la fiertĂ©, le nationalisme, etc ! Ce n'est que du football et cela doit rester du sport. Suite...



ActualitĂ©s : 560 TONNES DE THON ROUGE RELÂCHÉES DANS LA MÉDITERRANÉE
Le TrĂ©sor public privĂ© de plusieurs millions d’euros


Le ministĂšre de la PĂȘche et des Ressources halieutiques a refusĂ© de dĂ©livrer des documents devant permettre Ă  l’armement Boudemagh, seule entreprise de pĂȘche Ă  possĂ©der des thoniers aux normes, de justifier la pĂȘche de 560 tonnes de thon rouge. PlacĂ©s au niveau d’une ferme d’engraissement en Tunisie, les thons ont finalement Ă©tĂ© relĂąchĂ©s dans la mer sur dĂ©cision des autoritĂ©s de ce pays. Le prĂ©judice subi par l’opĂ©rateur et le TrĂ©sor public s’élĂšve Ă  plusieurs millions d’euros.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’armement Boudemagh est la cible d’une vĂ©ritable cabale qui risque de lui ĂȘtre fatale. L’entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la pĂȘche au thon rouge est aujourd’hui au bord de la faillite Ă  cause d’une dĂ©cision bureaucratique imposĂ©e par le ministĂšre de la PĂȘche et des Ressources halieutiques. Son seul tort : avoir prouvĂ© que les AlgĂ©riens sont capables de pratiquer cette pĂȘche au mĂȘme titre que les Japonais et les Turcs, seuls bĂ©nĂ©ficiaires du quota attribuĂ© Ă  l’AlgĂ©rie. Pour l’armement Boudemagh, les ennuis ont dĂ©butĂ© dĂšs la crĂ©ation de l’entreprise. «Notre entreprise a acquis en 2007 deux thoniers senneurs de 30 mĂštres chacun, YounĂšs I et YounĂšs II, auprĂšs d’un chantier naval turc. En 2008, nous avons engagĂ© nos navires dans le cadre de la campagne de pĂȘche au thon. Mais il faut reconnaĂźtre que la campagne, organisĂ©e par la Chambre algĂ©rienne de pĂȘche et d’aquaculture, Ă©tait une maniĂšre dĂ©guisĂ©e de favoriser une entreprise turque», explique Yahia Zane, directeur de l’armement Boudemagh. 
Contrat d’assistance «dĂ©guisé»
 
En effet, les deux thoniers ont participĂ© Ă  cette campagne sous couvert d’un «contrat d’assistance Ă  l’opĂ©ration de pĂȘche et de commercialisation du thon» signĂ© avec la sociĂ©tĂ© turque Akua Uluslararasi Su Urunleri YatirimUretim (AK) et placĂ©e sous l’égide de la Chambre algĂ©rienne de pĂȘche et d’aquaculture. L’accord, qui a Ă©tĂ© conclu avec la bĂ©nĂ©diction du ministĂšre de tutelle, portait sur un quota collectif de 300 tonnes de thon rouge. ConcrĂštement, le deal Ă©tait le suivant : l’entreprise turque offre une assistance technique et logistique et en contrepartie, l’armement Boudemagh s’engage Ă  vendre le fruit de sa pĂȘche Ă  son «associé». Mais le tarif d’achat dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© Akua Uluslararasi Su Urunleri YatirimUretim est particuliĂšrement intĂ©ressant puisqu’il n’est que de 2,20 euros le kilo ! L’armement engrange 330 000 euros alors qu’il aurait pu obtenir au moins dix fois plus si l’entreprise avait vendu elle-mĂȘme le thon rouge aux grossistes du Japon, pays considĂ©rĂ© comme le principal consommateur de ce poisson. La Chambre algĂ©rienne de pĂȘche et d’aquaculture s’en tire Ă  trĂšs bon compte puisqu’elle a rĂ©ussi Ă  obtenir 66 000 euros au titre d’une «redevance d’honoraires ». «En dĂ©finitive, cette campagne de pĂȘche s’est dĂ©roulĂ©e dans des conditions trĂšs particuliĂšres. Nous pouvons mĂȘme dire en dehors du cadre rĂ©glementaire puisque l’entreprise turque ne disposait pas de licence officielle dĂ©livrĂ©e par les autoritĂ©s algĂ©riennes. Ce contrat d’assistance Ă©tait donc une maniĂšre dĂ©guisĂ©e de rafler une bonne partie du quota algĂ©rien de thon rouge Ă  un prix dĂ©fiant toute concurrence », note Yahia Zane. 
Mise Ă  niveau
 
Le directeur de l’armement Boudemagh reconnaĂźt, toutefois, que la participation Ă  cette premiĂšre campagne a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique. «Nous nous sommes rapidement rendus compte que les Ă©quipements montĂ©s sur les navires n’étaient pas adaptĂ©s Ă  la pĂȘche au thon. Tout le systĂšme de grue installĂ© par le chantier naval turc Ă©tait Ă  refaire. Mais nous Ă©tions plus que jamais confiants en notre capacitĂ© Ă  pĂȘcher seul le thon rouge.» Fort de cette premiĂšre expĂ©rience, l’armement Boudemagh dĂ©cide de mettre Ă  niveau ses deux navires en vue de participer Ă  la campagne 2009. Un contrat de partenariat est signĂ© avec une sociĂ©tĂ© tunisienne afin d’acquĂ©rir des grues adaptĂ©es, des appareils de dĂ©tection ainsi que des filets adĂ©quats. Un Ă©quipage tunisien expĂ©rimentĂ© est Ă©galement recrutĂ© avec, comme condition prĂ©alable, la formation des marins algĂ©riens. L’entreprise algĂ©rienne mise gros, prĂšs de un million d’euros, pour les besoins de cette mise Ă  niveau. Mais ses responsables ne tarderont pas Ă  dĂ©chanter. «Le 25 mars 2009, nous avions organisĂ© la rĂ©ception officielle de nos navires. L’évĂšnement, qui constitue une premiĂšre dans l’histoire de la pĂȘche moderne algĂ©rienne, s’est dĂ©roulĂ© en prĂ©sence de la presse. Nous avions adressĂ© une invitation officielle au ministre de la PĂȘche. Pour des raisons que nous ignorons encore, le premier responsable du secteur n’a pas souhaitĂ© ĂȘtre prĂ©sent parmi nous», souligne Yahia Zane. En fait, il y avait bien un reprĂ©sentant du ministĂšre de la PĂȘche ce jour-lĂ . Le dĂ©partement de SmaĂŻl Mimoun avait dĂ©pĂȘchĂ© un inspecteur pour passer au crible les deux navires ! 
Inspection et interdiction 
Le ton — sans jeu de mot — est donnĂ©. «Cette inspection inopinĂ©e Ă©tait un message trĂšs clair de la part de la tutelle. Nous avions compris que l’opĂ©ration de mise Ă  niveau de nos bateaux de pĂȘche n’avait pas du tout Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©e.» Le 12 mai 2009, le ministĂšre de la PĂȘche convoque tous les armateurs algĂ©riens en vue de prĂ©senter les mesures applicables pour la campagne 2009. «Il faut dire que cette rĂ©union est intervenue prĂšs d’un mois aprĂšs le lancement officiel de la campagne de pĂȘche au thon. Nous Ă©tions en retard par rapport aux armateurs japonais, qui ont remportĂ© par voie d’adjudication les 20 % du quota de 1 100 tonnes que l’AlgĂ©rie est autorisĂ©e Ă  exploiter. Mais nous autres AlgĂ©riens avions droit Ă  un tout autre traitement. La tutelle nous a interdit de pĂȘcher dans les eaux internationales. Nous ne devions pas nous aventurer en dehors des eaux territoriales. Pourtant, tous les spĂ©cialistes savent qu’en MĂ©diterranĂ©e, les bancs de thons rouges se forment au large. Lors de la pĂ©riode de migration, le thon passe au nord des cĂŽtes algĂ©riennes. Mais les armateurs algĂ©riens ont Ă©tĂ© mis devant le fait accompli et ils n’avaient d’autre choix que d’accepter les conditions imposĂ©es par le ministĂšre», prĂ©cise Yahia Zane. Notons, Ă  ce titre, que cette mesure est contraire aux articles I et II de la Convention internationale pour la conservation des thonidĂ©s de l'Atlantique. «La zone Ă  laquelle s'applique la prĂ©sente convention comprend toutes les eaux de l'ocĂ©an Atlantique et des mers adjacentes (
). Aucune disposition de la prĂ©sente convention ne pourra ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme portant atteinte aux droits, revendications ou points de vue de toute partie contractante concernant la limite des eaux territoriales ou l'Ă©tendue de la juridiction en matiĂšre de pĂȘche, conformĂ©ment au droit international», peut-on lire dans ces articles. Autre mesure inattendue, le ministĂšre dĂ©cide de mettre Ă  la disposition des 17 thoniers algĂ©riens inscrits Ă  l’ICCAT la totalitĂ© des 800 tonnes restantes. Cette forme de pĂȘche libre s’est avĂ©rĂ©e illogique puisque le ministĂšre aurait dĂ» attribuer des quote-parts selon les capacitĂ©s de chaque thonier. Ce procĂ©dĂ© a Ă©tĂ© appliquĂ© alors que les responsables du secteur savaient pertinemment que les armateurs algĂ©riens n’ont pas les moyens de pĂȘcher une aussi grande quantitĂ© de thon. AprĂšs une longue sĂ©rie de contrĂŽle et de vĂ©rifications menĂ©e par des inspecteurs du ministĂšre, les thoniers YounĂšs I et YounĂšs II parviennent finalement Ă  appareiller le 1er juin 2009 pour traquer le thon. Mais l’absence de bancs de poissons les oblige Ă  sortir en dehors des eaux territoriales algĂ©riennes. Les autoritĂ©s sont tenues au courant grĂące Ă  la prĂ©sence Ă  bord, de contrĂŽleurs du ministĂšre et, Ă©galement, par l’intermĂ©diaire de balises VSM embarquĂ©es. Allam Kamel, le directeur de la pĂȘche maritime, saisit officiellement l’armement Boudemagh afin que ses navires regagnent les eaux territoriales nationales. «Suite Ă  cette correspondance du directeur de la pĂȘche maritime, je me suis personnellement entretenu avec le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la PĂȘche. Je lui ai dĂ©montrĂ© l’impossibilitĂ© d’appliquer Ă  la lettre les conditions dĂ©finies prĂ©alablement. Le secrĂ©taire s’est montrĂ© comprĂ©hensif puisqu’il nous a autorisĂ©s verbalement Ă  pĂȘcher dans les eaux internationales. » EngagĂ© en fin de campagne, l’armement Boudemagh parvient, toutefois, Ă  tirer son Ă©pingle du jeu. Les 12, 13 et 15 juin, les deux thoniers pĂȘchent 560 tonnes de thon rouge. PlacĂ©s dans des cages spĂ©ciales, les poissons sont acheminĂ©s en Tunisie pour ĂȘtre Ă©levĂ©s dans une ferme d’engraissement. 
Bras de fer
 
Pour pouvoir mettre sa production sur le marchĂ© international, l’armement Boudemagh se devait d’obtenir des documents administratifs afin de justifier la provenance des thons. «Le systĂšme mis en place par l’ICCAT vise Ă  assurer une traçabilitĂ© des prises, le but Ă©tant de lutter contre la pĂȘche illicite. Nous avons donc saisi officiellement le ministĂšre de la PĂȘche et des Ressources halieutiques afin qu’il nous dĂ©livre ces documents de capture de thons rouges (BCD).» Toutes les tentatives vont s’avĂ©rer vaines. Le ministĂšre refuse de dĂ©livrer les BCD. Face Ă  cette situation, l’armement Boudemagh a Ă©tĂ© dans l’obligation de saisir la justice, les thons ne pouvant rester indĂ©finiment dans la ferme d’engraissement. Dans un jugement en rĂ©fĂ©rĂ©, rendu le 30 septembre 2009, la chambre administrative du tribunal d’Alger ordonne au ministĂšre de la PĂȘche de remettre les documents Ă  l’entreprise. L’huissier de justice chargĂ© d’exĂ©cuter la dĂ©cision de justice revient bredouille. «Le ministĂšre de la PĂȘche a refusĂ© de lui remettre les documents, au motif que ses services avaient au prĂ©alable dĂ©posĂ© une plainte contre le gĂ©rant au tribunal de Cherchell. La procĂ©dure intentĂ©e en civil portait sur une sombre affaire de trafic de poisson », explique Yahia Zane. Comme ultime recours dans cette procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©, l’armement Boudemagh saisit le Conseil d’Etat. Coup de thĂ©Ăątre. Le 13 janvier 2010, la plus haute juridiction administrative se dĂ©clare incompĂ©tente dans cette affaire. En parallĂšle, l’armement Boudemagh a engagĂ© une autre procĂ©dure judiciaire contre le ministĂšre de la PĂȘche afin de bĂ©nĂ©ficier de dommages et intĂ©rĂȘts. Le prĂ©judice financier subi par l’entreprise est estimĂ© Ă  11 milliards d’euros. 
Pertes sĂšches 
Mais les pertes sont bien plus importantes encore. Les 560 tonnes de thon rouge qui ont Ă©tĂ© placĂ©es en Tunisie sont irrĂ©cupĂ©rables. L’origine des poissons n’étant pas dĂ©finie officiellement, les autoritĂ©s tunisiennes ont dĂ©cidĂ© de les relĂącher au courant du mois de janvier 2010. Le manque Ă  gagner pour l’entreprise et surtout pour le TrĂ©sor public s’élĂšve Ă  plusieurs millions d’euros ! Mais dans toute cette affaire, c’est surtout la rĂ©putation de l’AlgĂ©rie, de ses institutions et de ses opĂ©rateurs Ă©conomiques qui est mise Ă  mal. Aujourd’hui, l’armement Boudemagh se trouve au bord de la faillite. L’entreprise croule sous les dettes et ses partenaires tunisiens rĂ©clament le paiement d’importantes sommes d’argent. «Nous avons Ă©tĂ© obligĂ©s de mettre au chĂŽmage technique l’ensemble de notre personnel. Aucun d’entre eux n’a perçu de salaire depuis le mois de juin dernier. Nous devons Ă©galement faire face Ă  des charges multiples. L’entreprise vit peut-ĂȘtre ses derniĂšres heures. Mais une chose est sĂ»re, nous nous battrons jusqu’au bout pour obtenir gain de cause», a assurĂ© Yahia Zane.
T. H.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/15/article.php?sid=95722&cid=2


ActualitĂ©s : PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES
C’est la flambĂ©e !


On a coutume de la mettre sur le dos des fĂȘtes religieuses ou de la pluviomĂ©trie, mais la flambĂ©e des prix est devenue une constante nationale. Invariablement Ă  travers les saisons et quelle que soit la conjoncture, les fruits, les lĂ©gumes frais, les lĂ©gumes secs et les viandes sont difficilement accessibles pour de larges couches de la sociĂ©tĂ©.

Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir)- Les pluies sont gĂ©nĂ©ralement accueillies avec enthousiasme par les agriculteurs. Le consommateur, lui, devrait s’en mĂ©fier. Et pour cause : s’il trouve les prix dĂ©jĂ  Ă©levĂ©s, il devrait s’attendre Ă  une flambĂ©e dans les jours Ă  venir. Les commerçants sont formels : les baisses de tempĂ©rature et les fortes prĂ©cipitations ne seront pas sans consĂ©quence sur les prix des fruits et des lĂ©gumes. Les mandataires ne manqueront pas de faire rapidement rĂ©percuter les quelques difficultĂ©s rencontrĂ©es d’abord sur les grossistes, puis sur les dĂ©taillants avant que le consommateur ne paye la facture de plus en plus salĂ©e. Les dĂ©taillants sont formels : l’Etat ne peut rĂ©guler le secteur. Ils affirment que si les pouvoirs publics tentaient de resserrer l’étau autour des grossistes, ces derniers, qui dĂ©tiennent le monopole, feront disparaĂźtre les produits des Ă©tals pour crĂ©er une situation de pĂ©nurie. Autre particularitĂ© du marchĂ© algĂ©rien : les lĂ©gumes de saison n’échappent pas Ă  la flambĂ©e. Leurs prix restent Ă©levĂ©s en contradiction avec toute logique qui admet que les produits frais cultivĂ©s en serre et hors saison soient inaccessibles. Aucune Ă©quation ne semble convenir pour rĂ©soudre l’énigme du processus d’élaboration des prix. Ils sont libres et cela est incontestable mais ils Ă©chappent surtout Ă  toute logique commerciale. Difficile de trouver des raisons objectives Ă  ces hausses rĂ©currentes. La multiplication des intermĂ©diaires, l’appĂ©tit insatiable des mandataires, le dĂ©rĂšglement de la filiĂšre peuvent-ils tout expliquer ? Certainement pas. L’incapacitĂ© des pouvoirs publics Ă  opĂ©rer des contrĂŽles est flagrante : s’il n’est plus admis que l’Etat fixe des prix dans une Ă©conomie dite libre, les pouvoirs publics ne peuvent au nom de l’économie libre encourager l’anarchie. Et pourtant, il suffit de faire un tour dans les marchĂ©s pour constater que les prix sont non seulement libres mais que les marchands prennent beaucoup de libertĂ© pour fixer les marges. Au marchĂ© Ali-Mellah, les prix affichĂ©s donnent le tournis. Les petits pois de piĂštre qualitĂ© sont vendus Ă  170 DA, les fĂšves Ă  pas moins de 70 DA. Idem pour les artichauts. Mais ne s’agit-il pas de lĂ©gumes de saison, gĂ©nĂ©ralement trĂšs consommĂ©s ? Si mais cela n’empĂȘche pas les prix d’ĂȘtre Ă©levĂ©s. Tentative d’explication d’un vendeur : les fĂšves viennent de M’sila, les petits pois sont vendus Ă  plus de 200 DA au marchĂ© de gros et les artichauts ne sont pas cultivĂ©s en aussi grande quantitĂ© que l’annĂ©e derniĂšre. Il n’y a, pourtant, pas si longtemps, ces trois lĂ©gumes inondaient le marchĂ© et les mĂ©nagĂšres en stockant de grandes quantitĂ©s dans les congĂ©lateurs. Mais ce n’est pas tout : la patate douce se nĂ©gocie Ă  120 DA. La laitue est cĂ©dĂ©e Ă  70 DA sous prĂ©texte que le givre en aurait endommagĂ© des hectares. 
N. I.

La mercuriale

LĂ©gumes :
Artichauts : 70 DA
Petits pois : 170 DA
FĂšves         :      70 DA
Pomme de terre : 50 DA
Tomates : 70 DA
Courgettes : 70 DA
Carottes : 50 DA
Oignons : 70 DA
Haricots verts : 260 DA
Betterave : 50 DA
Poivron : 150 Da
Piment : 180 DA
Navets : 50 DA
Cardes : 50 DA
Laitue : 70 DA
Choux fleurs : 70 DA
Choux : 50 DA
Fenouil : 40 DA
Topinambours : 70 DA
Fruits :
Oranges : entre 100 et 140 DA
Mandarine : 100 DA
Pommes : 160 DA
Dattes : 350 DA

1  pain  -----8,50 DA



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/15/article.php?sid=95721&cid=2


15/02/2010
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